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Corps rêvésFrançois, Agathe 05 1900 (has links)
Corps rêvés est un recueil graphique sur la corporéalisation, un terme que j’utilise pour désigner l’action d’être ou de se sentir être un corps, dans un contexte où les idées de dépassement du corps et de projection vers le futur sont omniprésentes – ce que je nomme les imaginaires posthumains. Le recueil se présente sous la forme de onze livrets autonomes, mais interreliés et qui peuvent être lus dans l’ordre souhaité, dans un désordre orchestré. Le Préambule,
cependant, sert de guide pour l’entrée dans la lecture.
Cette thèse invite le·a lecteur·ice à un plongeon en plein milieu des corps, des rêves, du posthumain et d’un long processus de recherche-création par l’écriture et le dessin. Mêlant fiction, autofiction, écrits phénoménologiques, théoriques et dessins (dont une grande partie à l’aquarelle), j’explore différents “je”, assumant une posture située, et autant de manières de faire corps, de se corporéaliser.
Je convoque des matières, des corps, humains ou non, vivants ou non, des lieux, des mémoires, des éléments – eau, air, feu, terre – qui m’aident à figurer, discuter, imaginer certaines corporéalisations. Je fais appel à une littérature sur le posthumain, des perspectives post-humanistes, phénoménologiques, mais aussi littéraires et graphiques.
Je convoque également des théories de la communication médiatique qui m’aident à concevoir les différents livrets comme des milieux, c’est-à-dire des lieux d’émergence de ma thèse. L’idée de milieu parle autant du processus que du contenu. Les rêves sont aussi des milieux ; ce sont eux qui articulent et donnent matière aux intuitions du recueil. Ils sont matérialisés par les fonds de couleur à l’aquarelle sous-tendant tous les textes et dessins. Ces fonds changent de couleur pour rappeler les différents états de mes rêves, comme les impressions colorées laissées sur la peau d’un poulpe en plein rêve.
Je vous invite en eaux troubles, en plein brouillard, dans le récit d’une chercheuse-créatrice qui éprouve son corps le plus souvent par la douleur et la fatigue chronique de la fibromyalgie. Ceci n’est pas central, mais constitue plutôt une trame de fond du recueil, tout comme les imaginaires posthumains.
Bien que ma posture puisse être qualifiée de queer et phénoménologique, je prends soin de feinter les (mes) éventuelles tentations de la catégoriser. C’est qu’à la manière des furtifs imaginés par Alain Damasio--ces êtres insaisissables par le regard humain, je tente par tous les moyens de rester en perpétuel mouvement, vivante et, surtout, de ne pas me laisser enfermer par mes propres discours.
Enfin, ce recueil graphique s’intéresse aussi à ce que son élaboration fait à mon corps. En faisant advenir certains corps, j’ai transformé le mien profondément, et les traces de cette transformation toujours en cours sont présentes à travers les pages colorées de Corps rêvés. / Corps rêvés is a collection of graphic booklets about corporealization, a term that I am using to express the action of being a body, or feeling oneself being a body, in a context where the ideas of going beyond the body and of projection towards the future are omnipresent (what I call posthuman imaginaries). This collection is presented in the form of eleven interrelated yet self-contained booklets, which can be read in the desired order, an orchestrated disorder. The Preamble, however, serves as a guide for the entrance into the reading.
This thesis invites the reader to a dive in the middle of bodies, dreams, the posthuman and a long process of research-creation through writing and drawing. Mixing fiction, autofiction, phenomenological and theoretical writings and drawings (a large part of which is done in watercolor), I explore different «I», assuming situated postures as many ways of making a body, of being corporealized.
I call upon different materialities, human and non-human, living and non-living, places, memories, elements - water, air, fire, earth - which help me to figure, discuss, imagine certain corporealizations. I call upon a literature on the posthuman, post-humanist and phenomenological perspectives, but also literary and graphic.
I also call upon literature on the media that helps me to conceive the different booklets as media, i.e. places of emergence of my thesis. The idea of medium speaks as much about the process as about the content. Dreams are also media; they are the ones which articulate and give substance to the intuitions of the collection.
They are materialized by the watercolors grounding all the texts and drawings. These backgrounds change color to recall the different states of my dreams, like the colored impressions left on the skin of an octopus in full dream.
I invite you into troubled waters, in the middle of a fog, into the story of a researcher-creator who experiences her body most often through the chronic pain and fatigue of fibromyalgia. This detail is not central, but it constitutes a sort of background to the collection, as the posthuman imaginaries do.
Although my posture can be qualified as queer and phenomenological, I take care to feint the (my) possible temptations to categorize it. Like the furtives imagined by Alain Damasio (these beings in perpetual movement, elusive to the human gaze), I try by all means to remain in movement, alive and, above all, not to let myself be locked up by my own discourses.
Finally, this graphic collection is also interested in what its elaboration does to my body. By making certain bodies come to life, I have profoundly transformed mine, and the traces of this ongoing transformation are present throughout the colorful pages of Corps rêvés.
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A Memory of Self in Opposition: Identity Formation Theory and its Application in Contemporary Genre FictionBasile, Jeffrey Allen 07 November 2022 (has links)
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La société de l'amélioration : le renversement de la perfectibilité humaine, de l'humanisme des Lumières à l'humain augmentéLE DÉVÉDEC, Nicolas 09 1900 (has links)
Du dopage sportif à l’usage de psychotropes pour accroître les capacités intellectuelles ou mieux contrôler les émotions, du recours aux nouvelles technologies reproductives permettant une maîtrise croissante des naissances, au développement d’une médecine anti-âge qui œuvre à l’effacement de toute trace du vieillissement, jamais il n’a été autant question d’améliorer l’être humain et ses performances par le biais des avancées technoscientifiques et biomédicales contemporaines.
Cette étude interroge cette aspiration à un humain augmenté à la lumière de l’idéal humaniste et politique de la perfectibilité humaine systématisé par les philosophes des Lumières au 18ème siècle, en particulier dans l’œuvre et la pensée de Jean-Jacques Rousseau. À la différence du modèle politique et humaniste de la perfectibilité, qui valorise l’amélioration de la condition humaine dans et par la société, au cœur de l’imaginaire démocratique moderne, la société de l’amélioration contemporaine paraît, elle, promouvoir un modèle de perfectibilité dépolitisé, axé sur l’adaptabilité technoscientifique de l’être humain et la transformation de la vie en elle-même.
À travers une excursion au sein l’histoire de la pensée sociale, l’objectif de cette étude est de comprendre comment un tel renversement et une telle dépolitisation de la perfectibilité ont pu avoir lieu. De Jean-Jacques Rousseau à Karl Marx, de Auguste Comte à Francis Galton, des penseurs postmodernes au mouvement transhumaniste, cette thèse offre une généalogie synthétique de la société de l’amélioration dans laquelle nous entrons, seule à même d’éclairer de manière critique des transformations sociales et technoscientifiques trop souvent présentées sous le masque de l’inéluctabilité. / Whether we speak of doping in sport, the use of psychoactive drugs to improve man’s intellectual performance or better check his emotions, new reproductive technologies allowing more efficient birth control, or anti-aging medicine to erase the effects of time, there is no denying that enhancing humans through the use of technoscientific and biomedical means has grown more pervasive in our contemporary societies.
This study questions today’s quest for human enhancement under the light of the humanist and political ideal of perfectibility defined by 18th century Enlightenment philosophers, particularly in the work and thought of Jean-Jacques Rousseau. In contrast to the humanist and political model of perfectibility, which promotes the improvement of the human condition by and through society, at the core of the democratic ideal, today’s enhancement society seems to champion a depoliticized model of perfectibility focused on human technoscientific adaptability and the transformation of life itself.
Offering a journey through the history of social thought, the objective of this study is to understand how such a reversal and depoliticization of the concept of perfectibility may have been possible. From Jean-Jacques Rousseau to Karl Marx, Auguste Comte and Francis Galton, from postmodern thinkers to the transhumanist movement, this thesis presents a synthetic genealogy of the enhancement society we are entering, which allows for a critical analysis of social and technoscientific transformations that have too often been presented behind the mask of ineluctability. / Thèse réalisée en cotutelle, entre l'Université de Montréal, au Département de Sociologie, et l'Université de Rennes 1, à la Faculté de Droit et de Science Politique
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拼裝主體:台灣當代小說的賽伯格閱讀 / The cyborg reading of contemporary Taiwanese literature林新惠, Lin, Hsin-Hui Unknown Date (has links)
本論文以「賽伯格閱讀」的方式在台灣當代小說中「讀取」三種賽伯格主體,並且展望賽伯格閱讀批判當代科技社會的可能性。賽伯格閱讀意指將文本中的人事物讀出賽伯格的意味。也就是說,賽伯格閱讀所分析的文本不必然、也不需要是容易讓人直接聯想到賽伯格理論的科幻文本,而能是更寬泛的、各種形式的文本──包括不是科幻小說的文本。重點不在於有沒有,而在於如何;不在於文本「本身」有沒有賽伯格主體的再現,而在於如何以賽伯格閱讀去讀取文本當中的賽伯格主體,並且探討該賽伯格主體如何構成,終而批判科技和特定權力位階的共謀。本論文盡量選擇科幻小說以外的文本作為分析對象,藉此挑戰「賽伯格理論通常連結到科幻文本」的刻板印象。此外,本論文也以「拼裝」這個詞彙思考混雜各種異質元素的賽伯格主體構成。本論文所提出的「義肢人」、「遊戲人」、「動物人」這三種賽伯格主體,是受哈洛威(Donna Haraway)的〈賽伯格宣言〉中「三種關鍵的界線破裂」之說所啟發。三種賽伯格主體各自對應、補充三種界線的不穩固──義肢人體現了「有機體和無機物的混淆」、遊戲人呼應「物質和非物質的曖昧不明」、動物人則為「人類和動物的難以區別」。本研究聚焦於1990年代以後的非科幻文本,並在分析其中賽伯格主體及處境時,納入身心障礙研究和生態女性主義的批判方法。本研究並非藉著後人類和賽伯格鼓吹單純地擁抱科技、宣稱人類已非人類,而是要藉著後人類和賽伯格來再次警惕科技的利弊、鼓勵各界在不同脈絡中「重新發明人類」──意即,重建一種更不具排斥性、更為寬廣的對於人的想像。 / The current study suggests that the reinvention of the human stands as a potential field for future Taiwanese literature. This thesis attempts to conceptualize the subjectivities of the posthuman even beyond the field of science fiction. This thesis labels the literary practices outside science fiction as “non-science fiction.” The focus lies on non-science fiction for two reasons. One, this study attempts to challenge the assumption in Taiwanese literature that associates the concept of the posthuman only with science fiction. Second, this study finds that the presupposed literary category of science fiction limits the imagination of cyborg- or posthuman-related subjects in Taiwanese literature. Inspired by the work of well-known cyborg theorist Donna Haraway, this study notes that non-science fiction texts present three kinds of posthuman existence. According to Haraway’s “Cyborg Manifesto,” “three crucial boundary breakdowns” make the cyborg possible. The three kinds of posthuman in this thesis correspond to Haraway’s three boundary breakdowns. The man of prosthesis corresponds to the blurred boundary between organism and non-organism, the man of video games to the physics and non-physics, and the man of animal to the humans and animals. This analysis focuses on Taiwanese non-science fiction texts from the 1990s onwards and applies concepts from disable studies and ecofeminist criticism, in addition to posthuman and cyborg theories. Situated within posthuman/cyborg studies, this thesis does not celebrate the breakdown of boundaries but points to the redefinition of the human which reduces and deconstructs hierarchal oppressions.
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Rewriting community for a posthuman age in the works of Antoine Voloine, Michel Houellebecq, and Maurice G. DantecEllis, Susannah Mary January 2013 (has links)
The heterogeneous field of posthuman theory allows for an account of community under the convergence of late capitalism and high technology and its spread to a global scale. Spanning bioconservative fears of a potential loss of agency and a human ‘essence’ through advances in technology, ‘transhumanist’ hopes for a biological transformation that would fulfil liberal goals for human development, as well as postmodern, feminist interpretations of the posthuman as instantiating a liberating break with liberal ideology and patriarchal structures, theories of the posthuman offer a productive starting point for exploring the transformations in understandings of human subjectivity and community at the turn of the twenty-first century. Placing the concept of community against a background of past totalitarianism and a possible future of an uncontested globalised neoliberal regime that high technology risks intensifying, the present study enquires into the possibility of a community that would escape the metaphysical logic of mastery subtending both past and present models of community and suggests that problematizing representations of the creation of what a strand in contemporary philosophy terms a non-totalising ‘communauté désoeuvrée’ and implicit proposals not for the revival of community as a teleological ‘oeuvre’, but for its rewriting may be found in works by Maurice G. Dantec, Michel Houellebec, and Antoine Volodine, works which have been labelled posthuman themselves by virtue of their incorporation of posthuman themes or structures that come in the shape of representations and problematisations of high technology and its intersection with late capitalism and narrative structures that mimic or subvert conceptions of subjectivity that can loosely be termed posthuman. These novelists write in a context of an ideological, technological, and commercial constraint that hampers literary and political agency and which is problematized both implicitly and explicitly in the use these writers make of representations of violence and literary strategies such as irony, ambiguity, and hermeticism. These representations and strategies, it will be suggested, could be read as subtle attempts to bypass those constraints and restore the potential of literary production to comment on and even intervene in the creation of community in a posthuman age.
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Practically Human. : Performing Social Robots and Feminist Aspects on Agency, Body and Gender.Victorin, Karin January 2019 (has links)
Through an experimental theatre play, this thesis explores the development of human-like agency in contemporary “social robot” technology. The entrance point of this study is the gender gap and lack of diversity in contemporary AI/robot development, with an emerging need for interdisciplinary research across robot technology and social sciences. Using feminist technoscience and critical posthumanism as the theoretical framework, this research involves an analysis of a particular social robot case, currently being developed at Furhat Robotics in Stockholm. Inspired by Judy Wajcman (2004), I analyze how socially intelligent machines impact perceptions of human agency, body, gender, and identity within cultural contexts and through interaction. The first part of the empirical research is carried out in the robot-lab. The robot is then, in the second part, invited to perform as an actor in a theatre play. Entangled amidst the other players and audience members, a queered agency starts to reveal itself through human-machine “intra-action” and embodiment (Barad 2003). Human-like agency in machines is shown to be a complex matter, drawing the conclusion that human-beings are vulnerable to a myriad of entanglements and preconceptions that artificial intelligence potentially embodies.
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Geographies of Care and Posthuman Relationality in North American Fiction by WomenHétu, Dominique 06 1900 (has links)
Cette thèse met en relief comment la primauté de la relationalité est représentée dans sept romans nord-américains contemporains écrits par des femmes. Pour y arriver, je montre, d’un point de vue critique, comment les notions de « géographies du care » et de « care posthumain » favorisent l’identification de pratiques et d’attitudes d’un « prendre soin » qui facilitent, non sans obstacle, l’appropriation de structures sociales et intimes par le développement d’espaces et de relations de solidarité. Cette étude fait ainsi interagir les pratiques du care et les pratiques discursives afin de mieux cerner « les inégalités structurelles et les enjeux de la domination qui touchent les sujets marginalisés » (Bourgault & Perreault 11).
Le premier chapitre déploie le tissage conceptuel de la thèse à l’intersection de la géographie émotionnelle (Davidson, Bondi & Smith; Anderson & Smith), de théories féministes sur l’espace (Shands, Miranne & Young, Massey), des éthiques du care (Laugier, Tronto) et du discours sur le posthumain (Braidotti, Hayles). Situant d’abord les ancrages entre l’espace vécu et le care, je propose un déplacement de la notion de « chez soi » vers celle de « géographies du care » afin de mieux circonscrire les expériences relationnelles imaginées dans les romans. Puis j’introduis le concept du « care posthumain » comme outil critique afin de mieux identifier les nouvelles subjectivités représentées et d’approfondir les apports du care lorsque les relations intersubjectives mettent en scène des figures non humaines et non vivantes.
Le deuxième chapitre explore les pratiques soucieuses et spatiales de préservation et de protection dans les romans Housekeeping et Room en portant attention à comment chacun des textes montre les difficultés de recevoir et de donner différentes formes de care en contextes d’oppression patriarcale, de marginalisation sociale et de tensions familiales. Je pose aussi certaines balises théoriques et méthodologiques quant à la lecture et à la configuration, en tant que lectrice privilégiée, des représentations de subjectivités fragiles et de lieux de dominations dans les textes. Le troisième chapitre pose un regard critique sur deux romans qui imaginent un espace domestique marqué par l’exclusion, les dynamiques de pouvoir et le contrôle des corps : The Birth House et Sous béton. Les géographies du care dans ces deux romans montrent les liens complexes entre les notions de proximité relationnelle, d’appartenance et d’autonomie alors que le quotidien des personnages est inscrit dans une dynamique oppressive articulée par des conventions morales, sociales et scientifiques qui tendent à déshumaniser ceux et celles qui ne se conforment pas.
Le quatrième chapitre analyse comment le fardeau du trauma et les figures fantomatiques affectent l’expérience relationnelle des personnages ainsi que leur rapport à l’hospitalité et au processus de guérison. Les romans Home et Le ciel de Bay City montrent comment ces figures fantomatiques symbolisent les liens entre mémoire, trauma, et responsabilité, des liens entre passé et présent que le care illumine. Finalement, le cinquième chapitre aborde la notion de « care posthumain » directement, par un retour à Sous béton et à Room, dans lesquels les protagonistes évoluent au fil de relations avec des éléments non humains. J’analyse aussi le roman post-apocalyptique The Year of the Flood, dans lequel les protagonistes usent de stratégies de résistance qui favorisent la solidarité, la guérison et l’adaptation à des débordements technoscientifiques. / This dissertation explores how seven contemporary North-American novels written by women illustrate the primacy of relationality. To achieve this goal, I use the notions of “geographies of care” and “posthuman care” critically to uncover, in the texts, gestures, and attitudes of care that facilitate, despite obstacles, the appropriation of social and intimate structures through the development of spaces and relationships of solidarity. This study places caring and discursive practices into dialogue to circumscribe “les inégalités structurelles et les enjeux de domination qui touchent les sujets marginalisés” (Bourgault & Perreault 11).
The first chapter consists of a theoretical discussion at the intersection of emotional geography (Davidson, Bondi & Smith, Anderson & Smith), feminist space theory (Shands, Miranne & Young, Massey), care ethics (Laugier, Tronto, DeFalco), and critical posthumanism (Braidotti, Hayle). I expose the interconnections between care and relational space before showing the relevance of geographies of care over the notion of home. Finally, I introduce the idea of posthuman care as a critical tool for reading new subjectivities and for complicating the input of care when intersubjective relations involve the nonhuman.
Chapter two explores caring and spatial preservation and protection practices in the novels Housekeeping and Room, by looking at how each text illustrates difficulties of caregiving and care receiving in contexts of patriarchal oppression, social marginalization, and familial tensions. It also sets certain theoretical and methodological beacons regarding the reading and the configuring, as a privileged reader, of representations of fragile subjectivities and spaces of domination in the texts. The third chapter investigates two novels that dramatize domestic spaces marked by exclusion, power dynamics, and control of the body: The Birth House and Sous béton. In both novels the geographies of care expose complex links between notions of relational proximity, belonging and autonomy as the characters’ everyday struggle is characterized by constraining social, moral and scientific conventions that tend to dehumanize those who do not fit.
Chapter four analyzes how the burden of trauma and ghostly figures affect the relational experiences of characters, their sense of hospitality and ability to heal. The novels Home and Le ciel de Bay City illustrate how these ghostly figures symbolize and testify to the interconnections between memory, trauma, and responsibility and uncover links between past and present that care illuminates. And finally, Chapter five addresses the notion of “posthuman care” directly by returning to Sous béton and Room, in which the characters evolve through interactions with the nonhuman. I also address the post-apocalyptic novel The Year of the Flood, in which the protagonists make use of strategies of resistance that foster solidarity, healing, and easier adaptation to techno-scientific excesses.
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Mapping posthuman discourse and the evolution of living informationSwift, Adam Glen January 2006 (has links)
The discourse that surrounds and constitutes the post-human emerged as a response to earlier claims of an essential or universal human or human nature. These discussions claim that the human is a discursive construct that emerges from various configurations of nature, embodiment, technology, and culture, configurations that have also been variously shaped by the forces of social history. And in the absence of an essential human figure, post-human discourses suggest that there are no restrictions or limitations on how the human can be reconfigured. This axiom has been extended in light of a plethora of technological reconfigurations and augmentations now potentially available to the human, and claims emerge from within this literature that these new technologies constitute a range of possibilities for future human biological evolution. This thesis questions the assumption contained within these discourses that technological incursions or reconfigurations of the biological human necessarily constitute human biological or human social evolution by discussing the role the evolution theories plays in our understanding of the human, the social, and technology. In this thesis I show that, in a reciprocal process, evolution theory draws metaphors from social institutions and ideologies, while social institutions and ideologies simultaneously draw on metaphors from evolution theory. Through this discussion, I propose a form of evolution literacy; a tool, I argue, is warranted in developing a sophisticated response to changes in both human shape and form. I argue that, as a whole, our understanding of evolution constitutes a metanarrative, a metaphor through which we understand the place of the human within the world; it follows that historical shifts in social paradigms will result in new definitions of evolution. I show that contemporary evolution theory reflects parts of the world as codified informatic systems of associated computational network logic through which the behaviour of participants is predefined according to an evolved or programmed structure. Working from within the discourse of contemporary evolution theory I develop a space through which a version of the post-human figure emerges. I promote this version of the post-human as an Artificial Intelligence computational programme or autonomous agent that, rather than seeking to replace, reduce or deny the human subject, is configured as an exosomatic supplement to and an extension of the biological human.
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La société de l'amélioration : le renversement de la perfectibilité humaine, de l'humanisme des Lumières à l'humain augmentéLe Dévédec, Nicolas 09 1900 (has links)
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Enfants des ténèbres : "Gothic wanderers, outcasts and rebels" dans la littérature, au cinéma, dans le jeu vidéo et dans le manga. / Children of darkness : "Gothic wanderers, outcasts and rebels" in literature, cinema, video game and manga.Salagean, Claudia Sandra 12 December 2016 (has links)
Quel est le lien entre de jeunes et indomptables vampires de la Nouvelle-Orléans, une créature frankensteinienne avec des ciseaux à la place des mains, Alice combattant la Reine Rouge dans un Wonderland effroyable et un ange déchu nommé Cain, version japonaise ? Ténèbres, rébellion et jeunesse semblent se rejoindre dans le même filon. L'objectif de cette thèse de littérature comparée n'est pas simplement de rappeler que les manifestations de la sous-culture Goth est toujours d'actualité mais aussi démontrer le caractère trans-médiatique et transculturel de ce que nous appelons la culture des ténèbres, dans quatre médias différents. Divisé en quatre grands chapitres, ce travail analyse l'importance du premier « vampire moderne », Dracula de Bram Stoker, dans l'émergence de la figure de l'outcast vampirique dans The Vampire Lestat de Anne Rice et Lost Souls de Poppy Z Brite. Le second chapitre étudie la créature frankensteinienne dans le film de Tim Burton, Edward Scissorhands, lequel a su imposer sa propre conception tout en étant sensiblement lié à l'œuvre de Mary Shelley. Le troisième se consacre à l'analyse de la ré-imagination personnelle d'Alice in Wonderland par le concepteur American McGee dans les jeux vidéos American McGee's Alice et Alice Madness Returns. Enfin, nous proposons une étude de la série de manga Goth Cain écrit par Yuki Kaori dans un dernier chapitre. / What is the link between young wild vampires in New Orleans, a frankensteinian creature with scissors for hands, Alice fighting the Red Queen in a twisted Wonderland and a japanese version of a fallen angel named Cain ? Darkness, rebellion and youth seem to converge in the same stream. The purpose of this thesis is not only to recall that Goth subculture is still fashionable but also to discuss on the dark culture transmedia and transculturalism in four different medias. Divided in four chapters, this study analyses the importance of the first « modern » vampire, Bram Stoker's Dracula's in the coming-up of the vampire outcast in Anne Rice's Vampire Lestat and Poppy Z Brite's Lost Souls. The second chapter focuses on the creature in Tim Burton's movie Edward Scissorhands which presents an original conception while dealing with Mary Shelley's Frankenstein at the same time. The third chapter analyses American McGee's personal vision of Lewis Carroll's Alice in Wonderland in the video games American McGee's Alice and Alice Madness Returns. The last chapter explores Yuki Kaori's Cain Goth manga series.
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