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L'art dans tous ses territoires au jardin des Premières-Nations : regards sur l’immatériel dans les œuvres du Concours d’œuvre murale éphémère

Lauzon Chiasson, Gabrielle 08 1900 (has links)
De 2003 à 2017, le jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal a été le lieu d’exposition de 12 œuvres d’artistes autochtones dans le cadre du Concours d’œuvre murale éphémère lancé par Sylvie Paré. Ce mémoire rassemble l’ensemble de cette exposition afin d’en relever le discours général et les liens que les œuvres entretiennent entre elles, avec le Jardin et avec les territoires physiques et imaginaires. À travers une analyse formelle et symbolique des œuvres qui intègre les ontologies, épistémologies et méthodologies des Premières Nations, je souhaite réfléchir aux liens qui unissent les notions que sont le regard, le territoire, l’interconnexion et la mémoire. Le premier chapitre s’articule autour du mouvement de distanciation opéré par le regard perçu comme un intermédiaire « objectif » de l’expérience humaine et de la séparation (ou schisme) qu’il engendre entre nature et culture. Je m’intéresse ensuite à la remise en question de cette rupture par le Jardin des Premières-Nations. Le deuxième chapitre de ce mémoire s’intéresse plus spécifiquement aux perspectives obliques adoptées par les œuvres du concours en ce qu’ils se portent sur les mémoires et les marques culturelles laissées par les nations autochtones sur les territoires depuis plus de 10 000 ans. Par ailleurs, si les murales traduisent généralement une inquiétude environnementale, elles le font à travers le regard de différentes « entités » qui y circulent de manière fluide et circulaire dans l’espace, le temps et l’intersubjectivité. Elles explorent les traces physiques et imaginaires des relations entretenues avec le territoire et mettent en lumière l’existence d’une relation de réciprocité avec l’univers dont le territoire tient un rôle dynamique. / From 2003 to 2017, the First Nations Garden of the Montréal Botanical Garden has exhibited each year the mural artwork of an Indigenous artist as part of the Ephemeral mural contest launched by Sylvie Paré. This memoir brings together all of this exhibition in order to highlight the general discourse and the relations that the artworks have with each other, with the Garden and with the physical and imaginary territories. Through a formal and symbolic analysis of this exposition, that integrates the ontologies, epistemology and methodologies of the First Nations, I wish to reflect on the links that unite the notions of gaze, territory, interconnection and memory. The first chapter focuses on the distance generated by the sight seen as an intermediary “objective” of human experience, and the separation (or schism) that it created between the conceptions of nature and culture. I will then look at how the First Nations Garden questions this rupture. The second chapter of this dissertation focuses more specifically on the oblique perspectives adopted by the mural artworks in that they focus on memories and cultural marks left by the indigenous nations on the territories for more than 10,000 years. Moreover, if the murals generally express an environmental concern, they do so through the eyes of different “entities” circulating fluidly and circularly in space, time and intersubjectivity. They explore the physical and imaginary traces of relationships with the territory and highlight the existence of a relationship of reciprocity with the universe in which the territory plays a dynamic role.
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« Il n'y a pas assez d'arbres pour tout le monde » : la construction du dialogue Cris-Québec dans le cadre de la mise en œuvre du régime forestier adapté de la Paix des Braves

Cyr, François-Xavier 07 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 février 2024) / Cette thèse a pour objectif d'étudier et d'analyser le type de relation établi entre les Cris et le Québec dans le cadre de la mise en œuvre du régime forestier adapté de la Paix des Braves (RFA). Le RFA vise à développer une gestion forestière répondant aux besoins et aspirations des Cris et du Québec, qui comprennent notamment le développement économique du territoire et la protection du mode de vie cri. La thèse est divisée en trois parties. La première partie est constituée de trois chapitres. Le chapitre 1 comprend le cadre théorique, dans lequel sont mobilisées l'anthropologie des bureaucraties, l'anthropologie des politiques publiques, la littérature scientifique critique sur la cogestion, la théorie de la pratique et la conceptualisation du pouvoir en trois dimensions. Le chapitre 2 porte sur les contextes spécifiques dans lesquels s'enracine le RFA, qui se met en œuvre à la jonction de l'histoire des relations Cris-Québec et de l'histoire de la relation du Québec aux forêts. Le chapitre 3 porte quant à lui sur la méthodologie employée dans le cadre de la recherche, les différentes étapes d'analyse et les défis que sous-tend une recherche ethnographique menée sur une politique publique, auprès d'acteurs experts, et dans un contexte politique en tension. La seconde partie comprend la présentation et l'analyse des données produites durant la recherche. Cette partie, composée de huit chapitres, est elle-même divisée en deux sections. La première section est constituée d'une ethnographie transversale du RFA, c'est-à-dire d'une ethnographie se concentrant sur un portrait synchronique de la mise en œuvre du RFA. Cette section est composée de quatre chapitres, qui portent sur les acteurs de la mise en œuvre du RFA (chapitre 4), les modalités d'application du RFA (chapitre 5) et les organisations impliquées dans le processus de mise en œuvre (chapitres 6 et 7). La seconde section, l'ethnographie longitudinale du RFA, ajoute un facteur temporel à l'analyse. Elle est composée de quatre chapitres, consacrés à la période de mise en œuvre de 2002 à 2018 (chapitre 8), à la mise en œuvre durant la période de recherche sur le terrain qui s'est étendue de 2018 à 2020 (chapitres 9 et 10), et aux réflexions et perspectives des acteurs sur la mise en œuvre du RFA (chapitre 11). La troisième et dernière partie de la thèse est composée du chapitre de discussion (chapitre 12), qui contient l'analyse finale des données produites ainsi que différentes réflexions sur les contributions de la thèse. La plus grande partie de ce chapitre porte sur une analyse en « tapisserie » des dynamiques relationnelles présentes dans le processus de mise en œuvre du RFA. Ce type d'analyse a permis de rassembler les multiples analyses posées sur les pratiques des acteurs dans un modèle plus grand permettant de brosser le portrait le plus précis possible de l'état du dialogue entre les Cris et le Québec. Cette analyse permet de faire saillir cinq grandes tendances de la relation entre les parties, permettant ainsi de proposer une réponse à ma question de recherche. Les résultats de la thèse suggèrent que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour suggérer que les Cris et le Québec aient réussi à établir un dialogue (au sens radical du terme) par le biais du processus de mise en œuvre du RFA. La thèse révèle cependant que de multiples dynamiques positives à la formation d'un dialogue prennent place entre les acteurs de la mise en œuvre du RFA, mais que celles-ci sont souvent obstruées par les importants rapports de pouvoir qui existent entre les Cris et le Québec. / The aim of this thesis is to describe and analyze the type of relationship established between the Crees and Quebec through the implementation of the Adapted Forestry Regime of the Paix des Braves agreement (AFR). The AFR aims to develop a forest management that meets the needs and aspirations of the Crees and Quebec, which include the economic development of the territory and the protection of the Cree way of life. The thesis is divided into three parts. The first part consists of three chapters. Chapter 1 comprises the theoretical framework, in which the anthropology of bureaucracies, the anthropology of policy, the critical scientific literature on co-management, the theory of practice and the conceptualization of power in three dimensions are mobilized. Chapter 2 focuses on the specific contexts in which the AFR is rooted, the history of Cree-Quebec relations and the history of Quebec's relationship with forests. Chapter 3 looks at the methodology employed in the research, the various stages of analysis and the challenges involved in ethnographic research on public policy, with expert actors, and in a tense political context. The second part presents and analyzes the data generated during the research. This part, composed of eight chapters, is itself divided into two sections. The first section consists of a transversal ethnography of the AFR, i.e. an ethnography focusing on a synchronic depiction of the AFR's implementation's process. This section is made up of four chapters, dealing with the actors involved in implementing the AFR (chapter 4), the modalities of implementation of the AFR (chapter 5) and the organizations involved in the implementation process (chapters 6 and 7). The second section, the longitudinal ethnography of the AFR, adds a temporal factor to the analysis. It consists of four chapters, devoted to the implementation period from 2002 to 2018 (chapter 8), implementation during the field research period that extended from 2018 to 2020 (chapters 9 and 10), and actors' thoughts and perspectives on AFR implementation (chapter 11). The third and final part of the thesis is the discussion chapter, which contains the final analysis of the data produced, as well as various thoughts on the academic and social contributions of the thesis. The bulk of this chapter focuses on a "tapestry" analysis of the relational dynamics present in the AFR implementation process. This type of analysis has made it possible to draw together the many fine-grained observations made about the practices of the actors in a larger model, highlighting how the sum of these practices provides the most accurate picture possible of the state of the relationship between the Crees and Quebec. This tapestry-like model reveals five major trends. The results of the thesis suggest that conditions are not currently ripe to propose that the Crees and Quebec have succeeded in establishing a dialogue (in the radical sense of the term) through the AFR implementation process. The thesis does reveal, however, that multiple positive dynamics for dialogue building are taking place between the actors involved in the implementation of the AFR, but that these are often obstructed by the significant power relations that exist between the Crees and Quebec.
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Analyse de la gouvernance de l'eau chez les Premières Nations du Canada : le cas du Québec et de l'Ontario

Dumais-Dubé, Alexandre 29 June 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 19 juin 2023) / Un peu plus de 30 communautés autochtones sont présentement affectées par un avis d'ébullition ou de non-consommation qui durerait depuis plus d'un an. Non seulement la contamination des sources d'approvisionnement en eau des réserves indiennes présente-t-elle des risques importants pour la santé publique des citoyens de ces communautés, mais il semblerait que la mise en application de lois provinciales sur la qualité de l'eau potable, par l'entremise des organismes de bassins versants ou de protection des sources d'eau provinciales (GIRE ou SWP), demeurerait sans effet pour la majorité des communautés autochtones. En effet, ces communautés relèvent de la compétence fédérale en vertu de la Loi sur les Indiens, qui stipule que les réserves sont gérées exclusivement par les instances fédérales. Afin de mieux caractériser la mosaïque et l'étendue des problèmes d'approvisionnement en eau potable pour les Premières Nations quatre communautés par province ont été sélectionnées au Québec (Kahnawà:ke, Kitigan Zibi, Kitcisakik et Eastmain) et en Ontario (Six Nations, M'chigeen, Whitefish River et Pays Plat). À partir de méthodes mixtes d'observation, d'entrevue et de revue documentaire, les résultats de l'étude démontrent que, malgré le fait que les Services aux Autochtones Canada aient réussi à faire diminuer le nombre d'avis d'ébullition d'eau de longue durée depuis 2014, l'indice moyen de vulnérabilité des sources d'approvisionnement et de distribution en eau potable est demeuré relativement stable lors de ses dernières années. De plus, la plupart des communautés à l'étude percevraient le plan de protection des sources d'eau, imposé par le gouvernement fédéral, comme étant une abrogation de leurs droits ancestraux ou de leurs droits inhérents à l'autodétermination en vertu des traités. Ces communautés perçoivent aussi la LSUDPN comme un agenda imposé dont les principes ne correspondent pas à ce qu'elles valorisent dans leurs pratiques. Le plan de protection des sources d'eau aurait, selon elles, un double effet d'affaiblir les capacités régulatrices des sociétés autochtones et d'encourager la dépendance de ces dernières envers le gouvernement canadien. Enfin, cette étude des formes de gouvernance des ressources hydriques en milieux autochtones peut servir à conceptualiser une gestion plus inclusive des ressources en eau, tout en favorisant une participation des acteurs et des parties prenantes à la gestion de celles-ci dans un contexte d'institutionnalisation des pouvoirs locaux en contexte autochtone. / Over 30 Indigenous communities are currently affected by a boil water advisory in Canada that has lasted for more than a decade. Not only does contamination of water supplies on Indian reserves pose significant risks to the public health of their citizens, it would appear that the implementation of drinking water quality laws through provincial watershed or source water protection (SWP) agencies would still have no impact on the majority of these communities : this is due to the fact that they fall under federal jurisdiction under the Indian Act, which stipulates that reserves are managed exclusively by federal authorities. To better characterize the mosaic and extent of drinking water problems for First Nations, four communities per province were selected in Quebec (Kahnawà:ke, Kitigan Zibi, Kitcisakik, Eastmain) and Ontario (Six Nations, M'chigeen, Whitefish River and Pays Plat). Using mixed methods of observation, interviews and literature review, the results of the study show that, even though Indigenous Services Canada has been successful in reducing the number of long-term boil water advisories since 2014, the average vulnerability index for sources of drinking water supply and distribution has remained relatively stable over the past years. In addition, most of the communities under consideration would view the federally mandated source water protection plan as an abrogation of their inherent right to self-determination (aboriginal title), or treaty rights. These communities also perceive SWP plans as an imposed agenda whose principles do not represent what they value in their practices. From their point of view, SWP plans would have a dual effect of weakening the regulatory capacity of Indigenous societies and encouraging their dependence on the Canadian government. Finally, this study of water resources governance forms in Indigenous communities can serve to conceptualize a more inclusive water resource management, while promoting the participation of actors and stakeholders in a process of institutionalisation of local government in an indigenous context.
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De l'enchevêtrement des frontières à la précarité identitaire : une étude de la représentation des lieux dans Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau et Kuessipan de Naomi Fontaine

Sioui, Cassandre January 2014 (has links)
L’étude de la représentation des lieux, du territoire, notamment dans les romans, occupe une place de plus en plus marquée au sein de la recherche universitaire, l’espace menant à une compréhension accrue de l’univers diégétique. La littérature des Premières Nations du Québec étant cependant peu analysée de ce point de vue, le présent mémoire vise à montrer la pertinence d’une étude de la représentation des lieux et du territoire dans les romans autochtones Ourse bleue de l’auteure crie Virginia Pésémapéo Bordeleau ainsi que Kuessipan de l’auteure innue Naomi Fontaine. Pour ce faire, le mémoire se sépare en trois parties. La première, dédiée aux diverses théories retenues, pose les assises de l’analyse textuelle à venir. Les notions de topos et de chôra d’Augustin Berque, de hauts-lieux de Mario Bédard, de figures spatiales de Christiane Lahaie et de Fernando Lambert, lesquelles servent à mieux cerner la nature du lieu, y sont détaillées. La seconde se penche sur l’œuvre de Pésémapéo Bordeleau en s’attardant successivement aux figures de la route, des communautés autochtones, des cours d’eau et de la forêt, du territoire cri. Ce chapitre met en lumière une prégnance d’éléments topographiques, de même qu’une quête identitaire de la protagoniste fortement ancrée dans le territoire de ses ancêtres. La dernière se consacre à l’analyse de l’œuvre de Fontaine et s’applique à décrire le même type de figures. Une chorésie se dessine, les personnages innus ayant été transformés au contact de l’harmonie sylvestre, laissant entrevoir le caractère essentiel de la forêt et des pratiques ancestrales qui y sont associées. Cette étude de la représentation des lieux diégétiques dans deux romans autochtones permet de cerner l’importance majeure qu’occupe le territoire au sein des récits, des pérégrinations des divers personnages, cris ou innus. De fait, cette figure spatiale éveille les sens par sa beauté prenante, convie à l’introspection, à la réflexion, fait ressurgir la culture et les traditions ancestrales. Plus important encore : elle conduit les divers personnages à se questionner quant à leur identité et favorise l’accomplissement de soi.
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Forward Motion: Cultural Memory and Continuity in Mi'gmaq Literature

Metallic, Blair Alicia January 2015 (has links)
Abstract : The Mi’gmaq colonial experience is not unique among North American Native peoples, but being among the earliest in Canada to be colonized by Europeans, who arrived largely from the East, our people have had to contend with over 500 years of colonization and assimilation. The goal of this research is to explore the cultural practices of continuity and cultural memory as applied in selected examples of Mi’gmaq stories/literature, past and present. As a Mi’gmaq woman, having spent most of my life in the First Nations community of Listuguj in Quebec, I felt the need to focus my research on Mi’gmaq culture and stories. I believe our culture is rich and interesting in its history, language, and literature; I wish to showcase this in my thesis. By providing an overview of the still emergent literature of the Mi’gmaq Nation in its various forms (storytelling, novel, memoir, autobiography, poetry), I intend to illustrate that the Mi’gmaq people as well as their culture and language have been and still are continuously evolving. The stories presented in this thesis assure cultural continuity by creating and keeping a collective memory in the form of narratives that can be read, expressed, and interpreted many times over. My own understanding of cultural continuity stems from the Mi’gmaq sense of culture which is made up of three aspects: traditions, consciousness or identity, and language. I identify “continuity” as the forward-motion study of culture and the consistent existence of Mi’gmaq values, knowledge, and stories and how they have continuously evolved. Mi’gmaq culture is in a constant state of renewal while it still upholds a sense of influence from our collective past. Jan Assmann’s theorization of the concept of cultural memory is a way society ensures cultural continuity by transmitting its collective knowledge through generations. In accordance with Assmann’s notion of cultural memories as stores of knowledge from which members of a community construct their collective and individual identities, my idea of “cultural memory” is deeply related to narrative memory in the sense that story (in its many forms) inevitably preserves, defines, and transmits memories as well as teachings of Mi’gmaq culture and beliefs. Through the (re)interpretation of past stories and the formation of new ones, Mi’gmaq literature constitutes a means of defining our cultural identity for ourselves and for others. The forward motion of cultural continuity in my study does not idealise a pre-colonial past nor does it encourage leaving our shared history behind, but rather I wish to demonstrate that Mi’gmaq literature re-members and shapes our cultural past as it relates to our ever-evolving present to assist us on our journey towards the future. The goal of my thesis is to show that examples of Mi’gmaq traditional and modern literature and stories depict a Mi’gmaq culture and identity that is not stunted in the past, but rather syncretises cultural memories and visions for the future. The four chapters in this paper reflect the past, present, and future of Mi’gmaq stories, though not in a strictly linear manner. By means of applied reading of selected texts and exploring the significance of the past in the present and its relationship towards the future, I intend to represent a mixture of linear and cyclical concepts of time. Chapter One will begin in the past with a discussion of the cultural practice and functions of traditional Mi’gmaq storytelling and pre-colonial worldview. This chapter illustrates how Mi’gmaq history and traditional stories are interrelated as stores of cultural memory and knowledge. Chapters Two and Three explore differing patterns present in contemporary Mi’gmaq literary representations. Chapter Two explores the issues of Native cultural authenticity as well as the myths of the “Imaginary Indian” (Daniel Francis) and the “timeless condition” (Anne-Christine Hornborg), which posit Native culture and peoples as relics of the past with no future. Namely by analyzing two historical novels with Mi’gmaq characters that are written by non-Mi’gmaq authors, The Deserter (2010) by Paul Almond and Cibou (2008) by Susan Young de Biagi, this chapter presents the importance of questioning and analyzing what we as Mi’gmaq people read about our own culture. Chapter Three depicts Mi’gmaq self-representation in the form of non-fiction residential school Survivor narratives, specifically Out of the Depths by Isabelle Knockwood and Song of Rita Joe by Rita Joe. Both authors write about the past in order to encourage individual and collective healing, following residential school experience, with a hopeful vision for the future. Having both survived the assimilatory and abusive system of the Shubenacadie Residential School in Nova Scotia, Knockwood and Joe depict personal, and sometimes contrasting, views of the residential school legacy. Deena Rymhs’ parallel analysis of residential schools as prisons, how residential schooling caused a significant rupture in cultural continuity by enacting spatial and ideological diaspora as defined by Neal McLeod, as well as Aboriginal resilience and healing are key theorizations in this chapter. Finally, Chapter Four looks at the discourse of the past in the present in examples of Mi’gmaq contemporary literature. The notions of belonging and identity construction are significant in Mi’gmaq literature. In the colonial past (and to an extent still today), Native peoples have not been in control of their own cultural identities. In order to contextualize the current issues surrounding Mi’gmaq/Native identity that are reflected within the narratives in this chapter, Indian Status as a legal identity conferred on Native peoples and its implications on personal and cultural identity as well as community belonging are explored. Keeping in mind the negotiations of both ascribed and self-ascribed cultural identities, Stones and Switches by Lorne Simon, My Mi’kmaq Mother by Julie Pellissier-Lush, two books for children by Michael James Isaac, as well as selected poetry by Shirley Kiju Kawi, will be analysed with a view to recognizing a modern hybrid Mi’gmaq identity. On the whole, Mi’gmaq people (and those who wish to learn more about Native and Mi’gmaq people) can always find useful and relevant information in our collective past. Mi’gmaq storytelling and literature, in their multitude of forms, represent viable stores of cultural memories that link both past and present traditions, values, and realities as our culture moves into the future. / Résumé : Ce travail de recherche vise à explorer les pratiques de continuité et de mémoires culturels en utilisant une variété d'exemples provenant de la littérature Mi'gmaq du passée et du temps présent. L'expérience colonial du peuple des Premières Nations Mi'gmaq n'est pas unique en ce qui concerne les Autochtones d'Amérique du nord mais ils ont cependant été parmi les premières Nations autochtones à être colonisés au Canada par les Européens, qui sont arrivés de l’est, et ont donc eu à vivre avec les effets de plus de 500 ans de colonisation et d'assimilation. En tant que jeune femme Mi’gmaq, ayant vécue la majeure partie de ma vie dans la communauté des Premières Nations de Listuguj, Québec, j’ai senti le besoin de centrer mes recherches sur la culture et les histoires Mi’gmaq. Dans ce mémoire, je souhaite mettre en valeur la richesse de l’histoire, la langue et la littérature de mon peuple. En donnant un aperçu de la littérature encore émergente de la Nation Mi’gmaq sous ses différentes formes (les contes, les romans, les mémoires et biographies, la poésie, etc.), ce projet a pour but d’illustrer que la culture et le peuple Mi’gmaq sont en évolution constante. Les histoires présentées au cours des chapitres suivants s’inscrivent dans une tradition de continuité culturelle car elles créent et entretiennent une mémoire collective sous la forme de récits qui peuvent être lus, exprimés et interprétés à de nombreuses reprises. Nous définissons le terme "continuité" comme étant l'étude de la culture et de l'existence persistante des valeurs, des connaissances et des histoires Mi'gmaq ainsi que la façon dont ces éléments ont évolués au cours de leur existence. Deux aspects importants de la continuité culturelle sont la littérature et la langue. Dans ma conception de continuité, je m’informe de la définition Mi’gmaq du concept de la culture qui comprend trois aspects : les traditions, l’identité et la conscience, et la langue. J’identifie la notion de continuité comme étant un mouvement vers l’avant dans l’étude de la culture et de la survie des valeurs, de la connaissance et des histoires Mi’gmaq en relation avec leur évolution dans le temps. Effectivement, la culture Mi’gmaq est en constant état de renouvellement. Sa littérature reflète cette réalité en contribuant à préserver et à rétablir les traditions et les valeurs du passé tout en détenant une vision directrice et encourageante pour l’avenir de notre culture, de notre identité collective. Les exemples de littérature traditionnelle et moderne Mi’gmaq tracent alors une ligne de continuité dans le temps qui avance vers le futur avec l’information culturelle du passé. La culture Mi’gmaq est en état de renouvellement continuel tout en conservant ses racines dans notre passé collectif. La théorisation du concept de mémoire culturelle par Jan Assmann est une façon pour la société d'assurer une continuité culturelle en transmettant son savoir collectif à travers les générations. Conformément à la notion de mémoires culturelles d'Assmann en tant que réserves de connaissances à partir desquels les membres d'une communauté construisent leurs identités collectives et individuelles, notre interprétation du terme "mémoire culturelle" est profondément liée à la mémoire narrative, parce qu'une histoire dans toutes ses formes va préserver, définir et transmettre inévitablement les souvenirs, l'histoire, les croyances et les enseignements de la culture Mi'gmaq. Par la réinterprétation des textes traditionnels du passé et la création de nouvelles histoires contemporaines, la littérature Mi’gmaq constitue un moyen de définir notre identité culturelle autant pour nous-mêmes que pour les autres. La proposition d’un mouvement vers l’avant, vers l’avenir au cœur de notre recherche n'a pas comme but d'idéaliser le passé précolonial ni d'encourager l'abandon de notre histoire partagée, mais de démontrer que la littérature Mi'gmaq commémore et forge notre passé par sa relation avec notre présent en constante évolution pour nous assister dans notre voyage à travers le temps, vers un futur. L’objectif de ce projet est de démontrer que des exemples de littérature Mi’gmaq (traditionnel et contemporain) mettent en valeur une culture et une identité Mi’gmaq qui n’est pas éclipsé par les ombres de son passé, mais au contraire, s’informe et s’inspire des mémoires culturelles de son passé afin de mieux s’épanouir de manière créative au temps présent et d’assurer sa continuité dans le futur. Les personnes Mi'gmaq, leur culture et leur langue ont été et sont encore en évolution continuelle. Ces quatre chapitres reflètent le passé, le présent et le futur des histoires Mi'gmaq mais pas nécessairement de façon strictement linéaire. En faisant lecture critique d'une sélection de textes et en explorant la signification du passé pour le présent et sa relation envers le futur, nous avons l'intention de représenter une combinaison d'éléments relatifs aux concepts du temps, d'un point de vue à la fois cyclique et linéaire. Chapitre Un débute dans le passé en étudiant la fonction des histoires traditionnelles Mi'gmaq et la vision précoloniale de celles-ci. Le premier chapitre illustre comment les rapports historiques et les contes traditionnels sont étroitement liés en ce qui concerne leur valeur en mémoire et en connaissance culturelle. Certains aspects de la mythologie/cosmologie traditionnelle Mi’gmaq y ont expliqué à travers deux exemples de contes précoloniaux. De plus, la perspective Mi’gmaq dans certains rapports historiques coloniaux sont explorer. Ensuite, dans les Chapitres Deux et Trois, les diverses représentations littéraires actuelles des histoires Mi'gmaq sont explorées. Le deuxième chapitre examine les grandes questions de l’authenticité culturelle ainsi que les mythes de l’Indien rêvé (Imaginary Indian de Daniel Francis) et de la condition intemporelle (« timeless condition » de Anne-Christine Hornborg) qui positionnent les cultures et les peuples amérindiens comme des vestiges du passé sans avenir. Notamment avec l’analyse de deux romans historiques à propos de personnages Mi’gmaq au 17e siècle écrits par des auteurs non-Mi’gmaq : The Deserter (2010) de Paul Almond (traduit en français en 2013 sous le titre Le déserteur) et Cibou (2008) de Susan Young de Biagi, ce chapitre présente l’importance de questionner et analyser ce que nous lisons à propos de notre propre culture. Les deux romans sont le fruit d'une recherche historique détaillé sur l'histoire Mi’gmaq à l'époque de (ou un peu avant) la colonisation. Cependant, la représentation des personnages Mi’gmaq ne va pas au delà du champ d'application limité du passé colonial et perpétue les exemples de stéréotypes qui se retrouvent souvent dans la littérature populaire et romantique à propos de la culture amérindienne d'aujourd'hui. Le troisième chapitre reflète l’autoreprésentation littéraire Mi’gmaq sous la forme de récit documentaire de survivants de pensionnats indiens, particulièrement Out of the Depths de Isabelle Knockwood et Song of Rita Joe de Rita Joe. Ayant survécues au système d’assimilation et d’abus du pensionnat indien de Shubenacadie au Nouvelle-Écosse (le seul pensionnat pour enfants autochtones de ce genre à être établi dans les provinces maritimes du Canada), Knockwood et Joe écrivent leur passé (et donnent voix à plusieurs autres survivants et survivantes) dans leurs récits afin de favoriser le processus de guérison et de réconciliation au niveau individuel et collectif en encourageant la voie à un avenir plus prometteur. Par la lecture de ces récits de vie, ce chapitre découvre les blessures physiques et psychologiques infligées aux cultures amérindiennes par le système des pensionnats. L'analyse parallèle de Deena Rymhs sur les pensionnats autochtones en tant que prisons, comment la vie dans les pensionnats autochtones a causé une rupture significative dans la continuité culturelle en promulguant une diaspora idéologique et spatiale comme définie par Neal McLeod ainsi que la résilience et la guérison autochtone sont des éléments clés de la théorisation de ce chapitre. Finalement, dans le quatrième chapitre, nous explorons les thèmes du passé reliés au présent par des exemples de la littérature Mi'gmaq contemporaine. Les notions d'appartenance et de construction d'identité sont significatives dans la littérature Mi’gmaq. Durant la période colonial (et dans une certaine mesure, encore aujourd'hui), les Autochtones n'ont pas été en contrôle de leur identité culturelle. Afin de mettre en contexte les problèmes actuels affectant les Mi’gmaq/Autochtones et qui se reflètent dans les histoires qui se retrouvent dans ce chapitre, le statut d'indien en tant qu'identité légale accordée aux Amérindiens et ses implications sur l'identité personnelle et culturelle ainsi que l'appartenance à la communauté amérindienne sont explorées. En gardant à l'esprit les négociations entre l'identité culturelle accordée et l'identité culturelle choisie, le roman Stones and Switches de Lorne Simon, la mémoire My Mi’kmaq Mother de Julie Pellissier-Lush, les deux livres pour enfants écrits par Michael James Isaac ainsi que des sélections de la poésie par Shirley Kiju Kawi seront analysée dans le but d'y reconnaitre l'hybridité de la nouvelle identité Mi'gmaq moderne. Dans l'ensemble, les Mi’gmaq, et les gens voulant apprendre à connaitre davantage les Autochtones et les Mi’gmaq, peuvent trouver de l'information pertinente dans notre passé collectif. Les histoires et la littérature Mi'gmaq, dans ses multiples formes, représentent des réserves de connaissances viables qui relient les traditions, les valeurs et les réalités du passé et du présent au fur et à mesure que notre culture progresse vers l'avenir.
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Territoires émergents de citoyenneté pour des jeunes des Premières Nations du Québec : contraintes et ouvertures de dialogues aux voix/es multiples

Guimont Marceau, Stéphane 06 1900 (has links)
Les territoires et les relations sociospatiales liés au vivre-ensemble entre Autochtones et non-Autochtones au Québec sont en transformation. Ces bouleversements prennent place dans de nouveaux lieux de rencontre où s’ancrent des expériences de subjectivation politique et de citoyenneté. Le Wapikoni mobile, un atelier de création audiovisuelle qui visite les communautés des Premières Nations du Québec pour offrir une formation aux jeunes de 15 à 30 ans, semble s’inscrire dans ces processus. Depuis 2004, le Wapikoni mobile dénombre 2400 participants, 500 courts-métrages réalisés et une soixantaine de prix remportés. Ces vidéos de jeunes des Premières Nations sont projetées dans différents évènements au Québec et à l’étranger ; des lieux où les réalisateurs sont parfois invités à prendre la parole. Cette recherche étudie les pratiques, les relations et les lieux liés à ces actes de parole en personne, afin de dégager les transformations sociopolitiques auxquelles ils participent. Elle montre que les parcours de ces personnes sont limités par les contextes politicoéconomiques locaux, nationaux et mondiaux, mais qu’ils permettent néanmoins l’appropriation de lieux et l’apparition de relations qui reterritorialisent les espaces de représentation(s) et de visibilité. Ces mutations sont provoquées par la mise en place de dialogues aux voix et aux voies multiples qui participent à la formation de territoires émergents de citoyenneté. / The territories and the socio-spatial relationships between Indigenous and non-Indigenous peoples in Québec are changing. Those changes take place in meeting sites connected to processes of becoming political and becoming citizens. The involvement of young Indigenous peoples with the Wapikoni mobile project is part of these processes. The Wapikoni mobile is an indigenous video training project that addresses the First Nations communities of Québec. Through this project, which offers workshops to people between the ages of 15 and 30, certain young people are taught to produce and direct films. In addition, some are invited to show their creations in public events and venues in Québec and abroad. Since 2004, the Wapikoni mobile has reached over 2400 participants, produced 500 videos and has won over sixty prizes. Through the concept of citizenship, this investigation has sought to examine the spaces of dialogue opened for and by indigenous youth of Québec through the Wapikoni mobile. The research attempted to understand the sites, practices and relationships developed through their speech acts, and to reveal the changes of which they are part. It shows that the trajectories of these young people are limited by political and economical contexts at multiple scales, but that nevertheless serves to appropriate sites and relations that reterritorialize spaces of representation(s) and visibility. Those modifications come, in part, from multi-vocal and multi-directional relationships of dialogue and by the creation of emergent territories of citizenship.
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La sécurité culturelle en tant que moteur de réussite postsecondaire : enquête auprès d'étudiants autochtones de l'Institution Kiuna et des espaces adaptés au sein des établissements allochtones

Dufour, Emanuelle 08 1900 (has links)
L’adaptation culturelle de programmes et de services postsecondaires peut-elle contribuer à la construction identitaire des étudiants de Premières Nations? L’enracinement identitaire peut-il à son tour favoriser la persévérance et la réussite scolaires? À travers les concepts de sécurité culturelle et d’enracinement identitaire, je démontrerai que la consécration d’espaces physiques et idéologiques à l’intérieur du système scolaire postsecondaire contribue à la rétention et à la réussite de persévérants de Premières Nations. Pour ce faire, je m’appuierai sur les conclusions d’une enquête, menée entre 2013 et 2015 auprès d’une centaine d’étudiants autochtones adultes et une quinzaine de professionnels du milieu. Cette recherche a été rendue possible grâce à la collaboration de différentes instances éducatives incluant notamment le volet Jeunes autochtones du Projet SEUR de l’Université de Montréal, l’Institution Kiuna, le Conseil en éducation des Premières Nations (CEPN), l’Aboriginal Resource Center du Collège John-Abbott, la First Peoples’ House et le Indigenous Student Alliance (ISA) de l’Université McGill, l'Aboriginal Student Resource Center de l’Université Concordia et le Centre de développement de la formation et de la main-d'oeuvre (CDFM) huron-wendat. À l’intérieur de ce mémoire, deux formules issues du système d'éducation québécois seront successivement analysées: 1.L’adaptation culturelle de services au sein de l’institution postsecondaire allochtone et 2. L’adaptation de programmes et de services à l’intérieur d’une institution affiliée par et pour les Premières Nations. Cette deuxième initiative sera examinée à travers une étude de cas de l’Institut collégial Kiuna et de son programme novateur de Sciences humaines - profil Premières Nations (300.b0) à la lumière des expériences du Collège Manitou de La Macaza (1973-1976) et des Tribal Colleges and Universities américains (TCU). / Can cultural adaptation of postsecondary programs and services contribute to the cultural empowerment of First Nations students? Can cultural identity act as an academic anchor for aboriginal students within the postsecondary system? Through cultural security and identity rooting concepts, I will demonstrate that the consecration of physical and ideological spaces within the postsecondary education system can contribute to the retention and success of First Nations students. This study draws on the findings of a field study conducted between 2013 and 2015 to which have participated more than 100 Aboriginal students and 15 professionals of various educational bodies, including Projet SEUR’s volet Jeunes autochtones (Université de Montréal), Kiuna Institution, the First Nations Education Council (FNEC), the Aboriginal Resource Center (John Abbott College), the First Peoples' House and the Indigenous Student Alliance (McGill University), the Aboriginal Student Resource Center (Concordia University) and the Wendake’s Centre de développement de la formation et de la main-d'oeuvre (CDFM) huron-wendat. Two distinct formulas will be therefore analyzed: 1. Cultural adaptation of academic services within the post-secondary institution and 2. Cultural adaption of academic programs and services within First Nations' postsecondary institution. This second strategy will be examined through a case study of the collegial Kiuna Institute, conducted among the French cohort of the First Nations Social Program. Results will be presented under the light of those collected in regard to La Macaza’s Manitou College (1973-1976) and American Tribal Colleges and Universities (TCU).
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Les traditions ancestrales, au sein de l'école d'aujourd'hui, chez les Cris de la Baie James : le cas de l'école Wiinibekuu à Waskaganish

Söderbom, Johanna January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La collaboration entre les instances gouvernementales et les communautés autochtones non conventionnées en éducation au Québec : une analyse documentaire des aspirations des communautés autochtones non conventionnées à l’autonomie

Genevrier, Quentin 07 1900 (has links)
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Dynamiques de pouvoir, genre et rituels autochtones dans les écrits des jésuites en Nouvelle-France, 1632-1724

Danis, Ariane 08 1900 (has links)
Ce mémoire expose les représentations des pratiques rituelles traditionnelles des Iroquoiens et des Algonquiens que les missionnaires jésuites français ont dévoilés dans leurs écrits. Parfois malgré eux, les missionnaires présentent dans leurs témoignages des êtres doté-e-s de pouvoirs religieux, que nous examinerons ici. Le territoire analysé est donc principalement celui des missions jésuites, soit la vallée laurentienne, le pays périphérique et la région des Grands Lacs, tranche d’Amérique qui restait essentiellement autochtone lors de la période qui nous intéresse, soit de 1632, date de la première relation du jésuite Paul Le Jeune, jusqu’à 1724, date de publication de l’ouvrage Mœurs des Sauvages de Joseph-François Lafitau. Cet examen minutieux des ouvrages jésuites a alors révélé, dans une perspective de l’histoire du genre, des extraits relatifs aux rituels et aux sphères d’activités des hommes et des femmes autochtones. Ces résultats sont par le fait même confrontés à de nombreuses études d’une part sur les Premières Nations, et d’autre part sur les jésuites et leurs missions nord-américaines. Cette jonction multidisciplinaire nous mène alors à se demander : que voient, ou ne voient pas, les missionnaires du rôle des hommes, des femmes, et dans une certaine mesure, des « hommesfemmes » et des « femmes-hommes » au sein des rituels autochtones, et dans quelles circonstances ? / This thesis presents representations of the traditional ritual practices of the Iroquoians and Algonquians that the French Jesuit missionaries have revealed in their writings. Sometimes in spite of themselves, the missionaries describe Indigenous people endowed with religious powers, descriptions which we will examine. The territory analyzed is therefore mainly that of the missions, namely the St. Lawrence Valley, the surrounding country and the Great Lakes region, a slice of America that remained largely Indigenous during the period of interest to us, namely from 1632, date of the first Relations with the Jesuit Paul Le Jeune, until 1724, the date of publication of the book Mœurs des Sauvages by Joseph-François Lafitau. This careful examination of the Jesuit works reveals, from a perspective of gender history, excerpts relating to rituals and spheres of activity of Aboriginal men and women. These results are confronted with numerous studies on First Nations or on the Jesuits and their North American missions. This multidisciplinary convergence then leads us to ask: what do missionaries see, or do not see, in the role of men, women, and to some extent, “men-women” and “women-men” within Aboriginal rituals, and in what circumstances?

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