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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insightsShareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré.
Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes.
Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons.
Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité.
Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme.
Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored.
In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups.
This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability.
In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas.
In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association.
Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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S'engager à l'ère du Web : attitudes, perceptions et sens de l'engagement chez la "génération de l'information" (20-35 ans)Rodriguez, Sandra 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le sens que la « génération de l’information » (20-35 ans) donne à l’engagement. Alors que sociologues et médias ont longtemps brandi des chiffres alarmants concernant la désaffection électorale des jeunes et leur rejet des associations ou groupes de pression usuels, le développement du Web 2.0 semble donner lieu à de nouvelles formes d’action visant le changement social, qui sont particulièrement prisées par les jeunes. Analysant leur recours à des pratiques de manifestations éclairs (flash mobs), de cyberdissidence, l’utilisation du micro-blogging et des réseaux Facebook et Twitter dans le cadre de mobilisations récentes, des enquêtes suggèrent qu’elles témoignent d’une nouvelle culture de la participation sociale et politique, qui appelle à repenser les façons de concevoir et de définir l’engagement.
Or, si nous assistons à une transformation profonde des répertoires et des modes d’action des jeunes, il demeure difficile de comprendre en quoi et comment l’utilisation des TIC influence leur intérêt ou motivation à « agir ». Que veut dire s’engager pour les jeunes aujourd’hui ? Comment perçoivent-ils le contexte social, politique et médiatique ? Quelle place estiment-ils pouvoir y occuper ? Soulignant l’importance du sens que les acteurs sociaux donnent à leurs pratiques, la recherche s’éloigne des perspectives technocentristes pour explorer plus en profondeur la façon dont de jeunes adultes vivent, expérimentent et interprètent l’engagement dans le contexte médiatique actuel.
La réflexion s’ancre sur une observation empirique et deux séries d’entretiens en profondeur (de groupe et individuels), menés auprès de 137 jeunes entre 2009-2012. Elle analyse un ensemble de représentations, perceptions et pratiques d’individus aux horizons et aux modes d’engagement variés, soulignant les multiples facteurs qui agissent sur la façon dont ils choisissent d’agir et les raisons qui les mènent à recourir aux TIC dans le cadre de pratiques spécifiques. À la croisée d’une multiplication des modes de participation et des modes d’interaction qui marquent l’univers social et politique des jeunes, la recherche propose de nouvelles hypothèses théoriques et une métaphore conceptuelle, le « murmure des étourneaux », pour penser la façon dont les pratiques d’affichage personnel, de relais, et d’expérimentation mises en avant par les jeunes s’arriment en réseau à celles d’autrui pour produire des « dérives culturelles » : des changements importants dans les façons de percevoir, d’agir et de penser.
Loin d’une génération apathique ou technophile, les propos soulevés en entretiens suggèrent un processus réflexif de construction de sens, dont l’enjeu vise avant tout à donner l’exemple, et à penser ensemble de nouveaux possibles. La recherche permet d’offrir un éclairage qualitatif et approfondi sur ce qui caractérise la façon dont les jeunes perçoivent et définissent l’engagement, en plus d’ouvrir de nouvelles avenues pour mieux comprendre comment ils choisissent d’agir à l’ère du Web. / This research explores the complex relationship between Web 2.0 technologies and how a younger “information age generation” (20-35 years old) makes sense of social and political engagement. While scholars and pundits have long underlined youth’s low electoral turnouts and its rebuff of traditional organizations, Web 2.0 tools seem to provide a younger generation with interactive platforms that have become crucial components of many social change projects. Analyzing movements supported trough e-mail lists and e-petitions, observing the orchestration of flash mobs, commenting on cyberactivism and the use of social network sites (such as Twitter and Facebook) during recent uprisings, studies suggest networked-based technologies have not only opened up opportunities and repertoires of action, they indicate a new participatory culture. One that calls into question the very meanings and definitions associated with “political engagement” and “social change”.
Yet, if a large amount of studies now stress the importance of better understanding such practices, it remains difficult to grasp how and if the web is changing young people’s sense of “engagement”. Very little attention has been given to the evaluative weighting of alternatives, values, and meanings that motivate or impede young people to participate in specific actions for social change. How do young people define “engagement?” How do they perceive the general political, social and media context? How do they perceive their own situation within this context? Suggesting that the ways in which actors choose to mobilize cannot be fully understood without taking into account the meanings and activities they associate with social change, the research explores how engagement is actually experienced, how it looks and feels like for young adults in a complex media environment.
Drawing on empirical fieldwork and two series of group and in-depth interviews conducted with 137 young adults (20-35 years olds) between 2009 and 2012, the analysis underlines the multiple factors that shape young people’s perception of political and social participation, how they choose to transform their own societies and how they use social media and Web 2.0 applications when striving to convey change. At the crossroad of two important factors that mark their social and political world – a multiplicity of interaction modes and a multiplicity of participatory practices – the research brings new thoughts to this growing field of study. It offers new theoretical hypotheses that help take into account the role played by virtual networks in the circulation of interpretations and meanings. It also suggests a conceptual metaphor, the “murmur of starlings”, to illustrate how practices of “posting”, “forwarding” and the relational dimensions involved in the everyday sharing of experiences, may translate into “cultural drifts ” – important shifts in collective ways of thinking, acting and perceiving.
Looking beyond typical characterizations of a techno-savvy or apathetic generation, the picture emerging from the interviews reveals reflexive sense-making processes that inspire to widen new fields of possibilities. Overall, the research provides qualitative and in-depth insights into what characterizes the way young people perceive and define engagement and opens new perspective for better understanding how they choose to “act” in the Web 2.0 era.
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Quand l’endettement fait problème : variations et constantes de l’expérience d’endettement vécu comme étant problématique chez les jeunes adultes scolarisés à Montréal et à Santiago du Chili.Perez-Roa, Lorena 03 1900 (has links)
À partir de deux recherches de terrain, l’une réalisée à Montréal (Canada) et l’autre à Santiago (Chili), cette thèse cherche à comprendre l’expérience d’endettement vécu comme problématique par les jeunes adultes scolarisés. Le projet a été d’observer le lien entre l’expérience d’endettement, les représentations du problématique et le contexte sociogéographique et culturel où l’endettement prend place. Combinant une sociologie qualitative et des compléments de sociologie quantitative, l’étude décrit quand, comment et pourquoi l’expérience d’endettement devient vécu problématique et elle observe ensuite les variations de ce vécu en fonction du lieu (Montréal et Santiago).
Suivie d’une synthèse, la présentation des résultats débute par trois articles. Le premier, présente les résultats d’une enquête réalisée à Montréal et s’intéresse à ce qui rend l’endettement problématique aux yeux de jeunes adultes ayant fréquenté des associations coopératives d’économie familiale (ACEF) en raison de leur situation d’endettement. En ressort une dimension plus responsabilisante de l’individu et créatrice de détresse autoculpabilisante qui caractérise le vécu montréalais de l’endettement problématique : l’endetté s’y sent fautif. Les deuxième et troisième articles présentent les résultats d’une enquête réalisée à Santiago et s’intéressent à ce qui rend l’endettement problématique aux yeux de jeunes adultes débiteurs d’un système de financement universitaire chilien désigné comme « les prêts de la Corfo ». En ressort une dimension plus responsabilisante du pouvoir politique et surtout créatrice de colère sociale envers les structures de prêt : l’endetté s’y sent victime.
Deux contextes sociétaux différents produisent deux types d’expérience d’endettement différents. Les jeunes adultes de Montréal vivent l’endettement comme un problème lorsqu’ils ont intégré le discours de la responsabilité individuelle et de l’autonomie financière et qu’ils se sentent en échec face à ce modèle : ils ont l’impression de ne pas répondre au modèle économique promu par la société québécoise. Les jeunes adultes débiteurs de la Corfo vivent l’endettement comme un problème lorsqu’ils regardent la société chilienne comme étant incapable de tenir ses promesses de mobilité sociale par le diplôme. Ils ont fait ce qu’il faut pour devenir professionnels et jouir des avantages économiques attribués à ce statut, mais dans les faits, l’endettement contracté ne conduit à la situation convoitée et sert davantage les intérêts des prêteurs que les leurs. / Based on two case studies conducted in Montreal, Canada and Santiago, Chile, this thesis seeks to develop an understanding of the experience of debt as a resentful and problematic situation among educated young adults from both contexts. The aim is to analyze the link between both of their social experiences-the ones facing a problematic situation of debt and the social context in which this situation arises. Specifically, it firstly seeks to describe how, when, and why the experience of young adults in debt becomes a problem and secondly, it seeks to compare how this experience is constructed in the two contexts studied.
The empirical results are presented in three articles. The first one explored, through a qualitative study conducted with young adults in Montreal who frequented Family Economy Cooperative Associations (in French ACEF) because of their debt, the dimensions that make the debt become a problematic situation. The two elements that emerge from this analysis are the individualistic dimension and its great responsibility, which induces debt among young Montrealers. The second and third article deal with the case of young people in debt under the undergraduate loans system which are granted by the Corporation for the Promotion of Production (in Spanish Corfo).
The social context of debt emergency is producing two very different types of debt experience. In Montreal, the consequences of debt are limited in time and they are possible to overcome by young people who see themselves responsible for their situation. Conversely, in Santiago, young people are forced to repay their debts and in order to do so, they develop a series of adaptation strategies. The consequences of these strategies are irreversible and have a long-term effect. The extension of the power of submission to an abusive loan expands to a large network of people, which makes them face debt collectively. This thesis shows evidence on the differences in the discourse of debt and its implications between Santiago and Montreal. While in Montreal the discourse of failure (and its correlation with depressive states) causes passivity among young people, in Santiago, this situation causes anger. Young people in debt group together in associations to report a situation they consider an abuse.
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Changes in Frame of Reference After Exposure to Emotional StimuliBest, Eva 07 1900 (has links)
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Quand l’endettement fait problème : variations et constantes de l’expérience d’endettement vécu comme étant problématique chez les jeunes adultes scolarisés à Montréal et à Santiago du ChiliPerez-Roa, Lorena 03 1900 (has links)
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Expériences d’apprentissage de jeunes adultes ayant reçu une greffe de cellules souches dans la gestion de leurs symptômesVinette, Billy 08 1900 (has links)
Les maladies hématologiques, telles que les leucémies et les lymphomes, sont parmi les cancers les plus fréquents chez les jeunes adultes. Bien que la greffe de cellules souches (GCS) permet de traiter ceux-ci, de nombreux effets secondaires peuvent découler de ce traitement. Il est ainsi souhaité que les jeunes adultes développent une expertise quant à l’autogestion de leurs symptômes. Pourtant, peu de connaissances existent quant à leurs expériences d’autogestion.
Cette étude avait pour but de décrire les expériences d’apprentissage quant à l’autogestion de jeunes adultes (18-39 ans) ayant reçu une GCS allogénique. Une étude qualitative descriptive interprétative (Thorne, 2016) a été réalisée auprès de jeunes adultes ayant reçu une GCS (n=7, moyenne d’âge de 26 ans, moyenne de 14,71 mois post GCS).
Les résultats suggèrent que l’apprentissage de l’autogestion suivant une GCS est un processus évolutif décliné en cinq niveaux possédant des caractéristiques distinctes. De plus, différents facteurs influencent, positivement ou négativement, l’apprentissage de l’autogestion. Les résultats indiquent notamment que les jeunes adultes développent une conscience de leurs sensations corporelles (intéroception) qui leur permettent d’adapter leurs stratégies d’autogestion et de favoriser un meilleur contrôle de leurs symptômes.
Finalement, différentes recommandations sont émises pour favoriser le développement de l’autogestion de jeunes adultes ayant reçu une GCS, telles que l’élaboration d’interventions éducatives selon différents niveaux d’apprentissage ainsi que la mise en place d’activités favorisant leur capacité d’intéroception, comme le yoga. / Hematological diseases, such as leukemia and lymphoma, are among the most common forms of cancers that can affect young adults. Hematopoietic stem cell transplantation is a common intervention to treat blood-related cancers such as leukemia and lymphoma. However, an allogeneic stem cell transplant (ASCT) can provoke many acute and chronic symptoms. Young adult cancer survivors are expected to develop expertise to self-manage these symptoms. Yet little is known about their self-management experiences.
The purpose of this study was to describe self-management learning experiences of young adults (18-39 years old) following ASCT. An interpretive qualitative descriptive design (Thorne, 2016) was conducted with seven young adults who had undergone an ASCT (n=7, mean 26 years old, mean 14,71 months post-ASCT).
The results suggest that learning self-management expertise following ASCT is progressive and was described into a five-level process with distinct characteristics. Certain factors could positively or negatively affect the learning process and hence the development of this self-management expertise. In addition, our results indicate that young adults developed body awareness (interoceptive ability) related to their symptoms. This ability allows young adults to adapt their self-management strategies and promote better control of their symptoms.
Finally, various recommendations were made to promote self-management in young adults who have undergone an ASCT, including educational interventions
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A time-use compositional analysis of the association between movement behaviours and depressive symptoms in young adultsMichael, Fady 12 1900 (has links)
Contexte: La dépression chez les jeunes est un problème de la santé publique croissant. L’activité physique (AP), les comportements sédentaires (CS) et le sommeil représentent des facteurs de risque modifiables des symptômes dépressifs. La compréhension de comment le temps passé quotidiennement dans l'ensemble de l'AP, des CS et du sommeil est associée aux symptômes dépressifs peut éclairer les interventions qui aident à prévenir les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes.
Objectifs: Ce mémoire vise à estimer l'association entre la proportion de temps sur une période de 24 heures alloué à l’AP d’intensité modérée à vigoureuse (APMV), la marche, les CS et le sommeil, et les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. Il vise à estimer le changement des symptômes dépressifs avec la réaffectation du temps entre les comportements.
Méthodes: Les données de l'étude Nicotine Dependence in Teens (NDIT), une étude longitudinale en cours qui a recruté 1294 élèves de 7e année dans 10 écoles secondaires à Montréal, au Canada, ont été utilisées. Les données pour ce projet ont été collectées à 20 et 24 ans à l'aide de questionnaires auto-rapportés. Une analyse compositionnelle a été effectuée. La taille de l'effet de l'association a été estimée par un modèle de réaffectation du temps.
Résultats: Aucune association statistiquement significative a été observée entre les proportions de temps passé en APMV (p = 0,273), la marche (p = 0,861), le CS (p = 0,723) et le sommeil (p = 0,948) et les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. La réaffectation de 15 minutes d’APMV aux CS est associée à une augmentation de 3% des symptômes dépressifs. La réaffectation de 15 minutes de CS à l’APMV est associée à une réduction de 1% des symptômes dépressifs. Cependant, ces changements étaient également non significatifs.
Conclusion: Le temps alloué à l'APMV, la marche, les CS et le sommeil n’étaient pas associés aux symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. La réaffectation du temps entre les comportements de mouvement a entraîné des changements non significatifs des symptômes dépressifs. Ces résultats devront être vérifier avant de formuler des recommandations. / Background: Depression among youth is a growing public health burden. Physical activity (PA), sedentary behaviours (SB) and sleep are modifiable risk factors for depressive symptoms. Understanding how the interplay between the mix of time spent in daily in all of PA, SB and sleep is associated with depressive symptoms may inform interventions that help prevent depressive symptoms in young adults
Objectives: This thesis aims to estimate the association between the proportion of time spent during a 24-hour period in each of moderate-to-vigorous intensity PA (MVPA), walking, SB and sleep, and depressive symptoms in young adults. It also aims to estimate change in depressive symptoms with the reallocation of time across movement behaviours.
Methods: Data were drawn from the Nicotine Dependence in Teens (NDIT) study, an ongoing longitudinal study that recruited 1294 7th grade students in 10 secondary schools in Montreal, Canada. Data were collected using self-report questionnaires at ages 20 and 24. PA, SB and sleep were analyzed using time-use compositional analysis. Effect size of the association was estimated using a compositional time reallocation model.
Results: There was no statistically significant association between the proportion of time spent in MVPA (p=0.273),walking (p=0.861), SB (p=0.723) or sleep (p=0.948) and depressive symptoms in young adults. There was 3% increase in depressive symptoms with reallocation of 15 minutes from MVPA to SB and 1% reduction in depressive symptoms with reallocation of 15 minutes from SB to MVPA. However, these changes were similarly non-significant
Conclusion: Time-use in MVPA, walking, SB and sleep overall was not associated with depressive symptoms in young adults in our study. Reallocating time between movement behaviours resulted in minimal non-significant changes in depressive symptoms. Replication is needed before our findings can be translated to recommendations.
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Beyond smoking prevalence : understanding smoking behaviour patterns in young adults and their associations with residential environment featuresGhenadenik, Adrian 12 1900 (has links)
Le tabagisme demeure toujours la cause principale de décès prématuré évitable dans le monde menant à plus de 7 millions de décès par an. Ce comportement est particulièrement préoccupant chez les jeunes adultes, chez qui la prévalence est la plus élevée parmi tous les groupes d’âge au Canada et dans de nombreux autres pays industrialisés. Plusieurs caractéristiques de l’environnement résidentiel, notamment la présence et la densité de commerces vendant du tabac et la présence d’accommodements aux fumeurs, ont été associées à l’initiation au tabagisme, à une prévalence plus élevée du tabagisme, à moins de tentatives d’arrêt et des taux de cessation tabagique plus faibles. Cependant, les résultats de ce corpus de recherche restent contradictoires. Je propose dans cette thèse que ces résultats contradictoires sont en partie dues à 1) l’absence d’une prise en compte des différentes trajectoires de comportements tabagiques, 2) l’absence d’études des associations entre des caractéristiques environnementales spécifiques et ces trajectoires comportementales, et 3) la possibilité que ces associations soient de tailles différentes en fonction de différentes échelles spatiales.
L'objectif général de cette thèse est donc d’avancer les connaissances sur les trajectoires de comportements tabagiques chez les jeunes adultes et sur leurs associations avec des caractéristiques de l'environnement résidentiel. Les objectifs spécifiques sont les suivants: 1) examiner si le tabagisme chez les jeunes adultes peut être mieux compris en examinant des trajectoires de comportements tabagiques à travers le temps, 2) examiner les associations entre ces trajectoires et des caractéristiques de l'environnement résidentiel, et 3) explorer comment ces associations peuvent varier en fonction de différentes échelles spatiales.
Les données analysées proviennent du Interdisciplinary Study of Inequalities in Smoking (ISIS), une étude de cohorte de 2093 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans résidant à Montréal, Canada, conçue dans le but d’examiner le rôle interactif des facteurs individuels et contextuels dans la production des inégalités sociales en matière de tabagisme. Trois mesures ont été examinées: 1) trajectoires de comportements tabagiques observées rétrospectivement à deux ans d’intervalle, 2) trajectoires de comportements tabagiques observées prospectivement à deux ans d’intervalle, et 3) trajectoires de comportements tabagiques observées prospectivement à quatre ans d’intervalle. Les caractéristiques de l’environnement résidentiel ont été mesurées à partir de deux sources de données: des données obtenues par observation directe des rues où résidaient les participants et la base de données DMTI Inc. Enhanced Points of Interest©, qui fournit des informations sur un ensemble d’adresses géocodées incluant des détaillants de tabac. Des associations entre trajectoires de comportement tabagique et caractéristiques de l'environnement résidentiel ont été examinées à l'aide de modèles multiniveaux multinomiaux.
Les résultats de cette thèse mettent en relief la nécessité d’examiner des différentes trajectoires de comportements tabagiques chez les jeunes adultes et comment ces trajectoires peuvent être associées à des caractéristiques spécifiques des environnements résidentiels. Plus précisément, ces résultats mettent en évidence le rôle potentiel d’une plus grande présence et d’une plus grande densité locale et proximale de détaillants de tabac dans l’exacerbation de la variabilité dans les comportements tabagiques dans ce groupe d’âge, ainsi que dans la reconduction du statut de fumeur chez les fumeurs plus expérimentés. En outre, les résultats mettent en exergue l’influence potentielle d’une plus grande présence régionale d’accommodements aux fumeurs sur la persistance de trajectoires de tabagisme néfastes pour la santé. Finalement, la présence d'associations à des échelles spécifiques suggère que des processus liant ces caractéristiques et différentes trajectoires de comportements tabagiques peuvent opérer à différentes échelles spatiales.
Cette thèse contribue à la littérature sur les environnements résidentiels et le tabagisme en démontrant la valeur ajoutée d’examiner des trajectoires de comportements tabagiques et de la manière dont ceux-ci peuvent être influencés par des caractéristiques de l'environnement résidentiel. Cette recherche souligne la nécessité d'élargir l'examen des mesures du tabagisme afin d'inclure des trajectoires de comportements distincts qui intègrent l'évolution de la consommation de tabac au fil du temps et la manière dont ces trajectoires peuvent être associées aux caractéristiques de l'environnement résidentiel. En outre, ces résultats mettent en relief l’importance de l’examen de différentes définitions spatiales pour faire progresser les connaissances concernant les échelles auxquelles ces caractéristiques peuvent exercer une influence plus marquée sur les trajectoires de comportements tabagiques. Pris ensemble, ces résultats peuvent aider à orienter la recherche et les interventions en santé publique visant à réduire le tabagisme chez les jeunes adultes en identifiant des trajectoires de comportements tabagiques spécifiques et des caractéristiques environnementales pouvant jouer un rôle important dans leur formation, ainsi que les échelles géographiques auxquelles les processus reliant les patrons et caractéristiques des environnements résidentiels peuvent opérer. Des recherches futures dans ce domaine devraient continuer à examiner l'influence des caractéristiques environnementales sur les trajectoires de comportements tabagiques ainsi que d'autres comportements de santé, non seulement chez les jeunes adultes, mais potentiellement dans d'autres populations. / Smoking continues to be the leading cause of preventable premature death worldwide, accounting for more than 7 million deaths per year. Tobacco use is of particular concern among young adults, who have the highest prevalence of smoking of all age groups in Canada and many other developed nations. Several residential environment features, including the presence and density of tobacco retail and the presence of smoker accommodation facilities have been found to be associated with smoking initiation, prevalence, quit attempts and cessation rates. However, findings from this research continue to be inconsistent. I propose in this dissertation that these inconsistencies are partly due to 1) a lack of consideration of the different smoking behaviour patterns that young adults may go through, 2) the paucity of research examining associations between these patterns and specific residential environment characteristics, and 3) the potential for these associations to be stronger at different spatial scales.
The overarching aim of this dissertation is to advance knowledge regarding smoking behaviour patterns among young adults and their association with residential environment features. The specific objectives are: 1) to examine whether smoking behaviour in young adults can be better understood by examining smoking behaviour patterns over time, 2) to examine associations between these patterns and residential environment features, and 3) to explore how these associations may vary in terms of presence and strength across different spatial scales.
Data stem from the Interdisciplinary Study of Inequalities in Smoking (ISIS), a cohort study of 2093 young adults aged 18 to 25 years at baseline residing in Montreal, Canada, conceived with the objective of examining the interactive role of individual and contextual factors in the production of social inequalities in smoking. Three different measures were examined: 1) retrospective 2-year smoking behaviour patterns, 2) prospective 2-year smoking behaviour patterns, and 3) prospective 4-year smoking behaviour patterns. Residential environment features were measured based on two sources: data obtained through direct observation of the street blocks where participants resided, and DMTI Inc.’s Enhanced Points of Interest Database©, which provides a collection of geocoded address points including tobacco retail stores. Associations between smoking behaviour patterns and residential environment features were tested using multilevel multinomial models.
Findings from this dissertation highlight the need to examine distinct smoking behaviour patterns among young adults and how they may be associated with specific features of residential environments. Specifically, these results suggest a potential role of a greater proximal and local presence and density of tobacco retail in exacerbating variable smoking patterns in this age group as well as in sustaining tobacco use among persistent smokers. Moreover, they highlight the potential influence of a greater regional presence of smoker accommodation facilities on persistent smoking patterns. Finally, the presence of scale-specific associations suggests that processes linking these features and distinct smoking patterns may operate at different spatial scales.
This thesis contributes to the literature on residential environments and smoking by underscoring the added value of examining distinct smoking behaviour patterns and how these may be influenced by residential environment features. This research highlights the need to extend the examination of smoking outcomes to include distinct behavioural patterns that delve into how tobacco use may progress over time and how these patterns may be associated with residential environment features. Furthermore, these results highlight the importance of examining different spatial definitions to advance knowledge concerning the scales at which these features may exert a stronger influence on smoking behaviour patterns. Taken together, these findings can help orient public health research and intervention seeking to curb smoking among young adults by identifying specific smoking patterns and the environmental features that may play an important role in shaping them, as well as the geographic scales at which processes linking patterns and features may operate. Future research in this area should continue to examine how environmental features may influence smoking and other health behaviour patterns not only in young adults but potentially in other populations.
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Contribution de l’éthique théologique du caractère à l’accompagnement pastoral des jeunes adultesN Butrus, Badeea 12 1900 (has links)
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Le téléroman, un mode de connaissance du social : l’entrée dans la vie adulte de quatre jeunes personnages de YamaskaTessier, Geneviève 08 1900 (has links)
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