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L'astronomie nouvelle de Kepler et la logique de la découverte

Riverin, Céline 08 1900 (has links)
Cette thèse propose une étude des raisons théoriques et empiriques impliquées dans l’élaboration d’une nouvelle astronomie par Johannes Kepler (1571-1630) tel qu’exposé dans son ouvrage Astronomia nova (1619). Cette thèse se déroule en deux temps : la première partie touche de près aux textes mêmes de Kepler, tandis que la seconde partie utilise la notion d’abduction pour interpréter logiquement ce processus de découverte et de justification. La première partie débute avec une analyse du projet de Kepler et de ses fondements philosophiques, métaphysiques et théologiques tels qu’exposés dans son premier ouvrage, le Mysterium cosmographicum. Ensuite, une étude des propos explicites de Kepler quant à la nature et au statut des hypothèses astronomiques est proposée via une étude de son traité intitulé Apologia pro Tychone contra Ursum. Une étude attentive des sources philosophiques, mathématiques et scientifiques ayant influencé Kepler pour sa nouvelle astronomie est ensuite proposée avant l’analyse détaillée des arguments scientifiques et des différentes étapes démonstratives qui sont présentés dans l’Astronomia nova. La deuxième partie vise à éclairer le débat sur l’abduction en se penchant d’abord sur trois approches traditionnelles (Platon, Aristote et Épicure) quant à la connaissance scientifique des phénomènes célestes permettant d’obtenir un discours vraisemblable ou une multiplicité d’explications concordantes avec les phénomènes. Enfin, quatre interprétations contemporaines et abductives du processus de découverte suivi par Kepler dans l’Astronomia nova sont présentées, reformulées et critiquées afin de proposer une nouvelle interprétation abductive laissant une plus grande place au projet même de construire une astronomie nouvelle fondée sur les causes. Cela nous donne des outils pour mieux saisir le sens et la portée de ce qui peut être désigné comme étant la « révolution képlérienne », soit le passage d’un système géocentrique à un système non pas simplement héliocentrique mais héliodynamique, ayant permis aux astronomes de s’affranchir du paradigme des orbites circulaires. / This thesis offers a study of the theoretical and empirical reasons involved in the elaboration of a new astronomy by Johannes Kepler (1571-1630) as displayed in his work Astronomia nova (1619). The thesis consists of two parts: the first part deals with Kepler’s actual writings, whereas the second part uses the notion of abduction in order to interpret with logic that process of discovery and justification. The first part begins with an analysis of Kepler’s project and its philosophical, metaphysical and theological foundations as displayed in his first work piece, Mysterium cosmographicum. Then follows a review of Kepler’s own words regarding the nature and status of astronomical hypotheses as proposed through a study of his treatise entitled Apologia pro Tychone contra Ursum. A careful study of philosophical, mathematical and scientific sources that have influenced Kepler for his new astronomy is then proposed prior to a detailed analysis of the scientific arguments and different demonstrative steps that are presented in Astronomia nova. The second part aims at enlightening the debate on abduction first by looking at three traditional approaches (Plato, Aristote and Epicurus) relative to the scientific knowledge of celestial phenomena that bring about a plausible discourse or a series of explanations that fit with the phenomena. Finally, four modern abductive interpretations of the discovery process followed by Kepler in Astronomia nova are presented, reformulated and reviewed in order to propose a new abductive interpretation that leave a greater place to the actual project of building a new astronomy based on causes. This provides tools to better understand the meaning and significance of what can be understood as the “Keplerian revolution”, namely the transition from a geocentric system to a system not simply heliocentric but heliodynamic, which freed astronomers from the paradigm of circular orbits.
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La conception de la philosophie dans les dialogues de jeunesse d'Augustin

Gosselin, Maxime 08 1900 (has links)
Notre mémoire a pour but de mettre en lumière la conception de la philosophie développée dans les écrits de jeunesse d’Augustin (plus précisément, les écrits d’Augustin qui remontent à son séjour à Cassiciacum, entre 386 et 387). Il limitera son analyse aux œuvres d’Augustin que nous retrouvons dans les deux volumes du tome IV de la Bibliothèque augustinienne : le De beata uita et le De ordine. Ce travail reprendra la question posée par Jean-Luc Marion dans son œuvre Au lieu de soi : L’approche de Saint Augustin en examinant si Augustin fait ou non partie de la tradition métaphysique. Cette question sera en effet au centre de notre mémoire en orientant le développement des chapitres de notre étude sur la conception de la philosophie chez le jeune Augustin. L’objectif de notre mémoire sera donc de mieux saisir la conception augustinienne de la philosophie que nous retrouvons dans le De beata uita et le De ordine afin de vérifier si cette conception est cohérente avec la thèse marionienne selon laquelle Augustin ne fait pas partie de la tradition métaphysique. / Our Master's thesis wishes to shed light on the conception of philosophy developed in the early writings of Augustine (more precisely, the ones that Augustine has written during his time spent at Cassiciacum, between 386 and 387). It will limit its investigation to the works of Augustine that we can find in the two volumes of the fourth volume of the Bibliothèque augustinienne: the De beata uita and the De ordine. This work will pursue the question asked by Jean-Luc Marion in his study Au lieu de soi : L’approche de Saint Augustin and will try to find out if Augustine is or is not part of the metaphysical tradition. This question will indeed be at the core of our Master's thesis by orienting the development of the chapters of our study of the conception of philosophy of the young Augustine. The purpose of our Master's thesis is thus to better understand the Augustinian conception of philosophy that we find in the De beata uita and the De ordine in order to see if this conception is coherent with the Marionian thesis which states that Augustine is not a part of the metaphysical tradition.
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La critique du devoir-être chez Hegel

Arsenault, François 09 1900 (has links)
Le rapport qu’entretient Hegel à l’égard de la philosophie kantienne est ambivalent. Il la louange à maintes occasions alors qu’il la critique sévèrement à d’autres. La philosophie morale de Kant n’y fait pas exception. Hegel est réputé pour l’avoir critiquée avec véhémence. Cette critique, désormais célèbre, est connue sous le nom de critique du devoir-être ou Sollenkritik. Nous porterions préjudice à la richesse de la doctrine hégélienne si nous nous bornions à voir en cette critique un rejet catégorique de toutes les thèses avancées par Kant. Notre travail se donne une double mission. Dans un premier temps, nous montrerons quels sont les divers points litigieux entre la moralité kantienne et la doctrine hégélienne. Dans un second temps, nous nous efforcerons d’expliquer en quoi la moralité participe de la vérité que nous révèle Hegel. / The relation that Hegel maintains towards the Kantian philosophy is ambivalent. He praises it on several occasions while he criticizes it on others. The moral philosophy of Kant does not make an exception to it. Hegel is renowned for having criticized it vehemently. This criticism, now famous, is known under the name of Sollenkritik. We would harm the richness of the Hegelian doctrine if we were to limit ourselves to see this criticism as a rejection of the theories put forward by Kant. Our work will aim a double mission. As a first step, we will demonstrate what are the different litigious points between the Kantian morality and the Hegelian doctrine. As a second step, we will try to explain how morality is included in the truth that Hegel is revealing us.
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La formation du sujet dans la philosophie féministe de Judith Butler

Turgeon, André 12 1900 (has links)
Dans Trouble dans le genre, Judith Butler conteste l’aspect identitaire du féminisme, qui selon elle produirait de nouvelles possibilités d’exclusion, basées sur la catégorie même de « femme ». Je ne contesterai pas le mouvement qu’elle adopte, à savoir que la sexualité informe du genre, qui produit le sexe, bien que j’exposerai les difficultés que cela soulève. Mon intérêt se situe dans la vision que Butler a de la formation des sujets individuels et de leur rattachement à des identités collectives, via la performativité du genre. Sa position voulant que le genre soit un acte et l’identité une pratique, je vais expliquer comment elle conçoit l’humain constitué par ses actes et critiquer, avec deux auteures féministes, sa conception du genre. J’en conclurai que Butler doit admettre qu’une forme d’identité féminine soit nécessaire au féminisme tout en tenant compte de son plaidoyer d’inclusion des individus aux sexualités marginales. / In Gender Trouble, Judith Butler challenges feminism as identity politics, which, according to her, would produce a new set of potential exclusions, based on the category “woman”. I will not dispute how she articulates that sexuality gives sense to gender, which produces sex. My interest lies in how Butler understands the process of becoming a subject for an individual, and how people tend to belong to a collective identity, via gender performativity. She states that gender is an act and identity a form of practice. I will explain how she understands that human beings are constituted by their acts and criticize, according to two feminist authors, her conception of gender. I will conclude that Butler has to admit that some kind of feminine identity is necessary to feminism, even when we consider her plea for the inclusion of individuals sexually marginalized.
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Ludwig Feuerbach, penseur de la mort de Dieu

Chaput, Emmanuel 04 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur la question de la mort de Dieu dans la philosophie allemande du XIXe siècle. Plus précisément elle entend mettre en lumière le rôle qu’un auteur comme Ludwig Feuerbach (1804-1872) a pu jouer dans la réception d’un tel événement pour la philosophie de cette époque. On observe en effet chez Hegel et Nietzsche, certainement les deux philosophes les plus importants à s’être intéressés au thème de la mort de Dieu, deux manières tout à fait différentes, voire antinomiques, d’interpréter un tel événement. Ce qui fera dire à certains auteurs comme Deleuze et Foucault notamment, qu’entre Hegel et Nietzsche il ne saurait y avoir qu’une coupure radicale tant leurs compréhensions de la mort de Dieu diffère. Un tel geste trahit cependant un certain arbitraire qui empêche de comprendre la genèse philosophique d’un tel déplacement, entre Hegel et Nietzsche, dans la manière d’aborder la mort de Dieu. C’est ici que l’étude de la philosophie feuerbachienne s’avère fructueuse, car si elle demeure dans un dialogue critique par rapport à la conception hégélienne de la mort de Dieu, sa réponse opère cependant un déplacement qui anticipe certains aspects de la pensée nietzschéenne. C’est à partir de l’analyse de sa critique de la religion chrétienne et de l’anthropologie philosophique nouvelle qui l’y oppose que l’on sera en mesure de saisir la nature de ce déplacement feuerbachien. / This Master’s Thesis focuses on the topic of the death of God in the nineteenth century German philosophy. More specifically, it highlights the role played by Ludwig Feuerbach (1804-1872) in the development of this problematic, i.e. his influence on the way this decisive “death” has been interpreted philosophically. The two major philosophical figures who have reflected on the death of God, namely Hegel and Nietzsche, have done so in very different, some would say antinomian, ways. Authors such as Deleuze or Foucault have even argued that between Hegel’s and Nietzsche’s way of addressing the question of the death of God there can be no common ground, but only an irrevocable clash. Unfortunately, such a statement forbids further investigations enabling a more rigorous understanding of the philosophical development that occurs between Hegel and Nietzsche on that specific topic, that is, on the death of God in nineteenth century German philosophy. Here, I shall argue, the study of Ludwig Feuerbach’s thought becomes essential to such an understanding, since it develops a critical dialogue with Hegel’s stance on the death of God, while at the same time anticipating some aspects of Nietzsche’s approach to the problem of the death of God.
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Analyse féministe des droits de la femme : l’épreuve de la théorie non idéale

Abel, Marie-Hélène 08 1900 (has links)
Ce mémoire de maitrise propose de faire une analyse féministe du concept de droit de la femme tel qu’il est conçu dans les théories des droits humains. Le paradigme libéral en théorie des droits humains sera critiqué parce qu’il contient des idéalisations inégalitaires. Cela mènera à aborder la question sous l’angle de droits humains spécifiques aux femmes. Cette investigation commencera par l’examen de la possibilité théorique de produire une théorie des droits de la femme plausible. L’importance de tenir compte des conditions non idéales du monde sera soulignée. Puis, une argumentation en faveur de droits socioéconomiques spécifiques sera faite. Enfin, cela mènera à une défense de l’approche des capabilités de Martha Nussbaum pour la protection des intérêts particuliers des femmes. / The purpose of this master thesis is to analyze the concept of women’s rights as human rights from a feminist perspective. The liberal paradigm of human rights theory will be criticised because it leads to idealizations that contribute to gender inequalities. We will address the issue by considering women’s rights as specific human rights. This inquiry will start with the possibility to produce a plausible theoretical account of women’s rights. In order to do this, non-ideal conditions will be emphasized. We will then defend social and economic rights as means to protect women’s interests. Lastly, we will favour Nussbaum’s capabilities approach as a theory able to protect the specific interests of women.
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L'ésotérisme de la dramaturgie platonicienne : un regard sur le Banquet et le Phédon

Lanoue, Andrés 08 1900 (has links)
Le présent mémoire se penche sur la dramaturgie que mettent en scène le Banquet et le Phédon de Platon. Dans le cas du premier dialogue, une étude de l'épilogue et du discours d'Alcibiade, assortie de parallèles ponctuels dans la République et la Lettre VII, permet de déceler un exemple de la rétention d'information platonicienne, telle que comprise sous l'égide des écoles platoniciennes de Tübingen et de Milan, de même qu'une attestation de l'existence de doctrines non-écrites qualitativement supérieures à celles que renferment les dialogues. L'épilogue du Banquet fait ensuite, à la lumière des conclusions susmentionnées, l'objet d'une interprétation qui distingue trois niveaux de lecture des dialogues platoniciens : l'extériorité, l'intériorité et l'oralité philosophique, symbolisées respectivement par le poète comique Aristophane, le poète tragique Agathon et le poète philosophique Socrate. Il va de soi que ce dernier renvoie sémantiquement au philosophe par excellence, titre que Platon endosse volontiers. L'essai exégétique touchant le Phédon se concentre pour sa part sur la dernière volonté de Socrate. Celle-ci survient au dénouement de la partie la plus « dramaturgique » du dialogue, c'est-à-dire après les discours proprement philosophiques sur l'immortalité de l'âme. En ciblant ces moments, de même que l'introduction, nous distinguons l'adjonction des tons tragique et comique, illustrant par là un procédé inhabituel dont le but, ultimement, est de soustraire le dialogue au registre tragique afin d'éviter la propagation d'émotions contraires à la philosophie. En exploitant l'oxymore comique-tragique sur un plan mimétique, nous montrerons que la dernière volonté de Socrate véhicule un dessein parénétique. / The present work has as its main focus Plato's dramaturgy in the Symposium and the Phaedo. The former studies both Alcibiades' speech and the epilogue whilst paralleling some of their elements with relevant passages from the Republic and the Seventh Letter. In doing so, it reveals an instance of Socratic withholding of information - as understood by the platonic school of Tübingen and Milan - and sheds light upon the existence of a set of unwritten doctrines philosophically higher than the ones contained in the dialogues. On the basis of these conclusions, I come to discern a hermeneutics in the epilogue according to which there are three hierarchical levels of comprehension to Plato's dialogues: exteriority, interiority of and oral philosophy - said three levels being symbolised by the comic poet Aristophanes, the tragic poet Agathon and the philosopher Socrates. The exegetic essay on the Phaedo revolves around Socrates' last will, which comes at the end of a ''dramatic'' sequence exceeding the bounds of the discursive philosophy that seeks to prove the immortality of the soul during the major part of the dialogue. By aiming at this sequence as well as at the introduction, one comes to see that comedy carries the mandate of counterbalancing tragedy in order to overcome the philosophically reprehensible emotions it fosters. Whilst contrasting tragedy and comedy, Socrates' last words fulfill, on a mimetic level, a paraenetic design, insofar as they invite the Athenian reader, indeed every reader, to philosophically overcome common places in regards to death.
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La loi morale et le sentiment de respect : les deux ressorts de l’action morale chez Kant

Maurice, Luc 11 1900 (has links)
Le présent texte porte sur la question du ressort ou mobile (« Triebfeder ») de l’action morale chez Kant. L’interprétation qui y est soutenue consiste à dire qu’il n’y a pas qu’un seul ressort de ce type chez Kant, comme le soutiennent maints commentateurs, mais plutôt deux : la loi morale et le sentiment de respect. Le nerf argumentatif de cette thèse réside dans la prise en compte systématique des aspects des facultés de l’esprit humain impliquées dans la question du ressort moral chez Kant. Deux éléments jouent ici un rôle particulièrement important : (i) les deux sens explicites attribués par Kant au mot « volonté », mot qui peut signifier (a) la raison pratique et (b) la faculté de désirer, et (ii) la division de la faculté de désirer en (a) (libre) arbitre et (b) raison pratique. Plus d’une douzaine d’interprétations, réparties sur plus d’un siècle, sont analysées de manière critique, et deux modifications du manuscrit allemand de la « Critique de la raison pratique » sont proposées pour le chapitre « Des ressorts de la raison pure pratique ». / This text focuses on the question of the incentive (“Triebfeder“) of moral action in Kant’s philosophy. The interpretation that is supported here is that there isn’t only one incentive of this sort in Kantian morality, as argued by many commentators, but rather two: the moral law and the feeling of respect. The argumentative nerve of this thesis lies in the systematic consideration of aspects of the faculties of the human mind involved in the question of the moral incentive in Kant. Two elements are here particularly important: (i) the two meanings explicitly assigned by Kant to the word “will”, a word which can mean (a) practical reason and (b) the faculty of desire, and (ii) the division of the faculty of desire in (a) (free) power of choice (“Willkür”) and (b) practical reason. More than a dozen interpretations spread over a century are critically analyzed, and two changes of the German manuscript of the “Critique of practical reason” are also proposed, in the chapter “Incentives of the pure practical reason”.
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Causalité et explication causale chez James Woodward

Roy, Vincent 08 1900 (has links)
Certains philosophes affirment que les relations causales sont fondées sur les lois de la nature. Cette conception cadre mal avec la réalité des sciences biomédicales et des sciences humaines. Pour se rapprocher de la pratique réelle des diverses sciences, James Woodward propose une conception de la causalité et de l’explication causale fondée sur une relation beaucoup moins exigeante que celle de loi de la nature, qu’il appelle l’invariance. Le but de ce mémoire est de présenter le concept d’invariance et les autres concepts causaux qui s’y rattachent et, d’identifier certaines difficultés, dans le but de cerner l’usage approprié de cette famille de concepts. La conception causale de Woodward suppose que le but de la recherche des causes est pratique plutôt que simplement épistémique : il s’agit pour les agents de s’appuyer sur les causes pour modifier les phénomènes. Cette conception est également non-réductive; elle utilise des contrefactuels et reflète les méthodes expérimentales des diverses sciences. La cohérence de cette conception avec les généralisations causales réelles des sciences fait en sorte qu’elle abandonne l’objectif d’universalité rattaché à la notion de loi de la nature, en faveur d’un objectif de fiabilité temporaire. De plus, comme le critère d’invariance est peu exigeant, d’autres critères doivent lui être ajoutés pour identifier, parmi les relations causales (c’est-à-dire invariantes), les relations les plus susceptibles d’être employées pour modifier les phénomènes de façon fiable. / Some philosophers claim that causal relations are based on the laws of nature. This view is not consistent with the actual causal relations found in the biomedical and social sciences. In order to better reflect the actual practice in the various sciences, James Woodward puts forward a view of causation and causal explanation based on a much less demanding relation than that of law of nature, which he calls ‘invariance’. This essay presents the concept of invariance and other related causal concepts, and identifies certain problems, in order to outline the proper use of this group of concepts. Woodward’s conception assumes that the goal of causal inquiry is practical rather than merely epistemic : agents use causal relationships to modify outcomes. The conception is also non reductive ; it uses counterfactuals and is a reflection of the experimental methods of the various sciences. The fact that this conception is consistent with the actual causal generalizations found in the various sciences implies that the goal of universal truth associated with the notion of law of nature is set aside and is replaced by an objective of temporary reliability. In addition, since the invariance criterion is not very demanding, other criteria must be added to identify, among causal (i.e. invariant) relations, those relations that can be relied upon to reliably modify outcomes.
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L’idéalisme et le phénoménalisme leibnizien

Charbonneau, Antoine 08 1900 (has links)
La question de l’idéalisme leibnizien, qui permet d’entrer au cœur de la métaphysique de Leibniz, intéresse encore aujourd’hui de nombreux commentateurs. Ceux-ci utilisent les termes « réalisme », « idéalisme », voire « phénoménalisme », pour caractériser la métaphysique leibnizienne et un travail doit être fait pour rassembler et comparer leurs analyses, ce que nous proposons de faire d’abord dans ce mémoire. Ce sont surtout les textes mêmes de Leibniz qui seront abordés dans le présent travail et qui permettront de proposer la lecture suivante : si la métaphysique leibnizienne est réaliste en ce sens qu’elle met en place une entité elle-même « mind-independent », c'est-à-dire la monade, elle peut être considérée comme idéaliste (idéalisme substantiel), puisque cette entité, étant sans partie et sans étendue, est en ce sens idéelle. Et si tout peut se réduire à cette monade, c’est toute la fondation de la métaphysique de Leibniz qui se retrouve à être idéelle. Or, ceci ne règle pas le statut des corps qui peuvent être considérés soit comme de simples phénomènes réductibles aux perceptions des monades (idéalisme matériel), soit comme des êtres ayant une réalité indépendante d’un esprit, lesquels se réduiraient cette fois aux monades qui les composent (réalisme matériel). Face à ces deux possibilités, nous développerons une position mitoyenne qui défend l’idée que les corps sont en effet composés de monades qui leur procurent une certaine réalité, mais qu’ils dépendront toujours de l’action d’un esprit qui lui seul pourra leur procurer une certaine unité. / Many commentators try to read Leibniz either as an idealist or a realist, adding a phenomenalist reading to theses first two analyses. However, those terms are however often used with ambiguities, making Leibniz sometimes an even more complex philosopher. The first purpose of this master’s thesis is to gather and compare all these interpretations in order to clarify Leibniz’s thought. In this study, his writings will be used to defend the following interpretation : Leibniz can be considered as a realist since he develops a theory where monads act as « mind-independent » entities. Nonetheless, these monads are non-extended and without parts. Therefore, we can present an idealistic understanding of Leibniz, for they are the “basic building-blocks” of his metaphysic. Still, clarifications need to be made concerning the body. It can either be “real”, if it is seen as an aggregate of monads. Or, it can be considered a “mind-dependent” phenomenon if seen as the result of monadic perceptions. We will develop, between these two possibilities, an intermediate position stating that bodies are indeed aggregates of monads (matter realism). However they must be considered as phenomena for this same reason (phenomenalism). Corporeal aggregates require the action of the mind which alone can give them unity. On the contrary monads are said to be unum per se. Bodies are therefore phenomena but precisely well founded in the monads that compose them.

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