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Continuatio et renovatio : l'idéologie impériale de Septimius SeverusDavis, Louise 12 1900 (has links)
Le règne de Septimius Severus (193-211 apr. J.-C.) se situa entre la période de béatitude des Antonins et la crise de l’Empire romain du IIIe siècle. Cet empereur fut
acclamé Auguste par ses légions de la Pannonie Supérieure et il fut contraint de se battre pendant quatre ans afin de demeurer au pouvoir. En y incorporant son origine africaine, ces constats pourraient nous porter à voir dans le règne de Severus les prémices de l’évolution entre le Principat et le Dominat, qui se seraient manifestées entre autres à travers son idéologie impériale.
Ce mémoire de maîtrise illustre comment cet empereur adhéra à la tradition iconographique établie depuis le règne d’Auguste, et détermine également l’ampleur de
ses innovations sur le plan idéologique. Ainsi, avec l’appui des sources iconographiques, épigraphiques et littéraires, nous nous efforçons à démontrer que l’idéologie de Severus.
s’intègre dans une continuité évolutive de la perception du pouvoir impérial. / Septimius Severus reigned from 193 to 211 A.D., between the Golden Age of the Antonine dynasty and the third century crisis of the Roman Empire. He was saluted
emperor by his legions of Upper Pannonia but was compelled to fight two civil wars to retain power. From this, and his African origin, it could be interpreted that the imperial rule of Severus was the genesis of the evolution from the Principate to the Dominate, expressed through his imperial ideology.
This Master’s thesis examines how an emperor of African origin adhered to the iconographic traditions inaugurated under the reign of Augustus, and establishes the degree and nature of his ideological innovations. Founded on literary, epigraphic and iconographical sources, this research will demonstrate that the ideology of Severus was part of the continued evolution of the Romans’ perception of imperial power.
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Histoire de Rome et providence divine selon Arnobe de SiccaFilion, Sébastien 04 1900 (has links)
L’Adversus nationes est un texte polémique où l’auteur, Arnobe de Sicca, défend le christianisme en plus d’attaquer le paganisme. Nous y retrouvons les principales accusations lancées contre le christianisme ainsi que les attaques des intellectuels chrétiens contre les païens. Il s’agit de l’un des derniers textes apologétiques rédigé avant la paix de Milan (311). Arnobe y explique l’importance de s’éloigner des erreurs du paganisme et d’adhérer au christianisme dans le but de sauver son âme.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une œuvre à caractère historique, Arnobe fournit, pour étayer son argumentation, plusieurs indices sur sa conception de l’histoire romaine. L’Adversus nationes, qui n’est pas traduit intégralement en français à ce jour, n’a pas été très souvent étudié du point de vue de l’interprétation de l’histoire. Une telle étude permet de comprendre la pensée de son auteur sur Rome, son histoire et ses périodes politiques.
La première partie de ce mémoire présentera une petite biographie d’Arnobe ainsi qu’un survol du contexte historique dans lequel il vivait. Puis, les principales caractéristiques de l’histoire rhétorique seront exposées au deuxième chapitre. La seconde partie du mémoire traitera de l’analyse de passages de l’Adversus nationes. Le troisième chapitre sera consacré aux grands personnages romains. Le quatrième chapitre traitera de la providence divine dans l’histoire romaine. Finalement, le cinquième chapitre cherchera à retrouver les sources d’Arnobe lorsqu’il traite d’évènements historiques importants.
Ce mémoire offre, comme conclusions, une nouvelle hypothèse concernant la datation du livre 1 de l’Adversus nationes et une nouvelle influence concernant certains récits historiques rapportés par Arnobe. / Adversus nationes is a polemical text in which the author, Arnobius of Sicca, defends Christianity in addition to attacking paganism. This text includes the main accusations against Christianity as well as the counter-arguments intellectual Christians presented against pagans. It is one of the last apologetic texts written before the peace of Milano (311). Arnobius explains the importance of moving away from the mistakes of paganism and of adhering to Christianity in order to save one’s soul.
Although the nature of this text is not historical, Arnobius provides several hints on his conception of Roman history, to strengthen his argumentation. Adversus nationes, which has not yet been completely translated into French, has not often been studied from the point of view of interpreting history. Such a study allows a better understanding of its author’s thoughts on Rome, its history and its political systems.
The first part of this thesis presents a brief biography of Arnobius as well as an overview of the historical context in which he lived. Then, the main rhetorical characteristics of history are exposed in the second chapter. The second part of this thesis provides an analysis of key passages in Adversus nationes. The third chapter focuses on major Roman figures. The fourth chapter addresses divine providence in Roman history. Finally, the fifth chapter looks for Arnobius’s sources behind his treatment of important historical events.
In its conclusion, this thesis offers a new hypothesis regarding the date of book 1 of Adversus nationes and uncovers a new influence concerning certain historical accounts reported by Arnobius.
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Les liens sociaux entre les dépendants et le maître/patron dans la Correspondance de CicéronDrouin, Sophie 12 1900 (has links)
Ce travail de recherche cherche à répondre à deux questions : Quels sont les liens sociaux liant les maîtres et ingénus aux dépendants, sont-ils plus importants entre ingénus et affranchis qu’entre ingénus et esclaves? Ont-ils une influence positive sur l’affranchissement des esclaves dans la Correspondance de Cicéron ? Cette étude évolue par thème, passant des liens amicaux, matrimoniaux, sexuels aux évaluations des maîtres et des patrons sur leurs esclaves et affranchis. Avant la conclusion, quelques pages seront également dévolues aux esclaves et affranchis absents de la Correspondance pour expliquer cette absence et les situer dans le contexte de la fin de la République romaine. L’étude des liens sociaux liant les dépendants aux maîtres, patrons et ingénus, dans une approche soulignant les liens amicaux, affectifs, maritaux et sexuels plutôt que les liens sociaux purement juridiques, a permis de prouver l’existence assez fréquente de liens amicaux et affectifs entre les dépendants (esclaves et affranchis) et les maîtres, les patrons et les ingénus dans la Correspondance. L’étude de la Correspondance démontre également que ses liens amicaux et affectifs étaient plus nombreux et plus soutenus entre affranchis et ingénus qu’entre ingénus et esclave, mettant en lumière l’importance des liens d’amitié et d’affection dans le processus d’affranchissement de certains esclaves. / This paper will answer these questions: What were the social relationships between Roman masters/ingenui and slaves/freedmen? Were these relationships more often between ingenui and freedmen than ingenui and slaves? Did these relationships influence positively the slaves’ manumission in Cicero’s Letters? This paper will index and analyse the social relationships between ingenui and slaves/freedmen in the Letters. By social relationships, are meant friendships, marriage ties, sexual relations, masters’ and patrons’ estimation of their slaves/freedmen behaviours. Some pages will be devoted to the slaves and freedmen not mentioned in the Letters to explain this absence in the context of Rome in the last century BC. The study of social relationships between slaves/freedmen and masters, patrons and ingenui, in a social approach rather than a purely legal one, permitted the conclusion that friendships and affection often existed between slaves/freedmen and their masters/patrons or other ingenui of the Letters. In addition, this study proves that friendships and affectionate ties were more numerous and lasting between ingenui and freedmen than between ingenui and slaves. Accordingly, I defend the importance of friendships and affections ties in the manumission’s strategies of certain slaves.
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Les gladiateurs grecs en Asie Mineure durant le Haut-Empire romain à Éphèse, Aphrodisias, Attaleia et SideThériault-Langelier, Jérémie 04 1900 (has links)
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Les historiens grecs de l’Empire romain d’Orient (IVe-VIIe siècles)Nicolini, Vincent 06 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux historiens classicisants de langue grecque de l’Antiquité tardive. Elle développe une analyse sociale de ces historiens et de leurs écrits. Son objectif principal est de souligner les interactions entre l’écriture de l’histoire, vu comme une pratique sociale, et la société romaine tardo-antique. La première partie dresse la biographie des historiens, d’Eunape de Sardes à Théophylacte Simocatta. Le profil social de ces historiens y est défini, et une attention particulière est portée aux liens entre activité littéraire et carrière professionnelle. La seconde partie étudie plus spécifiquement les élites provinciales tardo-antiques, groupe auquel appartiennent en majorité nos historiens. Elle explique pourquoi pratiquement tous les historiens étaient des avocats et comment ces derniers en venaient à écrire de l’histoire. La dernière partie analyse les fondements sociaux de l’histoire. Elle souligne ce que l’histoire devait à l’éducation tardo-antique et montre comment les vertus de l’historien reflétaient les vertus sociales attendues d’un membre de l’élite tardo-antique. / The main objective of this dissertation is to offer a social analysis of the classicizing historians of late antiquity. It aims to underline the interactions between history-writing and society. The first part presents the biographies of late antique classicising historians, from Eunapius of Sardis to Theophylact Simocatta. It describes the social profile of those historians, while insisting on the interactions between professional career and literary endeavours. The second part explains why most historians were lawyers and analyzes the place history-writing occupies in their social life. The third part deals with the social foundations of history writing. It focuses on the role of rhetorical education in the formation of future historians and shows how the virtues of the historian mirrored the social virtues of late antique elites.
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L'arithmétique de Boèce : le transfert de savoir mathématique grecTamitegama, Nadiejda 11 1900 (has links)
Auteur romain du 6ème siècle connu pour ses traductions en latin des textes en grec
d’Aristote, Boèce a aussi rédigé une traduction-adaptation d’un texte de Nicomaque de
Gérase sur l’arithmétique. La première partie de ce mémoire de maîtrise est consacrée à
l’étude de Boèce en tant que passeur de savoir. Sa relation avec son père adoptif est mise
en valeur afin de soutenir l’hypothèse selon laquelle Boèce aurait acquis sa connaissance
du grec et son éducation tout en restant à Rome, sans avoir séjourné dans les écoles
athéniennes ou alexandriennes. La deuxième partie porte sur le contenu mathématique
du De institutione arithmetica. Après avoir montré comment le De arithmetica était relié
à l’oeuvre de traduction par Boèce des philosophes grecs, le choix de l’Introduction à
l’Arithmétique de Nicomaque comme point de départ du traité d’arithmétique de Boèce est
étudié. Un catalogue raisonné des concepts mathématiques présentés est ensuite proposé,
organisé autour des notions de quantité en soi et quantité relative qui conservent l’opposition
entre le Même et l’Autre et rappellent l’opposition fondamentale entre Limité et Illimité,
si chère aux pythagoriciens. Ce mémoire se termine par une analyse de la transmission du
De institutione arithmetica et de son influence sur les mathématiques et l’enseignement du
quadrivium au Moyen-Âge. / Roman author of the 6th century known for his Latin translations of Aristotle’s Greek
texts, Boethius has also composed a translation-adaptation of a treatise on arithmetics
written by Nicomachus of Gerasa.
The first section of this master’s thesis focuses on
characterizing Boethius as a intermediary, transferring Greek knowledge to the Latin West.
His relationship with Symmachus is highlighted in order to argue that Boethius had been
able to learn Greek and reach such a high level of learning in Rome, without the need
to study in the Athenian or Alexandrian schools of his time. The mathematical content
of the De institutione arithmetica is the main topic of the second section. After showing
how the De arithmetica is related to Boethius’ magnum opus – the Latin translation of
the Greek philosophers – the choice of Nicomachus of Gerasa’ Introduction to Arithmetics
as the source of Boethius’ treaty on arithmetics is studied. Then, a catalogue raisonné
of the mathematical concepts showcased is provided, organized around the notions of
quantity constant of itself and relative quantity which retain the opposition between the
Same and the Other and stems from the pythagoricians’ fondamental opposition between
the Limited and the Unlimited. This masters’ thesis ends with an analysis of the medieval
transmission of the De institutione arithmetica and of its influence on medieval mathematics
and education through the quadrivium.
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Goût du vin antique : enrichissement lexical et censura viniCorbière, Clémence 08 1900 (has links)
Cette étude partira de deux principes fondamentaux. D’abord, elle considérera le goût du vin comme une construction complexe qui, par l’exercice de la dégustation, convoque à fois la vue, la capacité à percevoir les saveurs, et la mémoire olfactive. Ensuite, elle concevra le goût comme le rapport esthétique et discriminatoire qu’on peut entretenir avec un objet. En ce sens, l’argumentation aura pour but d’explorer les aspects de la dégustation dans la « large Antiquité », en comparant de manière systématique la littérature grecque à la littérature latine. Comme le vocabulaire pour parler du vin est aussi sensoriel (amer, sucré) qu’extrasensoriel (charpenté, costaud), nous proposerons dans cette étude une relecture des sources pour voir de quelle manière les Anciens caractérisaient le vin qu’ils dégustaient. Le tout, en démontrant comment couleur, harmonie, goûts et textures jouent un rôle dans la compréhension et le développement du goût du vin. La comparaison des sources grecques et latines tentera de montrer qu’un véritable raffinement de vocabulaire est perceptible au courant des Ier et IIe siècles, en lien avec la constitution d’une sphère plus spécialisée de dégustateurs. L’exercice sera donc réalisé sans oublier le nécessaire retour à la terre pour comprendre les principes fondamentaux de la vitiviniculture. L’ensemble, en suggérant que la terminologie relative aux saveurs et les techniques agricoles de l’Antiquité sont capables de capturer des complexités similaires à celles d’aujourd’hui. L’examen des sources aura également pour but de démontrer qu’avec l’enrichissement indéniable de ce vocabulaire, un véritable exercice de distinction sociale se dessine pour l’élite romaine en situation de dégustation. Par la dialectique propre au vin, nous tenterons de voir que de la vigne au chai puis du cellier à la table, la pratique de la dégustation en milieu social inclut et exclut, fonde et déconstruit, honore et ridiculise à la fois. / This study will start from two fundamental principles. Firstly, it will consider the taste of wine as a complex construction which, through the exercise of tasting, convokes at the same time the sight, the ability to perceive flavours, and the olfactory memory. Secondly, it will conceive taste as the aesthetic and discriminatory relationship that one can maintain with an object. To that extent, the argumentation will explore aspects of tasting in the "broad Antiquity" by systematically comparing Greek literature with Latin literature. Because the vocabulary used to talk about wine is as sensory (bitter, sweet) as it is extrasensory (robust, full-bodied), we will propose in this study a new reading of the sources to see how the Ancients characterized the wine they tasted. All of this, while demonstrating how color, harmony, tastes and textures play a role in the understanding and development of the taste of wine. The comparison of Greek and Latin sources will try to show that a real refinement of vocabulary is perceptible during the first and second centuries, in connection with the constitution of a more specialized sphere of tasters. The exercise will therefore be carried out without forgetting the necessary basics of agriculture to understand the fundamental principles of winemaking. Taken together, suggesting that the flavor terminology and agricultural techniques of antiquity are capable of capturing complexities similar to those of today. The examination of the sources will also aim to demonstrate that with the undeniable enrichment of this vocabulary, a real exercise in social distinction for the Roman elite in tasting situations is taking shape. Through a dialectic specific to wine, we will try to see that from the vine to the cellar and then from the cellar to the table, the practice of tasting in a social environment both includes and excludes, builds and deconstructs, honors and mocks.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romainGamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale.
Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person.
In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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La défense et l'organisation militaire des Gaules de 284 au repli sur Arles des services administratifs romains au début du Ve siècleGauthier, François 12 1900 (has links)
L’armée de Gaule sous le Bas-Empire fut une des trois armées principales de
l’Empire romain. Son évolution de la fin du IIIe siècle jusqu’au début du Ve fut
marquée par une réorganisation graduelle dans le commandement, ainsi que dans
l’organisation des troupes et des fortifications. Ces réformes ont fait l’objet
d’études qui ont dressé un schéma de déploiement des troupes resté longtemps
populaire. À ce schéma s’est ensuite ajoutée l’idée de la stratégie à grande échelle
qui y aurait été associée. Ce mémoire tâche de dresser une synthèse des derniers
travaux sur l’armée romaine tardive en Gaule. L’approche choisie repose sur une
réévaluation des sources sans l’influence d’un schéma défensif préconçu, ainsi que
sur une critique de certaines idées reçues concernant l’armée romaine du IVe siècle. / The army stationed in Gaul during the Later Empire was one of the three main
armies available to the Roman Empire. Its evolution from the late IIIrd century to
the early Vth century was marked by reforms applied gradually to the high
command, and to the organization of troops and fortifications. These measures have
interested scholars who established a model of troop deployment which enjoyed
great popularity over a long period of time. The idea of strategy applied on a great
scale was later included in this concept. This thesis proposes a synthesis of the
latest research on the late Roman army in Gaul. The selected approach of analysis
is based on a reevaluation of the sources without the bias of a preconceived
defensive model. Some obsolete ideas regarding the late Roman army will also be
subject to criticism.
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Divination en Gaule du IVe au VIe siècle : études de casDeschamps, Guillaume 05 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la continuité des rituels divinatoires païens dans le cadre du culte chrétien en Gaule du IVe au VIe siècle. Il comporte une introduction rapportant notre problématique, notre terminologie, notre méthodologie ainsi que nos sources principales. Par la suite, le développement aborde les rites divinatoires des Sortes Sanctorum, des Sortes Sangallenses et les rites d’incubation dans le culte de Saint Martin de Tours. Pour chacun de ces cas, nous étudions leur provenance, leurs sources, leur déroulement, leur évolution et les similarités qui permettent de faire un lien avec des rituels païens déjà existants. Nous avons vérifié l’existence de cette continuité et déterminé qu’elle passait par plusieurs phénomènes, l’acculturation gauloise des rituels gréco-romains, l’importation de rites christianisés en Orient et l’assimilation des pratiques païennes locales par le culte chrétien pour répondre à une demande de divination par la population. / This Masters’ thesis concerns itself with the continuity of pagan divination rituals within the new context of the Christianized Gaul of the IVth to VIth centuries. It is composed of an introduction detailing our hypothesis, terminology, methodology and sources. Afterwards, we study three cases of divination rituals, the Sortes Sanctorum, the Sortes Sangallenses and the incubations within the cult of St. Martin of Tours. We detail their origins, sources, proceedings, evolution and the similarities linking them to previously existing pagan rites. In conclusion, we synthesize all elements and we were able to draw from our cases to establish the continuity of these rituals by several means, the Gallic acculturation of Greco-Roman rituals, importation of Christianized rituals from the East of the Empire and assimilation of local pagan practices within the Christian religion to answer the popular demand for divination.
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