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La mémoire collective de la révolution culturelle dans le cinéma chinois contemporain (1979-2009) / The Collective Memory of the Cultural Revolution in Contemporary Chinese Films (1979-2009)

Deng, Wenjun 14 June 2013 (has links)
Cette thèse se consacrera à la question de construction d'une mémoire collective de la révolution culturelle (1966-1976) par le cinéma chinois contemporain de l'année 1979 à 2005. cette thèse n'est pas une étude esthétique du cinéma chinois ; son axe central consiste à faire une analyse et une interprétation socio-historique des films et à interroger le cinéma en tant qu'il offre un ensemble de représentations qui renvoie directement ou indirectement à la société réelle du passé. au lieu de mesurer des empreintes déposées dans la « mémoire nationale » des années de troubles par les images cinématographiques, je vais tenter de comprendre et faire comprendre comment l'histoire de la révolution culturelle avait été convoquée, figurée et réinventée par le cinéma chinois en fonction des enjeux du temps présent. la lecture historique et sociale des films qui abordent la question de la mémoire collective permettra d'atteindre à des zones non-visibles de la société chinoise pendant la révolution maoïste. elle permettra aussi de comprendre comment la mémoire d'un événement traumatisant pour la société est en permanence recomposée pour s'inscrire dans une identité collective en continuelle mutation. / This thesis is devoted to studying the collective memory of the Cultural Revolution through contemporary Chinese films (1979-2009). The central theme is to demonstrate how de ―seventh art‖ contributed to the vitality and diversity of the writing of the Cultural Revolution history. The Cultural Revolution had highly serious economic and social consequences for the Chinese society as a whole. My interest is to inquiry into the place and responsibility of the individuals in this history through the social-historical interpretation of the films which refers directly or indirectly to the Chinese society of the past. The film about the history and memory can be seen as an agent enhancing our understanding of the history. Reading films about the history and memory will not only provide the link between the past and present for a society, but also provide the guidance to its future. Furthermore, it also helps to understand how the memory of a traumatic event is continuously rewritten by the Chinese society in order to construct a national identity and to fight against forgetting. The question of the identity has also a political significance. Rewriting the history of the Cultural Revolution is also vital to the Chinese authorities who need to re-affirm the legitimacy of its power. Taking into account the place and responsibility of the individuals in the Cultural Revolution is a fundamental issue for writing this traumatic history, which constitute the center of this thesis.
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Tradition et contradiction de la modernité dans le nord-est du Brésil : les enjeux de l'ethnicité et de la muséalité des indiens Potiguara pour l'appropriation de leur territoire / Tradition and contradiction in Brazilian Northeastern's modernity : the dynamics of ethnicity and museality of Potiguara Indians to the appropriation of their territory

Dos Santos Chianca, Maria de Fátima 25 September 2015 (has links)
La thèse se situe dans le domaine de la sociologie appliquée, la socio-muséologie, pour guider un projet muséologique visant à l’autonomie des Indiens Potiguara. C’est un peuple qui est à l’origine une « communauté de parentage » et qui veut conserver son « appartenance raciale ». Mais il a développé un processus de formation d’une identité ethnique distincte, résultant des luttes pour la démarcation de ses terres à partir des années 80, ce qui a contribué au renforcement identitaire. La terre, en tant que représentation de la « dimension spatiale de la relation de parenté », est l’endroit où s’établit la communalisation créé par le travail de la parentalité et de voisinage. A travers la terre se développent des pratiques traditionnelles qui préservent l’héritage des ancêtres. Si les liens « d’appartenance raciale » proviennent de l’ancêtre métisse, la représentation ethnique considérée comme « valeur de culture et de l’histoire » est pour la société extérieure la culture indigène. Cette ambivalence est résolue par le rituel Toré où se manifestent les deux expressions symboliques, présentant une solution inclusive de valeurs muséales propre à ouvrir une voie d’émancipation épistémologique au projet. / This thesis falls within the field of Applied Sociology and Socio-Museology, guiding a museum project that aims the autonomy of Potiguara Indians. This people is originally is a “family relationship community” and want to save their “racial origin”, but there is an advanced process of a distinctive ethnic identity formation, resulting from land demarcation fights from the 80s, strengthening their identity.The earth, a representation of “spatial dimension of family relationiship”, is where is established the sense of community built by the collective work of parenting and neighborhood and through it traditional practices that keep the memory of the heritage of the ancestors are developed. If the bonds of “racial origin” come from the mestizo ancestor, also called “old brench”, the ethnic representation considered as “a cultural and a historical value” to the outsiders is the Indian culture. This ambivalence is resolved through the Toré ritual through which two symbolic expressions are shown, an inclusive solution that will open an epistemological emancipatory route to the project.
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Lieux de rumeurs, lieux de co-mémorations : vers la reconstruction d'un passé : le cas de l'explosion de l'usine AZF / Places of rumors, places of commemorations : towards the reconstruction of a past : the AZF case

Demoures, Amélie 12 June 2015 (has links)
Dans une perspective psychosociale, l’objectif de cette thèse est de saisir l’aspect dynamique de la rumeur inter et intragroupe et son rôle dans la reconstruction des mémoires collectives dans des contextes spatio-temporels précis. A partir d’une étude monographique, sur la catastrophe de l’usine AZF survenue le 21 septembre à Toulouse, notre travail de thèse vise à expliquer ce qui est en jeu pour les groupes en présence, d’adhérer à et de faire perdurer ou non, telle ou telle « version ». En prenant en compte l'espace en tant que cadre social de la mémoire, nous nous intéressons à l'inscription spatiale de la rumeur, notamment au travers des pratiques commémoratives, comme une manière de s'approprier les lieux détruits par cette catastrophe. Notre recherche s’ancre dans le champ de la pensée sociale interrogeant les savoirs du sens commun et les manières de penser en contexte en fonction des insertions sociales des individus. Dans cette perspective nous adoptons le regard ternaire propre à la psychologie sociale pour interroger la rumeur dans une visée compréhensive du phénomène. Pour cela, nous avons mis en place une triangulation méthodologique (entretiens semi-directifs, observations, analyse de presse et questionnaires) afin de saisir la dynamique de la rumeur dans ses différentes temporalités, au travers de plusieurs groupes plus ou moins impliqués. L’analyse de l’ensemble des résultats confirme alors l’existence d’un phénomène rumoral à Toulouse plus de 10 ans après la catastrophe autour des origines de l’explosion au sein des différents lieux et groupes enquêtés. Le niveau d’implication des sujets et le degré des émotions négatives ressenties suite à l’événement sont alors des facteurs saillants expliquant d’une part, l’adhésion à une rumeur et, d’autre part, sa persistance. Toutefois, nos résultats mettent en évidence des variations de contenu du message de la rumeur selon les groupes en fonction de leur insertion et position sociales ainsi que du lien qui les rattachait à l’usine AZF. Notre recherche souligne ainsi combien le processus de la rumeur et les fonctions qu’elle remplit ne sont pas simplement animés par une mécanique cognitive de la pensée mais davantage motivés par des enjeux identitaires et mémoriels, selon les intérêts du moment pour le groupe. La permanence de la rumeur dans le temps et des lieux précis, témoigne alors de son rôle dans la transmission d’une mémoire collective, de sorte qu’elle soit valorisante pour les groupes. / In a psychosocial perspective, the aim of this research is to capture the dynamic aspect of inter and intragroup rumor and its role in the reconstruction of collective memories in specific spatiotemporal contexts. Based on a monographic study relative to the explosion of the AZF factory that occurred September 21th, 2001, in Toulouse, our PhD work aims to explain what is at stake for the groups involved, and why would they adopt and perpetuate or not a « version » of the story or another. Taking into account space as a social framework of memory, we will focus on the spatial inscription of the rumor, particularly through commemorative practices, considered as a way to re-appropriate places destroyed by the catastrophe. Our research belongs to the field of social thought, which question common sense knowledge and ways of thinking in specific contexts, depending on individuals’ social insertion. In this perspective, we adopt a « ternary » interpretation of facts, inherent to social psychology, to investigate rumor in a comprehensive approach. To fulfill this goal, we applied methodological triangulation in our research (semi-structured interviews, observations, press analyses and questionnaires), in order to seize the dynamic of rumor in its different temporalities, through several groups more or less involved. The analysis of all results confirm the existence of a rumor phenomenon in Toulouse over 10 years after the disaster and related to the origins of the explosion, in the different investigated places and groups. The level of implication and the level of negative emotions felt after the event are salient factors to explain both the adhesion to a rumor and its persistence. However, our results highlight variations in the message content for different groups depending on their social insertion and position as well as the bond that relationship that bonded them to the AZF factory. Our research affirm that the rumor process and functions are not simply animated by a cognitive mechanisms of though but rather motivated by identity and memory issues, depending on the group’s present interest. The persistence of rumor in specific times and places demonstrate its role in the transmission of a collective memory, in a gratifying way for the involved groups.
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Traces d'hier dans les pratiques sociales d'aujourd'hui en Guadeloupe et à Trinidad et Tobago / Traces of the past in today's social practices in Guadeloupe and in Trinidad and Tobago

Annerose, Claudie 04 May 2018 (has links)
Cette thèse part de l’hypothèse que des traces du passé, portées par chacun, habitent le quotidien, comme une sorte de mémoire collective insoupçonnée. Elle se propose en analysant les caractéristiques ou encore la transmission de quelques pratiques sociales (celles liées à la mort, à la religion, à la médecine populaire, au gwoka, au calypso et au conte) de comprendre ce qui se joue au-delà des apparences. A partir de ces expériences d’aujourd'hui, on découvre les apports divers, les dynamiques, les interactions, les ambivalences, ainsi que tout ce qui avait été mis en œuvre pour « braconner » des expressions, se créer des espaces de liberté et commencer à transcender un quotidien douloureux. Il s’avère, cependant que ces traces ne sont pas seulement des vestiges. Elles constituent plutôt un tissu complexe et mouvant construit par des perceptions, des émotions ainsi que des faits véridiques. Ces traces entremêlées d’hier et d’aujourd'hui, sont sans cesse réactivées par ceux qui les reçoivent, les portent et les transmettent à leur tour. / This thesis assumes that traces of the past, worn by everyone, inhabit the everyday, as a sort of unsuspected collective memory. In order to understand what is happening beyond appearances, it analyzes the characteristics of the transmission of a few social practices such as those related to death, religion, folk medicine, gwoka, calypso and storytelling. From today experiences, one discovers the various contributions, the dynamics, the interactions, the ambivalences, as well as all that had been implemented to "poach" expressions, to create spaces of freedom and start to transcend a painful reality. It turns out, however, that these traces are not just remnants. They are rather a complex and moving fabric woven by perceptions, emotions as well as truthful facts. These traces, which are those of yesterday and today intermingled, are constantly reactivated by those who receive them, carry them and transmit them in their turn.
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Jeux et enjeux à la frontière dans la roumanie postcommuniste : identité régionale et relations interethniques au Banat

Jivan, Alexandra-Mirela 17 April 2018 (has links)
Depuis quelques années, toute une «avalanche» discursive, pour emprunter le terme à Zygmunt Bauman, entoure la question de l'identité. Les identités seraient multiples, fluctuantes, en crise, construites, négociées et, surtout, omniprésentes. Le sujet est d'autant plus actuel dans l'espace d'un ancien pays totalitaire, dépositaire d'une mémoire traumatique, où le passage à un régime démocratique est sujet à maints changements sociopolitiques comme personnels. Cette étude observe les corrélations entre l'identité régionale et la dynamique des relations interethniques dans la région roumaine du Banat, aux XXe et XXIe siècles, sur la base des significations que leur donnent de nos jours trois générations de personnes, nées entre 1920 et 1980. Elle s'intéresse plus particulièrement aux raisons qui ont incité les habitants de la région à transcender les tensions dites balkaniques, aux modes de vie, à l'identité banataise, aux relations interethniques, enfin, à l'anthropologie de la mémoire au Banat. Le recours à des concepts comme identification, nostalgie, mémoire et oubli est d'une utilité certaine, attestée d'ailleurs par cette recherche, dans une démarche qui vise à débusquer la relation entre les temps passé, présent et à venir de la communauté banataise. Plus de cinquante récits de type autobiographique ont été réalisés en milieu urbain, en 2005 et 2006, avec des personnes d'origine allemande, hongroise, juive, rom et roumaine. S'y ajoute l'analyse des pratiques et des discours observés sur le terrain à l'occasion de plusieurs événements locaux ou à partir de l'étude des journaux régionaux et des archives d'histoire orale de la Fondation La Troisième Europe de Timisoara. La recherche s'inscrit dans le prolongement des travaux développés en Europe centrale et de l'Est depuis la chute du rideau de fer, qui ont ouvert des débats considérables sur la transition vers la démocratie, le pluralisme et les conditions de vie dans un espace posttotalitaire, et discute amplement les enjeux d'une anthropologie chez soi, en proposant le concept d'anthropologie du retour. Mots-clés : identification et identités (régionales, ethniques); mémoire et oubli; récits autobiographiques; communisme et postcommunisme; anthropologie chez soi; anthropologie culturelle et sociale; Banat; Roumanie; Europe centrale et de l'Est.
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Les dynamiques identitaires chez les métis-autochtones en Abitibi-Témiscamingue

Bégin, Élise 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse aux individus d'ascendance mixte amérindienne et euro-canàdienne, en Abitibi-Témiscamingue, qui s'identifient en tant que Métis et se regroupent actuellement en communautés politiquement orgnanisées, dans le but d'obtenir une reconnaissance et des droits juridiques semblables à ceux qui ont été octroyés aux Métis de l'Ouest et, plus récemment, à ceux de l'Ontario, suite au jugement Powley en 2003. Malgré l'existence de plus d'une centaine de communautés métisses au Québec, le gouvernement provincial n'a accordé jusqu'à maintenant aucune reconnaissance légale aux Métis de la province. Ce contexte, dans lequel émergent de nouvelles identités, est un terrain propice à l'étude de l'ethnicité, des échanges et transferts interculturels historiques et contemporains qui sont au fondement de l'identité métisse, et de la compréhension de la manière dont se crée une « culture », comment elle s'articule à partir de la mémoire collective, se constitue en un patrimoine et met en place des stratégies pour se représenter aux autres et ainsi pouvoir exister comme entité culturelle. Mes séjours en 2007 et 2008 chez des familles membres des communautés métisses dans les régions de l'Abitibi et du Témiscamingue ont permis d'entrevoir deux types de communautés qui sont décrites et analysées dans ce mémoire : un premier type, que j'ai nommé « Métis-Algonquin » ou « Métis-Cri » selon leurs origines culturelles amérindiennes, est issu des unions entre Amérindiens algonquins et cris et des descendants européens francophones et anglophones, venus dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue pour la traite des fourrures et l'exploitation forestière. Non reconnus comme Indiens, ces individus métissés se sont unis, dans les années 1970 et 1980, à l'Alliance Laurentienne pour les Métis et Indiens sans statut afin d'obtenir une reconnaissance légale. Un second type, que j'ai désigné par le terme « Néo-Métis » pour souligner le caractère plus récent et renouvelé de ce type d'identification autochtone, est associé à des individus, arrivés dans la région comme colons dans la première moitié du 20e siècle, et dont les métissages sont antérieurs à leur installation en Abitibi-Témiscamingue. N'ayant en général pas reçu d'héritage autochtone, ceux-ci ont pris conscience de leurs origines mixtes que très récemment et se regroupent aujourd'hui dans le but de retrouver leurs racines amérindiennes, et d'obtenir des droits leur permettant de perpétuer leurs pratiques ancestrales. Il est question dans ce mémoire d'étudier, à travers les récits d'individus appartenant à différentes générations, la manière dont l'identité métisse se forme, se transforme et se transmet chez les individus et familles associées à ces deux types de communauté. Plus généralement, ce mémoire vise à mieux comprendre, d'un point de vue ethnologique, les communautés métisses de la région de l'Abitibi-Témiscamingue.
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Reassessing history : Native American narratives in Kentucky tourism

B.-Martin, Valérie 04 December 2024 (has links)
Dans toutes les sociétés, les rapports de pouvoir qui existent ont une grande influence sur les dynamiques de mémoire. Le colonialisme anglais et américain, et plus précisément les politiques de relocalisation comme l’Indian Removal Act (1830) ont eu un fort impact sur la présence autochtone dans le paysage culturel du Sud-est des États-Unis. La production de la mémoire collective à travers la commémoration, l’éducation et le tourisme sont un reflet de ces rapports de pouvoir. Elle démontre aussi quels évènements du passé définissent le présent. Ce mémoire de maîtrise tente de comprendre comment les récits de la présence autochtone au Kentucky sont inscrits dans le paysage culturel de l'état. Le Kentucky détient un riche passé précolonial encore visible sur le territoire. Plusieurs artefacts témoignent de l’occupation millénaire du Kentucky par des nations autochtones. Toutefois, selon l’histoire dominante du Kentucky, le territoire n’était pas occupé au moment des premiers contacts. La contradiction entre ce mythe et les preuves archéologiques qui se retrouvent dans le paysage a été peu étudiée. Ce mythe continue de servir de base pour, entre-autres, l’éducation et le tourisme et encourage une image fausse de la présence autochtone au Kentucky. Les moyens utilisés par le pouvoir colonial américain pour tenter d’effacer la présence autochtone aux États-Unis vont au-delà de la violence des politiques de relocalisation et d’assimilation. En effet, des moyens plus subtils, comme la commémoration et les mythes, ont permis à la culture dominante de se réapproprier le territoire à travers la mémoire. Quels sont les facteurs qui ont permis de créer et qui aident à maintenir un écart entre l'histoire dominante du Kentucky et les preuves archéologiques? Quelles représentations matérielles dans le paysage culturel du Kentucky définissent cet écart? Le tourisme patrimonial au Kentucky sera l'élément central de cette analyse. / In all societies, power dynamics greatly influence memory. British and American colonialism, and relocation policies, like the Indian Removal Act (1830), had a strong impact on Native American presence in the cultural landscape of the Southeast United States. The production of collective memory through commemoration, tourism and education is a reflection of the power relations within society. It also shows which events in the past still define the present. This master’s thesis seeks to understand how narratives of the past influence today’s narratives about Native Americans in Kentucky, as well as how these narratives are inscribed in the cultural landscape of the state. Kentucky holds a rich pre-colonial history that is still visible on the landscape. Many artifacts can be found on the land and bear witness to the long-standing Native American presence in Kentucky. However, according to Kentucky’s dominant history, the territory was ''empty'' at the time of first contact. The contradiction that exists between this myth and the abundance of archaeological evidence, and the way it is translated into the cultural landscape, has seldom been studied. This myth provides the basis for, among other things, education and tourism, and promotes an inaccurate image of the Native presence in Kentucky, which contributes to keeping Native American identities in the past. The colonial means used to erase Native American presence in the United States went further than the violence of the federal policies of assimilation and relocation. Subtler methods, like commemoration and myths, have allowed the dominant culture to claim the land through memory. What are the factors that have created and helped to maintain the gap between Kentucky’s dominant interpretation of history and archaeological fact? What material representations on the cultural landscape of Kentucky are most evident of the gap? Heritage tourism will be the focus of this analysis.
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Rapports au territoire et au patrimoine dans un contexte d'après-guerre : tourisme de retour d'expulsés allemands

Bierwerth, Gesa 11 April 2024 (has links)
Cette recherche porte sur les rapports au territoire et au patrimoine d’expulsés allemands de la Seconde Guerre mondiale et de leurs descendants. Elle étudie ces rapports dans un contexte de déplacements de frontières et de populations, de tensions de l’après-guerre et de développements plus récents au sein et entre l’Allemagne et les pays de l’Europe centrale et orientale. La recherche se penche tout particulièrement sur le phénomène de retour touristique des expulsés allemands vers leurs lieux d’origine situés en Europe de l’Est. Elle prend appui sur des enquêtes ethnologiques menées auprès de groupes de touristes dont les lieux d’origine et la destination touristique sont la Prusse orientale, une ancienne province allemande. La Prusse orientale fait partie des territoires cédés par l’Allemagne en 1945. Ses habitants allemands prennent la fuite ou sont expulsés. La province est dès lors partagée entre la Pologne, la Russie et la Lituanie. Les nouvelles populations qui s’y installent se trouvent du jour au lendemain héritières du patrimoine de l’ennemi dont la gestion s’avère difficile. Pour les anciens habitants allemands, les lieux d’origine sont inaccessibles durant la guerre froide et le patrimoine allemand disparaît littéralement derrière le rideau de fer. Or, grâce à l’effondrement du Bloc de l’Est à partir de 1989, ces territoires deviennent à nouveau accessibles. Dès lors, les expulsés partent à titre de touristes pour revisiter leurs lieux d’origine. Ils entreprennent des voyages organisés dans le but de retrouver leurs maisons d’enfance et de découvrir un territoire et un patrimoine somme toute peu connus. De fait, la découverte de sites patrimoniaux est au cœur de ces voyages guidés. L’objectif de la thèse est de cerner dans quelle mesure l’expérience touristique patrimoniale transforme le rapport au passé, au territoire et au patrimoine des expulsés ainsi que de leurs enfants et petits-enfants. L’analyse se penche notamment sur l’interprétation du patrimoine par les guides et son influence sur les touristes. Les guides opèrent une patrimonialisation par le bas et établissent une filiation directe entre les touristes et les personnes ayant bâti le territoire au cours des siècles. Ainsi, ils contribuent à forger de nouvelles représentations du passé chez les touristes, au-delà des biographies personnelles. Le tourisme de retour et la découverte du patrimoine élargissent le territoire d’identification, à savoir de la maison d’enfance vers le territoire visité. La dimension collective du rapport des expulsés au passé, au patrimoine et à la patrie s’en trouve finalement renforcée. Le tourisme de retour déploie des effets positifs sur plusieurs plans. Il engendre notamment un cheminement réflexif chez les touristes dont résulte une disposition à la réconciliation avec les habitants actuels de l’ancienne Prusse orientale et dont profite aussi le patrimoine. / This dissertation deals with the personal links of German expellees of the Second Word War and their descendants with the territory concerned and its cultural heritage. These links are examined in the context of shifts of borders and populations, post-war tensions and more recent developments in and between Germany and the States of East-Central Europe. This study focuses on the return of the German expellees as tourists to their places of origin in Eastern Europe. It is based on ethnological research in tourist groups whose place of origin and travel destination is East Prussia, a former German province. East Prussia is one of the territories lost by Germany in 1945. The German inhabitants of the region flee or are expelled. Henceforth, the province is divided into a Polish, a Russian and a Lithuanian part. The new populations suddenly emerge as the heirs to their enemy’s cultural heritage whose administration turns out to be problematic. During the Cold War the places of origin remain inaccessible to the former German inhabitants and the German cultural heritage literally disappears behind the Iron Curtain. Due to the collapse of the Eastern bloc starting in 1989, these territories become accessible again. Since then expellees have been travelling to their places of origin as tourists. They undertake organised tours in order to find their childhood homes and to discover the area as well as its cultural heritage about which they generally know rather little. In fact, the discovery of cultural heritage sites is central to the guided trips. It is the aim of this dissertation to examine in what way the experience of tourism in combination with cultural heritage affects the relationship of the expellees as well as their children and grandchildren with the past, the territory and its cultural heritage. In particular, the analysis focuses on the interpretation of the cultural heritage by the guides and its effect on tourists. The guides perform a heritagization “from below” and illustrate the direct lineage between the tourists and the people who cultivated the land in the course of the centuries. Hence, they contribute to the creation of new representations of the past for the tourists beyond their personal biographies. Homesickness tourism extends the territory of identification, namely from the childhood home to the area visited. At last, the collective dimension of the relationship of the expellees with the past, the cultural heritage and the homeland is reinforced. Homesickness tourism is positive in several aspects. It engenders a process of reflexion which leads to a disposition towards reconciliation with the present inhabitants of East Prussia, which is also beneficial for the cultural heritage.
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Le mythe, les représentations et le culte du dirigeant dans la Roumanie communiste

Cioroianu, Adrian 25 April 2018 (has links)
Le sujet de la thèse est Nicolae Ceausescu, le dictateur communiste qui a dirigé la Roumanie à peu près 25 ans (du 23 mars 1965 au 22 décembre 1989). Celui qui m'intéresse ici, c'est le Dirigeant (te Conducator, en roumain) Ceausescu; le terme désigne le personnage qui a été simultanément le chef du parti et de l'État et je l'ai utilisé ici parce que je suis d'avis qu'il définit parfaitement - par sa tradition en Roumanie, par les modèles (stalinien et asiatique) qui l'ont contaminé et par son potentiel symbolique - l'exercice du pouvoir que Nicolae Ceausescu a illustré au cœur de la société roumaine. Le personnage politique Nicolae Ceausescu et son culte de la personnalité sont mis ici en relation avec un certain mythe du Dirigeant - dont la présence dans la culture politique roumaine traditionnelle est également analysée - et ils sont étudiés dans la perspective des représentations qu'ils ont créées. L'analyse de ces représentations et l'investigation du contexte qui les a favorisées m'ont amené à penser que les Roumains ont rejeté seulement le modèle du dirigeant incarné par Nicolae Ceausescu et non pas le modèle d'un dirigeant fort en général. Autrement dit, je crois - et, en conséquence, j'ai voulu le démontrer - que même si Ceausescu a disparu en décembre 1989, le mythe d'un dirigeant autoritaire, d'un Paterfamilias qui guide son peuple avec une exigence maximale est bien vivant. Donc, ce n'est pas le modèle que les Roumains ont rejeté en décembre 1989 mais l'individu qui a joué maladroitement le rôle du dirigeant autoritaire - un rôle que nous trouvions justifié. Dans l'ensemble, mon sujet est l'analyse de cette rencontre, de cette symbiose entre l'histoire, le mythe - du Dirigeant, dans mon cas - et la politique dans un cas particulier : le culte de la personnalité de Nicolae Ceausescu dans la phase terminale du communisme roumain. Mon intention était de chercher dans la culture politique roumaine certains facteurs qui ont favorisé la perpétuation du mythe du Dirigeant pendant le régime communiste et son maniement politique, malgré le fait que, formellement, le développement nocif du mythe sous la forme d'un culte de la personnalité était incompatible avec l'idéologie prétendue marxiste du régime au pouvoir. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Dynamiques de la patrimonialisation du paysage urbain historique de la ville de Port-au-Prince

Bien-Aimé, Kesler 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 novembre 2023) / Dans la région des Caraïbes, depuis la baie de Port-au-Prince, on peut encore observer le tracé d'une ancienne cité coloniale qui fut la capitale de la riche colonie française de Saint-Domingue (1770-1804), la partie occidentale de l'île d'Haïti. Elle est actuellement la capitale de la République d'Haïti et le siège du gouvernement. À première vue, ce lieu à forte charge historique et mémorielle est une impressionnante concentration urbaine confusément organisée et entretenue. Qu'y a-t-il dans le paysage urbain historique de la ville de Port-au-Prince à sauvegarder, à montrer et à transmettre aux générations futures du point de vue de l'histoire, de la mémoire et du patrimoine ? Cette ville-capitale qui se réinvente chaque jour, contre le gré de tous, se reproduit singulièrement en avalant tous les morceaux de territoires qui l'environnent. En admettant que les dysfonctionnements urbains en cours proviennent d'un passé très complexe, cette étude s'intéresse à la question suivante : qu'est-ce qui fait patrimoine, que ce soit pour les classes privilégiées ou les masses urbaines de Port-au-Prince ? Les politiques patrimoniales et mémorielles combinées et le processus de patrimonialisation sélective et inégale s'ajoutant aux modes d'appropriation conflictuelle des espaces publics offrent une belle perspective à l'ethnologie historique de cet espace social vécu. Sans pouvoir mobiliser avec exhaustivité le passé de cette ville, cette thèse examine les fondements du narratif de sa mémoire patrimoniale. Ceux qui discriminent ce qui est patrimoine de ce qui ne l'est pas. Par un examen de la circulation des notions de patrimoine et de la mémoire entre les fractions sociales urbaines de Port-au-Prince, cette recherche invite à réfléchir aux difficultés du processus de patrimonialisation dans cet espace. À l'aide d'une historiographie critique de l'évènement fondateur de 1492, cette dissertation doctorale interprète les usages du patrimoine héroïque et l'invisibilisation de figures historiques traitées comme « ordinaires » dans la scénographie du passé de la ville contemporaine de Port-au-Prince. Ce travail déploie son argumentaire à partir des dispositifs du mythe fondateur de la nouvelle nation haïtienne. Les points qu'il soulève interrogent les modes d'appropriation en cours de l'héritage précolonial, colonial et postcolonial. Les limites de ces représentations de l'histoire pour faire un « commun » partagé y sont discutées à l'épreuve d'une ville inventée en 1749 par la modernité coloniale mais qui poursuit cette expérience par la colonialité de son territoire. / In the Caribbean region, from the bay of Port-au-Prince you can still observe the layout of a former colonial city which was the capital of the rich French colony of Saint Domingue (1770-1804), the western part of the Island of Haiti. It is currently the capital of the Republic of Haiti and the seat of government. The first view of this place, charged with history and memory, reveals an impressive urban concentration that is confusedly organized and maintained. What is in the historic urban landscape of the city of Port-au-Prince to be safeguarded, shown, and transmitted to future generations from the point of view of history, memory, and heritage? This capital city which [re]invents itself every day, against everyone's wishes, [re]produces itself singularly by swallowing up all the pieces of territory that surround it. Admitting that the current urban dysfunctions come from a very complex past, this study focuses on the following question: what constitutes heritage for the privileged classes or the urban masses of Port-au-Prince? The combined heritage and memory policies, the process of selective and unequal heritagization added to the conflicting modes of appropriation of public spaces, offers an original perspective to the study of the historical ethnology of this singular social and lived space. Rather than providing an exhaustive account of the past of this city, this thesis examines the foundations of the narrative of its heritage memory. It examines that which discriminates between what is heritage and what is not. Through an examination of the circulation of the notions of heritage and memory between the urban social fractions of Port-au-Prince, this research invites us to reflect on the difficulties of the heritage process in this space. Using a critical historiography of the founding event that occurred in 1492, this doctoral dissertation interprets the uses of heroic heritage and the erasure of historical figures treated as "ordinary" in the scenography of the past of the contemporary city of Port-au-Prince. This work deploys its argument from the devices of the founding myth of the new Haitian nation. It raises questions about the current modes of appropriation of the [pre]colonial, colonial and postcolonial heritage. The limits of these representations of history to make a shared "common" are discussed against the test of a city invented in 1749 by colonial modernity but which continues this experience through the coloniality of its territory.

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