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Herméneutique de la forme urbaine : le cas de la place Saint-Henri et du Square Jacques-Cartier

Séguin, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
L'existence de la ville de Saint-Henri fut brève, mais sa croissance fulgurante. Au moment de son annexion à la ville de Montréal, l'ensemble formé par la place Saint-Henri et le square Jacques-Cartier domine le paysage en tant que pivot de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Mais l'importance de cet ensemble s'est amenuisée au cours du XXe siècle. Ces lieux, qui jadis exprimaient l'importance et les aspirations de Saint-Henri, ont perdu aujourd'hui leur signification originelle. Leur personnalité s'est dissoute dans l'image qu'on attribue à l'ensemble du secteur, celle d'un quartier ouvrier montréalais dont la place et le square illustrent la déshérence et l'abandon plutôt que la richesse et l'effervescence d'autrefois. Les divers projets de rénovation et de revitalisation urbaine menés dans la seconde moitié du XXe siècle ne semblent avoir engendré aucune retombée positive réelle sur l'image du quartier et la place qu'il occupe dans l'imaginaire collectif. Pourquoi et comment sommes-nous arrivés à cet état de fait? L'hypothèse suivante se pose donc: malgré les différents projets de rénovations urbaines réalisés à Saint-Henri, son industrialisation toujours croissante et son annexion à la ville de Montréal ont fait perdre à la Place Saint-Henri et au square Jacques-Cartier leur rôle de pivot et ont simultanément contribué à forger une nouvelle personnalité au quartier qui ne tient pas compte de la mémoire des lieux. Ce mémoire s'attarde à retracer la morphogenèse et la sémiogenèse de la Place Saint-Henri et du square Jacques-Cartier de 1686 à 1981 afin d'en dégager une herméneutique de la forme urbaine qui permet de comprendre les causes ayant mené à la transformation d'une partie de la personnalité de Saint-Henri au XXe siècle et de restituer dans la mémoire collective l'importance de la Place Saint-Henri, du square Jacques-Cartier et, par extension, du quartier Saint-Henri. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Morphogenèse, Sémiogenèse, Herméneutique, Forme urbaine, Représentation, Mémoire collective, Saint-Henri.
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Analyse des traductions spatiales et mémorielles des "petites guerres" libanaises dans le cinéma libanais de fiction (1975-2000)

Moufawad, Nada January 2008 (has links) (PDF)
À partir d'une analyse de contenu qualitative appliquée à un corpus de vingt longs-métrages de fiction (1975-2000) de réalisateurs libanais portant sur les « petites guerres » libanaises (1975-1989), nous avons relevé une corrélation possible entre l'objet relationnel cinéma-et-ville, l'espace à partir duquel il est énoncé et l'espace qu'il énonce. En ce sens, notre mémoire cherche à relever les traductions spatiales et mémorielles énoncées par les réalisateurs dans leurs films. Ces traductions se divisent en trois périodes d'énonciations filmiques qui à leur tour se fragmentent selon les pratiques spatiales et communicationnelles de l'espace de l'énonciation. La première période des énonciations filmiques, conséquence des transformations spatiales de l'espace beyrouthin en 1976, se caractérise par la limitation des pratiques spatiales des usagers beyrouthins qui refusent l'énonciation de la violence. Pendant cet espace-temps, le cinéma imite les pratiques en mouvement à Beyrouth. La deuxième période, à l'image de la coexistence des mémoires collectives qui habitent le même espace-temps, est celle de la fragmentation des représentations spatiales, mémorielles et filmiques. Elle débute avec l'invasion israélienne (1982) et prend fin avant les Accords de Taëf (1989). L'espace module alors les pratiques spatiales, mnémoniques et cinématographiques: la ville entre dans le cinéma, dicte ses pratiques et modifie ses représentations. La troisième période, incluant les Accords de Taëf et la tabula rasa du centre-ville, est caractérisée par le sens en mouvement des énoncés spatiaux beyrouthins. C'est le passage des combats spatiaux aux combats des mémoires spatiales. Dorénavant, la mémoire prime sur l'espace. Les films deviennent un espace public de discussion se logeant dans le cinéma, y permettant un travail de mémoire et de justice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Liban, Guerre, Cinéma, Espace, Mémoire.
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Mémoires blessées des Balkans : la paix aux frontières de l'ethnicité en ex-Yougoslavie

Jovanovic, Daniella January 2008 (has links) (PDF)
Depuis la fin des guerres qui ont touché l'ex-Yougoslavie durant les années 90, la paix est maintenue de gré ou de force. Une constellation d'acteurs internationaux issus de l'Union européenne, de l'ONU et de l'OTAN entrecroisent ainsi leur expertise depuis plus d'une décennie, pour préserver un semblant de stabilité dans une région aux frontières encore changeantes. En se transformant en plusieurs États-nations, l'ancienne Fédération yougoslave a validé le principe démocratique qui affirme que chaque peuple a droit à son État et son territoire. Cependant, produit d'une mosaïque multiethnique et muiti-confessionnelle ancestrale, l'ex-Yougoslavie se retrouve aujourd'hui devant le dilemme inextricable de chercher à re-territorialiser ses communautés à l'intérieur de leurs nouvelles frontières, tout en essayant de préserver le caractère multiethnique de ses récents États. Avancé par les discours de paix internationaux, le principe de la multiethnicité parvient néanmoins difficilement à trouver un écho en terrain, où les relations interethniques tendent plutôt à se radicaliser. Dans un contexte de réaffirmation identitaire, le sentiment de l'appartenance ethnique reprend une vigueur jusque-là non avenue, avec la survalorisation et la construction de marqueurs identitaires, tels que le mythe des origines, la langue ou la religion, au nom d'une mémoire «bafouée» qui reprend le devant de la scène. Devant la montée de cet ethnonationalisme, la communauté internationale tente d'appliquer des stratégies de réconciliation, qui ne semblent pourtant pas répondre à la réalité du construit ethnique. L'impasse qui se joue dès lors entre les politiques de consolidation de paix et la résurgence de l'ethnicité, valide la construction de deux systèmes parallèles, manifestement peu influents l'un sur l'autre. La fracture qui en ressort laisse présumer l'existence d'un enjeu plus large quant au maintien d'une paix durablement fragile sur le territoire: une région indéfiniment placée sous protectorat, où se maintiennent deux charpentes idéologiques, celle de l'application d'une démocratie moderne et celle d'une mémoire atavique re-mobilisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ex-Yougoslavie, Kosovo, Consolidation de paix, Réconciliation, Organisations internationales, Ethnicité, Ethnonationalisme, Mythes nationaux, Mémoire, Constructivisme.
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La bibliothèque littéraire Jacques Doucet : lieu de mémoire du surréalisme?

L'Heureux, France January 2008 (has links) (PDF)
Notre étude a deux objectifs. En toile de fond, elle vise d'abord à faire connaître et même découvrir le collectionneur et mécène Jacques Doucet (1853-1929). Ce personnage, pour ainsi dire oublié aujourd'hui, a pourtant laissé sa marque dans plusieurs domaines au début du XXe siècle, que ce soit la haute couture, le design, l'histoire de l'art et la littérature. Ses réalisations (sa maison de couture, ses collections d'oeuvres d'art et ses deux bibliothèques), malgré leur avant-gardisme, ont été des réussites et ont influencé leur domaine respectif. Mais notre objectif principal est de mieux comprendre, à partir d'une de ses réalisations, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, pourquoi et comment une institution peut être désignée lieu de la mémoire collective d'un peuple. Cette Bibliothèque, fondée pendant les années 1910, fut désignée en 2003 lieu de la mémoire du surréalisme lors de la vente aux enchères du contenu de l'appartement d'André Breton, fondateur et chef de file de ce mouvement. Notre problématique soulève trois hypothèses. Tout d'abord, nous croyons que la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet a été désignée lieu de la mémoire du surréalisme à cause des liens qui ont existé entre Jacques Doucet et les jeunes surréalistes. Doucet a agi à titre de mécène auprès des membres de ce mouvement pendant les années 1920, alors que les surréalistes, eux, ont travaillé activement au développement de la Bibliothèque pendant cette même période. Plusieurs d'entre eux légueront leurs archives personnelles à la Bibliothèque par signe d'attachement et de reconnaissance envers Jacques Doucet. Cependant, nous pensons que même si une bibliothèque est, par définition, un lieu de conservation et d'accès à la mémoire, elle n'est pas forcément un « lieu de mémoire » tel que défini par l'historien Pierre Nora dans son ouvrage du même nom. Ceci semble être le cas de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, qui n'est pas facilement accessible au public et ne dégage pas d'aura symbolique. Finalement, nous croyons que si l'État a désigné la Bibliothèque littéraire lieu de la mémoire du surréalisme et a décidé de ne pas convertir l'appartement de Breton en musée, c'est pour faire cesser la prolifération des lieux patrimoniaux, qui se sont multipliés depuis les années 1970. Afin de vérifier ces hypothèses, nous avons analysé les liens entre Jacques Doucet et les surréalistes, et l'impact que ces derniers ont eu sur le développement de la Bibliothèque. Nous avons également tracé l'histoire de cette institution depuis sa fondation, mais en insistant particulièrement sur son rôle dans la connaissance du mouvement surréaliste. Finalement, nous avons analysé, à l'aide de l'historiographie traitant des liens entre histoire, mémoire et patrimoine, la place que devrait occuper un lieu de mémoire dans la société et le rôle des gouvernements dans leur désignation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Doucet, Surréalisme, Histoire, Mémoire, Patrimoine bibliothèque-André Breton, France, 20e siècle, Avant-garde Belle époque.
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La mémoire collective : récits de cégépiens concernant les représentations du parcours historique franco-québécois

Julien, Marie-Laure January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente la démarche et les résultats d'une étude ayant pour sujet la mémoire collective au Québec et s'intéressant aux différentes représentations du parcours historique franco-québécois chez les jeunes Québécois francophones. L'enquête par questionnaire à questions ouvertes a été effectuée au cours de la session d'hiver 2004 auprès d'étudiants francophones de niveau cégep en sciences humaines à leur deuxième année d'étude, soit à leur troisième ou quatrième session. Les étudiants provenaient de quatre régions du Québec: la grande région de Montréal, la grande région de Québec, l'Outaouais et le Saguenay-Lac-Saint- Jean. Au Québec, la question de la mémoire collective est marquée par une grande tension. Pour certains penseurs, la mémoire canadienne-française doit être modifiée de façon à libérer le Québec du fardeau de l'héritage canadien-français, à laisser plus de place au pluralisme historique de la société québécoise et à replacer le parcours historique canadien-français dans le contexte des sociétés nouvelles. Pour d'autres, la mémoire canadienne-française se doit d'être réhabilitée pour retrouver les éléments constitutifs de la société québécoise et la singularité de son parcours historique. Mais quelle est véritablement la mémoire des jeunes Franco-Québécois? Reproduisent-iIs les représentations associées à l'héritage canadien-français ou plutôt celles axées sur la pluralité et l'américanité de la société québécoise? Notre hypothèse principale était que nous retrouverions chez les jeunes une pérennité de l'héritage canadien-français, mais que celui-ci serait dépouillé de sa version du drame national et de l'échec qui lui était traditionnellement accordé. Ce mémoire présente ensuite les diverses représentations du parcours historique franco-québécois proposé par les participants à l'étude autour de différentes thématiques: les événements majeurs et personnages importants, les sujets de l'histoire du Québec, la spécificité de la société québécoise, le portrait du Québec contemporain, certaines caractéristiques associées aux Québécois à travers leur histoire et les trames historiques. Une dernière partie est consacrée au rapport à l'histoire comme connaissance des étudiants tel qu'ils en ont parlé dans leurs récits. La mémoire des jeunes que nous avons mise en lumière est tout d'abord axée sur les éléments d'une histoire politique, plutôt que sociale ou économique, centrée sur l'existence de deux cultures et sur les batailles politiques autour de la langue et de la reconnaissance de la spécificité du Québec, que celle-ci passe par la notion de la société distincte ou par l'indépendance. Si certains étudiants représentent le parcours historique des Québécois comme une série d'échecs, signe d'un peuple qui n'arrive à rien, la plupart des étudiants dépeignent le parcours d'un groupe fort et uni qui se bat pour préserver sa spécificité, pour l'affirmer et la faire reconnaître. Les étudiants reproduisent une histoire dont ils peuvent être fiers et qui contribue à conforter l'image qu'ils ont d'eux-mêmes en tant que Québécois francophones. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Mémoire collective, Histoire, Représentations, Jeunes, Héritage canadien-français.
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L'occupation de la mémoire : le souvenir délirant de la France occupée dans La place de l'étoile de Patrick Modiano et La compagnie des spectres de Lydie Salvayre

Vallet, Noémie January 2009 (has links) (PDF)
À près de trente ans d'écart, les romans de La Place de l'étoile (1968) de Patrick Modiano et de La Compagnie des spectres (1997) de Lydie Salvayre font référence à l'Occupation allemande en France. A travers le discours délirant et la logorrhée des personnages de Modiano et de Salvayre transparaît ce que Régine Robin appellerait une «mémoire saturée». Cette saturation de la mémoire émerge d'un double contexte historique. D'une part, l'histoire racontée se rapporte à la période de l'Occupation dont les souvenirs ne parviennent pas à s'effacer chez les protagonistes de ces romans; d'autre part, la narration rend compte d'une réalité sociale plus récente de la France qui, aujourd'hui encore, accepte mal son passé et qui, paradoxalement, multiplie les commémorations et les monuments à la mémoire des morts provoqués par cette guerre. Par là, on peut juger que les personnages de Schlemilovitch, de Louisiane et de Rose qui ne parviennent pas à trouver leurs identités personnelles et qui sont obsédés, voire hantés par le passé, renvoient à une collectivité plus vaste, la France, qui ne semble pas non plus parvenir à s'acquitter de son histoire. Le souvenir de l'Occupation, tant au niveau des personnages fictionnels que de la réalité française actuelle, semble en effet toujours tourmenter les consciences. Pour saisir ce tourment mémoriel, nous étudierons, dans notre premier chapitre, la place qu'occupent l'histoire et la mémoire dans la fiction afin d'observer les tensions qui se manifestent entre ces notions. Les textes de Modiano et de Salvayre nous amèneront à nous interroger sur la manière dont s'articule la mémoire à des faits historiques, et sur les modalités de la fiction. Nous verrons que la fiction permet d'ouvrir un espace nouveau à partir d'un monde réel et connu d'où peut surgir une représentation mémorielle d'une réalité factuelle. Dans le second chapitre, nous examinerons ensuite comment le souvenir de l'Occupation travaille les personnages de La Place de l'étoile et de La Compagnie des spectres pour modeler leur discours selon un verbalisme délirant. Ce chapitre sera consacré à l'étude des personnages de Schlemilovitch, de Rose et de Louisiane, et de l'univers fictionnel dans lequel ils évoluent, ce qui nous permettra de saisir en quoi consiste leur pathologie mémorielle où passé et présent ne sont plus mis à distance. Dans le troisième et dernier chapitre, nous replacerons ces deux romans dans leur paysage mémoriel respectif, notamment grâce à l'étude de l'historien Henry Rousso sur l'évolution de la mémoire de l'Occupation et ce qu'il a nommé le «syndrome de Vichy». Nous verrons comment ces deux récits rendent compte de l'éclatement de la mémoire en mémoires particulières par lequel se manifeste une difficulté à disposer d'une unité qui saurait rassembler la société française sous un même attachement. Nous terminerons avec la mise au jour du paradoxe des Français qui désirent garder du passé une mémoire vivante, mais qui, par trop vouloir se le rappeler, finissent, sans le vouloir, par l'oublier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mémoire, Occupation allemande, Fiction, Salvayre, Modiano.
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Imaginaires et imagination politiques : le cas argentin (1852-2002)

Veillette, Jonathan January 2009 (has links) (PDF)
Le but de ce mémoire est de montrer la pertinence et l'actualité des notions d'imaginaires et d'imagination pour l'étude des phénomènes politiques et sociaux. À travers 150 ans de l'histoire de l'Argentine, cette étude retrace le parcours et les transformations de l'imaginaire collectif des Argentins, tente de saisir les moments où se négocie et se transforme l'identité argentine, où les «frontières», les «bords» du politique sont questionnés, contestés, redéfinis. Moments où le «barbare» devient, aux yeux du pouvoir politique et/ou de l'Histoire officielle, le «civilisé»; moments où des imaginaires ou des mémoires qui agissaient de manière souterraine s'instituent dans l'imaginaire collectif, deviennent des récits officiels de l'argentinité; moments où l'imagination vient contester les formes et les pratiques instituées dans l'imaginaire collectif, propose de nouvelles formes de socialité. Ou encore, moment où la culture, autrefois pensée dans les marges du politique, devient un enjeu politique central. Car la reconnaissance de la pertinence des notions d'imaginaires, d'imagination, de mémoires et d'utopie, est revendiquée ici dans la mesure où le recours à ces notions répondrait à des transformations qui ont trait d'abord à la culture. La culture, dont les significations imaginaires sont la principale matière, pourrait bien représenter, en ce début de XXIe siècle, le lieu depuis lequel penser l'action politique. Et du côté du contre-pouvoir, imagination, utopie et mémoire sont peut-être les vecteurs indiqués de changement social, afin de résister aux effets néfastes d'un capitalisme de type nouveau. Au fil de ce parcours historique, le lecteur devrait être en mesure d'observer les contrastes entre le présent et le passé argentin, entre différentes modalités de résistance ou différents moteurs de changement social, du passé et du présent argentins. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Imaginaire, Mémoire, Culture, Postmodernité.
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L'histoire et la mémoire en suspens : le patrimoine des villes post-industrielles et le cas du silo no 5 de Montréal

Martineau, Marie-Nathalie January 2010 (has links) (PDF)
Le présent mémoire s'intéresse à la question du patrimoine des villes post-industrielles à partir de l'analyse d'un cas spécifique, celui du processus de patrimonialisation de l'élévateur à grain no 5 de Montréal. En partance d'une relecture d'un débat sur les notions et les pratiques de l'histoire et de la mémoire ayant contribué, dans les années 1980, aux mouvements de l'histoire culturelle et au renouveau de l'épistémologie des sciences historiques, nous interrogeons la construction socioculturelle des patrimoines contemporains, et du patrimoine industriel en particulier. Plus spécifiquement, nous questionnons la participation de ce type émergeant de patrimoine aux transformations des rapports à l'espace et au temps qui caractérisent les villes post-industrielles. Dans cette perspective, notre démarche s'interroge sur l'implication des savoirs historiques et sur leurs tensions constitutives avec la construction de mémoires socioculturelles spécifiques, qui contribuent ainsi à la patrimonialisation d'un objet public urbain. Trois questions centrales président à notre démarche. De qui, de quoi y a-t-il mémoire? De qui, de quoi y a-t-il histoire? Comment les savoirs cultivés et les souvenirs culturels transigent-ils ainsi dans la construction des patrimoines actuels? Le cas du silo no 5 est ainsi examiné à l'aune de deux séries historiques comparées. La première présente la mise en forme d'une description historique du silo no 5, que nous avons construite à partir d'une recherche documentaire de notre cru. La seconde décrit, par le biais d'une analyse comparée, la mise en exposition du silo no 5 telle qu'elle fut réalisée, en 2000, à l'occasion d'une exposition organisée spécifiquement à son sujet par le Centre d'histoire de Montréal. Cette analyse descriptive débouche sur l'exposé de quatre logiques patrimoniales se dégageant du processus de patrimonialisation examiné, qui prennent la forme de tensions imbriquées et paradoxales. Une première logique, qui s'attache aux intentionnalités qui sous-tendent l'action patrimoniale, identifie une tension entre la transformation et la monumentalisation de l'objet, d'où ressort le travail d'une mémoire paradoxalement absente du lieu. Une seconde logique démontre la prégnance de l'urbanité sur le passé propre de l'objet patrimonial, en exemplifiant les tensions qui définissent son intégration et sa dislocation dans le tissu urbain. Une troisième logique, plus proprement culturelle, s'attarde aux tensions du spectaculaire et de l'intervention dans la mise en scène patrimoniale, qui correspondent à des dispositifs caractéristiques de la transformation des nouveaux espaces publics urbains. Ces tensions constitutives culminent enfin dans une logique plus globale de l'objet patrimonial mettant en exergue l'un des enjeux fondamentaux du patrimoine contemporain, et des rapports à l'histoire et à la mémoire qu'il engage. Cet enjeu est celui d'une question troublante d'actualité: les patrimoines actuels parviendraient-ils ainsi à tirer de l'oubli par l'oubli? Fondés sur une « authenticité » nouvelle, les patrimoines des villes post-industrielles imposeraient-ils désormais à l'histoire le verdict de la mémoire? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Mémoire, Sociologie historique, Épistémologie de l'histoire, Ville post-industrielle, Espaces publics urbains, Patrimoine, Patrimoine industriel, Montréal (Québec).
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Avatars de la résistance contre l'effacement du passé : (re)construire la mémoire cambodgienne à travers les archives audiovisuelles : les jeunes générations confrontées aux sources de Bophana

Bolin, Davith January 2010 (has links) (PDF)
Depuis le début du 20ème siècle, des nouveaux moyens de communication -notamment le cinéma, la télévision et la vidéo -ont été inventés. Aujourd'hui, une quantité phénoménale d'images audiovisuelles diffusées sous différents formats et sur de multiples supports sont véhiculées quotidiennement dans la société moderne. De fait, nous amassons des archives audiovisuelles perçues comme des objets sans valeur. Cependant, ces mêmes archives offrent aux générations futures la possibilité de plonger dans le passé. Elles constituent également de nouvelles sources d'informations pour les historiens et la possibilité de reconstruire une image plus exacte des événements d'hier et de leurs acteurs. Elles peuvent donc apporter un témoignage du passé sur le plan de la mémoire sociale. Au Cambodge, plus qu'ailleurs, cette mémoire audiovisuelle, ainsi que les racines culturelles et identitaires, relations sociales et liens symboliques existant entre les hommes systématiquement anéantis par les Khmers rouges, s'estompe en silence. Un Cambodgien né après le génocide perpétré par le régime de Pol Pot connaît plus ou moins bien l'histoire récente de son pays. Dans les manuels scolaires, l'Histoire du Cambodge s'achève en 1953, date de l'indépendance du pays. Des événements postérieurs (1953-1998) à cette date historique ne sont pas enseignés. Comment peut-on reconstruire un pays en occultant des pans essentiels de l'histoire nationale? Pour donner espoir au peuple cambodgien de se tourner vers un avenir meilleur, plus optimiste, il faudrait que la transmission de la mémoire de l'histoire nationale puisse avoir lieu, et aide ainsi à réparer les «ponts détruits» entre les générations. Cette présente étude se focalise sur deux théories principales. Il s'agit, pour la première, de l'approche constructiviste des sociologues Peter Berger et Thomas Luckmann, et pour la seconde, de la sociologie de la mémoire de Maurice Halbwachs. L'objet de recherche se base sur la dynamique communicationnelle entre le chercheur et les jeunes Cambodgiens invités à une série de « groupes focus ». La rencontre se déroule dans un endroit symbolique, à Phnom Penh (capitale cambodgienne), au Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana où les archives audiovisuelles portant sur le Cambodge sont numérisées et mises à la disposition du public. L'interaction dynamique entre l'auteur de ce mémoire et les participants à sa recherche se déroule autour d'objets symboliques tels que les archives audiovisuelles. Dans le cadre de l'animation de groupe focus, ces derniers servent d'instruments à collecter les données sur le terrain. Ces archives constituent autant de réalités plus ou moins « objectives » qui sont subjectivées, tant par le chercheur que par les acteurs du groupe focus. Le résultat de l'analyse s'appuie sur la subjectivité du chercheur et celle des acteurs rencontrés. Ceci est impliqué par la récupération de la réminiscence, des réalités subjectives en jeu et des stocks de connaissances ou des représentations mémorielles partagées par le collectif qui servent à typifier la réalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cambodge, Archives audiovisuelles, Guerre, Génocide, Khmers rouges, Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana, Constructivisme, Mémoire collective, Communication, Groupe focus.
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La justice et l'histoire face aux procès pour crimes contre l'humanité : entre la mémoire collective et la procédure

Néron, Jocelyn 09 1900 (has links) (PDF)
Les cours ont été confrontées au lendemain des atrocités de la Deuxième guerre à définir un nouveau concept légal, celui de crime contre l'humanité. Ce concept fait appel à une explication plus large de son impact, une "contextualisation historique". Pour ce faire, des historiens ont été appelés à témoigner dans les cours nationales et internationales, à agir comme "expert". La justice s'est donc servie de cette expertise pour encadrer les jugements relatifs aux crimes contre l'humanité. Mais en même temps, l'historiographie de la Deuxième guerre s'est grandement inspirée des jugements pour crime contre l'humanité afin d'écrire l'histoire du conflit. Un nouveau rapport justice-histoire s'est donc établi à travers le développement du concept de crime contre l'humanité. Pourtant, à travers des démarches méthodologiques et épistémologiques différentes, les deux champs de connaissance traitent de vérités distinctes : celle historique demeurant ouverte, tandis que la vérité juridique se présentant comme plus définitive, car punitive. La confusion fut notamment aggravée par le fait qu'on a confondu, suite à Nuremberg, ce qui relève de la mémoire (les témoignages) et ce qui revient à l'histoire (fruit d'une démarche scientifique). En développant un nouveau concept, celui de "mémoire de crime de masse", on demande maintenant à la cour de rendre justice, c'est-à-dire réécrire l'histoire, au nom de cette même mémoire. À l'aide de procès phares - ceux de Nuremberg, de Eichmann, des procès français (Papon, Barbie et Touvier) et ceux des cours internationales ad hoc (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et, dans une moindre mesure, le Tribunal pénal international du Rwanda) - l'auteur cherche à démontrer combien l'utilisation de l'histoire par la justice et de la justice par l'histoire est empreinte de risques, de dérapages et de volonté de contrôle par le politique, car les enjeux touchent des responsabilités individuelles et collectives. Le mémoire débute par une présentation du concept de crime contre l'humanité, puis fait état du procès décisif que fut Nuremberg à vouloir écrire l'histoire. Par la suite, le travail distingue les procès nationaux de ceux internationaux, démontrant que les enjeux se ressemblent dans les deux cas : risques de manipulation politique et de procès spectacles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crime contre l'humanité, historiographie, expertise, procès spectacles, vérité historique, vérité juridique, mémoire collective.

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