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Production orale des verbes par des apprenants du Français Langue Seconde de différents niveaux : analyse linguistique et psycholinguistique.

Wawrzyniak, Anna 19 September 2012 (has links) (PDF)
Ce doctorat présente une recherche menée en linguistique et en psycholinguistique sur la production de verbes en F.L.S. dans une Approche Fonctionnaliste chez des adultes. Il est important de s'interroger sur les énoncés non conventionnels du type casser un fruit, nommés métaphores, ou erreurs de surextension. Duvignau les a appelés approximations sémantiques à cause de la proximité entre un verbe produit (non conventionnel) et un verbe conventionnel pertinent. L'objectif de ce travail est d'analyser la production d'approximations sémantiques chez les participants étrangers de différents niveaux de F.L.S. Notre hypothèse la plus importante est que la production d'approximations sémantiques serait une stratégie palliative qui aide les étrangers à communiquer avec peu de mots. Nous avons établi l'hypothèse selon laquelle plus les apprenants F.L.S. sont avancés, moins ils produiraient d'approximations sémantiques. Nous avons utilisé un protocole " Approx " (Duvignau et Gaume, 2004) qui contient 17 séquences d'actions (DVD) dont le but est d'analyser la production des verbes dans les tâches de dénomination et de reformulation d'actions auprès de 125 participants (un groupe de chinois de F.L.S. (N=56), un groupe d'étrangers non sinophones de F.L.S. (d'une vingtaine de langues maternelles différentes ; N=56) et un groupe contrôle de F.L.M. (N=13). Par ailleurs, nous avons recueilli des données au sein de différentes écoles et entreprises à Toulouse. Notre hypothèse selon laquelle plus les participants de F.L.S. sont avancés, moins ils utiliseraient d'approximations sémantiques a reçu un soutien mitigé.
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L'environnement bilingue tel que perçu par les jeunes innus en relation avec leur capacité à accomplir des tâches écrites en L2

Duranleau, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue une étude empirique visant à comprendre la relation entre le milieu bilingue de jeunes de langue minoritaire et leur réussite à l'écrit dans la langue de scolarisation, une langue seconde. Il pose un regard sur les liens possibles entre, d'une part, ce que les jeunes déclarent au sujet de leur exposition aux langues présentes dans leur environnement et, d'autre part, leurs compétences en français, la langue seconde, mesurées à l'écrit. L'étude porte précisément sur la relation qui existe entre l'environnement linguistique des jeunes appartenant à l'une des onze nations autochtones du Québec, la nation innue, et leur réussite en langue seconde. Nous avons rencontré 189 élèves de quatrième, cinquième et sixième années inscrits dans six écoles primaires de diverses communautés de la région de la Côte-Nord. Ils ont été interrogés par le biais de questionnaires portant sur l'exposition aux deux langues en présence dans leur communauté, soit l'innu, la langue première des jeunes, et le français, la langue seconde et de scolarisation. Pour comprendre les variables liées à l'environnement linguistique des jeunes qui jouent un rôle dans l'acquisition du français langue seconde, nous avons mis en relation les réponses aux questionnaires avec les résultats obtenus quelques mois auparavant à des tâches écrites en français langue seconde. L'interprétation des réponses des jeunes aux questionnaires fait ressortir bon nombre d'éléments essentiels à la compréhension de l'environnement bilingue auquel les Innus sont exposés aujourd'hui. L'analyse des données révèle que c'est la langue innue qui prédomine dans les interactions avec les proches, soit les amis et la famille. Le français, par ailleurs, est très présent dans la lecture et dans certains loisirs, tels que ceux reliés aux médias audiovisuels de masse (télévision et Internet par exemple), populaires chez les jeunes rencontrés. Parmi toutes ces variables, ce sont la lecture et les loisirs en français qui semblent liés à la réussite aux tâches linguistiques en langue seconde. L'uniformité des réponses au sujet de la langue parlée avec les proches ne permet pas, de façon statistiquement significative, d'informer sur la capacité des jeunes à effectuer les tâches retenues. Nous avons finalement constaté que les réponses données par les jeunes reflètent, pour certains points du questionnaire, non seulement la réalité du milieu bilingue, mais également une affirmation de leur identité face aux thèmes proposés. Le rapport identitaire chez les jeunes Innus pourrait éventuellement permettre de comprendre les facteurs en jeu dans l'acquisition du français à l'école. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bilinguisme, Autochtone, Langue minoritaire, Acquisition d'une langue seconde.
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La compréhension et le réemploi du vocabulaire suite à un enseignement par ordinateur à l'aide des définitions versus à l'aide des concordances

Tchernigovskaïa, Marina January 2008 (has links) (PDF)
Les connaissances lexicales constituent la base de tout enseignement de langues secondes. Cet enseignement peut être administré d'une façon implicite (à travers la lecture abondante) ou d'une façon explicite (en fournissant des indices de sens). Quelles sont les façons les plus efficaces qui permettent d'augmenter le bagage lexical dans un temps relativement court? Dans le présent travail, nous avons comparé la compréhension et le réemploi du vocabulaire suite à l'enseignement de celui-ci à l'aide des définitions et à l'aide des concordances. De cette façon, le sens du mot pouvait être donné ou inféré à partir de plusieurs exemples d'utilisation du mot. Nous avons utilisé l'ordinateur qui a permis d'avoir des interfaces cliquables et un accès immédiat à l'information. Un groupe d'étudiants du niveau universitaire qui suivait un cours d'immersion a été exposé à ces deux types d'enseignement. Les mots ciblés ont été enseignés pendant une session universitaire dans un contexte d'un cours d'histoire. Nous avons comparé les résultats de compréhension et de réemploi de 20 mots suite à l'enseignement à l'aide des définitions avec les résultats de compréhension et de réemploi de 20 mots suite à l'enseignement à l'aide des concordances. L'interprétation des résultats nous a permis d'observer une tendance générale à de meilleurs résultats suite à l'enseignement à l'aide des concordances. Nous avons remarqué également que les apprenants débutants semblent progresser très rapidement à l'aide des concordances, tandis que les apprenants avancés arrivent généralement à de meilleurs résultats. De plus, les participants plus âgés semblent réussir mieux en ce qui a trait à l'inférence du sens à partir des concordances. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition des langues secondes, Vocabulaire, Explicite, Implicite, Concordances, Cooccurrence.
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La grammaire et son enseignement : connaissances grammaticales et représentations de futurs enseignants de français langue seconde

Martineau, Yves January 2007 (has links) (PDF)
La présente étude vise, d'une part, à mesurer l'état des connaissances grammaticales de 56 futurs enseignants de français langue seconde (FL2). D'autre part, elle vise à évaluer l'opinion (les représentations) des participants à l'égard de l'enseignement grammatical. Les participants sont tous inscrits à un baccalauréat en enseignement du FL2 d'une université québécoise: 37 sont à leur première année du programme, et 19 sont finissants de quatrième année. Les domaines étudiés pour cette étude sont la place de l'enseignement de la grammaire en classe de langue seconde et les pratiques qui y sont reliées, les cognitions (connaissances et représentations) des enseignants de langue seconde, et la spécificité de la grammaire du français lorsque enseignée dans un cours de langue seconde. Il s'agit d'une recherche exploratoire de type quantitatif, mais qui inclut une certaine analyse qualitative des données. Un questionnaire a été utilisé auprès des participants afin de vérifier certaines connaissances grammaticales jugées importantes pour un enseignant de langue, soit l'identification des catégories et des fonctions des mots dans une phrase (description métalinguistique), le repérage d'erreurs, la correction d'erreurs et l'explication d'erreurs. Le questionnaire a aussi servi à recueillir des données sociodémographiques sur les participants et à explorer leurs représentations (opinions) face à l'enseignement grammatical. Les résultats brossent un tableau peut-être un peu moins pessimiste que celui présenté dans les études faites jusqu'à maintenant et qui portent principalement sur l'anglais, mais montrent néanmoins des lacunes importantes, surtout sur le plan de la description métalinguistique (taux de réussite de 51 %) et de l'explication d'erreurs (taux de réussite de 20 %). Ces résultats ne varient pas significativement de la première à la quatrième année du baccalauréat, ce qui pourrait indiquer que la formation tant dans les cours que dans les stages n'ont aucun effet sur l'appropriation de ce type de connaissances. Par ailleurs, les participants ont montré une opinion plutôt équilibrée face à l'enseignement de la grammaire, selon laquelle ils croiraient qu'un tel enseignement est nécessaire, mais qu'il doit être intégré à une démarche communicative. Nos recommandations s'appuient sur les conclusions rapportées dans des études antérieures : le développement des connaissances grammaticales métalinguistiques doit faire l'objet d'un enseignement systématique dans un programme de formation des enseignants de L2 et les cours visant à développer de telles connaissances sont plus efficaces lorsqu'ils suivent une démarche de nature procédurale qui permet au futur enseignant d'être actif dans son propre apprentissage. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Connaissances grammaticales, Connaissances des enseignants, Représentations des enseignants, Spécificité du français langue seconde, Formation des enseignants.
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Connaissances lexicales et en morphologie dérivationnelle chez des apprenants adultes avancés en français langue seconde

Allard, Doris January 2008 (has links) (PDF)
Au Québec, toutes les universités francophones exigent une attestation des connaissances linguistiques aux étudiants qui désirent être admis à un programme d'études de premier cycle. Depuis dix ans, de nombreuses institutions d'enseignement supérieur ont mis sur pieds des cours d'appoint en grammaire pour les étudiants qui n'arrivent pas à satisfaire aux exigences en matière de français écrit. De plus en plus d'étudiants dont la langue maternelle n'est pas le français doivent suivre un de ces cours et plusieurs d'entre eux ne le réussissent pas. Dans cette recherche, nous avons vérifié quelles étaient les connaissances lexicales et en morphologie dérivationneIle chez des étudiants locuteurs non natifs du français ayant échoué au test de français écrit de l'université, en posant comme hypothèse de départ que leurs connaissances seraient plutôt faibles. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons soumis à deux reprises des sujets locuteurs natifs et locuteurs non natifs, inscrits au même cours d'appoint en grammaire, à une épreuve de cinq tâches mesurant leurs connaissances, tant en compréhension qu'en production, d'items lexicaux fréquents. Dans l'ensemble de notre épreuve, les sujets locuteurs non natifs ont obtenu des résultats inférieurs à ceux des locuteurs natifs et les différences de performance ont été significatives dans quatre des cinq tâches. Particulièrement, les sujets locuteurs non natifs ont démontré que leurs connaissances lexicales productives étaient très faibles, ce qui soulève l'hypothèse que leurs connaissances lexicales limitées seraient à la base de leurs difficultés en morphologie dérivationnelle. Les résultats obtenus par les sujets locuteurs non natifs laissent à penser que certains d'entre eux ne possèdent peut-être pas une base lexicale suffisamment étendue pour poursuivre avec succès des études supérieures dans une université francophone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue seconde, Lexique, Morphologie dérivationnelle, Apprenants adultes.
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Conceptions professionnelles des enseignants à l'égard du développement de la compétence interculturelle en classe de français langue seconde à Montréal

Olivencia, Rodrigo January 2008 (has links) (PDF)
La réflexion sur la question du rôle de l'interculturel en classe de langue et le développement des compétences socioculturelles constitue un domaine de recherche relativement récent dans un contexte international caractérisé par la globalisation des technologies de la communication, une nouvelle dynamique démographique issue des déplacements migratoires vers les pays nord-occidentaux et l'instantanéité des échanges culturels, intellectuels et audiovisuels. Ce renouveau dans l'enseignement/apprentissage culturel en français langue étrangère/français langue seconde (FLE/FLS) se traduit par une démarche didactique interculturelle permettant à l'apprenant de lutter contre les réflexes d'ethnocentrisme et les comportements stéréotypés subséquents et de développer des habiletés cognitivo-affectives afin de produire des comportements appropriés à une communication efficace dans une situation socioculturelle déterminée. Cette recherche exploratoire a été réalisée dans le but de dresser un portrait de la démarche didactique interculturelle des enseignants de français langue seconde aux adultes par le biais d'informations et d'opinions recueillies auprès de ceux-ci à l'égard de leur formation à l'interculturalité et de leurs pratiques éducatives. L'adoption d'une approche qualitative nous a permis d'analyser des données recueillies à l'aide d'entrevues semi-dirigées. La pré-expérimentation, réalisée auprès de trois enseignants, nous a aidé à valider le guide d'entretien ainsi que les modalités de l'entrevue. La collecte finale des données a été menée auprès d'une quinzaine d'enseignants oeuvrant dans un centre de francisation pour adultes allophones appartenant à une commission scolaire de l'île de Montréal et dans une école de langues d'une université francophone de la même ville. Nos modèles de départ ont été les études de Lies Sercu (2001b, 2004a, 2005) sur les conceptions professionnelles des enseignants européens de langues vivantes par rapport à la mise en oeuvre de la compétence communicative interculturelle. Nous avons constaté que les enseignants ne se considèrent pas suffisamment formés ni outillés en matière d'éducation interculturelle. De plus, la description qu'ils font de leurs pratiques pédagogiques en salle de classe révèle que les professeurs n'ont pas encore abandonné l'enseignement traditionnel de la culture. Par ailleurs, leurs objectifs sont rarement décrits en termes d'acquisition d'une compétence de communication interculturelle. Il faut donc promouvoir davantage la nécessité d'intégrer la dimension interculturelle dans l'enseignement du FLS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation interculturelle, Enseignement des langues, Français (langue seconde), Formation des enseignants, Communication interculturelle, Compétence communicative, Diversité.
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Accueil et apport des activités d'éveil aux langues en milieu autochtone québécois

Villemure, Chantal January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une étude exploratoire sur l'apport des activités d'éveil aux langues et l'accueil réservé par le milieu autochtone à ces activités. Cette étude a été réalisée auprès de trois classes d'élèves de fin de cycle du primaire en provenance de trois communautés autochtones en milieu québécois: montagnaise (ou innue), attikamek et inuite. Nous nous sommes intéressée à certains éléments ou certaines composantes qui peuvent définir des attitudes qu'ont développées les élèves de ces milieux autochtones à la suite de la réalisation de ces activités pédagogiques qui visent l'atteinte de différents objectifs: motivation à apprendre des langues, valorisation de la langue minoritaire (en ce qui nous concerne, la langue ancestrale autochtone), ouverture à la diversité culturelle, amélioration des compétences métalinguistiques et autres. Les résultats de notre étude révèlent que les enfants ont beaucoup apprécié ces activités qui, de plus, ont favorisé un intérêt certain, sinon un « éveil » ou une curiosité envers les langues en général et d'autres que celles qui leur sont habituellement connues. Les jeunes autochtones ont eu l'occasion de valoriser un peu plus, verbalement et par écrit, leur langue ancestrale et ils ont fait preuve d'un grand intérêt face à la diversité culturelle au Québec et ailleurs dans le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éveil aux langues, Langues autochtones, Apprentissage des langues secondes, Préservation des langues ancestrales.
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Le lexique en français du Québec des manuels québécois

Salazar Robles, Edith January 2008 (has links) (PDF)
La présente recherche visait surtout à répondre à la question suivante: les manuels de langue seconde édités au Québec utilisent-ils un lexique qui correspond au français québécois? Comme suite à cette question, deux autres sous-questions émergent: dans quelle proportion utilise-t-on un lexique du français québécois dans les manuels de langue seconde pour les adultes édités au Québec? Les termes ou expressions retenus en français du Québec (FQ) peuvent-ils être regroupés selon des thèmes spécifiques? Pour ce faire, nous avons traité des sujets comme la variation linguistique, plus spécifiquement la variation géographique du français. Nous avons aussi décrit ce que nous entendons par FQ et français de France (FF). Pour ce qui est des manuels, nous avons défini le concept et parlé de ses fonctions. Nous avons aussi mentionné quelques études dont les manuels sont à la base. Afin de répondre à notre question principale de recherche nous avons analysé cinq manuels destinés aux adultes de français langue seconde édités au Québec. Quant à notre analyse, nous avons repéré du lexique et l'avons classifié. Pour le repérage et la classification, nous avons utilisé la méthode de Pitois (1997) comme point de départ, pour ensuite la compléter avec le Petit Robert et le Dictionnaire québécois français. Comme résultat, nous avons trouvé que le français québécois est plus utilisé dans les manuels analysés, bien que, le français de France n'y soit pas complètement absent. Nous avons également repéré que lorsqu'on parlait de l'alimentation, des vêtements, des moyens de transport, de la « nouvelle » technologie et de la féminisation des professions, le français québécois prédominait. Les résultats nous ont permis de voir que la variation géographique et l'aspect culturel de la langue sont énormément liés. Il est aussi important de signaler que la présente étude a mis en évidence voir que les étudiants qui suivent des cours dans les écoles participantes sont en train de se préparer davantage à se familiariser, comprendre et utiliser le lexique du français d'ici. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Français de France, Français du Québec, Lexique, Manuels, Variation linguistique.
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Identification des conditions idéales favorisant l'acquisition du français langue seconde (FLS) au secondaire dans les tâches effectuées avec les technologies de l'information et de la communication (TIC) et adéquation entre la théorie et la pratique

Guay, Martine January 2009 (has links) (PDF)
Ce présent mémoire vise à vérifier si les tâches effectuées avec les technologies de l'information et de la communication (TIC), conçues par des enseignants de français langue seconde (FLS) au secondaire, réunissent les conditions idéales, telles qu'identifiées par le courant théorique interactionniste, pour favoriser l'acquisition d'une langue seconde (ALS). Afin d'atteindre cet objectif, la recension des écrits portant sur l'identification des conditions idéales dans une perspective interactionniste a été effectuée. Au total, neuf conditions idéales ont été identifiées relativement à la qualité de la langue, soit aux attributs particuliers de l'apport langagier, de la production langagière et de l'interaction. L'apprenant devrait être exposé à un apport langagier (1) qui lui fournit de nouvelles données, (2) qui est mis en évidence et (3) qui peut être modifié. L'apprenant devrait avoir l'occasion (4) de produire la langue de façon compréhensible, (5) de remarquer dans sa production langagière les erreurs et (6) de les corriger. La tâche devrait (7) amener des interactions modifiées pour permettre des négociations de sens, (8) maximiser les interactions entre les apprenants pour qu'ils puissent surmonter les problèmes linguistiques afin de poursuivre la résolution de problèmes non linguistiques et (9) favoriser des interactions à deux sens. À partir des neuf conditions idéales identifiées, la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC a été construite pour faciliter l'analyse des tâches recueillies sur le terrain. Au cours d'une entrevue semi-dirigée, dix enseignants, identifiés a priori par la conseillère pédagogique de FLS comme étant des utilisateurs exemplaires des TIC, ont décrit deux tâches exemplaires qu'ils demandent à leurs élèves de réaliser avec les TIC. La description et l'évaluation des vingt tâches exemplaires ont été réalisées au moyen de la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC. L'analyse des résultats a permis de dénombrer une moyenne de 2.85 conditions idéales réunies par tâche sur un total de neuf conditions idéales favorisant l'ALS. Les résultats obtenus révèlent que les tâches effectuées avec les TIC sont, selon une perspective interactionniste, peu favorables à l'ALS. Il serait avantageux de sensibiliser l'enseignant de L2 quant à la nécessité de réunir dans les tâches des conditions positives à l'ALS. Les recommandations de l'étude portent sur l'utilisation par les enseignants et les chercheurs de la Grille de description et d'évaluation d'une tâche effectuée avec les TIC (a) en tant qu'outil d'expertise pour évaluer la tâche sur le plan de la qualité de l'apport langagier, de la production langagière et de l'interaction; (b) en tant qu'outil de formation puisqu'elle met en évidence les caractéristiques déterminantes à l'ALS; et (c) en tant que guide pour éclairer l'enseignant sur la conception de tâches potentiellement favorables à l'ALS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Technologies de l'information et de la communication (TIC), Tâche effectuée avec les TIC, Conditions idéales, Acquisition d'une langue seconde (ALS), Interactionnisme, Apport langagier, Production langagière, Interaction.
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Étude descriptive des stratégies d'interaction employées par les apprenants adultes débutants en FL2

Patenaude, Valérie January 2009 (has links) (PDF)
Notre étude vise à approfondir la recherche à propos de la façon dont les apprenants débutants en langue seconde (L2) réussissent à communiquer entre eux à l'oral. La population cible est une clientèle adulte universitaire. Cette recherche qualitative visait l'étude de cas de huit apprenants regroupés en quatre dyades. Deux dyades étaient de même langue maternelle et deux de langue maternelle différente. Nous avons demandé aux apprenants d'accomplir un «jigsaw» à deux, qui consistait à raconter l'histoire d'une bande dessinée en décrivant alternativement leurs images respectives. L'expérimentation s'est déroulée à trois reprises, ce qui nous a permis de recueillir trois cent quatorze minutes d'interaction. Ces conversations ont été filmées, plusieurs ont été transcrites et ont finalement toutes été analysées qualitativement. Nous avons réalisé que les apprenants débutants utilisent plusieurs stratégies d'interaction (42 au total). Nous avons élaboré une grille d'observation des stratégies d'interaction inspirée des grilles de Garland (2002), de Kasanga (1996), de Long (1981,1983), de McDonough (2004), de Pica et Doughty (1985) et de Porter (1986) (Tableau 3.4) que nous avons adaptée à notre groupe d'apprenants. Nous avons également modifiée notre grille à la suite de la préexpérimentation et de la première séquence de l'expérimentation pour permettre de mieux capter la nature des interactions entre les apprenants débutants adultes. La grille finale démontre que les apprenants débutants emploient dix-neuf stratégies différentes qui sont subdivisées en quarante-deux stratégies au total. Les résultats de nos observations ont permis de constater que les débutants de notre étude ont utilisé fréquemment les « Gestes et mouvements » pour se comprendre. Ils ont également réussi à communiquer entre eux en utilisant aisément d'autres stratégies d'interaction telles que les « Signaux de compréhension/Confirmation », les « Autorépétitions », les « Autres répétitions de confirmation » et les « Réflexions en action ». Notre corpus présente de nombreux exemples de la façon dont les apprenants débutants utilisent ces stratégies. De plus, nous avons observé que les apprenants sont à l'écoute de leur partenaire et ont une majorité de succès quant à l'utilisation de leurs stratégies d'interaction. En effet, les débutants ont eu seulement 1% d'échec par rapport aux 7181 stratégies qu'ils ont employées. Aussi, nous avons remarqué que quelques différences majeures à propos des stratégies utilisées par les dyades de même L1 et les dyades de L1 différente. Les principales différences sont l' « Utilisation de la L1 » qui n'est pas apparue chez les dyades de L1 différente et qui l'a été 74 fois avec les dyades de même L1 et l' « Utilisation de l'anglais » qui est survenue 326 fois entre les dyades de L1 différente contre 100 fois entre les dyades de même L1. En somme, les résultats de cette recherche permettent de constater que les apprenants débutants adultes peuvent travailler en équipe en salle de classe. Cette information rassurera certainement les enseignants de L2 au niveau débutant et permettra d'améliorer la formation initiale et continue des enseignants de L2. De plus, les résultats fournissent des pistes de recherche pour les chercheurs à propos de la capacité des apprenants débutants adultes à utiliser les stratégies d'interaction. Ainsi, les chercheurs pourront poursuivre la recherche sur ce sujet, en observant des apprenants d'âge ou de niveau différent par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Interaction orale, Langue seconde, Stratégie, débutants.

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