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Analyse institutionnelle de la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives

Ramboarisata, Lovasoa Nirina January 2009 (has links) (PDF)
« Comment se construit la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives (IFC)? ». Telle a été notre question initiale de recherche. Les initiatives s'affirmant du domaine de la « finance responsable » sont en profusion, et les institutions financières, individuellement, ont formalisé leur engagement en faveur de la RSE et du développement durable, notamment en publiant des politiques formelles de RSE, en adoptant des codes d'éthique, en publiant des rapports RSE audités, en créant des fonds tamisés répondant à des critères éthiques et environnementaux, en adoptant un programme de gestion environnementale certifié, etc. Les coopératives n'ont pas échappé à ce mouvement, et la plupart d'entre elles ont formalisé leur démarche, bien qu'elles aient été longtemps considérées comme des acteurs de la cohésion sociale, mobilisées par les valeurs de responsabilité sociale et de démocratie. Nous avons jugé que cette formalisation de la stratégie RSE des IFC est un phénomène récent qui mérite d'être exploré. Néanmoins, nous avons fait face dès le départ à une problématique théorique. Les connaissances actuelles en cette matière s'avèrent limitées, plus particulièrement, pour les chercheurs en théories des organisations et en stratégie que nous sommes. La posture normative de la littérature sur la RSE, focalisée sur la recherche de la définition tous azimuts des principes de la RSE et des modèles substantif et procédural idéaux de son opérationnalisation, a coincé l'objet dans un carcan théorique désincarné et ahistorique, tenant rarement compte des conditions institutionnelles d'émergence, de développement, de transformation et même de la disparition de l'objet RSE et de son caractère localement construit. De plus, sur le plan méthodologique, le choix des entreprises étudiées s'est exclusivement arrêté sur les grandes multinationales et les firmes privées. Il est pourtant reconnu que, sur la base de leurs valeurs et principes, les IFC sont des organisations bien particulières, différentes des banques capitalistes. En même temps, elles évoluent dans le même contexte institutionnel que ces dernières et les concurrencent. De plus, ces dernières années, elles ont été exposées à un environnement fortement déstabilisant et ayant eu notamment comme conséquence la démutualisation, sinon, pour celles qui n'ont pas choisi cette formule, la dysfonction de la gouvernance associative, l'ouverture du capital, la banalisation des offres de produits et services et la montée des risques de perte de légitimité du modèle coopératif, soit des ingrédients de la dénaturation, et ce, combinés au questionnement sur la performance sociétale et environnementale. L'objectif de la thèse a été double: 1) se doter d'un cadre théorique offrant une conceptualisation de la RSE qui pallierait aux limites de la littérature normative, en saisissant ce concept en tant qu'objet institutionnellement ancré et localement construit, compte tenu de son appropriation par différents types d'organisations dans différents contextes; 2) comprendre empiriquement l'appropriation de la RSE par les institutions financières coopératives, soit la construction de la stratégie RSE de celles-ci, et ce, en tenant compte de notre conceptualisation relationnelle du lien entre la structure et l'agence. Cette conceptualisation stipule que comme les structures sociales sont produites et reproduites par l'action individuelle, et cette dernière, contrainte et partiellement déterminée par les structures sociales; les actions des organisations ou des acteurs organisationnels ne sont pas entièrement volontaires ni les effets des structures ou des institutions, entièrement déterminants. La problématique et le double objectif de la thèse précédemment décrits ont confirmé la pertinence de notre question principale de recherche mais ont aussi impliqué la nécessité de la préciser davantage. Notre question initiale s'est alors précisée dans sa déclinaison en trois sous-questions: o Quelle(s) perspective(s) les analystes des organisations devraient privilégier pour faire avancer la compréhension de la RSE ? o Quelle(s) stratégie(s) RSE sont déployées par les institutions financières en contexte coopératif ? o Quelle différenciation en matière de stratégie(s) RSE est observée chez les institutions financières coopératives malgré les contraintes du contexte institutionnel dans lequel elles sont encastrées ? Une revue de la littérature sur la RSE nous a permis de conclure que les perspectives d'avancement du champ d'étude de cet objet résideraient dans les recherches interprétatives et dialogiques, caractérisées par une orientatiton vers la compréhension théorique et empirique versus la recherche et la prescriptions des meilleures substances et procédures de la RSE et par un discours qui se dissocie de celui normatif. Comme l'ambition de notre thèse est de participer à cette tournure interprétative et dialogique du champ, nous avons fait le choix d'opter pour une démarche méthodologique constructiviste dans la conduite de nos études théorique et empiriques. Quatre articles rendent compte des résultats de ces dernières. L'article intitulé « Émergence de nouveaux discours de recherche sur la RSE: les contributions et le potentiel de l'analyse institutionnelle » répond directement à notre première sous-question. II caractérise d'une part, la manière dont les recherches basées sur l'analyse institutionnelle ont contribué à la structuration du champ d'étude de la RSE, et d'autre part, le potentiel que cette perspective offre aux analystes des organisations voulant faire avancer à la fois la connaissance de et sur la RSE et le courant institutionnel d'analyse des organisations. Cinq principales écoles ont été mobilisées par les travaux sur la RSE ayant favorisé l'analyse institutionnelle (la variété du capitalisme, les théories de la régulation sociale et de la régulation économique, l'approche de la construction de sens, la théorie néoinstitutionnelle et la théorie des conventions). La théorie néo-institutionnelle s'avère particulièrement féconde mais devrait tenir compte des récents points à l'agenda de l'analyse institutionnelle des organisations en général, soit les impératifs de réarticuler les dimension structure et agence, de traiter de niveaux d'analyse autres que le champ et d'explorer des terrains autres que les traditionnelles firmes cotées et multinationales. Dans l'article intitulé « Des appropriations différenciées de la RSE en contexte coopératif: une analyse du rôle de la normativité dans la structuration de la stratégie », nous rendons compte des résultats de l'étude empirique dont l'objectif a été de caractériser la manière dont les IFC instrumentalisent le concept de RSE, le mettent en oeuvre et construisent les discours sur les principes qui le supportent. Plus précisément, il y est question du rôle de la distinction coopérative comme source de normativité endogène. L'étude visait à examiner dans quelles mesures la distinction coopérative, comme norme, structure la stratégie RSE des IFC. Cinq grandes IFC européennes et nord-américaines ont constitué notre échantillon. Nos résultats démontrent que si les IFC étudiées se rejoignent sur les principaux principes définissant la RSE, la traduction de ces principes en dispositifs de gestion et en indicateurs de performance est fortement hétérogène. D'autre part, les stratégies déployées ne sont pas toutes propres aux coopératives, certaines ayant été observées chez les banques à charte cotées. Nous en avons conclu que les stratégies des IFC reflètent une hybridation de positionnement stratégique et d'affirmation identitaire. L'intensité de la normativité de la distinction coopérative s'avère variable. Ces résultats rappellent la multiplicité des registres normatifs auxquels réfèrent les organisations, particulièrement celles de nature hybride comme les coopératives, faisant des stratégies déployées des bricolages. Compte tenu du fait que les IFC évoluent dans un contexte fortement turbulent, amplifié notamment par une tendance à l'uniformisation des modes d'évaluation de leur performance plutôt qu'à la considération des caractéristiques distinctives; et compte tenu du fait, tel qu'exposé dans notre deuxième article, que la distinction coopérative n'est ni la seule ni nécessairement la plus importante règle qui structure la stratégie RSE de ces organisations, la question à savoir s'il il y a de la place à l'innovation a été fortement pertinente. En théorie néoinstitutionnelle des organisations, le concept de capacité d'innovation est directement lié à l'agence, soit la capacité des organisations et des acteurs organisationnels à se différencier malgré leur encastrement dans un contexte contraignant et favorisant le mimétisme. Les troisième et quatrième articles abordent cette dimension de l'agence dans la construction de la stratégie. L'article intitulé « Relating governance to sense-making process: The case of co-operative organizations' CSR performance evaluation » évalue dans quelles mesures la gouvernance des organisations coopératives explique leur prédisposition à favoriser la construction de sens face à une nouvelle réalité. La nouvelle réalité étudiée a été l'évaluation de la performance sociétale. L'argument est basé, d'une part, sur l'approche de la « construction de sens encastrée » combinée à une conceptualisation sociologico-économique de la gouvernance; et d'autre part, sur les résultats de l'étude des cas du Mouvement Desjardins et de Vancity Group au Canada. Les résultats de l'étude empirique ont révélé que la gouvernance de ces deux institutions a bel et bien contribué à la construction d'une compréhension commune de la performance sociétale à l'intérieur de chacune d'elles, soit une compréhension différente de celle dominante dans leur champ. Le rôle de la gouvernance y a été défini comme à la fois pragmatique et procédural. De façon pragmatique, la gouvernance a fourni le langage commun pour l'argumentation (arguing) et l'engagement (committing) dans le processus de création de sens. De façon procédurale, les mécanismes démocratiques de la gouvernance ont été mobilisés pour donner de la légitimité au sens ainsi créé (performance), imputabilité aux agents de changements et ont été utilisés comme des vecteurs potentiels d'affectio societas. La gouvernance devient ainsi le médiateur entre les structures contraignantes du champ et la capacité d'innovation organisationnelle. L'article intitulé « Co-operative values as potential hypernorms: Evidence from large cooperative banks », tout en prenant en compte le rôle de l'agence versus le déterminisme environnemental dans la construction de la stratégie, contribue en même temps à nuancer cette notion d'agence. Ainsi, cette dernière n'est pas détachée des structures plus larges. Au contraire, elle les met à profit pour se différencier. L'argument de cet article, utilisant les présupposés de l'Integrative Social Contracts Theory (ISCT) est le suivant. Si être éthique en affaires ou être socialement responsable signifie être apte à se conformer tant aux contrats sociaux plus larges, ou normes universelles appelées aussi hypernormes, qu'à ceux de niveau local, alors les IFC sont mieux disposées que leurs pendants capitalistes à répondre à ce défi. Cet argument est basé sur la caractérisation de l'attribut hypernormatif des valeurs coopératives, d'une part, et des résultats de nos recherches empiriques dont les résultats ont été présentées dans les deux articles précédents, qui ont corroboré que les plus grandes institutions financières coopératives européennes et canadiennes ont utilisé leurs valeurs comme règles de second ordre servant à légitimer leurs stratégies au niveau local. L'agence est ainsi contextualisée contrairement à sa mobilisation normative dans les écrits antérieurs en éthique.
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Les dynamiques du processus de formation, de maintien et de transformation des configurations stratégiques : le cas d'un groupe financier canadien

Hamdi, Mongi January 2010 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est de développer une théorie intermédiaire des dynamiques et des pratiques organisationnelles par lesquelles les configurations stratégiques prennent forme, se maintiennent et se transforment. Pour y arriver, nous nous sommes fixés deux objectifs. Le premier est celui d'identifier les configurations stratégiques et le deuxième, celui de dévoiler les dynamiques et les pratiques organisationnelles de ce processus. Pour atteindre ces objectifs, un cadre conceptuel s'articulant sur la théorie néo-institutionnelle renouvelée est proposé, celui-ci inclut à la fois le contenu et les dynamiques des configurations stratégiques. Nous avons opté pour une approche contextuelle et qualitative basée sur une étude de cas longitudinale en utilisant une triangulation des sources de données des documents internes et des interviews semi-structurées auprès de 59 membres de la haute direction d'un groupe financier. La collecte et l'analyse des données se sont déroulées d'une manière évolutive. Une étude rétrospective approfondie a permis d'identifier les chronologies des événements et des incidents marquants ; ces derniers ont constitué les entrants des interviews, durant lesquelles nous avons recueilli de l'information qui a approfondi notre compréhension. Ce qui nous a permis de bâtir une base de données décrivant l'histoire de ce groupe qui est utilisée pour compléter, approfondir empiriquement et enrichir le cadre conceptuel. Les résultats ont démontré que ce groupe financier a connu deux configurations stratégiques: la Corporation introvertie et la Corporation extrovertie. Ce qui nous a permis d'explorer les dynamiques et les pratiques organisationnelles menant à la formation et au maintien de la Corporation introvertie ainsi que celles durant sa transformation en Corporation extrovertie. Tout cela est utilisé pour compléter et raffiner le cadre conceptuel, résultant en une nouvelle théorie néo-institutionnelle renouvelée des dynamiques de configurations stratégiques. Nous en concluons que le processus de formation, de maintien et de transformation des configurations stratégiques est un processus dynamique et récursif durant lequel plusieurs pratiques organisationnelles s'exercent et évoluent de pair. En ce qui a trait à la durabilité des périodes de stabilité et de transformation des configurations stratégiques, il appert qu'elle dépend du contexte et de l'interprétation de leader organisationnel de laquelle les configurations stratégiques acquièrent leur légitimité. Il appert aussi que le passage d'une configuration à une autre demeure un défi difficile et compliqué auquel l'organisation fait face. Celle-ci peut demeurer dans une situation incohérente aussi longtemps qu'elle ne trouve pas sa voie vers une nouvelle configuration stratégique. Par conséquent, le leader ne peut effectuer un retour en arrière vers la configuration stratégique existante après qu'il s'est engagé envers une autre alternative. Même si un nouveau leader prend la relève, il optera pour d'autres voies qui soutiennent la nouvelle alternative, afin de se mettre en valeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stratégie, Configuration stratégique, Stabilité et transformation, Processus de formation, de maintien et de transformation, Pratiques organisationnelles, Entrepreneur organisationnel, Théorie néo-institutionnelle renouvelée.
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Responsabilité et bio-ingénierie : de la responsabilité sociale des entreprises au problème public

Marchildon, Allison 09 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse a pour but de contribuer à une meilleure compréhension de la nature et des conflits sous-jacents aux différences d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie, telles que formulées par 39 acteurs sociaux sur le terrain. Pour ce faire, une démarche d'inspiration pragmatiste a été adoptée. Celle-ci s'est déroulée en deux temps. Dans un premier temps, les attributions de responsabilités identifiées sur le terrain ont été confrontées aux théories de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), théories actuellement mobilisées dans les milieux académiques lorsqu'il est question de responsabilité en matière d'activité économique. Cette mise en relation a permis d'interpréter une partie des différences d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie relevées sur le terrain, c'est-à-dire les différences de contenu de ces responsabilités et les conflits de valeurs et de visions du monde sur lesquelles elles reposent. Mais elle a aussi mené au constat des limites des théories de la RSE pour offrir une interprétation d'une autre part importante de ces attributions, soit les différences quant à la forme de ces responsabilités. Face à ces limites, et toujours dans un esprit pragmatiste, le deuxième temps de cette thèse a consisté à proposer une nouvelle interprétation des observations du terrain. Un cadre d'analyse alternatif a ainsi été construit en vue de fournir une interprétation plus porteuse des différences constatées sur le terrain quant à la forme des responsabilités attribuées en matière de bio-ingénierie, et, de façon corollaire, des conflits qui les sous-tendent. Mobilisant à la fois la sociologie de l'éthique, la philosophie pragmatiste et la sociologie de l'action publique, ce cadre d'analyse a permis de mettre en lumière que les différences d'attributions de responsabilités reposaient aussi sur des différences, voire des conflits de conceptions sociopolitiques entre les acteurs les exprimant. De l'interprétation des résultats du terrain à travers ce cadre d'analyse alternatif a émergé une typologie de sept configurations d'attributions de responsabilités en matière de bio-ingénierie : une responsabilité étatique, une responsabilité naturelle, une responsabilité communautaire, une responsabilité corporatiste, une responsabilité-gouvernance, une responsabilité individuelle de type marchand et une responsabilité scientifique. Mettant en lumière les différentes conceptions sociopolitiques qui sous-tendent les attributions de responsabilités observées sur le terrain, cette typologie a permis une interprétation socio-éthique du « problème public » de la bio-ingénierie. À travers celle-ci, ce sont non seulement les conflits de valeurs et de visions du monde entre les acteurs sociaux interpellés par la bio-ingénierie qui ont pu être éclairés, mais aussi les importants conflits de nature sociopolitiques qui les séparent. Cette interprétation socio-éthique a ainsi permis de constater qu'en s'imposant comme « la » solution au problème public de la bio-ingénierie, la responsabilité sociale des entreprises (RSE), malgré ses apparences progressistes, a contribué à occulter plusieurs visions alternatives de ce problème et de ses solutions, et par conséquent à occulter les importants conflits sociopolitiques qu'elles sous-tendent. Cette interprétation alternative du problème public de la bio-ingénierie a par conséquent permis de constater que devant la pluralité de visions quant à la façon d'envisager ce problème public et ses solutions et l'importance des conflits qu'elles sous-tendent, l'imposition d'« une » vision ou d'« une » solution à ce problème public s'avère difficilement justifiable. L'analyse menée dans la présente thèse renvoie au contraire à la nécessité de penser les « problèmes publics » comme celui de la bio-ingénierie aux niveaux à la fois éthique et politique. Et plutôt que de tendre à surmonter, voire occulter, les conflits qui traversent l'espace social à la recherche d'une solution consensuelle ou d'un compromis favorisant une relative paix sociale, cette avenue doit contribuer à mettre en lumière et à comprendre ces conflits, ouvrant ainsi la voie à un approfondissement démocratique considérable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité, responsabilité sociale des entreprises (RSE), bio-ingénierie (OGM), éthique, sociologie, pragmatisme.
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Relation entre la performance financière et la performance sociale/environnementale : une analyse critique

Tebini, Hajer 01 1900 (has links) (PDF)
Pour un nombre croissant d'épargnants, il ne convient plus d'investir dans les entreprises qui ne respectent pas leurs employés, l'environnement, les droits de l'homme ou les minorités visibles, ou qui adoptent des comportements qui ne sont pas compatibles avec leurs valeurs. Pour l'ensemble de ces raisons, l'investissement socialement responsable (ISR) a connu une croissance fulgurante durant les dernières années. Pour répondre aux besoins de ces investisseurs, des organisations qui certifient ou évaluent la performance sociale des entreprises ont vu le jour partout dans le monde. Plus encore, certains pays ont même adopté des lois pour baliser les externalités des firmes et les Nations Unies, par le biais des principes régissant l'ISR, ont catalysé et renforcé cette tendance. Toutefois, l'argument incontournable de la croissance de l'ISR est la preuve irréfutable qu'investir dans les entreprises socialement responsables est aussi rentable et risqué qu'investir de manière traditionnelle. Malheureusement, jusqu'à maintenant, les diverses recherches n'ont pas réussi à trouver des résultats concluants et convergents. Les trois principales explications avancées pour expliquer cette divergence sont : la diversité des choix méthodologiques, la complexité de la relation et son caractère dynamique. D'un côté, examiner les liens de dépendance entre certains facteurs méthodologiques et la relation entre la performance sociale (PS) ou environnementale (PE) et la performance financière (PF), et d'un autre côté, étudier ce lien dans un cadre conceptuel non contraint linéairement et à travers le temps, revêt donc toute sa légitimité. Cette thèse composée de trois articles consiste principalement à examiner les divers aspects de la relation entre la PS ou la PE et la PF. En utilisant la PS (PE) des entreprises américaines, mesurée par KLD sur la période de 1991 à 2007, nous avons pu tester empiriquement trois problématiques de recherche visant à contribuer à l'avancement des connaissances autour de la relation entre la PS (PE) et la PF. L'objectif du premier article consiste à examiner les différents facteurs expliquant la divergence des résultats quant à la relation entre la performance sociale (PS) et la performance financière (PF). Pour ce faire, nous conduisons une recherche expérimentale afin d'apprécier l'impact des aspects d'ordre méthodologique sur la nature de la relation. Ces facteurs méthodologiques ont trait à la période d'étude retenue, au choix des mesures de PS et de PF, à l'échantillon et à la formulation linéaire. À partir d'un protocole expérimental basé sur la réplique de l'étude de Waddock et Graves (1997), nous testons tour à tour l'effet de chacun de ces facteurs de divergence ainsi que leurs effets conjoints. Nos résultats montrent que la relation varie selon la période retenue, la mesure de PS et de PF, l'échantillon ainsi que leurs effets conjoints et montrent que finalement, cette relation n'est pas forcément linéaire, telle que supposée dans la littérature pertinente. Nos conclusions permettent ainsi de confirmer que la nature de la relation est contingente aux choix méthodologiques et que ces derniers expliquent effectivement la disparité des résultats dans les études antérieures. L'objectif du deuxième article est d'examiner les facteurs sous-jacents à l'impact financier de la performance sociale (PS). Plus précisément, nous analysons la relation dans un cadre non linéaire et moins restrictif qu'une forme concave ou convexe; cadre qui permet d'apprécier l'impact financier à différents niveaux de la PS. Nous testons également, dans une perspective contingente, l'effet de certains facteurs spécifiques à l'entreprise qui modèrent la relation entre la PS et la PF, à savoir la taille, le risque et les dépenses en investissement. Enfin, et pour tenir compte de la dimension temporelle de la relation, nous examinons la stabilité de la relation à travers le temps. Les résultats obtenus permettent de valider une relation en paliers entre la PS et la PF. En effet, l'impact financier est positif pour les entreprises ayant une bonne PS, il est négatif pour les entreprises dont la PS est faible et il est neutre pour les entreprises ayant des niveaux intermédiaires de PS. De plus, cet impact est encore plus marqué pour les entreprises de petite taille, à risque élevé et ayant un niveau élevé de dépenses en investissement. Enfin, l'estimation de la relation à différentes sous-périodes nous a permis de montrer qu'elle n'est pas stable à travers le temps. En effet, l'impact de la PS sur la PF est plus important durant les périodes récentes (i.e. 2001-2007) que durant les précédentes (i.e. 1991-2000). Il semble que l'intensification de la prise de conscience de la RSE et de l'ISR s'est traduite par une relation plus forte traduisant l'importance croissante des critères ESG dans l'environnement financier des entreprises. Le troisième article se concentre sur un enjeu majeur de la PS, soit l'environnement. Enjeu émergent des années 80 et central durant les décennies suivantes, l'environnement est la dimension de la PS la plus défendue par les investisseurs et les activistes américains. L'objectif du dernier papier est d'examiner la dynamique de long terme de la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (PF). Plus précisément et pour mieux capturer cet aspect dynamique, nous introduisons des variables retardées de la PE (i.e. 1, 2 et 3 ans). En fonction de la mesure de la PE, deux types d'analyses ont été conduites. La première examine l'impact sur la PF de la mesure agrégée de la PE, qui combine les forces (strengths) et les faiblesses (concerns) environnementales. Les résultats montrent que l'impact courant de la PE sur la PF est négatif. Toutefois, l'estimation de l'effet dynamique de la PE sur la PF révèle que la relation est positive et persistante sur trois ans. De plus, cet effet est marqué de façon plus importante pour les entreprises de grande taille ayant un faible niveau de risque et de dépenses en investissement. La deuxième analyse examine l'impact financier respectif des forces et des faiblesses prises séparément. Les résultats montrent que l'effet contemporain des forces et des faiblesses est négatif sur la PF. L'analyse dynamique montre plutôt un effet négatif persistant du score des faiblesses sur la PF. Cet effet est plus important pour les entreprises les moins risquées et les moins innovantes. L'effet du score des forces sur la PF, quant à lui, est neutre durant les deux premières années. Il devient positif seulement lors de la dernière année. Par ailleurs, cet impact positif est marqué davantage pour les entreprises innovantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Performance sociale, performance financière, performance environnementale, facteurs de divergences, non-linéarité, non-uniformité, dynamique.
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Proposition d'un outil d'aide à la décision pour la gestion des commandes en cas de pénurie une approche par la performance /

Humez, Vérane Dupont, Lionel Lauras, Matthieu January 2009 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Systèmes industriels : Toulouse, INPT : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. 153 réf.
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Performance environnementale et gestion de la main-d'œuvre

Léonard, André 04 1900 (has links) (PDF)
Entre le vieillissement de la population et les différentes attentes des nouvelles générations, les entreprises doivent adapter leurs pratiques de gestion. Ainsi, il est devenu courant de produire des rapports de développement durable ou de responsabilité sociale des entreprises (Attarça et Jaquot, 2005). Certaines firmes d'expert-conseil ont même ajouté une branche développement durable à leurs gammes de service afin de répondre à ces nouveaux besoins. La recherche scientifique a quant à elle largement abordé les bénéfices que peut apporter le développement durable ou encore la responsabilité sociale des entreprises en matière de finance, marketing ou gestion des opérations. Certains auteurs dont Ambec et Lanoie (2008) ou Gond et at., (2011) appellent d'ailleurs à davantage de recherche. Le but de ce mémoire est donc d'approfondir les connaissances en la matière. Pour ce faire, nous avons utilisé un filtre positif et négatif puis ensuite interviewé les cadres des dix firmes sélectionnées. Nous avons par la suite administré un questionnaire de douze questions sous forme d'échelle de Likert à quatre choix auprès de deux firmes et de dix-huit questions à quatre choix auprès d'une troisième pour un n total de 245 employés. Le chapitre trois sur la méthodologie explique comment nous avons ensuite déterminé quelles seront les deux études de cas à l'étude (la Papetière et le Luminaire). Ces données nous ont permis d'approfondir plusieurs sujets, dont l'attraction organisationnelle, l'engagement organisationnel, la satisfaction envers les comités verts et les initiatives environnementales. Malgré un grand éventail de sujets traités, ce projet propose spécifiquement trois questions de recherches basées sur la performance environnementale : à savoir si celle-ci amène une réduction des retards des employés au travail et de l'absentéisme ainsi qu'une augmentation du désir de demeurer à son emploi. Les propos tenus par les cadres de la première firme diffèrent grandement de l'un à l'autre en plus de ne pas toujours refléter les résultats obtenus par le questionnaire distribué à la main-d'œuvre. Chez la seconde firme, les propos des cadres sont davantage en adéquation avec les résultats quantitatifs et démontrent une très grande proactivité en matière de gestion environnementale. Du côté des questions de recherches, elles sont toutes infirmées chez la première firme (la Papetière). Il en va de même de celle portant sur les retards chez le Luminaire. Par contre, celles portant sur l'absentéisme et le désir de demeurer à son emploi se situent dans une zone grise avec des taux respectifs de 51% et 47% des répondants se disant plus enclin à être moins absent et de demeuré à on emploi. Le cadre affirme clairement que la performance environnementale affecte positivement ces deux variables. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ressources humaines, Performance environnementale, Mobilisation du personnel
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L'hétérogénéité socio-économique de la microentreprise et la petite entreprise informelle : le cas du Nicaragua

Molina-Blandon, Yalina 07 1900 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous allons étudier le secteur informel du Nicaragua qui constitue une source importante de revenus et d'emploi pour une grande partie de la population. Plus de 50% des emplois sont créés par ce secteur, mais dans des conditions très précaires. Ce dernier, qui se caractérise par son hétérogénéité est composé d'une diversité d'établissements qui connaissent différents niveaux de productivité. Les activités qui s'y réalisent prennent la forme d'auto-emploi ou de petits établissements de type familial et se regroupent dans la catégorie d'établissements connue sous le nom de « microentreprise » et dans la catégorie « petites entreprises à faible productivité » qui, dans le cas du Nicaragua font aussi partie du secteur informel. L'objectif de cette étude est de procéder à une caractérisation des établissements informels et de favoriser ainsi une meilleure compréhension de la réalité du secteur. Ce travail devrait nous aider à identifier les thèmes qui semblent importants à explorer dans le cadre des politiques d'aide aux établissements informels. Pour y arriver, nous avons articulé aussi bien des éléments théoriques que pratiques. En effet, nous avons réalisé une série d'entrevues individuelles semi-dirigées auprès de cinq groupes d'acteurs : (i) microentreprises et petites entreprises; (ii) fonctionnaires; (iii) représentants des associations qui regroupent des petites et grandes entreprises; (iv) des représentants des organisations de coopération internationale et; (v) les représentants du secteur de la microfinance. Notre recherche s'inspire de l'approche méthodologique du Programme régional de l'emploi pour l'Amérique latine et les Caraïbes (PREALC) qui à l'aide de certains critères est parvenu à identifier trois groupes d'établissements dans la catégorie de la microentreprise informelle : (i) de subsistance; (ii) d'accumulation simple et; (iii) d'accumulation accrue. Ensuite, nous avons procédé à leur caractérisation. Notons toutefois que les petites entreprises informelles ainsi que les établissements gérés par des jeunes professionnels ont été incorporés également dans notre démarche. La décision d'incorporer les établissements gérés par des jeunes professionnels se justifie par le fait qu'au Nicaragua le secteur informel devient un passage obligatoire vers la formalité pour un bon nombre de professionnels qui veulent démarrer une entreprise à leur compte pour créer ainsi une source de revenus. Nous avons ainsi eu recours à huit indicateurs, identifiés à partir de notre recension des écrits et de l'enquête de terrain (le niveau de productivité, la taille de l'établissement et le type de travailleurs; le niveau de pauvreté, la gestion comptable, le niveau d'informalité, le niveau de scolarité, les raisons menant à l'informalité, la motivation ou vision entrepreneuriale et la capacité associative). Le recours à ces huit indicateurs a favorisé une meilleure caractérisation de chacun de groupes d'établissements qui composent le secteur informel. L'enquête de terrain nous a également permis de faire ressortir les principaux défis à relever par les programmes d'aide aux petits établissements, dont l'impact s'est révélé jusqu'à présent, peu significatif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Secteur informel, microentreprise, petite entreprise, hétérogénéité, pauvreté, développement, politiques d'aide, microcrédit, microfinancières, formalisation, informalité, formation, coopératives.
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Les groupes de réputation dans l'industrie canadienne des fonds communs de placement

Vanier, Jacques 01 1900 (has links) (PDF)
La réputation d'une firme découle de ses actions passées, et est également affectée par les actions d'autres firmes selon que celles-ci sont considérées similaires ou différentes. Ces interdépendances de réputation découlent des processus cognitifs utilisés par les individus qui, étant donné leurs limites cognitives, catégorisent les firmes et, de ce fait, leur attribuent une réputation collective. Cette recherche a pour objectif de mieux comprendre quels sont les attributs des firmes qui sont utilisés par un auditoire pour catégoriser les firmes. A l'aide de la théorie de la réputation, de la théorie de l'identité des firmes et des principes de catégorisation, j'ai tenté dans cette recherche d'identifier les attributs utilisés par les consommateurs pour catégoriser les firmes dans le contexte du scandale Norbourg qui a touché l'industrie canadienne des fonds communs de placement en 2005. Une enquête auprès des consommateurs de fonds communs de placement a permis de valider que les sept attributs identifiés a priori dans la littérature sur la réputation, soit l'âge, la taille, la visibilité, le type d'organisation, le caractère public, le lieu de résidence et le degré de spécialisation, jouent un rôle clé dans la réputation des firmes. L'analyse typologique fondée sur ces sept attributs a permis d'identifier trois groupes au sein de cette industrie, soit les grands distributeurs, les grands spécialistes et les petits distributeurs et spécialistes. Dans le contexte du scandale Norbourg, les principales hypothèses quant à l'impact du scandale sur la performance de chacun des groupes sont supportées. Ainsi, l'hypothèse à l'effet que le groupe de firmes le plus semblable à Norbourg, les petits distributeurs et spécialistes, ait été affecté négativement par le scandale est supportée. De même, les hypothèses à l'effet que les grands distributeurs aient connu une meilleure performance que les petits distributeurs et spécialistes suite au scandale, et celle voulant que les grands spécialistes aient également connu une meilleure performance que les petits distributeurs et spécialistes suite au scandale, sont toutes les deux supportées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : groupes de réputation, catégorisation, scandale Norbourg, attributs.
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Les effets du monitoring électronique des performances sur l'épuisement professionnel : le cas d'un centre d'appels téléphoniques

Beebeejaun, Malika 03 1900 (has links) (PDF)
L'utilisation des technologies de l'information et de la communication (NTIC) comme outil principal de travail demeure essentielle au sein des entreprises. Plusieurs auteurs ont constaté que les changements apportés par NTIC dans l'organisation du travail ont une influence sur le stress professionnel des travailleuses et des travailleurs. Parmi les stresseurs organisationnels le plus évoqués, on retrouve une intensification du travail et un manque de contrôle associé à la surveillance constate de la performance à l'aide du système de monitoring électronique des performances (MEP) qui établit les normes et évalue le respect des standards de rendement. Effectivement, on constate que le système du MEP peut être •source de stress et, ainsi, engendrer des risques d'épuisement professionnel. Malgré ce constat, peu d'études se sont intéressées à ce phénomène ainsi qu'à ses effets sur l'épuisement professionnel. Certaines professions, telles que celles des agents en centre d'appels téléphoniques, de par la nature de leurs activités, utilisent largement le système MEP. Ce domaine nous offre, donc, un terrain privilégié pour étudier cette forme de surveillance et de souffrance au travail. L'objectif de ce mémoire est de comprendre le phénomène du MEP et ses effets sur l'épuisement professionnel. Le sous-objectif de ce mémoire est d'identifier les facteurs organisationnels pouvant diminuer les risques d'épuisement professionnel face au MEP puisqu'il existe peu d'études s'étant intéressées à ce sujet. Il s'agit, ici, d'étudier la façon dont les agents composent avec les sources de stress issus du MEP. Cette étude prend la forme d'une recherche qualitative exploratoire par l'entremise de dix entrevues semi-directives en face à face effectuées auprès des agents en centre d'appels téléphoniques provenant d'une entreprise syndiquée de la région de Montréal. L'analyse des discours recueillis a permis de dégager certains constats associés aux facteurs protecteurs contre les risques d'épuisement professionnel liés au système de MEP. Les résultats démontrent que des composantes positives de l'organisation du travail (un excellent soutien social, le contrôle dans l'exécution des tâches, une charge de travail acceptable, de la reconnaissance, l'équité et la cohérence des valeurs) telles que décrites par Maslach et Leiter (1997) sont présentes au sein de l'entreprise étudiée et favorisent l'engagement de ces agents en centre d'appels. Pour conclure, on constate que les efforts des employés et de la direction doivent se diriger vers l'amélioration d'une situation déjà positive dans l'ensemble. En définitive, il apparaît qu'il faut maintenir les acquis importants du centre d'appels téléphoniques au regard de facteurs positifs en matière d'engagement des travailleuses et travailleurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Épuisement professionnel, Monitoring électronique des performances (MEP), Agents en centre d'appels téléphoniques, Engagement.
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Aéroports et développement durable : perceptions et pratiques

Ouédraogo, Roxane 11 1900 (has links) (PDF)
Depuis quelques années, le développement durable est devenu un concept en vogue dans les aéroports. Les administrations aéroportuaires adoptent des pratiques et des initiatives qu'elles qualifient de développement durable. Cette étude porte sur ces pratiques et initiatives de même que la compréhension que les gestionnaires au sein de l'administration aéroportuaire ont du développement durable. Elle touche aussi aux motivations et aux barrières qui empêchent ou justifient la mise en place de ces initiatives. Pour cette recherche, nous avons privilégié l'approche qualitative et nous avons mené notre étude sur deux fronts : celui de la formalisation des principes qui s'appuie sur une analyse documentaire et celui de leur opérationnalisation qui s'appuie sur le cas de Aéroports de Montréal. La définition ou mieux encore la compréhension que certains managers de l'aéroport ont du DD se rapporte à l'environnement, l'économique se conçoit sous l'angle de la rentabilité, de la productivité et de l'efficience ; le social est le moins souvent cité. Les pratiques quant à elles, sont surtout liées à l'environnement et dépassent rarement le cadre règlementaire; leur mise en place rencontre des barrières culturelles liées à la mauvaise compréhension du concept, le coût élevé des initiatives de responsabilité sociétale et leur rentabilité à long terme expliquent les barrières économiques ; les barrières scientifiques enfin sont liées au manque d'investissement dans la recherche et le développement. La règlementation, les clients, les communautés riveraines et la préservation de l'image publique sont les sources de pression qui motivent à la mise en œuvre des pratiques en matière de responsabilité sociale et environnementale. Même si le concept de développement durable apparaît dans les textes écrits de la vision et de la mission de l'entreprise aéroportuaire, il n'est pas réellement intégré dans sa stratégie. Le développement durable est présent dans le discours des dirigeants, mais l'engagement en la matière n'est pas profond, les priorités sont ailleurs. Une orientation vers le développement durable nécessite un réel engagement des dirigeants, une intégration de ce concept dans la stratégie et la culture de l'entreprise pour que les pratiques et les initiatives en matière de responsabilité sociale et environnementale reflètent ce changement de cap vers le développement durable. ______________________________________________________________________________

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