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La pensée politique à l’époque de Justinien (527-565) : l’Ekthesis d’Agapète et le Dialogue de science politiqueNicolini, Vincent 08 1900 (has links)
Le présent mémoire se donne pour fin d'étudier, en les replaçant au sein du contexte politique de leur époque, deux textes importants de la pensée politique de Justinien : l'Ekthesis d'Agapète le diacre, et le Dialogue de science politique. Ces deux textes représentent le point de vue de deux groupes d'acceptation de Constantinople – à savoir des groupes qui peuvent participer à l’élévation ou à la destitution d’un empereur : le clergé, et l'élite des sénateurs et des hauts-fonctionnaires. À partir de ce cadre conceptuel, il s'agira, pour ce mémoire, de définir les problématiques ayant trait à la fonction et la conception du pouvoir impérial et à la forme de l'État, telles que les présentent ces deux textes. À terme, devra émerger comme cadre interprétatif l'affrontement de deux tendances: d'une part, un hellénisme politique christianisé (associé au clergé), et, d'autre part, une romanité conjuguée à une vision néoplatonicienne du monde (associée à l'élite sénatoriale et fonctionnaire). Ces deux traditions posent des questions différentes. D'un côté, celle de l'orthodoxie de l'empereur et de la nécessité, pour ce dernier, de suivre les préceptes de l'éthique chrétienne, de se montrer digne de Dieu, dont il est le serviteur; de l'autre, celle de la sauvegarde de l'héritage romain, portant notamment sur le rôle du Sénat et l’importance de la loi, de même que le lien entre empereur et philosophe. / The object of this thesis is to study two important texts of the political thought of the Age of Justinian by replacing them in the political context of the Age. The two texts represent the point of view of two acceptation groups of Constantinople – groups that can participate in the election or the destitution of an emperor : the clergy and the elite of the senators and the high spheres of the bureaucracy. What will emerge is a clash between two tendencies : on the one hand a christianised political hellenism (associated with the clergy) and on the other a roman vision mixed to neoplatonician metaphysics (associated with senators and the high spheres of the bureaucracy). The two tendencies/traditions ask different questions. The first one asks the questions of the orthodoxy of the emperor and of the necessity for him to follow the rules of christian ethics, as well as to show himself worthy of God, of whom he is the servant; the other, the question of the preservation of the roman heritage, particularly in regards of the role of the Senate and the importance of the law, and of the relation between imperial power and philosophy.
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L'Empereur Claude et l'Égypte entre un prince passif et un dirigeant pro civitateDerganc-Lalande, Cédric 07 1900 (has links)
Claude fut empereur romain entre 41 et 54 apr. J.-C., succédant à son neveu Caligula. Alors que les sources littéraires antiques témoignent de la faiblesse d’esprit d’un empereur dirigé par ses affranchis et par ses femmes, les documents épigraphiques et papyrologiques mettent en lumière un empereur soucieux de rendre la justice et dont les décisions tournées vers un pragmatisme lui ont valu le surnom d’empereur des citoyens. Cependant, si le personnage hors du commun a fait couler beaucoup d’encre, les spécialistes ne se sont attardés que très rarement à la province d’Égypte sous son règne, alors que celle-ci est pourtant aux prises avec un important conflit judéo-alexandrin qu’a mis au jour la fameuse Lettre de Claude aux Alexandrins. En lisant celle-ci, nous en apprenons non seulement sur le conflit en question, mais encore sur la citoyenneté alexandrine, le culte impérial et le témoignage direct d’une politique personnelle engagée de l’empereur Claude envers l’Égypte.
Ce présent mémoire est divisé en quatre chapitres. Le premier examinera les traits du multiculturalisme égyptien sous la présence romaine. Le deuxième chapitre expliquera la crise qui opposa les Grecs aux Juifs d’Alexandrie et qui fut l’élément déclencheur d’une politique personnelle de Claude. Le troisième chapitre se penchera sur d’autres témoignages du reste de l’Empire pour mieux déterminer le caractère passif ou actif de Claude et évaluer si la Lettre est bel et bien de son initiative personnelle. Enfin, le quatrième chapitre abordera le sujet du culte impérial en Égypte pour s’intéresser au souci de légitimation et d’acceptation de l’empereur par ses sujets égyptiens. / Claudius was a Roman Emperor between 41 and 54 AD who succeeded his nephew Caligula. While ancient literary sources testify the weakness in the spirit of an emperor led by his freedmen and wives, epigraphic and papyrological documents highlight an emperor eager to render justice whose pragmatic-oriented decisions earned him the nickname of Emperor of citizens. However, if this unusual character has spilled much ink, specialists will rarely linger in the province of Egypt under his reign, while the latter is experiencing significant Judaeo Alexandrian conflicts that the famous Letter to the Alexandrians has brought to light. By reading it, we learn not only about the conflict in question, but also about Alexandrian citizenship, the imperial cult as well as a direct testimony of a personal political commitment to Egypt.
The thesis is divided into four chapters. The first chapter will examine multiculturalism traits in Egypt under Roman rule. The second chapter will scrutinize the crisis opposing the Greeks and the Jews of Alexandria, which was the trigger for a personal political commitment of Claudius. The third chapter will analyse whether the Letter is indeed the initiative of Claudius by searching amongst other evidences from the rest of the Empire to better assess its passive or active character. Finally, the fourth chapter will address the topic of the imperial cult in Egypt in the quest for legitimacy and acceptance of the emperor by his Egyptian subjects.
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Les cultes domestiques dans la Grèce antique : catalogue raisonné d’autels domestiquesGirard, Mélanie 12 1900 (has links)
Si la religion grecque a fait l’objet de nombreuses études, les informations concernant les rites domestiques se font plus discrètes. Nous avons donc tenté de présenter les traces archéologiques de ses cultes domestiques en nous concentrant sur un élément bien précis, les autels. Nous vous proposons donc dans ce mémoire de présenter un catalogue raisonné des autels domestiques de la Grèce antique. Celui-ci répertorie 140 autels domestiques, qu’ils soient de types fixes (construits) ou portatifs (arulae). Une analyse quantitative et qualitative des informations colligées dans le catalogue fait suite à ce dernier.
Nous pouvons tirer quelques conclusions partielles suite à l’analyse de notre catalogue. Il est possible d’affirmer qu’il existe beaucoup plus d’autels portatifs que d’autels fixes. Les arulae n’ont pour la plupart pas été trouvés in situ, contrairement aux autels construits. La grande majorité des autels se trouvent dans la cour de la demeure ou contre un mur extérieur de la maison. Les autels portatifs, eux se retrouvent aussi dans diverses pièces de la maison, dont la pastas. La majorité des autels portatifs sont faits de terre-cuite, alors que les fixes sont tous faits de différentes pierres. Peu importe le type, la majorité des autels sont rectangulaires plutôt que circulaires. Très peu d’autels sont dédiés spécifiquement à un dieu et ceux attribués à Zeus Herkeios le sont seulement par leur position dans la cour de la demeure et non à cause d’un décor ou d’objets affiliés. Les autels autant portatifs que fixes peuvent porter un décor, allant d’une simple moulure à un riche décor rappelant les grands autels monumentaux des sanctuaires. Certains sont par contre nus et ont même des faces non travaillées. Nous détaillons dans la dernière section le cas de Zeus Ktésios et Zeus Kataibatès, comme nous possédons beaucoup d’informations pertinentes sur ces deux divinités et nous pouvons donc nous attarder sur leur culte. Il est par contre difficile de recréer des rites domestiques complets. Pour ce faire, il faudrait avoir accès aux catalogues complets des artéfacts retrouvés sur chaque site. Nous pourrions ainsi créer des assemblages et mettre en liens ces objets et les autels et tenter d’interpréter et de reconstituer ces différents rites domestiques. / The Greek religion was approached by numerous authors during the last century. However, the information about the domestic rites is more discreet. Here, we tried to present the archaeological marks of those domestic cults by focussing on one precise element, the altars. In this Thesis, we are presenting a descriptive and analytical catalogue about domestic altars in ancient Greece that lists one hundred and forty domestic altars, whether they were built type or portable type (arulae). The analysis that follows after the catalogue brings out quantitative and qualitative information.
As per our analysis, we were able to draw partial conclusions about our listed domestic altars. It’s possible to affirm that there’s a lot more portable than built altars. The arulae was not found in situ in majority, counter to the built altars. A lot of them were found in courtyard or close to the exterior wall of the house. Portable altars are also found in various rooms in the house. Portable altars are, in majority, made in terracotta and built altars are all made with different kinds of stone. Regardless the type of altar, there’s a large majority of rectangular instead of circular one. A small number of altars are precisely dedicated to a god and those attributed to Zeus Herkios sound by their position in the courtyard and not even by their decor or affiliated objects. Both types of altars may have a decor, a simple moulding or a rich decor like the large monumental altars located in sanctuaries. Although, some are without decor and even have one or multiples faces unworked. In the last section we elaborated the case of Zeus Ktesios and Zeus Kataibates, as we have a lot of relevant information about them and so we can dwell on their worships. However, it’s hard to recreate entire domestic rites. In order to do so, we would need the complete catalogues of artefacts found on each site. Then, we could create some assemblages and link those objects and altars together and attempt to interpret and rebuilt those different domestic rites.
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoireColin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.
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La présence phénicienne en Syrie du Nord à l’Âge du Fer, 1000-500 av. J.C.Al-Olabi, Israa 04 1900 (has links)
RÉSUMÉ
Cette étude porte sur la présence phénicienne en Syrie du Nord uniquement pendant la première moitié de l’Âge du Fer, i.e entre 1000 et 500 av. J.C. Elle est fondée sur l’analyse des données archéologiques et littéraires des principaux sites côtiers de cette région, al Mina, Ras el Bassit, Tell Kazel, Tell Soukas et Amrit.
Après une présentation des caractéristiques culturelles de la civilisation phénicienne, j’aborde l’analyse de ces sites. Les données qui permettent de prouver une présence phénicienne dans la région s’avèrent nombreuses et j’en conclus que les Phéniciens devaient constituer une minorité importante de la population de ces sites, au même titre que les Grecs ou les Chypriotes, la majorité étant d’origine syrienne. Mais dans certains cas, notamment sur les sites les plus proches des grandes capitales phéniciennes, il n’est pas impossible qu’ils aient été majoritaires.
L’étude illustrera par ailleurs l’importance du rôle des cités de la Syrie du Nord dans les échanges commerciaux et culturels avec les autres cultures du Sud-Est du bassin méditerranéen, notamment celles de la Grèce, île de Chypre, de la Cilicie et de la Syrie intérieure. / ABSTRACT
This study investigates the Phoenician presence in North of Syria only during the first half of the Iron Age, i.e between 1000 and 500 BC. It is based on the analysis of literary and archaeological data of the coastal region, al Mina, Ras el Bassit, Tell Kazel, Tell Souka and Amrit.
After a presentation of the cultural characteristics of the Phoenician civilization, I turn to the analysis of these sites. The data that can prove a Phoenician presence in the region are many and I find that the Phoenicians constituted a significant minority of the population of these sites, like the Greeks or Cypriots, and the majority being of Syrian origin. But in some cases, particularly at sites near major Phoenician capitals, it is not impossible that they were the majority.
The study also illustrates the importance of the cities of North Syria in trade and cultural exchanges with other cultures of South-Eastern Mediterranean, including those of Greece, Cyprus, Cilicia and of inland Syrian.
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La défense et l'organisation militaire des Gaules de 284 au repli sur Arles des services administratifs romains au début du Ve siècleGauthier, François 12 1900 (has links)
L’armée de Gaule sous le Bas-Empire fut une des trois armées principales de
l’Empire romain. Son évolution de la fin du IIIe siècle jusqu’au début du Ve fut
marquée par une réorganisation graduelle dans le commandement, ainsi que dans
l’organisation des troupes et des fortifications. Ces réformes ont fait l’objet
d’études qui ont dressé un schéma de déploiement des troupes resté longtemps
populaire. À ce schéma s’est ensuite ajoutée l’idée de la stratégie à grande échelle
qui y aurait été associée. Ce mémoire tâche de dresser une synthèse des derniers
travaux sur l’armée romaine tardive en Gaule. L’approche choisie repose sur une
réévaluation des sources sans l’influence d’un schéma défensif préconçu, ainsi que
sur une critique de certaines idées reçues concernant l’armée romaine du IVe siècle. / The army stationed in Gaul during the Later Empire was one of the three main
armies available to the Roman Empire. Its evolution from the late IIIrd century to
the early Vth century was marked by reforms applied gradually to the high
command, and to the organization of troops and fortifications. These measures have
interested scholars who established a model of troop deployment which enjoyed
great popularity over a long period of time. The idea of strategy applied on a great
scale was later included in this concept. This thesis proposes a synthesis of the
latest research on the late Roman army in Gaul. The selected approach of analysis
is based on a reevaluation of the sources without the bias of a preconceived
defensive model. Some obsolete ideas regarding the late Roman army will also be
subject to criticism.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romainGamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale.
Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person.
In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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The state of commercial shops in the ancient Greek world and its colonies during the Archaic and Classical periodsContrucci, Tania 12 1900 (has links)
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La présence phénicienne en Syrie du Nord à l’Âge du Fer, 1000-500 av. J.CAl-Olabi, Israa 04 1900 (has links)
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Le problème goth au IIIe siècle ap. J.-C. : perceptions et réalités, solutions et échecs militairesCourpied, Édouard 05 1900 (has links)
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