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La connaissance physique non empirique et le principe de la moindre action

Massussi, Michaël 04 1900 (has links)
Il n’est pas évident si et dans quelle mesure la connaissance non empirique peut donner de l’information sur des systèmes physiques réels. Hume croyait que toute connaissance à propos du monde qui nous entoure ne doit sa certitude à rien d’autre que l’expérience répétée de la conjonction des causes et des effets observables. Or, il y a quelques raisons de croire que le rôle de la raison en physique dépasse celui qui lui est attribué par Hume. Le principe de la moindre action est un bon candidat, pour quelques raisons : il a été découvert à partir d’un argument métaphysique, il rivalise avec les lois de Newton au titre de fondement de la mécanique classique, et il a fini par motiver le développement de nombreux formalismes qui lui sont propres jusqu’au sein des théories les plus récentes de la physique. Nous analyserons les idées ayant mené à sa découverte par Pierre-Louis de Maupertuis. / It is unclear whether and to what extent non-empirical knowledge can provide information about real physical systems. Hume believed that all knowledge about the world around us owes its certainty to nothing other than the repeated experience of the conjunction of observable causes and effects. However, there are some reasons to believe that the role of reason in physics goes beyond that attributed to it by Hume. The principle of least action is a good candidate for a number of reasons : it was discovered from a metaphysical argument, it rivals Newton’s laws as the foundation of classical mechanics, and it eventually motivated the development of several formalisms in a wide variety of the most recent theories of physics. We will analyze the ideas that led to its discovery by Pierre-Louis de Maupertuis.
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Looking at the Surface of the Mind: Descartes on Visual Sensory Perception

McCall, Matthew Christopher January 2017 (has links)
No description available.
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The Fall Into Modernity

Douglas, Nigel Charles 05 1900 (has links)
Permission from the author to digitize this work is pending. Please contact the ICS library if you would like to view this work.
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Perfect and imperfect rights, duties and obligations : from Hugo Grotius to Immanuel Kant

Salam, Abdallah January 2014 (has links)
In this doctoral thesis, Kant's distinction between perfect and imperfect duties is examined. The thesis begins with an exploration of how the distinction originates and evolves in the writings of three of Kant's most prominent natural law predecessors: Hugo Grotius, Samuel von Pufendorf, and Christian Wolff. The thesis then moves on to Kant's own writings. It is argued that Kant draws the perfect-imperfect distinction in as many as twelve different ways, that these ways are not entirely consistent with one another, and that many of them, even taken by themselves, do not hold up to scrutiny. Furthermore, it is argued that Kant's claim that perfect duties always trump imperfect duties - which can be referred to as "the priority claim" - is not actually supported by any one of the ways in which Kant draws the perfect-imperfect distinction. After this critical reading of Kant's writings, the thesis then switches gears and a more "positive" project is attempted. It is argued that the perfect-imperfect distinction, even though it does not support the priority claim, is not altogether normatively neutral or uninteresting. In particular, for some of the ways in which the distinction is drawn, it is shown that the distinction yields the following normative implication: Sometimes perfect duties override imperfect duties and all other times there is no priority one way or the other. Finally, it is explained that this normative implication - which can be referred to as the "privilege claim" - translates into the following practical directive: When there is a conflict between a perfect duty and an imperfect duty, sometimes one must act in conformity with the former duty and all other times one is free to choose which of the two duties to act in conformity with. This practical directive represents the ultimate finding of this thesis.
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Résurgence et transformation du cynisme au XVIIIe siècle : la réception de Diogène dans les Lumières françaises

Hayes, Kathleen 01 1900 (has links)
De nos jours omniprésent sur la scène politique, le cynisme fut depuis son origine l’objet de polémiques. Le mode de vie scandaleux auquel il est associé pose la question de l’appartenance ou non de Diogène et des Cyniques à la philosophie. Par ailleurs, qu’a à voir le cynisme des sociétés actuelles avec celui que pratiquait Diogène ? Si des analystes situent au siècle des Lumières l’émergence d’une nouvelle conception du cynisme propre à la modernité, peu d’études historiques ont été menées sur la question. Il importe donc de retourner aux sources et de mesurer la validité de cette hypothèse. Par une étude de l’histoire du cynisme et de sa transmission, nous retraçons l’évolution des enjeux au cœur du mouvement cynique et de sa postérité, et présentons une synthèse des significations du cynisme ainsi que des tensions qu’elles comportent. De nombreuses références permettent de définir la place qu’occupe le cynisme au XVIIIe siècle. Les auteurs des Lumières se sont réappropriés l’antique sagesse de Diogène et ont voulu concilier son impudique franchise aux exigences de la sociabilité. Ainsi, l’étude de la réception du cynisme au siècle des Lumières doit tenir compte des débats moraux de l’époque. Visant l’élaboration d’une morale matérialiste sur un fondement naturel, les Philosophes ont tâché de contourner les problèmes de l’amoralisme révélés par le constat de La Mettrie selon lequel il y a inadéquation entre bonheur et vertu. Pour ce faire, Helvétius réduit la portée des déterminismes liés à l’organisation, en soulignant l’importance des facteurs externes dans la gestion des comportements ; Diderot et D’Holbach mettent l’accent sur la sociabilité afin d’assurer l’inhérence d’un fondement moral chez l’être humain, renforçant un désaccord déjà profond entre le cynisme et les idéaux des Lumières. Or, cette approche est-elle généralisée ? Ou le cynisme des Lumières est-il sujet à des variantes selon les auteurs ? Cette thèse se propose d’étudier, par l’analyse des occurrences du cynisme dans les textes de la France des Lumières, les différentes acceptions du cynisme, pour cerner les enjeux auxquels elles s’attachent. Des textes tels qu’Aihcrappih de Godart de Beauchamps, Le Diogène décent de Prémontval, le Socrate en délire de Wieland, Le cynique moderne de Cœtlogon, Le désapprobateur de Castilhon, Le cosmopolite de Fougeret de Monbron, Le paysan perverti de Restif de la Bretonne et Arlequin Diogène de Saint-Just seront pris en considération. Ils s’ajouteront à une étude du cynisme chez Diderot, chez qui la thématique parcourt l’ensemble de l’œuvre et atteint son expression la plus achevée dans Le neveu de Rameau. Par ses doutes, Diderot trouve également sa place dans l’étude des critiques des Lumières qu’ont formulées Rousseau et Sade, chez qui l’on évalue la pertinence de l’enjeu cynique. Il ressort de cette thèse que les acceptions moderne et contemporaine du cynisme comportent des distinctions conceptuelles qui nous interdisent de les amalgamer. Notre analyse du cynisme dans le contexte français des Lumières montre que l’on est, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, en présence d’une conception typiquement moderne du cynisme, laquelle met l’accent sur la redécouverte de l’impudeur de Diogène. Plus précisément, le cynisme se caractérise, au XVIIIe siècle, par un repli misanthrope et solitaire, lequel s’oppose à l’optimisme humaniste des Philosophes. Il est l’expression d’un rejet de la sociabilité mise de l’avant par ces derniers, en réponse au constat de corruption de la société. S’il est possible d’y situer l’émergence d’une nouvelle conception du cynisme, c’est donc seulement dans la mesure où les débats liés à l’élaboration d’une morale matérialiste, fondée en intérêt ou en sentiment, montrent que chacun de ces fondements comportent des failles, et non parce que certains auteurs des Lumières auraient entendu par cynisme ce que nous entendons aujourd’hui. Tout se passe comme si l’homme désabusé, qui tient pour acquis l’incorrigibilité de sa nature et de la société, choisissant d’en tirer profit malgré l’immoralisme que cela comporte, avait forgé le statut de cynique postmoderne. Cela rompt avec la tradition qui, jusqu’à la fin de l’époque moderne, tient le Cynique pour une figure d’un dire vrai fondamentalement désapprobateur du genre humain. Si l’impudeur poussée dans ses derniers retranchements conduit le cynique à n’éprouver aucune honte à mentir, il poursuit en cela la devise d’altération des valeurs initiée par Diogène, mais contribue désormais au maintien d’un statu quo sur l’état de corruption de la société qu’aucun cynique, ancien ou moderne, n’aurait accepté de taire. / Now pervasive on the political scene, cynicism has been contentious from its beginnings. The scandalous way of living to which it is linked raise the issue of whether or not Diogenes and the Cynics must be considered as part of the history of philosophy. Besides, what do today’s cynical practices share with those of Diogenes? Some interprets situate the emergence of a new conception of cynicism peculiar to modernity during the Enlightenment, but few historical studies have been centered on this question. It is consequently important to return to the sources of cynicism to measure this hypothesis’ validity. Through a study of cynicism’s history and its transmission we trace the evolution of the major issues at the core of cynic movement and its posterity, and present a synthesis of its significations and their internal tensions. Many references allow us to define the place that cynicism occupies within the XVIIIth century. Philosophers have tried to reclaim Diogenes’ antique wisdom while also accommodating his shameless frankness to the requirements of sociability. The study of the reception of cynicism in the XVIIIth century french Enlightenment must therefore be seen within the scope of the moral debates of that time. Those debates aim to elaborate a materialist moral on a natural basis, trying in doing so to tackle the problem of amoralism revealed by La Mettrie’s statement of the inadequacy between happiness and virtue. To do that, Helvetius reduces the scope of natural determinisms by underlining the importance of exterior factors when managing behaviors. Diderot and D’Holbach, on their part, emphasize the notion of sociability to make sure there’s a moral sense within human nature itself; this belief reinforces an already profound disagreement between the ideals of Enlightenment and cynicism. But is this approach that widespread? Or is cynicism subject to vary according to authors? This thesis proposes, by studying the occurrences of cynicism in French Enlightenment’s texts, to give an account of its different meanings in order to identify the issues that are put forward. Therefore, texts such as Aihcrappih by Godart de Beauchamps, Le Diogène décent by Prémontval, Le Socrate en délire by Wieland, Le cynique moderne by Cœtlogon, Le désapprobateur by Castilhon, Le cosmopolite by Fougeret de Monbron, Le paysan perverti by Restif de la Bretonne, and Arlequin Diogène by Saint-Just will be taken into account, as will be cynicism in Diderot’s texts; this thematic is present in his whole work, Le neveu de Rameau being the most achieved expression of it. Exposing his doubts, Diderot also finds its place in our exposition of the Enlightenment’s critics as they have been formulated by Rousseau and Sade; we’ll also analyze the relevance of their cynical stakes. The conclusion of this thesis is that the modern and contemporary meanings of cynicism entail important conceptual distinctions that forbid us to amalgamate them. Our analysis of cynicism in French Enlightenment’s texts shows that up until the end of the XVIIIth century, we are faced with a modern conception of cynicism that rests to a considerable extent upon the rediscovery of Diogene’s immodesty. More precisely, the XVIIIth century cynicism can be characterized by a solitary and misanthropic withdrawal, which opposes the Philosophers’ humanist optimism. Cynicism is therefore a rejection of sociability, a value put forward by Philosophers in response to the general state of corruption of society. In other words, if one can locate the emergence of a new form of cynicism in the Enlightenment, it’s not that some authors understood cynicism as we do now: it is because the debates linked with the construction of a materialist conception of morality, be it be founded on interests or sentiments, show that these fundaments carry some weaknesses. It is as though the disillusioned man who takes for granted the incorrigibility of nature and society and chooses to take advantage of it despite the immorality of doing so has given birth to the postmodern cynic. This is he who breaks with a tradition which, up to the modern era, considered the cynic as the figure of a blunt truth teller, disapproving of mankind. If immodesty, driven into a corner, leads the postmodern cynic to shamelessness in lying, he in a sense pursues the motto of the alteration of values initiated by Diogenes, but now contributes to maintain the corruption of society, which no cynic, may he be ancient or modern, would have accepted to silence.
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A leitura filosófica dos clássicos: Vico, a filosofia moderna e a instauração da filosofia da arte

Lizardo, Janaína Balbino 19 March 2010 (has links)
Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / This dissertation is the result of research work linked to the Graduate Program in Modern and Contemporary Philosophy of the Federal University of Uberlandia, the work is embodied in the Research Line "Social and Political Philosophy." The theme of the research was to investigate the concept of wisdom in poetic magnum opus of Giambattista Vico (1668-1744). The problem formulation of the research allowed a brief investigation of the philosophical context in which the works of Vico caught the debate on the formation of civil society, but especially the man who is. The Neapolitan philosopher runs through the history of philosophy and aims to discover the true wisdom of the ancients from its method elucidated here. This research topic is covered in the second chapter, which discusses Vico's arguments about the wisdom of men in dark times and fabulous. The third chapter presents the method of philosophical-philological of Vico, that based upon the concept of poetic wisdom examines the wisdom of Homer, or the discovery of the true Homer. In short, the dissertation allows further discussion of the philosophical assumptions of the history of nations that can be known with the approach of fables, which were responsible for the preservation of the first human ideas born in the world of gentility. / Esta dissertação é o resultado do trabalho de pesquisa vinculado ao Programa de Pós-Graduação em Filosofia Moderna e Contemporânea da Universidade Federal de Uberlândia; o trabalho está inscrito na Linha de Pesquisa Filosofia Social e Política . O tema da pesquisa foi a investigação do conceito de sabedoria poética na obra magna de Giambattista Vico (1668-1744). A formulação do problema da pesquisa permitiu uma breve investigação sobre o contexto filosófico com o qual as obras de Vico travaram o debate relativo à formação da sociedade civil, mas, sobretudo do homem que a constitui. O filósofo napolitano percorre a história da filosofia e se propõe a descobrir a verdadeira sabedoria dos antigos a partir do seu método aqui elucidado. Este tópico da pesquisa é contemplado no segundo capítulo, onde se discute os argumentos de Vico a respeito da sabedoria humana nos tempos obscuros e fabulosos. O terceiro capítulo apresenta a aplicação do método de investigação filosófica-filológica de Vico, que embasado no conceito de sabedoria poética analisa a sabedoria de Homero, ou, a descoberta do verdadeiro Homero. Em suma, a dissertação permite o aprofundamento da discussão dos pressupostos filosóficos da História das Nações que podem ser conhecidos com a abordagem das fábulas, que foram responsáveis pela preservação das primeiras idéias humanas nascidas no mundo da gentilidade. / Mestre em Filosofia
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Apresentação da "Universidade do Pensamento" no séc. XVII = intuicionismo cartesiano e formalismo leibniziano / Presentation of the "Universality of Thought" in the XVIIth century : cartesian intuitionism and leibnizian formalism

Nolasco, Fábio Mascarenhas 16 August 2018 (has links)
Orientador: Enéias Forlin / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-16T15:26:39Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Nolasco_FabioMascarenhas_M.pdf: 1121338 bytes, checksum: 679280a1fe00df842faf6eedecac94db (MD5) Previous issue date: 2010 / Resumo: Tentou-se nesta dissertação apresentar um ponto de vista - fragmentário e inacabado como necessariamente deve ser - acerca do percurso histórico do imbricamento entre matemática e filosofia que marcou intensamente o séc. XVII, imbricamento este assinalado pelos termos more geometrico, mathesis universalis, algebra, dentre outros. Isto com o intuito distante de abordar, posteriormente, a questão mais genérica de situar tal imbricamento específico do séc. XVII perante outras conformações da relação entre filosofia e matemática, notadamente, as que presentemente mais nos interessam, a do idealismo alemão do início do séc. XIX e a dos princípios do que veio a se chamar de filosofia analítica, do início do séc. XX. Para tanto, desta forma, buscamos apresentar dois momentos desse imbricamento especificamente seiscentista entre matemática e filosofia que, em nossa opinião, abrangem uma vastíssima gama de temas sintomáticos do período: (i) a conformação cartesiana entre matemática e filosofia, dita inauguradora da modernidade, tipificada pelo conceito de intuicionismo, e (ii) a conformação leibniziana, tipificada pelo conceito de formalismo. Julgamos que a apresentação do percurso apenas tocando estes dois pólos do movimento, mesmo que incompleta por não tratar de temas da filosofia de Hobbes, Pascal, Spinoza, Locke, dentre outros, apresenta, todavia, os contornos gerais do desenvolvimento buscado: como se o momento da crítica de Leibniz a Descartes, e a re-formulação leibniziana do dito imbricamento, pudesse ser tomado como uma caracterização exemplar do percurso do imbricamento de matemática e filosofia do séc. XVII / Abstract: Our effort in this dissertation was to present a point of view - fragmentary and unachieved as it ought to be - concerning the historical development of the conjunction between Mathematics and Philosophy which has so characteristically marked the XVIIth century; a conjunction denoted by the terms more geometrico, mathesis universalis, algebra, to name but a few. And this, due to the further goal of approaching, afterwards, the more generic question of situating such a conjunction, specific of the XVIIth century, in regards to other conformations of the relation between Philosophy and Mathematics, namely the ones which are of our present interest, that of the German Idealism of the early XIXth century, and that of the first moments of what came to be called as Analytic Philosophy, of the first years of the XXth century. So as to approach the more basic part of this goal, we have thus tried to present two moments of this specifical XVIIth century conjunction between Mathematics and Philosophy which, in our opinion, touch a very large array of symptomatic questions of the period: (i) the cartesian conformation between mathematics and philosophy, said to be the inauguration of modernity, typified by the concept of intuitionism, and (ii) the leibnizian conformation, typified by the concept of formalism. We claim that such an exposition, which only touches the two poles of the movement, even if incomplete for not treating themes from Hobbes, Pascal, Spinoza and Locke's Philosophy, in among others, nevertheless presents the general outlines of the development we are trying to enlighten: as if the moment of Leibniz' criticism to Descartes, and the leibnizian re-conformation of the said conjunction, could be taken as an exemplary characterization of the development of the relation between mathematics and philosophy of the XVIIth century / Mestrado / Historia da Filosofia Moderna / Mestre em Filosofia
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A superação da dicotomia céu-terra: um estudo da crítica galileana à física e à cosmologia aristotélicas / The overcoming of the dichotomy heaven-earth: a study of the galilean critical for aristotelian cosmology and physics

Brandt, Luiz Antonio 08 December 2011 (has links)
Made available in DSpace on 2017-07-10T18:26:29Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Luiz Antonio Brandt.pdf: 1067816 bytes, checksum: 69a6a677b5382a0454f7bbd9551ddd1f (MD5) Previous issue date: 2011-12-08 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / In this thesis, we aim to conduct a study and reconstruction of the criticism that Galileo undertakes to physics and cosmology of Aristotle, and works as an anchor Sidereus Nuncius and First Day of Dialogue Concerning the Two Chief World Systems. The arguments developed by Italian physicist these works, consolidating the Copernican theory and revolutionize the way we study nature. For centuries, the Western conception of the universe was supported by the assumptions of cosmology of Aristotle. Aristotelian cosmology had as fundamental points the idea of the incorruptibility of the heavens, the earth and the immobility of a hierarchy of elements. For the peripatetic, the cosmos was finite and heterogeneous, and was divided into two distinct regions: the sublunary (terrestrial) and above the Moon (heavenly). The telescopic observations made by Galileo in 1609, showing craters and mountains on the moon and Jupiter's satellites, were in evidence against the heaven-earth dichotomy proposed by Aristotle. For it revealed "imperfections" in the heavenly bodies, and showed that not all the stars had their revolutions as the center of the Earth, the idea of asking the same centrality in the cosmos. Moreover, the break with Aristotelian cosmology destabilizing the very physics of Aristotle, whose explanation of the movements of bodies depended on the cosmological structure, since there were three types of moves, straight toward the center, straight away from the center and circular around the center, which required a motionless earth occupying the center of the cosmos. The idea of centrality and immobility of the Earth is therefore fundamental point of Aristotelian physics and cosmology. Most of the work of Galileo Galilei seems to think about a central objective: the defense of the Copernican theory. Since his public adhesion to the Copernicanism in 1610, in Sidereus Nuncius, until Dialogue published in 1632, the Pisan Phisycist sought to break with the assumptions of the Aristotle s natural philosophy which supported the geocentric conception. As a result, it is in First Day of Dialogue that, certainly, we could find a more systematic and focused effort against the Aristotelic conception of world and its main characteristic: the dissociation of the cosmos into two distinct regions, the celestial and sublunary. / Nesta dissertação, temos como objetivo realizar um estudo e reconstrução das críticas que Galileu empreende à física e à cosmologia de Aristóteles, tendo como âncora as obras Sidereus Nuncius e Primeira Jornada do Diálogo sobre os dois máximos sistemas do mundo. Os argumentos desenvolvidos pelo físico pisano nestas obras, consolidam a teoria copernicana e revolucionam a maneira de se estudar a natureza. Durante séculos, a concepção ocidental de universo esteve apoiada nos pressupostos da cosmologia de Aristóteles. A cosmologia aristotélica tinha como pontos fundamentais a ideia de incorruptibilidade do céu, de imobilidade da Terra e de uma hierarquia dos elementos. Para o peripatético, o cosmos era finito e heterogêneo, e se encontrava dividido em duas regiões distintas: a sublunar (terrestre) e a supralunar (celeste). As observações telescópicas realizadas por Galileu em 1609, ao mostrar crateras e montanhas na Lua, e satélites em Júpiter, constituíram-se em evidências contrárias à dicotomia céu-Terra proposta por Aristóteles. Pois revelavam imperfeições nos corpos celestes, e mostravam que nem todos os astros tinham como centro de suas revoluções a Terra, questionando a ideia de centralidade da mesma no cosmos. Além disso, a ruptura com a cosmologia aristotélica desestabilizava a própria física de Aristóteles, cuja explicação dos movimentos dos corpos dependia da estrutura cosmológica, uma vez que existiam três tipos de movimentos: retilíneo em direção ao centro, retilíneo se afastando do centro e circular em torno do centro, o que requeria uma Terra imóvel ocupando o centro do cosmos. A ideia de centralidade e imobilidade da Terra é, portanto, ponto fundamental da física e da cosmologia aristotélicas. Grande parte da obra de Galileu parece girar em torno de um objetivo central: a defesa da teoria copernicana. Desde a sua adesão pública ao copernicanismo em 1610, no Sidereus Nuncius, até o Diálogo publicado em 1632, o físico pisano buscou romper com os pressupostos da filosofia natural de Aristóteles que sustentavam a concepção geocêntrica. Com efeito, é na Primeira Jornada do Diálogo que poderemos encontrar um esforço mais sistemático e concentrado contra a concepção aristotélica de mundo e sua principal característica: a dualidade do cosmos.
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Concevoir le contexte de l'architecture: réalité habitée et réalité projetée dans trois doctrines du 20e siècle

Marbehant, Sylvain 21 October 2014 (has links)
Cette thèse de doctorat développe un questionnement de nature épistémologique à propos du domaine architectural et des connaissances qui lui sont associées. La théorie architecturale se distingue par la grande diversité de ses formes, par la multiplicité des acteurs qui la mobilisent et surtout par la grande complexité de l'objet qu'elle vise :l'œuvre architecturale. Pour pouvoir aborder de manière lucide ces différents filtres, nous proposons d'en décoder les origines pour une notion théorique particulière: le contexte de l'œuvre architecturale.<p>Le contexte d'une œuvre rassemble l'ensemble des conditions matérielles, sociocognitives et culturelles qui contribuent à sa signification. Cependant l'interprétation d'un contexte est souvent faite de manière équivoque tant les sources du sens sont multiples et variées pour l'architecture. <p>Un examen rapide de l'évolution de la culture architecturale dans le courant du 20e siècle permet de situer la grande popularité de la question du contexte dans la seconde moitié de ce siècle. L'importance du contexte y apparaissait comme une force effective pour endiguer la crise du sens que connaissait l'architecture. Une sensibilité commune émergea au sein de trois courants architecturaux – appelés dans cette étude la Team 10, les Italiens et les Américains. Tous fondaient leurs interprétations sur l'idée que les conditions matérielles et historiques d'une situation donnée participent à la signification que prend l'œuvre architecturale chez ses habitants. Ils en déduisirent une série de notions originales qui constituent l'objet de cette étude.<p>Au moment du repli théorique amorcé au moment du postmodernisme, ces interprétations furent formalisées au sein de trois doctrines :le structuralisme, le rationalisme et le contextualisme. Dans ce cadre doctrinal, à chaque situation donnée pouvaient correspondre plusieurs contextes élaborés a priori et conditionnant sans détour l'œuvre architecturale qui y prenait place. Ainsi, alors que la signification d'un contexte est liée à sa spécificité, ces interprétations formalisées encourageaient la reproduction de stratégies d'interventions architecturales abstraites de toute contingence. <p>La critique du postmodernisme expliqua ces pratiques caricaturales par l'oubli du rôle actif des auteurs architectes dans le travail d'interprétation du contexte d'une œuvre. Un contexte ne doit pas être interprété seulement en tant que réalité habitée – trouvant son sens chez les habitants de l'œuvre – mais aussi en tant que réalité projetée. – trouvant son sens dans la conception de l'œuvre. <p>La première hypothèse de cette recherche avance qu'au sein des trois courants à l'origine des doctrines du structuralisme, du rationalisme et du contextualisme s'exprimait consciemment cette différence entre réalité habitée et réalité projetée. Si les formalisations doctrinales écartèrent l'importance de l'engagement créatif des architectes dans l'interprétation d'un contexte n'avait pas été oubliée chez les principaux auteurs de ces trois courants. La seconde hypothèse de cette recherche avance que l'interprétation d'un contexte en tant que réalité projetée est nécessaire pour renouveler le sens de l'œuvre qui y est associée. Par l'engagement de l'auteur architecte, peut naître une relation spécifique entre l'œuvre architecturale et son contexte, spécificité garante de la signification.<p>Ces deux hypothèses s'appuient sur deux développements. D'abord un double inventaire des principales notions relatives à la compréhension du contexte de l'œuvre architecturale en tant que réalité habitée et en tant que réalité projetée. Ces inventaires sont illustrés par quelques projets exemplaires traduisant l'impact de ces interprétations sur l'architecture construite. Ensuite par une réflexion théorique plus générale développant la relation possible entre la connaissance architecturale et l'œuvre au sein d'une réalité projetée. A la suite de ce second développement de nature épistémologique, nous avançons que par la nature intermédiaire que prennent les connaissances dans le cadre d'une réalité projetée, il s'instaure une relation de réciprocité – et non pas d'autorité - entre le théorique et le pratique.<p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le plan libre, syncrétisme de la modernité corbuséenne: essai de clarification du concept de plan libre dans l'oeuvre architectural de Le Corbusier

Burniat, Patrick 11 June 2008 (has links)
Le sujet de la thèse —la clarification du concept de plan libre dans l’œuvre architectural de Le Corbusier— s’inscrit dans un cadre général de recherches portant sur les modes de conception architecturale en contexte de modernité. Cette préoccupation prend comme horizon la compréhension des processus qui servent l’architecture comme construction d’idées et qui permettent d’en articuler les différentes phases, depuis l’amont des intentions exprimées par le concepteur, jusqu’à l’aval des expressions prises par la solution, en passant par les moyens qui, précisément, permettent d’articuler une pensée abstraite à un objet concret. C’est un champ d’interrogation qui s’appuie sur le constat d’un double déficit disciplinaire :l’intérêt général porté aux formes de l’architecture plutôt qu’aux processus qui les ont fait naître ;l’absence de vocabulaire réellement partagé des concepts utilisés par la discipline, ce qui forme, dans l’un et l’autre cas, “obstacles” à la connaissance de l’architecture et à son enseignement.<p><p>A cet égard, le concept de plan libre occupe une position de choix. Célèbre « mot-force » du manifeste corbuséen de 1927 —« Les Cinq points d’une nouvelle architecture »—, devenu un concept central —mais aussi “nomade”— de l’historiographie de l’architecture moderne, il se trouve donc à l’articulation des questions relatives à la modernité et à la conception. De plus, une simple confrontation de sa définition originale, tant à l’œuvre de Le Corbusier qu’à l’historiographie du Mouvement Moderne, révèle la polysémie du concept et, en particulier, les ambiguïtés et paradoxes que suscitent sa double interprétation :comme “modèle d’organisation spatiale” d’une part et comme “intention libératoire” de l’autre, au point qu’elle laisse le chercheur perplexe à l’égard de ce qu’en l’état, un tel concept peut bien apporter à la connaissance de l’architecture. <p><p>Pour surmonter ces difficultés d’interprétations, deux hypothèses sont proposées. <p>La première envisage le plan libre comme mode opératoire de “libre” conception propre à Le Corbusier. La seconde renvoie à la construction discursive du plan libre comme oxymore, c’est-à-dire comme figure de rhétorique qui, en associant deux termes de sens contraires, construit un ou plusieurs sens nouveaux. <p><p>En conclusion, leur vérification conduit à interpréter le plan libre comme mode spécifique de conception —qui assure tout autant l’autonomie du créateur que la fertilité du processus de création—, lui-même basé sur un processus récurrent de “mises en tension” et de recherches de nouveaux “équilibres” :du regard dialogique que Le Corbusier porte sur le monde —en particulier sur le processus de modernisation— à l’expression duale qu’il donne à ses compositions. Au final, cette double optique fonde notre interprétation du plan libre comme syncrétisme de la modernité corbuséenne. Elle se valide également comme clés de lecture particulièrement riches pour la compréhension de l’oeuvre corbuséenne et des processus de conception qui l’animent.<p><p>x x x<p>Développement<p><p>Tout au long des chapitres de l’étude, nous nous sommes attaché à interroger le concept de plan libre au-delà des compréhensions conventionnelles et “familières” qu’on pouvait en avoir de prime abord, à savoir :d’une part, le plan libre comme “modèle d’organisation spatiale” —défini par opposition au “plan paralysé”—et, d’autre part, le plan libre comme “intention libératoire”, lequel marque un large désir d’émancipation, en particulier —sans y être restreint— à l’égard des pratiques académiques. Dès le premier chapitre en effet, nous avions montré que ces premières définitions “communes” du plan libre —clairement identifiables tant dans l’œuvre corbuséenne que dans les instrumentalisations dont il fut l’objet par la critique spécialisée— formaient “obstacles”, dans ces deux champs, à une claire compréhension de ce qu’il pouvait signifier.<p><p>Bien que l’on ne puisse douter de la validité des définitions proposées par Le Corbusier lui-même, nous avons dû relever à leur égard un certain nombre d’ambiguïtés ou de contresens qui nous obligeaient à questionner ces termes au-delà de ce qu’on y voit habituellement. De la sorte, nous mettions aussi en évidence qu’il n’y avait pas, dans le concept de plan libre, un, mais bien deux “niveaux de libération” à identifier :d’une part, un mouvement d’émancipation de la nouvelle architecture à l’égard de tout ce qui pouvait, de manière hétéronome, “préformer” sa conception ;d’autre part, une liberté interne au système mis en place, assurant à l’auteur de projet la mise à disposition de moyens innovants et permettant la « permanente mise à l’épreuve » (A. Rivkin) de l’architecture face aux conditions changeantes du projet. <p><p>Ces différentes observations nous invitaient à approfondir la réflexion et, surtout, à la déplacer vers ce processus qui, justement, permettait de lier la “virtualité” de l’intention à la “matérialité” d’une solution, soit le propre de la conception architecturale. En effet, entre ces premières définitions du plan libre qui, déjà, le situaient aux “extrêmes” de la conception architecturale — intention versus expression— il semblait opportun d’en revenir là aussi à l’investigation de cette problématique “intermédiaire” :par quels moyens Le Corbusier passait-il du plan libre comme intention au plan libre comme expression ?<p><p>L’hypothèse fut alors posée de considérer le plan libre corbuséen comme “méta-opérateur” d’une libre conception du projet, le terme désignant selon Robert Prost « l’ensemble des modes opératoires que réclame toute formulation de solution ». Dans ce sens, on pouvait aisément présumer que ce mode de conception était lui-même animé par le regard doctrinal porté par Le Corbusier sur cette même modernité au service de laquelle il avait précisément défini la « nouvelle architecture » et les « Cinq points » qui en étaient « les moyens ». <p><p>L’objectif de nos développements ultérieurs fut dès lors, tout à la fois, de montrer ce “statut” opératoire du plan libre comme libre conception; de déterminer les moyens —procéduraux et substantiels— qui l’organisaient ;de montrer ce qu’ils construisaient dans l’œuvre en termes d’innovation ;de relever, en parallèle, en quoi et comment ils étaient révélateurs du point de vue de Le Corbusier sur la modernité. <p><p>Les hypothèses et l’intérêt des questions soulevées furent définitivement fondés après l’exposé des cadres généraux à l’intérieur desquels elles devaient être discutées :les champs de la conception d’une part et de la modernité de l’autre. C’est l’objet du chapitre 2. <p><p>L’étude s’est alors développée en quatre parties, basées sur des temporalités et/ou des corpus spécifiques et orientées vers des questions particulières. <p><p>Dans un premier temps —chapitre 3—, nous avons pris comme cadre d’interrogation l’exposition du Weissenhof à Stuttgart en 1927, moment de la publication du célèbre manifeste corbuséen des « Cinq points d’une nouvelle architecture » et lieu de la construction de ces maisons par lesquelles Le Corbusier exposa concrètement ses points de vue théoriques. <p><p>Le concept de plan libre y a été évalué à l’aune :des Cinq points dans le cadre desquels il a été énoncé; de l’ossature Dom-Ino qui en fonde l’émergence et la nature particulière; des maisons du Weissenhof qui en concrétisent la portée et les ambitions. Bien que cette matière ait déjà été abondamment retournée par les labours de la critique architecturale, un exposé exhaustif se devait d’être fait pour fonder notre propre compréhension des événements, construire nos propres observations et conclusions, eu égard à nos hypothèses. Par ailleurs, ce chapitre a permis d’éclaircir le mode de fonctionnement des Cinq points et de l’ossature Dom-Ino quant à leurs rôles et objectifs dans le processus de conception corbuséen.<p><p>Dans le 4e chapitre, nous nous sommes plus particulièrement interrogé sur ce qui fondait le choix et la définition de ces moyens particuliers. Il fut donc consacré à l’étude du plan libre comme édification d’une “théorie” du projet. Jamais Le Corbusier n’a produit un discours coordonné sur sa pratique —à la manière du traité d’Alberti— et les nombreux textes par lesquels il commente son œuvre et justifie les Cinq points comme « Eléments objectifs de discussion sur le phénomène architectural » présentent ces questions selon des points de vue fragmentaires :seul l’enchaînement des sources a permis d’extraire des thèmes dont la récurrence, voire la redondance, fait sens. La variation des énoncés des Cinq points que nous avons pu relever invitait par ailleurs à voir là une pensée en “construction” plutôt qu’une doctrine “arrêtée”, le manifeste étant dès lors compris comme un “arrêt sur images” ponctuant le parcours d’une pensée elle-même en permanente évolution. <p><p>Le corpus de cette analyse fut constitué de conférences, articles et livres rédigés par Le Corbusier, pour l’essentiel entre 1918 et la fin des années 20. Sur base de ce matériel, un certain nombre de thèmes récurrents ont été identifiés qui étayent la compréhension de ce que peuvent être les éléments de doctrine qui sous-tendent la conception du projet corbuséen et la manière dont il construit la validation de son propos. L’intérêt de cet examen fut aussi de permettre l’identification de quelques-unes de ces références procédurales qui font partie du fond culturel du concepteur et par lesquelles Le Corbusier organise ses processus de conception à l’égard de ce qui constitue l’architecture comme « problème en soi ». Dans un second temps, la comparaison de ces observations avec ce qui fait, selon Françoise Choay, théorie chez Alberti, a conforté l’idée de ce que cette construction doctrinale était propre à sous-tendre et qualifier un mode de conception et d’en confirmer, pour une part, les moyens de son ambition “émancipatrice”.<p><p>Dans le chapitre 5, nous avons procédé à l’examen de quatre références procédurales de conception que nous avions précédemment identifiées :la re-programmation, la dissociation, l’inversion et la réconciliation des contraires. L’intérêt était double. Il s’agissait, d’une part, de comprendre —et de vérifier— en quoi et comment ces procédures permettaient de rencontrer les objectifs d’une libre conception du projet —ce que nous avons traduit là par leur capacité à innover sur le plan formel et spatial et à assurer une relative autonomie du concepteur— et, d’autre part, de saisir —et montrer— en quoi et comment ils servaient le point de vue de Le Corbusier sur la modernité. Le corpus considéré ici était constitué d’une sélection de réalisations architecturales des années 20. Leur examen permit de saisir concrètement ce vers quoi les procédures conduisaient en examinant ce qu’elles construisaient dans l’œuvre. Bien que non exemptes d’observations personnelles, ces analyses se sont appuyées sur divers travaux antérieurs menés par les exégètes de l’œuvre corbuséenne dont, en particulier, Alan Colquhoun, Colin Rowe, Jacques Lucan, etc, auprès desquels nous avons trouvé matière à étayer nos hypothèses par l’articulation de leurs points de vue au nôtre, réduisant également quelques-unes des fractures de compréhension énoncées dès l’introduction.<p><p>Le chapitre 6 a, quant à lui, été plus particulièrement réservé à l’observation des références substantielles présentes dans le système de conception corbuséen au moment des Cinq points, que ce soit sur un plan concret ou à un horizon théorique. Dès l’exposé introductif de nos hypothèses, nous avions en effet relevé la relative incompatibilité que l’on pouvait discerner dans la mise au point d’un système de conception dont on attendait, d’un côté, qu’il puisse en permanence apporter des réponses innovantes en l’appuyant, de l’autre, sur des références de formes —celles des Cinq points— qui ne pouvaient qu’en restreindre l’ordre des possibilités. Deux discussions nous ont permis, sur le plan théorique au moins, de saisir les raisons de cette incompatibilité :celle de l’autoréférentialité du système d’une part et celle du miroir de l’inversion d’autre part, toutes deux conduisant nécessairement à restreindre le champ de la création à l’ordre d’une forme d’imitation. <p><p>Le chapitre 7, de conclusion, est revenu plus spécifiquement sur la discussion de l’objectif —et des conditions— dans lesquelles Le Corbusier poursuit cette volonté d’autonomie propre à la posture de l’artiste moderne, et l’objective. Si l’on s’accorde à reconnaître que le processus de modernisation à conduit à l’effritement des traditions stabilisatrices sur lesquelles se fondait ce qui faisait “sens commun”, la question est posée, entre autres, de savoir comment créer et objectiver ce “sens commun” à partir d’une vision subjective du “moi” créateur. La démonstration porte là sur la mise en exergue des invariants sur lesquels Le Corbusier fonde ses discours de validation :les principes pérennes qu’il “reconnaît” dans l’histoire, tout autant que les invariants de “l’homme”, qu’ils soient de nature socio-anthropologique, anthropomorphique ou psycho-physiologique. De la sorte, la posture émancipatrice de Le Corbusier se révèle fondée sur le respect d’un cadre normatif, intemporel, par lequel il tente d’objectiver sa propre subjectivité.<p><p>Cette approche duale nous est finalement apparue récurrente à tous niveaux de son processus de conception, et donc comme forgeant l’une de ses spécificités. Quel que soit le niveau auquel on l’envisage, Le Corbusier fonde son approche sur la mise en tension de termes, d’idées ou de figures qu’il oppose et entre lesquels il semble tout à la fois réfléchir, résoudre et exprimer les questions particulières de la conception, visant au final un nouvel équilibre entre les pôles identifiés, ce qu’énonce de manière métaphorique l’oxymore “plan libre”.<p><p><p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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