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Effets d'un enseignement grammatical coordonné et simultané en anglais L1 et en français L2 sur les perceptions et les connaissances d'élèves de deuxième secondaire

Quevillon Lacasse, Claude 04 1900 (has links) (PDF)
La dernière réforme scolaire au Québec prône la collaboration entre enseignants d'un même cycle au secondaire, mais rares sont les écoles secondaires anglophones québécoises où les enseignants d'anglais langue maternelle (L1) et de français langue seconde (L2) travaillent de concert. Par ailleurs, l'enseignement grammatical diffère largement en anglais L1, où il est pratiquement absent, et en français L2, où il sert de base à la structure des cours. Plusieurs recherches ont pourtant prouvé les effets positifs du transfert translinguistique, notamment pour l'apprentissage de la grammaire dans la L2. Au-delà des différences dans l'enseignement grammatical, il existe également des divergences importantes sur le plan des perceptions des élèves et des enseignants face à la grammaire et à son enseignement, en anglais L1 versus en L2. Des exemples de collaboration entre enseignants donnent un aperçu des changements positifs, sur le plan des perceptions et des connaissances grammaticales, que peut engendrer la coordination de l'enseignement grammatical en L1 et en L2. Dans le cadre du présent mémoire, nous avons conçu des questionnaires sondant les perceptions d'élèves du secondaire face à l'enseignement grammatical dans leurs cours d'anglais L1 et de français L2, des séquences didactiques coordonnées en anglais L1 et en français L2, et des tests mesurant les connaissances de l'élément grammatical sélectionné. L'aspect grammatical choisi est l'emploi du passé composé et de l'imparfait en français L2, et l'emploi du Simple Past et du Past Progressive en anglais L1. Nous avons mesuré les perceptions et les connaissances d'élèves de deuxième secondaire avant et après les séquences didactiques, qui se sont déroulées de façon plus ou moins simultanée, dans un groupe expérimental (n = 37) et un groupe témoin (n = 34), celui-ci ayant seulement suivi la séquence didactique en français L2. Nous avons également observé en personne le déroulement des séquences didactiques et avons conduit de courtes entrevues à la suite de l'expérimentation, auprès d'élèves bénévoles et des deux enseignants des groupes-classes expérimentaux. Nos résultats démontrent que les perceptions des élèves étaient généralement plus positives à la suite du traitement grammatical coordonné et simultané en anglais L1 et en français L2 chez les élèves du groupe expérimental que chez les élèves du groupe témoin. De plus, les élèves du groupe expérimental ont mieux réussi à la section des tests mesurant leurs connaissances grammaticales déclaratives, qui étaient d'ailleurs corrélées à des perceptions positives face à l'enseignement grammatical, tant en anglais L1 qu'en français L2. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enseignement grammatical, anglais L1, français L2, collaboration entre enseignants
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L'efficacité d'un enseignement visuel, orthographique et explicite sur l'amélioration du traitement graphique des identités phonémiques /e/ et /ε/ chez les apprenants adultes en francisation

Bergeron, Caroline 12 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail de recherche était de développer une intervention qui tiendrait compte des caractéristiques des apprenants immigrants adultes en francisation pour parvenir à surmonter leurs difficultés de représentations graphiques de /e/ et de /ε/. Le recensement de la littérature nous a permis de démontrer qu'un enseignement visuel, orthographique et explicite (VOE) axé sur les régularités graphotactiques serait davantage adapté à l'adulte en FL2. Afin de vérifier l'efficacité de notre intervention de quatre semaines, nous avons formé un groupe expérimental et un groupe témoin dont nous avons comparé les performances aux épreuves (dictées et rédactions) de prétest et de post test en tenant compte de trois catégories orthographiques particulières : les accents, les autres représentations graphiques et les terminaisons verbales. Les résultats ont démontré que notre intervention en enseignement VOE avait permis l'amélioration significative des performances du groupe expérimental en rédaction dans la catégorie orthographique des terminaisons verbales, de même qu'une amélioration positive en accents. Par contre, l'intervention a eu peu d'impact sur l'amélioration des performances générales du groupe expérimental en dictée, de même que sur l'amélioration des autres représentations graphiques de /e/ et de /ε/, que ce soit en dictée ou en rédaction. Il est possible que la nature même des épreuves ait influencé l'issue des résultats, notamment pour les dictées qui font appel aux compétences de distinction phonémique des apprenants. Les analyses montrent que les résultats ont été influencés par la différence de niveau des deux classes qui constituaient le groupe expérimental. Ainsi, la classe la plus forte (expérimentale 1) a davantage bénéficié de l'intervention que la classe la plus faible (expérimentale 2) et ce, en dictée comme en rédaction. Par conséquent, il semble qu'un niveau seuil en français soit nécessaire pour favoriser les apprentissages suite à un tel type d'intervention, sens dans lequel abondent les données qualitatives que nous avons recueillies. Enfin, des études de cas nous ont permis de voir que les erreurs d'accents sont les plus fréquentes chez les quatre participants sélectionnés et que pour certains, les performances en accents sont liées à celles des autres représentations graphiques. Il est possible que notre intervention ait gagné en efficacité si les règles de segmentation des syllabes avaient été combinées aux régularités graphotactiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : adulte, immigrant, français langue seconde, orthographe, accents, terminaisons verbales, régularités graphotactiques.
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Identification des stratégies de sous-classement intentionnel aux tests de classement en anglais, langue seconde, au collégial

Dorantes Brassard, Patricia 05 1900 (has links) (PDF)
À l'intérieur de cette recherche, nous désirons identifier les stratégies qui déterminent les comportements chez des étudiants qui tentent de sous-performer intentionnellement à un test. Nous tentons d'abord d'identifier des catégories de stratégies directement auprès d'étudiants qui ont tenté de se sous-classer intentionnellement au test pour ensuite vérifier s'il peut y avoir une association possible de ces dernières à des patrons de réponses inappropriés. Une analyse de protocole de rapports écrits nous permet de relever 18 stratégies classées en sept catégories. La concordance des patrons de réponses avec ces catégories est vérifiée par une régression logistique pour données nominales ainsi que par validation croisée. Nous convenons de certaines limites de notre recherche, dont le petit échantillon de 149 sujets qui ne nous permet pas de confirmer la présence d'une concordance claire des patrons de réponses avec les catégories de stratégies. Tout de même, des modèles informatisés d'étudiants qui tentent de se sous-classer intentionnellement, plus solides quant à la validité de l'interprétation de la mesure, pourront alors être créés lors de recherches ultérieures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : détection des patrons de réponses inappropriés, stratégie, comportement, sous-classement intentionnel
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L'assignation du genre nominal en français : effet d'un enseignement explicite des indices phonologiques en immersion au primaire

Tipurita, Manuela-Elena 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite d'une recherche quasi-expérimentale en immersion précoce sur l'enseignement explicite de certaines terminaisons régulières des noms, renfermant des indices prédicteurs fiables du genre. Notre travail trouve son point de départ dans les recherches antérieures portant sur la difficulté des apprenants de français langue seconde à apprendre et à maîtriser le genre grammatical. Cette difficulté n'épargne pas les élèves du programme immersif, et de nombreux linguistes et didacticiens ont essayé de proposer des stratégies pour aider les élèves dans leur acquisition du genre. Notre étude a pour but de vérifier l'effet d'une séquence d'enseignement explicite des règles d'assignation du genre sur la base des terminaisons nominales régulières à forte valeur prédictive, ce qui n'a pas encore été tenté avec les jeunes apprenants en immersion précoce. Nous avons ciblé les élèves de 2e année en prenant pour modèle la recherche de Harley (1998). À ce stade d'acquisition du français en immersion, nous avons dû aborder les terminaisons sous leur volet oral, ce que nous appellerons des indices phonologiques, en recherchant l'effet de leur enseignement sur la précision de l'assignation du genre aux noms à partir de l'input. Nous avons supposé qu'au terme de notre expérimentation, les apprenants auraient amélioré leur aptitude à reconnaître le genre des noms suite à l'application des règles enseignées et qu'ils seraient à même de généraliser ces règles en identifiant correctement le genre de noms très rares en français, donc inconnus pour eux. Nous avons élaboré un test de compréhension orale, que nous avons fait passer à cinq classes en pré-test, post-test immédiat et post-test différé. Parmi les cinq classes, quatre ont suivi notre traitement expérimental et une a servi de groupe contrôle. Au pré-test, nous n'avons pas remarqué de différences significatives entre les classes, mais au post-test immédiat et au post-test différé, les classes expérimentales ont montré une nette amélioration de leur aptitude à identifier le genre des noms, autant pour les noms connus que pour les noms inconnus. Pour ce qui est du rendement du groupe contrôle, nous n'avons noté aucun progrès d'un test à l'autre. Ces résultats pourraient s'expliquer, selon nous, par l'effet positif de l'enseignement explicite des terminaisons régulières des noms en français. En effet, les élèves des classes expérimentales ont attribué correctement le genre sans différence significative entre les noms masculins et féminins et avec des valeurs similaires pour les indices phonologiques enseignés. Nous concluons notre mémoire avec des suggestions pédagogiques et en ouvrant la porte à d'autres recherches impliquant l'enseignement explicite des règles d'assignation du genre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : assignation du genre, enseignement explicite, français langue seconde, immersion précoce, indice phonologique
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Communication interculturelle : analyse de la perspective de participants américains au sein du programme JET au Japon

Thériault, Katia 03 1900 (has links) (PDF)
Des centaines d'Américains partent chaque année vers le Japon pour y enseigner l'anglais en participant au programme JET (Japan Exchange and Teaching Programme) qui est administré par le gouvernement japonais. Leur travail consiste à assister des enseignants japonais dans leurs cours d'anglais dans des écoles publiques japonaises. Plusieurs de ces Américains constatent que l'expérience n'est pas sans difficultés et rapportent de nombreux problèmes communicationnels avec leurs collègues de travail japonais. Or, la communication interculturelle implique la mise en relation de cadrages différenciés, ce qui n'est pas sans effet sur la compréhension mutuelle, surtout entre individualistes (Américains) et collectivistes (Japonais). Notre recherche de nature exploratoire se présente comme une analyse microsociale. Nous analysons le discours de douze anciens participants au programme JET d'origine américaine qui identifient et interprètent les difficultés communicationnelles et relationnelles rencontrées avec leurs collègues de travail japonais au Japon dans le cadre de ce programme. La technique de recueil des données qualitative est donc privilégiée, et l'entrevue de groupe et semi directive sont utilisées. Le paradigme culturaliste domine cette étude posant que nos sujets américains ont intériorisé certaines caractéristiques de leur culture à tendance individualiste. L'objectif principal est d'observer, analyser et comprendre l'influence de cette tendance à travers la perspective de nos sujets dans le contexte de cette interaction avec l'altérité japonaise. Nos a priori théoriques sont culturalistes et interactionnistes. Pour la discussion sur le concept de communication, de culture, et de dimension culturelle individualiste et collectiviste, nos principaux auteurs sont Porter, Samovar, Thayer, Hofstede et Triandis. Pour la perspective interactionniste sur la question de l'émergence de la culture à travers l'interaction, nous avons privilégiés Ladmiral et Lipiansky. Nous proposons une approche interprétative et compréhensive dans l'analyse et l'interprétation des données qui vise à dégager cette signature culturelle et comprendre comment elle émerge dans le rapport à l'autre. Il ressort que l'interaction avec l'autre est un moment clé dans l'émergence d'influences culturelles enfouies. Le rejet, le déni ou la non reconnaissance par l'autre de valeurs, de comportements, ou de croyances qu'ils ont profondément intériorisés et pris pour acquis leur permet incidemment de saisir les contours de leurs propres programmations culturelles. Dans un discours qui oppose le «nous» au «eux», nos participants nous livrent une perspective ethnocentrique chargée de signifiants culturels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication, culture, dimension culturelle individualiste et collectiviste, programmations culturelles.
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Utilisation du français (L1) dans la classe d'anglais (L2) au secondaire : étude du discours de quatre enseignantes du premier cycle du secondaire

Lajoie, Malory 05 1900 (has links) (PDF)
L'utilisation de la langue première (L1) des apprenants en classe de langue seconde (L2) par les enseignants est un phénomène relativement commun. En effet, les études portant sur le sujet témoignent de ce fait. Toutefois, les enseignants de L2 semblent mal outillés pour décider du rôle qu'ils désirent attribuer, en classe, à la L1 des apprenants. Ainsi, dans le but de faire la lumière sur ce phénomène et de fournir les outils nécessaires aux enseignants de L2, cette étude a pour but de déterminer la proportion de L1 utilisée par les enseignants de L2 et de voir si cette proportion correspond à la perception que les enseignants ont de leur utilisation de la L1. Ensuite, les raisons pour lesquelles les enseignants utilisent la L1 en classe sont identifiées. Pour ce faire, les contextes conversationnels dans lesquels les épisodes d'utilisation de la L1 surviennent sont présentés, tout comme les catégories de fonctions que ces épisodes occupent dans le discours de l'enseignant. Aussi, les variables internes et externes qui influencent l'utilisation de la L1 par les enseignants sont décrites. Tous ces aspects sont présentés pour chacune des quatre enseignantes d'anglais L2 du premier cycle du secondaire ayant participé à l'étude. Les données ont été recueillies grâce à un questionnaire, alors que le corpus a été enregistré sur bande vidéo et a été analysé à partir d'une grille d'analyse. Ces deux instruments (le questionnaire et la grille d'analyse) sont inspirés de ceux déjà élaborés par d'autres chercheurs (Rolin-Ianziti et Brownlie, 2002 et Levine, 2003), mais ont été adaptés aux besoins de la présente étude. Les résultats obtenus témoignent de proportions d'utilisation de la L1 par les enseignantes variant entre 12,4% et 38,1% du temps total de parole en classe. Il en ressort aussi que la L1 est souvent utilisée pour la gestion de classe ainsi qu'à des fins communicatives. Les proportions de L1 observées diffèrent de celles perçues par les enseignantes. Aussi, les enseignantes, plutôt que les apprenants, ont tendance à initier les épisodes d'utilisation de la L1. Quant aux variables influençant l'utilisation de la L1 en classe par les enseignantes de L2, la formation ainsi que la L1 de l'enseignante auraient un rôle à jouer. En plus de fournir deux instruments de mesure valides pouvant être utilisés dans le cadre de recherches futures, la présente étude permet de mieux comprendre le rôle pédagogique potentiel associé à l'utilisation de la L1 en classe de L2 par l'enseignant. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enseignement, anglais langue seconde, alternance codique, observation, croyances
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Les erreurs récurrentes en français, langue seconde (FLS) : un code de correction comme outil de référence peut-il aider les apprenants à les corriger?

Louis-Charles, Jean-Alix 07 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire vise deux objectifs : mesurer quantitativement l'impact du code de correction sur les habiletés des élèves à corriger des erreurs dans un texte; identifier qualitativement le niveau de cognition des participants. Ainsi, 57 élèves inscrits au programme de français, langue seconde (de base et enrichi) ont été soumis à un test de correction d'erreurs. La distribution du test (avec ou sans le code) a été faite de façon aléatoire auprès de trois groupes-classes expérimentaux. Par contre, les participants composant le groupe témoin ont reçu le même test, sans le code de correction. Au terme de ce test de correction d'erreurs, deux participants de chacun des trois groupes-classes expérimentaux ont été choisis, en tenant compte de leur score obtenu à ce test, afin de participer à une séance de verbalisation avec l'approche Penser à voix haute, suivie d'une entrevue semi-dirigée. Les résultats obtenus semblent montrer que le code de correction n'a pas eu d'impact significatif sur la performance des participants lors de ce test. En effet, le groupe contrôle, bien qu'ayant accusé un score faible de 47.6% au test, devance les trois groupes expérimentaux dont les scores sont ainsi répartis : français de base, avec code (FB_AC), 14.3% ; français de base, sans code (FB_SC), 4.3%; français enrichi, avec code (FE_AC), 38.1% ; français enrichi, sans code, 38.1% (FE_ SC). Mais l'analyse des protocoles obtenus pendant les séances de verbalisation révèle que le niveau de pensée des sujets ayant eu accès au code de correction lors du test se situerait entre les niveaux cognitifs de l'application et de l'analyse, selon la taxonomie des habiletés cognitives de Bloom. Tandis que ceux n'ayant pas eu droit au code lors du test de correction d'erreurs atteindraient un niveau de pensée qui se situerait entre les niveaux cognitifs de la compréhension et de l'application. Cependant, les données qualitatives obtenues au cours de l'entrevue semi-dirigée avec douze des 57 participants montrent que le code de correction pourrait avoir un impact positif sur la performance des apprenants en communication écrite. Mais cela dépendrait de bien des facteurs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Erreurs récurrentes, correction d'erreur, processus rédactionnel, révision du texte, habiletés cognitives.
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La compréhension orale des registres standard et familier chez des apprenants adultes en francisation de la région de Montréal

Picard, Geneviève 07 1900 (has links) (PDF)
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons vérifié si des apprenants adultes en francisation comprenaient mieux des dialogues en langue standard que des dialogues en langue familière. En outre, nous avons vérifié si les apprenants adultes en francisation des niveaux supérieurs comprenaient mieux les dialogues en langue standard et en langue familière que les apprenants adultes en francisation des niveaux inférieurs. Enfin, nous avons vérifié si des éléments de la langue standard et de la langue familière ont entravé la compréhension orale de ces mêmes apprenants et, le cas échéant, les avons identifiés. Pour effectuer ces vérifications, nous avons créé un test de compréhension orale sous forme de documents sonores comprenant des dialogues en langue standard et en langue familière, accompagné d'un questionnaire à choix multiples. Nous avons fait passer ce test à 45 apprenants adultes en francisation des niveaux intermédiaires et avancés d'une école d'une commission scolaire de Montréal. Afin de vérifier et d'identifier si des éléments avaient entravé la compréhension orale, nous avons effectué des entrevues semi-dirigées auprès de dix étudiants. Avant de procéder à l'expérimentation, une étude-pilote a été menée afin de valider nos instruments de collecte de données. Cette expérimentation nous a permis d'apprendre que les étudiants des niveaux quatre, cinq et six comprenaient de façon significativement plus importante le registre standard que le registre familier. Toutefois, bien que les résultats des étudiants du niveau sept démontrent une meilleure compréhension du registre standard, cette différence ne s'est pas révélée significative. Par ailleurs, il semble que plus les étudiants avancent en formation, plus leur compréhension du registre familier s'améliore, contrairement à celle du registre standard. De plus, il semble que ce soient plutôt des variables d'ordre général qui aient entravé la compréhension du registre standard. Cependant, en plus des difficultés d'ordre général, la compréhension orale du registre familier a aussi été entravée par la compréhension et la reconnaissance du vocabulaire propre au registre familier de même que par les structures et les caractéristiques phonologiques propres à ce même registre. Au terme de notre expérimentation, nous sommes en mesure de confirmer les propos d'étudiants affirmant éprouver plus de difficulté à comprendre les locuteurs natifs en situation informelle, de même que ceux des chercheurs à l'effet que plus d'attention doit être accordée aux registres de la langue pour enrichir la compétence de compréhension orale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : compréhension orale, registre de langue, variation linguistique, francisation, français langue seconde
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Le rôle des marques d'accord orales dans la catégorisation grammaticale des noms en français

Couture, Guylaine 10 1900 (has links) (PDF)
En français, les locuteurs doivent savoir à quelle classe de genre appartiennent obligatoirement les noms inanimés qu'ils emploient pour produire des accords grammaticaux, c'est-à-dire pour choisir la forme appropriée des éléments variables en genre qui peuvent accompagner le nom. Cette tâche complexe, maîtrisée très tôt par les enfants francophones, pose un problème notoire aux locuteurs non natifs pour qui cet aspect de la langue française demeure un casse-tête même après plusieurs années d'apprentissage. Comment les locuteurs natifs associent-ils des noms comme poil, toile, musée, fusée, ail et paille à une classe de genre? Certains chercheurs suggèrent que la terminaison d'un nom est le critère qui sert à déterminer son genre. Nous voyons, dans le cadre de cette étude, que la terminaison nominale comme indice du genre des noms inanimés a une portée limitée (aux plans descriptif et explicatif) et que l'apprentissage au cas par cas sur la base d'une association entre le nom et d'autres mots est nécessaire pour un ensemble important du lexique. Cette recherche vise à vérifier dans quelle mesure les marques d'accord orales sont des indices suffisants pour permettre aux locuteurs natifs d'associer des noms à une classe de genre sans le recours aux terminaisons nominales. Plus spécifiquement, nous vérifions si les locuteurs natifs sont capables de catégoriser des nouveaux noms sur la base d'une seule marque d'accord orale et si le déterminant et l'adjectif marqués oralement pour le genre ont un effet équivalent sur la catégorisation des noms. Pour répondre à nos questions, nous avons conduit une épreuve expérimentale à mesures répétées, en modalité auditive, en utilisant des noms fictifs dont les propriétés formelles ne sont pas typiquement associées à une classe de genre. Les principaux résultats montrent que les locuteurs natifs sont capables, suite à une brève exposition à des données de la parole, de catégoriser des noms nouveaux sur la base d'une seule marque d'accord orale. L'effet de catégorisation semble supérieur lorsque les noms apparaissent dans un contexte où la marque d'accord orale est sur le déterminant que lorsqu' elle est sur l'adjectif. Il est suggéré que les marques d'accord orales ont un effet mnémonique très fort qui facilite l'apprentissage du genre grammatical des noms chez les locuteurs natifs. Une application au domaine de l'apprentissage du français langue seconde est proposée en conclusion. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : catégorisation, classe nominale, genre grammatical, marque d'accord orale, acquisition, nouveau mot, français.
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Phonological issues in the production of prosody by francophone and sinophone learners of english as a second language

Ploquin, Marie January 2009 (has links) (PDF)
Un accent de non-natif peut mener à une incompréhension ou à la perception de degrés différents d'accent d'étrangeté. La prosodie, qui est maintenant reconnue comme un élément important de l'impression d'étrangeté, est relativement peu abordée en recherche en acquisition des langues étrangères. Ceci contraste avec l'intérêt grandissant envers la prosodie en tant qu'élément de la langue maternelle. Dans cette thèse, la recherche phonologique est évaluée quant à sa pertinence dans la recherche sur la prosodie des langues étrangères. Deux aspects de la théorie phonologique sont étudiés: la typologie et l'organisation phonologique. Ce choix est justifié par la présomption générale que l'étrangeté prosodique est créée soit par une différence de typologie entre langue maternelle (L1) et langue étrangère (L2) soit par un transfert de traits prosodiques de la L1. La critique de la recherche en typologie phonologique conclut que, à ce stade, aucun modèle de classification prosodique n'est applicable à l'acquisition d'une L2. En particulier, l'étude démontre que certaines typologies, en particulier la théorie de l'isochronie accentuelle/l'isochronie syllabique de Pike, devraient être exclues parce qu'elles entravent les progrès en recherche sur l'acquisition et la production de la prosodie des langues étrangères. Le second aspect de la théorie phonologique étudié dans cette thèse est l'organisation phonologique. La prémisse est que les différences sous-jacentes à l'organisation prosodique plutôt que les différences phonologiques de surface sont transférées de L1 à L2. Les analyses approfondies de l'anglais nord américain, le français et le chinois standard révèlent d'importantes différences phonologiques entre l'anglais nord américain et les deux autres langues. Quatre expériences évaluent certaines de ces différences. La prosodie de l'anglais produite par des locuteurs natifs du français est analysée dans des phrases rythmiquement simples et des phrases rythmiquement plus complexes. Les résultats démontrent que l'accentuation lexicale est moins problématique que l'accentuation prosodique supra-lexicale. En particulier, il est démontré que les montées de fréquence fondamentale (F0) de début et de fin de syntagme accentuel (SA), typiques du français, sont source d'erreur dans la prosodie de l'anglais langue seconde. Il est cependant montré que cette erreur, bien que remarquée par les locuteurs natifs de l'anglais, n'affecte pas la perception de placement d'accentuation par ces derniers. La prosodie de l'anglais produite par des locuteurs natifs du chinois est analysée en termes de transfert de ton et d'alignement de pic de F0. Les résultats indiquent que les locuteurs du chinois utilisent les tons chinois quand ils produisent des tons accentuels de l'anglais; plus spécifiquement, la majorité des locuteurs utilisent le ton 2 (ton montant) quand ils produisent un ton accentuel montant. La dernière expérience révèle que les locuteurs natifs du chinois alignent le ton accentuel avec la syllabe accentuée à laquelle elle correspond de manière plus stricte que les locuteurs natifs de l'anglais nord américain le font. Les résultats de cette thèse génèrent un aperçu de la progression de la performance de la prosodie d'une langue étrangère. Les conclusions comportent des implications sur le contenu pédagogique et le format de l'enseignement de la prononciation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Phonologie, Phonétique, Phonologie prosodique, Prosodie, Rythme, ESL, Français du Québec, Français de France, Chinois.

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