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La poétique dissonante de La divine comédie : Dante plagiaire de Baudelaire?

Belleau, Olivier 08 1900 (has links) (PDF)
Dans L'écriture et l'expérience des limites, Philippe Sollers affirme que Dante représente à la fois le symbole de la reprise de l'antiquité et celui de l'annonce des temps modernes. Outre Sollers, d'autres interprétations historiques comme celle de Jacqueline Risset dans Dante écrivain ont montré que La divine comédie présentait de nombreux avatars quant à ses sources antiques, sa position dans le temps et son influence sur la littérature qui lui succède. Ce mémoire a pour but d'approfondir cette hypothèse en étudiant la nature, le sens et les enjeux de la relation problématique entre Dante et le temps, car elle anticipe selon moi la conception baudelairienne de la modernité, où il s'agit de « tirer l'éternel du transitoire ». Avec La divine comédie, Dante aurait, cinq siècles avant son invention, compris le sens baudelairien du terme « modernité » en exprimant, à la manière de l'auteur des Fleurs du Mal, la beauté qui émane de l'horreur, le sublime camouflé dans « la flore délaissée du Mal et de la Mort » (Claude Roy). Évidemment, il ne s'agit pas de faire le procès de Dante en prouvant qu'il a plagié le « kiosque bizarre » de Baudelaire, mais plutôt, de se soustraire aux obstacles factuels de la linéarité temporelle, le temps d'étudier la Comédie à partir d'une perspective plus moderne. Dans ce mémoire, il s'agit conséquemment de repenser l'œuvre poétique de Dante et son rapport au temps à partir de l'idée de « plagiat par anticipation » élaborée par Pierre Bayard, avec laquelle il est possible d'envisager la littérature comme un réseau qui ne fonctionnerait pas à partir d'une logique causale ou linéaire, mais qui serait plutôt constitué d'un enchevêtrement omnidirectionnel de liens. Du coup, il est possible de penser que Dante a plagié Baudelaire. Et la clé de ce délit se trouve dans le désir qu'a Baudelaire de faire renaître « l'âge d'or » de la poésie dans ses Fleurs du Mal, car pour y arriver, il effectue un saut dans le passé afin de pouvoir s'inspirer des grands poètes de l'antiquité. Mais en agissant de la sorte, Baudelaire s'expose au plagiat par anticipation. Pour écrire la Comédie, Dante retourne vers ce même passé idéalisé et à partir de cette « rencontre » entre les deux poètes, Dante est en mesure d'anticiper les motifs constitutifs de la modernité baudelairienne. Bref, si le plagiat de Dante sur Baudelaire est possible, c'est parce que les deux poètes ont visité les mêmes sources pour créer leurs œuvres respectives. Et si un tel voyage dans le temps est concevable, c'est parce que la Comédie et Les Fleurs du Mal présentent une conception du temps circulaire plutôt que linéaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dante, Baudelaire, modernité poétique, plagiat, temps.
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Enquerre et deviner : poétique de l'énigme dans les romans arthuriens français (fin du XIIe-premier tiers du XIIIe siècle)

Bouget, Hélène 03 December 2007 (has links) (PDF)
La notion d'énigme, fréquemment invoquée pour désigner les objets, les êtres ou les passages les plus étranges des romans arthuriens, est une notion complexe et protéiforme qui se définit comme une figure de discours, une forme fixe et un mode d'investigation herméneutique. Dans cet univers, les héros se distinguent des traditionnelles figures oedipiennes : celles-ci sont en effet soumises à la parole contrainte et à la découverte révélée de la devinaille, tandis que les quêteurs arthuriens manifestent les signes d'une subjectivité naissante qui les pousse à interroger l'autre et le monde. Pourtant, le désir de savoir et l'entreprise herméneutique s'avèrent parfois décevants et l'énigme en tant que telle, illusoire. D'interrogations comblées en questions oubliées ou en attentes déceptives, les textes développent en réalité un effet d'énigme qui entretient la tension romanesque et apparaît comme un facteur poétique essentiel. Fondé sur le jeu des failles et des réécritures, l'effet d'énigme repose sur une esthétique de la béance et du voile qui contredit l'apparente clôture de l'espace textuel. Malgré la prégnance du modèle scripturaire, le roman arthurien se découvre et s'affirme alors comme un monde des possibles, une oeuvre de fiction consciente de sa nature. Le Graal et l'identité, principaux facteurs d'interrogation, constituent ainsi deux grands paradigmes énigmatiques intra- et intertextuels qui garantissent, par le jeu des énigmes et des effets d'énigme, la pérennité et la vigueur de l'entreprise romanesque. L'étude de l'énigme permet donc de proposer une poétique d'ensemble du roman arthurien entre la fin du XIIe et un large premier tiers du XIIIe siècle, et d'en saisir, en même temps, les nuances et les évolutions.
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"Ici et là" : suivi de "Deuil, accueil, recueil"

Kaufmann, Stéphanie January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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D'un régime de l'image à l'autre. Réflexions à partir de la notion d'indécidable chez Jacques Rancière

Chavez, Raphaël January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Pascal Quignard : musique et poétique de la défaillance

Bogoya Gonzalez, Camilo 14 January 2011 (has links) (PDF)
Brassage de savoirs, retour des formes anciennes, esthétique du minuscule, éclatement des genres, moi qui se fond dans la graphie, l'écriture de Pascal Quignard caractérise les enjeux de la littérature contemporaine. En ce sens, la poétique de la défaillance devient l'outil herméneutique qui donne à l'œuvre sa singularité. Cette poétique met en relief une quête spéculative centrée sur la hantise des origines et le rapport problématique avec le langage, le savoir, l'Histoire, la musique, la pensée et l'autobiographie. Dans un premier temps, nous abordons la défaillance langagière. La langue est acquise et cette acquisition nous soumet à une forme de domination sociale. La littérature quignardienne est vouée à désamorcer ce lien grâce au travail de l'auteur qui écrit en lisant. Il en résulte une œuvre qui détient un appareil intertextuel complexe et une écriture à la fois récapitulative et fragmentaire que l'étude des noms, des contes et des rêves met en lumière. Dans un deuxième temps, nous étudions la défaillance sonore. Il s'agit d'analyser l'expérience de la musique en tant que négativité, son rôle dans le milieu concentrationnaire, sa place à l'ère de la reproduction technique, son rapport au silence, à l'indicible et à la mort. Pour finir, nous examinons les raisons de l'hermétisme de cette œuvre et de son obscurité, ainsi que les difficultés qui s'en dégagent. Œuvre qui inclut son propre cheminement herméneutique, nous interrogeons à la fois la place du critique littéraire qu'elle invente et la place du sujet dans le cadre du renouvellement des écritures de soi.
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Poétique du slam : de la scène à l'école. : Néologie, néostyles et créativité lexicale

Vorger, Camille 23 November 2011 (has links) (PDF)
Né à Chicago dans les années 80, le slam apparaît désormais comme un phénomène poétique majeur en France où il tend à être médiatisé et emblématisé par Grand Corps Malade. Au-delà de l'effet de mode et d'un mot dont le sens original - le plus souvent ignoré - mérite assurément d'être explicité, c'est un slam aux contours mouvants, un objet poétique non identifié, qui constitue l'objet de cette thèse. S'il s'avère donc nécessaire de cerner ses points d'ancrage (traditions de poésie orale, relations avec la chanson, le rap), notre propos vise à explorer les enjeux du slam et sa portée en termes néopoétique, néologique et didactique. Il se définit comme poésie orale-aurale, vocale et vivante, et c'est précisément dans le dispositif - les dispositifs - qui le fondent plus que dans les formes très variées qu'il peut revêtir que réside son essence. D'après son fondateur, le slam est " intégrateur " et vise une démocratisation de la poésie. En tant que tel, il est ouvert (alors même que le sens premier du verbe to slam peut être traduit par " claquer la porte ") à une langue actuelle, appréhendée dans toutes ses dimensions et variations (inter et interlinguales). Le slam fait feu de tous lieux, de tous mots, et les slameurs aiment à jouer avec une langue plurielle : démarche colludique dans laquelle ils impliquent un public prêt à entrer dans cette danse avec les mots. A travers ce nouveau positionnement d'auteur-animateur, le slameur se fait tribun et œuvre en faveur d'une libération du verbe susceptible d'ouvrir de nouveaux horizons lexicaux : de fait, la néologie prolifère autour et au cœur du slam. Notre étude en détaille les formes (matrices lexicogéniques) et les fonctions dans un tel contexte. Afin de mettre en lumière les traits d'une poétique en devenir, nous avons approfondi l'œuvre de trois slameurs (Mots Paumés, Souleymane Diamanka, Grand Corps Malade) et proposé comme clé d'analyse le concept de néostyle visant à rendre compte de l'importance de la néologie et de la façon originale dont elle est stylisée/poétisée dans le slam. Il s'agit de mettre en relation la linguistique et la poétique autour de cet objet avant d'en aborder les enjeux didactiques. Partant du constat de l'intégration récente du slam dans les programmes et manuels scolaires, nous interrogeons les modalités et les objectifs de cette didactisation naissante et développons - après l'avoir expérimenté - son potentiel en matière de créativité. S'il tend à être considéré comme un outil d'apprentissage, il peut aussi constituer un objet d'étude à part entière et son exploitation doit intégrer cette dialectique. Menés dans des contextes et avec des publics diversifiés - en quoi le slam est aussi potentiellement " intégrateur " - les ateliers slam sont porteurs d'un double enjeu de renouvellement des pratiques autour de la poésie et d'un renouement avec des pratiques dites " traditionnelles " dont il est susceptible de réactiver l'intérêt. Dès lors que les slameurs assument un rôle de passeurs, il peut enfin représenter une passerelle vers la poésie classique ou vers d'autres pratiques artistiques.
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La poésie de Patrice Desbiens à l'épreuve de la scène : adaptation textuelle et scénique de L'Homme invisible/The Invisible Man

Proulx, Marie-Pierre 13 January 2012 (has links)
Depuis l’émergence d’une culture franco-ontarienne dans les années 1970, la poésie a été produite aux côtés du théâtre sur les scènes de la province. Si elle demeure une activité périphérique à la production théâtrale pendant plusieurs décennies, à l’aube des années 2000, elle s’allie réellement à la mise en scène dans le cadre de certaines productions phares. De fait, entre 1998 et 2004, trois metteurs en scène provenant des trois pôles traditionnels de production de l’Ontario français choisissent de porter à la scène les textes du poète Patrice Desbiens. Alors que la poésie est une forme littéraire qui se définit principalement par l’indissociabilité entre forme et contenu, ce mémoire propose une analyse des stratégies textuelles et scéniques privilégiées dans la plus récente des trois productions sus mentionnées : L’homme invisible/The Invisible Man, spectacle produit par le Théâtre de la Vieille 17 à Ottawa en 2004. À l’aide d’outils théoriques tirés des champs de l’adaptation et de la dramaturgie contemporaine, les spécificités propres au récit original et les opérations transformatives qui se sont opérées sont relevées. Les modalités organisatrices de la mise en scène sont ensuite étudiées. Les créateurs réalisent une « adaptation-non-adaptation » (Plana, 2004) dans laquelle, tout en conservant le caractère non-dramatique du texte, ils privilégient l’apparition d’un « métadialogue » (Sermon, 2005) qui s’appuie sur le caractère dualiste et bilingue du récit original. La mise en scène s’articule quant à elle dans la mise en tension de deux modes de figuration tributaires du récit poétique adapté : la métaphore et la métonymie, en faisant un détour par le mimétisme.
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Le Roman de l'art chez Aragon : l'essai aux frontières de la fiction / The novel of art in Aragon : the essay in the boundary of the fiction

Morisson, Julie 18 January 2014 (has links)
Ce travail de recherche vise l'exploration de la prose critique et romanesque des années soixante chez Aragon dans une optique qui prend en compte les correspondances et les déplacements en réorganisant le système générique. En mobilisant les notions d'anachronisme et de défiguration Aragon réinvestit la notion de transgénéricité en suivant une poétique de la collusion des paroles et des espaces qui transforme l'écriture en réseau organique. Le partage des genres s'opère au sein d'une dynamique de circulation de codes, de paroles et de motifs prégnants contrôlée par une langue qui tente de contenir les enjeux d'une pensée de l'art. Cette parole qui raccorde la critique d'art et le roman s'impose ainsi comme une langue de l'art à la fois invisible et fuyante. Notre travail consiste donc à en saisir les contours, les modalités, les accents et les formes afin d'examiner comment elle engendre la mutation du récit romanesque à mesure qu'elle s'introduit en son sein, édifiant un véritable roman de l'art. Les enjeux théoriques qui innervent le roman s'expriment par une pensée graphique qui puise dans la critique les moyens de son expression. Dans un mouvement inverse, la langue de l'art déclenche des modifications dans la critique qui s'impose dès lors comme un espace prépondérant de l'hybridité. Aragon tente d'exprimer une théorie de l'art tout en retenant la pensée esthétique qui laisse place à des images poétiques à forte imprégnation picturale. Le déplacement des genres s'exprime dès lors en partage des espaces artistiques. Les arts, la critique et le roman communiquent ainsi par une cinétique qui met en oeuvre une pensée théorique dans une prose lyrique et romanesque. La transversalité s'effectue donc par expansions successives qui sculptent les espaces de paroles suivant une poétique de la plasticité. Cette écriture de translations et de permutations dessine un réseau de ramifications qui nous permet d'envisager ensemble la critique et le roman comme les espaces divers d'une même parole à la fois esthétique, romanesque et poétique. L'art s'écrit désormais dans une connexion des voix et des territoires : il se raconte sous forme de roman. / This work aims to explore the critical and the fictional prose from the sixties in the perspective of connections and transfers that reorganize the aragonian generic system. By mobilizing the notions of anachronism and transformation, Aragon reclaims the notion of "meeting of genres" according to a poetic conflict between words and places, which transforms the writing into an organic network. The division of genre happens in a dynamic flow of codes, words and significant patterns driven by a language that attempts to contain the stakes of an idea of art. This speech, which connects the criticism of art and novel, imposes itself to be the language of art, invisible and elusive. Our work then consists of catching its limits, its forms and its emphasis in order to study how it leads to change the fictional story to build a true novel of art. The theoretical stakes, that flood the novel, are being expressed through a graphical thought which draws inside the criticism the way to define how to express itself. At the opposite, the language of art causes modifications in the criticism which therefore imposes itself as an important space of hybridity. Aragon attempts to express a theory of art while keeping the aesthetics theory that gives poetic pictures playing through a pictorial impregnation. The transfer of genres expresses itself by a division of artistic spaces. Arts, criticisms and novels communicate through a kinetic that implements a theoretical thought in a lyric and fictional prose. The combination is being executed by successive outflows, shaping spaces of speech according to a flexible poetic. This kind of writing outlines a network of ramifications that enables to consider criticisms and novels as diverse areas of a same speech, at the same time aesthetics, fictional and poetic. From now, art is finally written into a connection of voices and territories: it relates itself as a novel.
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Poétique du point de suspension : valeur et interprétations. / Poetic of the ellipsis : value and interpretations.

Rault, Julien 11 December 2014 (has links)
Partant de l'hypothèse d'un mouvement global d'inclusion des signes de ponctuation dans le système de la langue, prenant appui sur une grammaticalisation, ce travail envisage l'élément ponctuant comme un véritable signe de langue écrite, soit un ponctème auquel il est possible de conférer une valeur différentielle et une signification, par la confrontation d'un signifiant graphique et d'un signifié.Nous proposons une étude linguistique du point de suspension, signe complexe, polyvalent, traditionnellement doté de propriétés antithétiques et d'innombrables fonctions. En ayant soin de distinguer le niveau sémiotique du niveau sémantique et métasémantique, nous définissons le ponctème comme le « signe du latent » dont l'interprétation peut être synthétisée en trois réalisations (suppression, suspension, supplémentation) qui sont le support d'enjeux syntaxique, sémantique, énonciatif majeurs.La valeur, réflexive, intrinsèquement contestataire, de la latence permet alors d'envisager les différentes réalisations discursives du ponctème, dans le discours littéraire, journalistique ou encore métalinguistique (imaginaire) ; elle offre la possibilité d'appréhender, dans une perspective poétique (stylistique, générique, socio-historique, épistémologique), un genre de discours qui transcende l'opposition entre discours littéraire et non-littéraire. Depuis son apparition et son utilisation dans le théâtre imprimé français (XVIIe siècle) jusqu'aux nombreux usages contemporains dans divers genres de discours, l'idéogramme du latent, mi-dire faisant apparaître une possible apparition, est un signe dont la valeur labile, excessive, infinissant le sens, procède fondamentalement d'un discours oblique. / This work assumes the inclusion of punctuation in the system of the language, motivated by grammaticalization. It considers ponctuation mark as a real sign of written language, a ''ponctème'' to which it is possible to confer a differential value and a meaning, by the confrontation of a graphic signifier and a signified. We present a linguistic study of the suspension point, a complex and versatile sign, traditionally endowed with antithetical properties and with uncountable functions. By distinguishing the semiotic level from the semantic and metasemantic level, we define the ''ponctème'' as the sign of latency, which can be discursively interpreted as 1) suppression 2) suspension 3) supplementation. The reflexive value of latency allows us to account for the various discursive constructions of the sign, in the literary, journalistic or else metalinguistic discourses. It offers the possibility of considering in the perspective of poetics a genre of discourse which transcends the opposition between literary and non-literary discourse. From its first use in the french printed theater of the XVIIth century to todays's uses in numerous kinds of discourse, this ideogram of latency (making appear a possible appearance) is a sign whose unstable, transgressive, excessive value is closely related to an oblique discourse.
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Poétique du suicide dans le roman naturaliste : natures et philosophies de la mort volontaire (1857-1898) / The poetics of suicide in the french naturalist novel : natures and philosophies of self-murder (1857-1898)

Roldan, Sébastien 27 August 2013 (has links)
Comment les romanciers naturalistes ont-ils raconté le suicide? Quel est le traitement qu’ils ont réservé à ce thème officiellement honni, étant par trop lié aux chimères sentimentales des écrivains de la génération précédente? Loin de faire l’objet d’une condamnation unanime pour romantisme excessif, la mort volontaire essaime partout dans le roman naturaliste, impose sa présence énigmatique et ses valeurs tant polémiques que polysémiques, déploie – sur ce terreau austère qu’est l’écriture expérimentale – sa portée symbolique et heuristique sous la fascination qu’éprouvent ces romanciers devant les grands mystères sublimes et mortifères. Si la conjoncture épistémologique de l’époque fait du suicide une question avant tout médicale, la littérature naturaliste elle-même puise son originalité et ses fondements théoriques dans les sciences de la nature, en particulier la médecine; néanmoins, la mort volontaire se charge, chez les romanciers de cette veine, d’un capital philosophique qui, en tant que savoir et discours extrinsèques au récit, demande à être interrogé avec minutie. Aussi, à partir d’un bassin de douze romans parus entre 1857 et 1898 sous la plume de Gustave Flaubert, Edmond et Jules de Goncourt, Émile Zola, Alphonse Daudet, Guy de Maupassant et Édouard Rod, nous retenons huit problématiques principales, orientées suivant deux axes de réflexion : natures et philosophies du suicide. Tout au long sont sondées les portées spéculative et littéraire de la mort volontaire dans ces œuvres. / How did the French Naturalist novelists portray suicide? How did they deal with the romantic overtones of self-murder, a theme so strongly linked to the sentimental outbursts voiced by the previous generation of writers? Far from being banned for excessive romanticism suicide, albeit the object of openly expressed disdain by Naturalists, spreads its fiery black wings over much of the theoretically barren land that is the body of realistic novels complying – overtly or unwittingly – with the principles of Le Roman expérimental. The flaming, menacing, and enigmatic shadow thus cast over an intently objective and scientific literature is surprisingly apt at developing both polemic and polysemous fruits, and as it turns out sheds new light under the frightened but eager scrutiny of these novelists who found themselves fascinated by its great mystery, both sublime and deadly. If the state of knowledge at the time made suicide a problem essentially pertaining to medical and natural science, Naturalist literature itself was intent on synchronizing its depictions with the data, approach, and lexicon presented in scientific treatises. Yet suicide in these novelists’ fictions is loaded with a distinct philosophical sense which demands to be studied closely. Twelve Naturalist novels centered around self-murder, covering a forty-year period (1857-1898), stemming from Flaubert, Goncourt, Zola, Daudet, Maupassant, and Rod, serve as main ground for our investigation of eight chief interrogations, following two main orientations: we first review the diverse natures of suicide, then its many philosophies. Throughout are contemplated the literary and speculative reach of voluntary death.

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