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République Atlantique : double conscience, liminalité et modernité/colonialité à la fin du XVIIIe siècle (1754-1788)

Coursin, Régis 25 February 2021 (has links)
1767. Chartres. Jacques-Pierre Brissot de Warville à treize ans, et il vient d'avoir une révélation. Un de ses camarades de classe avec du talent et des idées lui avait fait rencontrer la modernité. Elle s'appelait Corneille, Racine, Voltaire, Diderot, et surtout Rousseau. La Profession de foi du Vicaire Savoyard lui avait ouvert les yeux sur les préjugés et sur la nature humaine. Brissot était devenu en soi et pour soi un sujet moderne. 1777. Paris. Brissot a abandonné sa carrière d'avocat pour celle d'homme de lettres. Il s'était tourné vers Voltaire et d'Alembert afin d'y trouver un appui, mais en vain. Malgré tous ses écrits et ses efforts, il ne parvenait pas à percer dans la République des lettres qui lui promettait pourtant la liberté, l'égalité, la solidarité, l'indépendance, la vérité et la raison. Dans l'indifférence des plus grands, il vivait sur le seuil, ni entièrement inclus, ni totalement exclu. Le jeune philosophe s'était brûlé les ailes à l'appel des Lumières, et était tombé dans le monde de la bohème littéraire. Pour Brissot, les portes du Parnasse étaient restées fermées. Et pour cause. La République des lettres avait été incorporée dans la société française d'Ancien Régime, et reproduisait en son sein la distinction et le privilège. L'identité de Brissot était aussi fracturée, lacunaire et irrésolue que sa modernité. La République des lettres l'avait intégré en principe, mais exclu en acte, et l'image d'aventurier littéraire qui lui était renvoyée ne correspondait pas à celle du philosophe qu'il se faisait de lui-même. En plus d'avoir été séduit par le discours de la modernité, il en portait la marque, celle de la « double conscience ». Brissot était un sujet excepté, liminal, méplacé socialement et psychiquement. Brissot était étranger à lui-même et à sa propre société. 1784. Brissot sort de la Bastille, et doit faire le deuil de sa carrière de philosophe. Mais le sens de la modernité pour lui n'était pas mort. Il poursuivait sa quête d'identité à travers d'autres milieux. Ceux-ci furent pour lui des milieux du passage, des milieux dans lesquels retrouver du lien et du lieu, résoudre sa double conscience, entreprendre sa « régénération », des milieux dans lesquels la République et lui-même comme sujet moderne ne furent pas un mensonge, mais réellement existants. Sa République se réalisait à travers la franc-maçonnerie, le commerce et l'abolitionnisme. En pratique, son espace était l'Atlantique et la société française d'Ancien Régime, son temps celui du surgissement et du kairos. En principe, c'étaient l'univers et le Progrès. L'histoire de Brissot est celle d'une déprise vis-à-vis de la colonialité monarchique, une tentative de subvertir le méplacement par le déplacement psycho-social et spatial, de poursuivre depuis les marges de la société d'ordres sa quête d'ascension sociale, de fortune, de gloire, d'identité, de bonheur. Mais son salut passait par d'autres altérités. Il y avait le genre humain, les Occidentaux et les autres. Il y avait des semblables, des égaux et des malheureux. Il y avait une autre modernité, et à son revers, une autre colonialité. Dans ce travail, Brissot aura entre autres pour compagnons de route William Edward Burghardt Du Bois, Jacques Lacan, Giorgio Agamben, Norbert Elias, Paul Gilroy, Robert Darnton, Walter Mignolo, et pour le fin mot de l'histoire, Walter Benjamin. / Jacques-Pierre Brissot was born in 1754 in Chartres, France, as a commoner but called himself Jacques-Pierre Brissot de Warville, adding a distinctive particle to his name so he would be recognized as a man of distinction. This decision marked his entry into the Parisian literary circle. He was a cultured man of modest origins attracted by the intellectual movement of the Enlightenment, seduced by modernity and his own ideals. He longed to follow in the footsteps of Voltaire and d'Alembert and become recognized as a man of letters. But society was there to remind him that there was a threshold called “privilege”, which kept him from fulfilling his desire and acquiring the position he craved for. The story of Brissot is that of the double consciousness, generated by the psychological tension of being caught between two social classes, a superior one which rejected him and an inferior one from which he was trying to escape. He felt misplaced, a stranger to himself and within his own society. He could not accept this status. He tried to resolve this by travelling, hoping to gain access to the new identity that the Enlightenment had embedded in him. The psycho-social resolution of his quest took place in the multifaceted Atlantic Republic, taking into account the abolitionist transatlantic movement, the Freemasonsʼ influence and the rise of a new commercial market culture. But this Atlantic Republic was also the time-space of a new ascendancy: an another world tainted by colonialism and its many repercussions, emerging from Brissot's vision on the modern world lying behind his words and gestures.
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José Antonio de Alzate y Ramírez : una empresa periodística “sabia” en el Nuevo Mundo

Hébert, Sara 04 1900 (has links)
José Antonio de Alzate y Ramírez (1737-1799) est reconnu aujourd’hui, entre autres choses, comme un des premiers journalistes, scientifiques, critiques littéraires et patriotes mexicains. Ce mémoire présente, dans un premier temps, une introduction à la vie et l’œuvre du personnage et rend compte de la réception globale de celle-ci, de 1831 à nos jours. Nous y montrons que les différents journaux d’Alzate, ses Diario literario de México (1768), Asuntos Varios sobre Ciencia y Arte (1772-1773), Observaciones sobre la física (1787-1788), et Gaceta de literatura (1788-1795), ont été étudiés principalement dans le contexte historique de la création de la nation mexicaine et que les intentions patriotiques ou proto-nationales qui lui ont été prêtées méritent d’être nuancées. Effectivement, bien qu’il ait publié plusieurs textes susceptibles de contribuer à améliorer certains domaines de l’économie américaine, tels que les activités minières, l’agriculture et les arts manuels, l’auteur révèle à travers son discours un désir de participer, au moyen de ses journaux, au mouvement scientifique européen. En ce sens, nous défendons l’hypothèse qu’Alzate ait choisi de pratiquer un type de journalisme spécifique, inspiré notamment du Journal des Sçavans (1665) et du Journal de Physique (1771-1773), qui lui permettrait de s’adresser autant à ses compatriotes, qu’aux membres de la République des Lettres. Nous présentons une étude comparative des similarités qui existent entre les publications d’Alzate et les deux journaux français ci-haut mentionnés, notamment en ce qui concerne les buts énoncés par leurs éditeurs ainsi que les modalités discursives et les thèmes qui les caractérisent. Dans le même ordre d’idée, nous soutenons que les publications d’Alzate présentent plusieurs des éléments clés qui définissent les journaux savants produits en Europe durant le dix-huitième siècle selon les études réalisées par Jean-Pierre Vittu. Enfin, nous expliquons comment le modèle du «journal savant» a été adapté par Alzate aux particularités de la Nouvelle-Espagne. Nous abordons, entre autres, les questions de la censure, de la critique et du manque de ressources financières dont il a souffert, facteurs qui, selon nos études, ont façonné l’entreprise du personnage. D’autre part, nous analysons les attitudes scientifiques adoptées par Alzate en tant que membre de la République des Lettres. Nous examinons aussi les principales sources de savoir qu’il a préconisées en tant qu’auteur afin d’accomplir certains devoirs propres aux membres de cette communauté. / José Antonio de Alzate y Ramírez is known for being one of the first Mexican journalists, scientists, literary critics and insurgents. The first chapter of this thesis offers a concise presentation of the author’s life and work and an overall review of the studies that were made of his Diario literario de México (1768), Asuntos varios sobre ciencias y artes (1772-1773), Observaciones sobre la física, historia natural y artes útiles (1787-1788) and Gaceta de literatura de México (1788-1795), from the year 1831 until this day. This work shows that his four newspapers have been studied mainly within the historical context of the creation of the Mexican nation and it demonstrates that the patriotic or proto-national intentions that were attributed to him deserve to be reconsidered. This thesis demonstrates that Alzate chose to produce a particular type of journalism somewhat similar to the French Journal des Sçavans (1665-1683) and Journal de Physique (1771-1773) that would allow him to contribute personally to the progress of science. Up to this day, no important study has been made comparing the prestigious French journals and Alzate’s publications. We are taking a first step in this direction as we highlight how his project appears to have been directly inspired by the two French periodicals, comparing the goals their editors shared and the subjects they explored. It will also be shown that Alzate’s periodicals present the essential elements that define most of the learned journals (“journaux savants”) published in Europe during the eighteenth century, as defined by Jean-Pierre Vittu. Finally, this thesis illustrates how Alzate adapted the model of the “journal savant” to the particularities of the society of New Spain. It focuses on the subjects of censorship, criticism and the lack of financial or institutional support that the Mexican journalist had to deal with. It also clarifies Alzate’s scientific attitudes as an author by examining his objective of belonging to the universal Republic of Letters and the specific purposes that its members were trying to achieve. It also presents a new definition of Alzate’s global scientific vision and explores the sources of knowledge he considered to be valuable in order to accomplish his goals as a “savant”. / José Antonio de Alzate y Ramírez es reconocido hoy como uno de los primeros periodistas, científicos, críticos literarios y hasta “insurgentes” mexicanos. En primer lugar, ofrecemos una breve presentación de la vida y obra del autor y damos cuenta de la recepción general que tuvieron sus Diario literario de México (1768), Asuntos varios sobre ciencias y artes (1772-1773), Observaciones sobre la física, historia natural y artes útiles (1787-1788) y Gaceta de literatura de México (1788-1795), desde 1831 hasta nuestros días. Damos a entender, entre otras cosas, que la obra de nuestro personaje ha sido estudiada principalmente dentro del contexto histórico nacional mexicano y que las intenciones patrióticas que se le han prestado merecen ser matizadas. Por nuestra parte, preferimos analizar sus publicaciones e intenciones en relación con su sentimiento de pertenencia a la República de las Letras. En este sentido, en el segundo apartado de nuestra memoria, demostramos que Alzate eligió practicar un tipo de periodismo, inspirado principalmente en el Journal des Sçavans (1665-1683) y el Journal de Physique (1771-1773), que le permitiera participar personalmente en el progreso de la Ciencia. Hasta el momento, no se había hecho ningún trabajo comparativo entre las principales publicaciones sabias francesas y los papeles que produjo Alzate. Damos, pues, un primer paso en esta dirección y señalamos en qué manera se asemejan dichas publicaciones, sobre todo en cuanto a propósitos, contenido y modalidades discursivas. Mostramos, pues, que los papeles periódicos publicados por el novohispano presentan muchos de los elementos fundamentales que caracterizan, según Jean-Pierre Vittu, al “papel periódico sabio” europeo. Luego, ilustramos cómo dicho género de periodismo fue adaptado por Alzate a las particularidades de la sociedad colonial novohispana. Abordamos los temas de la censura, de la crítica y de la falta de recursos económicos que constituyeron los principales obstáculos que nuestro publicista enfrentó a lo largo de su carrera. Volvemos también a definir las actitudes científicas manifestadas por Alzate como productor de saber en función de su sentimiento de pertenencia a la República de las Letras y de los deberes que buscaron cumplir sus miembros. Redefinimos, pues, la visión científica global que adoptó y las fuentes de saber que consideró válidas.
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La fortune de l'oeuvre politique de John Locke dans la République des Lettres (1686-1704)

Soulard, Delphine 05 April 2013 (has links)
Dans les années 1960, Peter Laslett fut à l'origine d'une révolution dans les études lockiennes, donnant lieu à un renouvellement de l'intérêt porté à « l'intention » de l'auteur. Ce champ ayant été largement exploré, les historiens se penchent à présent sur la question de la « réception » de la politique de Locke. Toutefois, les études traitent essentiellement de sa réception en Angleterre et aux Etats-Unis, si bien que la question de sa réception sur le Continent reste un champ vierge d'étude. On sait pourtant que Locke passa une longue partie de sa vie en exil, où il évolua dans les cercles huguenots du Refuge hollandais. C'est à leur contact que ses idées s'affinèrent et après son retour en Angleterre, ses vieux amis en assurèrent la connaissance dans toute l'Europe. Mon travail de thèse vise donc à montrer l'influence qu'exercèrent les huguenots du Refuge sur la fortune de l'œuvre politique de Locke, en analysant le rôle « d'intermédiaires » qu'ils jouèrent dans la diffusion journalistique, la traduction et l'édition de l'œuvre politique de Locke dans la République des Lettres, conjurant par là le sort vouant Locke à n'être connu qu'en Angleterre. / In the 1960s, Peter Laslett sparked some kind of revolution in Lockian studies, which rekindled an interest in the “intention” of the author. The field has been widely explored and historians now tend to focus their attention on the question of the “reception” of Locke's politics. However such studies mainly deal with the reception of Locke in England and America, leaving the field of the reception of Locke on the Continent virtually untrodden. And yet, it is a well-known fact that Locke spent great part of his life in exile, notably in Holland (1683-1689), where he moved in Huguenot circles. This allowed him to hone his ideas, and after his return to England, his good old friends took it upon themselves to spread his ideas in the whole of Europe.The aim of my doctoral thesis is to show how much the fortune of Locke's politics owes to the Huguenots of the Refuge, by studying the role of “intermediaries” that they played in reviewing Locke's works in the periodical press, in translating and editing Locke's political works in the Republic of Letters, thereby evading the ill fortune dooming Locke to being only known in England.
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Sir Kenelm Digby (1603-1665), un penseur à l'âge du baroque / Sir Kenelm Digby (1603-1665), a thinker in the age of the baroque

Philippon - de Meyer, Anne-Laure 13 May 2017 (has links)
Dans le sillage des révolutions intellectuelles qui marquent l’avènement de l’époque moderne, Sir Kenelm Digby, catholique anglais, poursuit avec ardeur la connaissance du monde matériel et spirituel au gré des événements politiques qui ponctuent son époque tourmentée. À Londres comme à Paris où il est exilé, mais aussi au fil de ses nombreux voyages, Digby communique inlassablement des livres, échange des idées, et correspond sans relâche avec les savants de son époque comme Descartes, Hobbes, et Mersenne. Au sein du vaste réseau européen que constitue la jeune République des Lettres, il occupe une place de choix qui lui permet de produire une synthèse des idées en vogue. Digby participe à la sensibilité baroque que l’on définit non seulement par l’expression d’une crise liée à l’instabilité du monde et à la contradiction des choses mais aussi par la tentative de surmonter cette crise. Par ses intérêts variés pour l’alchimie, l’atomisme, la logique et la métaphysique, il tente de rendre compte, de façon baroque, du fonctionnement du monde et de l’homme afin d’en permettre la maîtrise et le gouvernement. Dans Two Treatises, il adopte et adapte l’hypothèse atomiste qui lui permet de dépeindre un monde fondamentalement chaotique, en changement permanent et agité d’une myriade de collisions invisibles qui expliquent la gravité et le magnétisme, mais aussi la reproduction ou la sympathie. Son approche démonstrative se veut un rempart contre la crise sceptique de son temps, et il ne cesse d’affirmer que la certitude est atteignable par les seuls moyens humains. Soucieux de prosélytisme, il met en relief la qualité orale de la tradition catholique et justifie la résurrection des corps, amenant au premier plan le sujet et ses perceptions, mais aussi la métamorphose comme principe explicatif clé. / In the wake of the intellectual revolutions of the early modern period, Sir Kenelm Digby, an English Catholic, endeavoured to increase the knowledge of the world, both physical and spiritual, against a backdrop of political turmoil. From London as from Paris, where he was in exile, the well-travelled Sir Kenelm sent books, communicated, and discussesd ideas tirelessly with the main thinkers of the time such as Descartes, Hobbes and Mersenne. His prominent place within the dense network of the incipient Republic of Letters allowed him to produce a seminal synthesis of the ideas then in circulation.Digby partook in the baroque sensitivity that we can define as the expression of a crisis linked to instability and contradiction, as well as the attempt to overcome it. Delving into alchemy, atomism, logic, and metaphysics, he strove to account for the secret workings of the world and of man in order to enable their mastery and government. In Two Treatises, he adopted and adapted the atomist hypothesis that allowed him to depict a deeply chaotic world, ridden with permanent change and fraught with innumerable and invisible clashes that explained all physical phenomena such as gravity, magnetism, generation, and sympathy. He aimed to proceed in a demonstrative manner so as to stave off the rampant crisis of scepticism, and he hammered through the idea that certainty was achievable by mere human means. In a proselyte effort, he tackled burning issues in the wake of the Reformation, promoting the oral quality of the Catholic tradition and the resurrection of bodies, while bringing forward the thinking individual and his perceptions, as well as the concept of metamorphosis, as key explanatory principles.
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José Antonio de Alzate y Ramírez : una empresa periodística “sabia” en el Nuevo Mundo

Hébert, Sara 04 1900 (has links)
José Antonio de Alzate y Ramírez (1737-1799) est reconnu aujourd’hui, entre autres choses, comme un des premiers journalistes, scientifiques, critiques littéraires et patriotes mexicains. Ce mémoire présente, dans un premier temps, une introduction à la vie et l’œuvre du personnage et rend compte de la réception globale de celle-ci, de 1831 à nos jours. Nous y montrons que les différents journaux d’Alzate, ses Diario literario de México (1768), Asuntos Varios sobre Ciencia y Arte (1772-1773), Observaciones sobre la física (1787-1788), et Gaceta de literatura (1788-1795), ont été étudiés principalement dans le contexte historique de la création de la nation mexicaine et que les intentions patriotiques ou proto-nationales qui lui ont été prêtées méritent d’être nuancées. Effectivement, bien qu’il ait publié plusieurs textes susceptibles de contribuer à améliorer certains domaines de l’économie américaine, tels que les activités minières, l’agriculture et les arts manuels, l’auteur révèle à travers son discours un désir de participer, au moyen de ses journaux, au mouvement scientifique européen. En ce sens, nous défendons l’hypothèse qu’Alzate ait choisi de pratiquer un type de journalisme spécifique, inspiré notamment du Journal des Sçavans (1665) et du Journal de Physique (1771-1773), qui lui permettrait de s’adresser autant à ses compatriotes, qu’aux membres de la République des Lettres. Nous présentons une étude comparative des similarités qui existent entre les publications d’Alzate et les deux journaux français ci-haut mentionnés, notamment en ce qui concerne les buts énoncés par leurs éditeurs ainsi que les modalités discursives et les thèmes qui les caractérisent. Dans le même ordre d’idée, nous soutenons que les publications d’Alzate présentent plusieurs des éléments clés qui définissent les journaux savants produits en Europe durant le dix-huitième siècle selon les études réalisées par Jean-Pierre Vittu. Enfin, nous expliquons comment le modèle du «journal savant» a été adapté par Alzate aux particularités de la Nouvelle-Espagne. Nous abordons, entre autres, les questions de la censure, de la critique et du manque de ressources financières dont il a souffert, facteurs qui, selon nos études, ont façonné l’entreprise du personnage. D’autre part, nous analysons les attitudes scientifiques adoptées par Alzate en tant que membre de la République des Lettres. Nous examinons aussi les principales sources de savoir qu’il a préconisées en tant qu’auteur afin d’accomplir certains devoirs propres aux membres de cette communauté. / José Antonio de Alzate y Ramírez is known for being one of the first Mexican journalists, scientists, literary critics and insurgents. The first chapter of this thesis offers a concise presentation of the author’s life and work and an overall review of the studies that were made of his Diario literario de México (1768), Asuntos varios sobre ciencias y artes (1772-1773), Observaciones sobre la física, historia natural y artes útiles (1787-1788) and Gaceta de literatura de México (1788-1795), from the year 1831 until this day. This work shows that his four newspapers have been studied mainly within the historical context of the creation of the Mexican nation and it demonstrates that the patriotic or proto-national intentions that were attributed to him deserve to be reconsidered. This thesis demonstrates that Alzate chose to produce a particular type of journalism somewhat similar to the French Journal des Sçavans (1665-1683) and Journal de Physique (1771-1773) that would allow him to contribute personally to the progress of science. Up to this day, no important study has been made comparing the prestigious French journals and Alzate’s publications. We are taking a first step in this direction as we highlight how his project appears to have been directly inspired by the two French periodicals, comparing the goals their editors shared and the subjects they explored. It will also be shown that Alzate’s periodicals present the essential elements that define most of the learned journals (“journaux savants”) published in Europe during the eighteenth century, as defined by Jean-Pierre Vittu. Finally, this thesis illustrates how Alzate adapted the model of the “journal savant” to the particularities of the society of New Spain. It focuses on the subjects of censorship, criticism and the lack of financial or institutional support that the Mexican journalist had to deal with. It also clarifies Alzate’s scientific attitudes as an author by examining his objective of belonging to the universal Republic of Letters and the specific purposes that its members were trying to achieve. It also presents a new definition of Alzate’s global scientific vision and explores the sources of knowledge he considered to be valuable in order to accomplish his goals as a “savant”. / José Antonio de Alzate y Ramírez es reconocido hoy como uno de los primeros periodistas, científicos, críticos literarios y hasta “insurgentes” mexicanos. En primer lugar, ofrecemos una breve presentación de la vida y obra del autor y damos cuenta de la recepción general que tuvieron sus Diario literario de México (1768), Asuntos varios sobre ciencias y artes (1772-1773), Observaciones sobre la física, historia natural y artes útiles (1787-1788) y Gaceta de literatura de México (1788-1795), desde 1831 hasta nuestros días. Damos a entender, entre otras cosas, que la obra de nuestro personaje ha sido estudiada principalmente dentro del contexto histórico nacional mexicano y que las intenciones patrióticas que se le han prestado merecen ser matizadas. Por nuestra parte, preferimos analizar sus publicaciones e intenciones en relación con su sentimiento de pertenencia a la República de las Letras. En este sentido, en el segundo apartado de nuestra memoria, demostramos que Alzate eligió practicar un tipo de periodismo, inspirado principalmente en el Journal des Sçavans (1665-1683) y el Journal de Physique (1771-1773), que le permitiera participar personalmente en el progreso de la Ciencia. Hasta el momento, no se había hecho ningún trabajo comparativo entre las principales publicaciones sabias francesas y los papeles que produjo Alzate. Damos, pues, un primer paso en esta dirección y señalamos en qué manera se asemejan dichas publicaciones, sobre todo en cuanto a propósitos, contenido y modalidades discursivas. Mostramos, pues, que los papeles periódicos publicados por el novohispano presentan muchos de los elementos fundamentales que caracterizan, según Jean-Pierre Vittu, al “papel periódico sabio” europeo. Luego, ilustramos cómo dicho género de periodismo fue adaptado por Alzate a las particularidades de la sociedad colonial novohispana. Abordamos los temas de la censura, de la crítica y de la falta de recursos económicos que constituyeron los principales obstáculos que nuestro publicista enfrentó a lo largo de su carrera. Volvemos también a definir las actitudes científicas manifestadas por Alzate como productor de saber en función de su sentimiento de pertenencia a la República de las Letras y de los deberes que buscaron cumplir sus miembros. Redefinimos, pues, la visión científica global que adoptó y las fuentes de saber que consideró válidas.
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Édition critique de la correspondance de Jacob Spon (1647-1685) / A critical edition of the correspondence of Jacob Spon (1647-1685) / Edizione critica della corrispondenza di Jacob Spon (1647-1685)

Moreau, Yves 02 July 2013 (has links)
Notre thèse de doctorat porte sur la correspondance du médecin et antiquaire protestant Jacob Spon. Elle a pour objet de rassembler l’ensemble de ses lettres, afin de réaliser une édition critique. La correspondance de Spon s’inscrit dans l’immense réseau européen que forme la République des Lettres, qui, à l’époque classique, échangeait savoirs, idées, découvertes et services par le biais d’un intense échange épistolaire. Le savoir est un enjeu ; des stratégies résiliaires s’élaborent, au moment où L’Europe initie une critique radicale de l’héritage intellectuel hérité de l’Antiquité et de la tradition chrétienne. Les correspondances sont les vecteurs de l’échange des connaissances entre acteurs individuels ou collectifs.Chronologiquement, la correspondance de Jacob Spon s’étend sur environ vingt ans, de son départ de Lyon pour se former à la médecine, dans les années 1665-1667 à son brusque exil pour le Refuge en 1685 après la révocation de l’Édit de Nantes. Les correspondants résident dans la plupart des grands centres intellectuels de l’Europe occidentale, parmi lesquels Paris, Londres, Rotterdam, Leipzig, Francfort, Genève, Florence, Milan… Les plis du savant protestant, à l’exception de quelques-uns, sont tous rédigés à Lyon. À ce jour, nous avons recensé 425 lettres : 290 lettres reçues par Spon, et 135 envoyées à ses correspondants européens.Nous avons dégagé cinq thèmes principaux présents dans la correspondance du médecin Lyonnais.-Les réseaux et les milieux sociaux fréquentés par Jacob Spon. Le réseau familial constitue le premier cercle de sociabilité et permet d’entrer en relation avec d’autres réseaux plus étendus liés aux affinités intellectuelles, et principalement sur l’héritage antique gréco-romaine sous tous ses aspects : philosophie, religion histoire, artefacts, vestiges... Son rôle de médiateur culturel au sein de la République des Lettres apparaît en filigrane-La sensibilité religieuse. Plus qu’une pratique, la foi définit une partie de l’identité de l’érudit huguenot. Elle est aussi un discours qui se fonde sur deux arguments : le premier est celui de la liberté de conscience ; le second, plus original, tente de justifier la supériorité de l’Eglise Réformée par son ancienneté, en se basant sur l’épigraphie et la numismatique et peu par les textes. Il convient de replacer cette originalité dans le contexte de controverse religieuse qui agite la France du XVIIe siècle.D’autre part, l’articulation religion-antiquarisme a contribué semble-t-il à une approche de l’art différente des conceptions calvinistes traditionnelles.-La tolérance religieuse. Contrairement à l’idéalisation d’une République des Lettres faisant peu de cas de l’appartenance confessionnelle, nous souhaitons éprouver la notion de tolérance religieuse, que nous remettons en question, en nous appuyant sur le cas de Spon, qui souffrit de sa foi réformée dans la France précédant la révocation de l’édit de Nantes et affirma avec force son adhésion à la foi de Calvin.-La production et la diffusion de savoirs. L’érudit lyonnais est un des précurseurs de la démarche scientifique moderne. Il innova dans les domaines de sa compétence, servi par un regard aiguisé et une formation d’honnête homme. Il importe ici de saisir les mécanismes de production savante, et leur diffusion à l’ensemble des curieux par la voie des réseaux épistolaires.-La distinction entre sphère publique et sphère privée. Spon différencie dans sa correspondance ce qui relève de son for intérieur et ce qui concerne sa position d’homme public, c’est-à-dire son for extérieur. Paradoxalement, cette séparation est loin d’être claire dans ses papiers. L’étude de ces axes nous permet de clarifier comment les savoirs savants s’élaborent et se diffusent, mais aussi de replacer la place de la religion, au sein de la République des Lettres dans les stratégies de communication savante à partir du cas particulier de la correspondance de Jacob Spon. / Our thesis focuses on the correspondence of physician and antiquarian Protestant Jacob Spon. To gather all of his letters, in order to achieve a critical edition of its object. Spon correspondence is in the vast European network that form the Republic of Letters, which, in the classical period, trading knowledge, ideas, discoveries and services through an intense exchange of letters. But speaking of "network" in the singular is abusive. Hundreds of networks communicate, create, unmade, confront, overlap. Knowledge is an issue, the résiliaires strategies are developed at a time when Europe introduces a radical critique of the intellectual legacy inherited from antiquity and the Christian tradition. Matches are the vectors of the exchange of knowledge between individual or collective actors.Chronologically, the correspondence of Jacob Spon covers about twenty years of his departure from Lyon to train in medicine, in the years 1665-1667 to his sudden exile to the Refuge in 1685 after the revocation of the Edict of Nantes. The corresponding live in most of the major intellectual centers of Western Europe, including Paris, London, Rotterdam, Leipzig, Frankfurt, Geneva, Florence, Milan ... The folds of Protestant scholar, with the exception of a few, are all written in Lyon. To date, we have identified 425 letters: 290 letters received by Spon and 135 sent to its European correspondents.Our approach is guided by the joint letter correspondence. A letter makes sense that being inserted in a set or series that recounts the lives, conditions, constraints and policy concerns, religious, financial, commercial, intellectual, and cultural of the letter writer. We are thus led to the interpretation of single text linking to this piece with a meaningful whole. Correspondence, witness and agent information exchange suggests a network, that is to say, a complex communication structure which fits individual-author.We have identified five key themes in the correspondence doctor Lyonnais.- Networks and social circles frequented by Jacob Spon. The home network is the first circle of sociability and allows to interact with other larger related intellectual affinity networks, mainly on the ancient Greco-Roman heritage in all its aspects: philosophy, religion, history, artifacts, remains ... Jacob Spon maintains a role of cultural mediator in the Republic of Letters between scholars living in Italy, Paris and Protestants States. - The religious sensibility. More than practical, faith defines a part of the identity of the Huguenot scholar. It is a discourse that is based on two arguments: the first is freedom of conscience, the second most original attempts to justify the superiority of the Reformed Church by seniority, based on epigraphy and numismatics and little by law. It should replace the original in the context of religious controversy stirring seventeenth-century France.On the other hand, the joint-antiquarianism-religion helped-it seems a different approach to the art of traditional Calvinist designs.- The religious tolerance. Unlike the idealization of a republic of letters with little regard to religious affiliation, we would test the concept of religious tolerance in Republic of Letters, relying on the case of Spon, who suffered for his faith in the Seventeeth century Catholic France before the revocation of the Edict of Nantes.- Production and dissemination of knowledge through epistolary networks.- The distinction between public and private spheres. Paradoxically, this separation is far from clear in Jacob Spon's papers. The thesis tries to clarify how knowledge is exchanged among scholars , but also to replace the Religion confrontation between Catholics and Protestants within Republic of Letters and strategies of communication in this learned community.
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Manuel del Socorro Rodriguez : del Reino a la República, la “archivada” felicidad de un ilustrado americano

Espinosa Gomez, Fabian Alejandro 12 1900 (has links)
Mémoire présenté à la Faculté des arts et des sciences en vue de l’obtention du grade de M.A. (Maîtrise ès Arts) en Études Hispaniques option Langue et littérature. / Manuel del Socorro Rodriguez (1758-1819) est reconnu comme le père du journalisme colombien et comme partie intégrante de l'environnement des lumières dans Santafé de Bogotá. Cette recherche propose dans un premier temps un aperçu de la vie, de l’œuvre, et de l'héritage de l’auteur, en tant qu’éditeur des journaux Papel Periódico de la Ciudad de Santafé de Bogotá (1791-1797), Redactor Americano (1806-1808), Alternativo del Redactor Americano (1807-1809), Los Crepúsculos de España y de Europa (1809) et La Constitución Feliz (1810). Le document El Reino Feliz (1794) dans lequel Rodríguez a fait un rapport des maux qui affligent la société néo-grenadine sera pris en compte. L'analyse proposée s'attachera principalement à comprendre l’œuvre de Rodríguez comme l'ensemble des efforts personnels d'un citoyen de la République des Lettres, cherchant à atteindre et concrétiser un bonheur insaisissable mais nécessaire, pour sa patrie d'adoption. Cette section couvre aussi les vicissitudes rencontrées par l’auteur lors de l'exercice de ses fonctions en tant que bibliothécaire public, journaliste et loyal sujet du Roi, face au défi de concilier sa condition de catholique avec celle d’homme éclairé, son américanité avec son hispanité, son inclination pour la tradition avec sa passion pour la modernité. Les transcriptions de 12 documents d’archive seront ensuite proposées : il s’agit de l'échange épistolaire entre Rodríguez et les agents de l'ordre monarchique espagnol. Parmi ces transcriptions on trouve 3 déjà présentées dans une recherche précédente et 9 transcriptions inédites. La lecture de ces transcriptions expose les concepts développés dans ce mémoire. Ils mettent en lumière la relation entre les idées du bibliothécaire, exprimées dans la sphère privée (quoique officielle), avec celles exposées dans ses journaux. Enfin, le lecteur sera introduit à la notion de bonheur au XVIIIe siècle et début du XIXe. Sa réalisation était un des objectifs des Lumières et, par conséquent, plusieurs voies ont été proposées pour l’atteindre. / Manuel del Socorro Rodriguez (1758-1819) is recognized as the father of Colombian journalism and as a participant in the Enlightened milieu of Santafé de Bogotá. This research proposes, in a first chapter, an approach to his life, his work and his legacy, tracing his work as editor of the Papel Periódico de Santafé de Bogotá (1791-1797), the Redactor Americano (1806-1808), the Alternativo del Redactor Americano (1807-1809), Los Crepúsculos de España y de Europa (1809) and La Constitución Feliz (1810). This chapter also introduces the document El Reino Feliz (1794), in which Rodriguez produces a report on the evils afflicting the society of New Granada. The proposed analysis seeks to understand the work of Rodriguez as a set of the efforts of a citizen of the Republic of Letters to achieve an elusive happiness in his adopted homeland. This section will also deal with the vicissitudes that this lettered, public librarian, newspaper publisher and enlightened subject, lived through, facing the challenge of reconciling his Catholicism and his enlightened views, his americanity and his hispanity, his deep respect for tradition and his strong passion for modernity. Then, we present a set of 12 transcriptions. These are excerpts from the epistolary exchange generated between Rodríguez and agents of the Spanish monarchic system. Among these transcriptions, the reader is going to find 3 already presented in a previous research and 9 unpublished transcriptions. This exercise allows the reader to see the relationship between Rodriguez’s ideas, expressed within the private sphere (although official), with those formulated in his newspapers. Finally, the reader is introduced to the concept of happiness in the XVIIIth and early XIXth century. Happiness was a main goal of the enlightened world and numerous ideas were produced to achieve this objective. / Manuel del Socorro Rodríguez (1758-1819) es reconocido como padre del periodismo colombiano y como participante del entorno ilustrado de Santafé de Bogotá. Esta investigación propone, en un primer instante, una aproximación a su vida, obra y legado, rastreando su labor como editor del Papel Periódico de la Ciudad de Santafé de Bogotá (1791-1797), del Redactor Americano (1806-1808), del Alternativo del Redactor Americano (1807-1809), de Los Crepúsculos de España y de Europa (1809) y de La Constitución Feliz (1810). También se utilizará el documento El Reino Feliz (1794), en el cual Rodríguez (MdSR) produce un informe de los males que aquejan a la sociedad neogranadina. El análisis propuesto se encamina a comprender la obra de MdSR como el conjunto de esfuerzos propios de un ciudadano de la República de las Letras, tendiente a alcanzar y a concretar una felicidad esquiva pero imprescindible para su patria adoptiva. Se presentarán los esfuerzos de este letrado, bibliotecario público, periodista y vasallo leal, ante el reto de conciliar su condición de católico con la de ilustrado, su americanidad con su hispanidad, su inclinación por lo tradicional con su pasión por la modernidad. Posteriormente se propondrá un conjunto de doce transcripciones de documentos de archivo formado por tres transcripciones elaboradas en una investigación anterior y nueve inéditas. Todas ellas se ocupan del intercambio epistolar establecido entre MdSR y estamentos del orden monárquico español, y que sirven para exponer nociones desarrolladas en este trabajo. Ellas permiten ver la relación entre las ideas del bibliotecario, expresadas dentro del ámbito de lo privado (aunque oficial), con aquellas formuladas en sus publicaciones. Finalmente, se presenta al lector el concepto de felicidad durante el siglo XVIII y comienzos del XIX. Su consecución era una de los fines del mundo ilustrado y en consecuencia diversos caminos fueron propuestos para alcanzarla.
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Giovanni Poleni (1683-1761) et l'Académie Royale des Sciences de Paris / Giovanni Poleni (1683-1761) and the Royal Academy of Sciences in Paris

Le Gall, Céline 25 November 2017 (has links)
Cette thèse présente les traductions des trois traités de navigation écrits en latin (et restés à ce jour inédits) par Giovanni Poleni, professeur de mathématiques, physique, astronomie, philosophie mécanique expérimentale, navigation et construction navale à l’université de Padoue : La meilleure manière de mesurer sur mer le chemin d’un vaisseau, indépendamment des observations astronomiques (1733), Dissertations latines sur les ancres portant sur La figure optimale selon laquelle les ancres peuvent être formées, De la technique la plus performante pour forger les ancres, La manière d’éprouver la force des ancres, soit leur résistance (1737), le troisième traité concerne l’amélioration de l’usage du cabestan : De Ergatae Navalis praestabiliore, facilioreque Usu, Dissertatio (1741). Ces trois traités furent primés par l’Académie Royale des Sciences de Paris (prix Rouillé de Meslay). Un corpus traduit de la correspondance latine de Poleni avec les savants européens, la traduction des programmes latins de ses cours de navigation ainsi qu’une enquête in situ à Venise, Vérone ou à Padoue furent nécessaires pour contextualiser les traités. La reconstitution grandeur nature de deux machines de navigation de Poleni : le cabestan et la machine pour mesurer la force du vent, réalisée par des étudiants de BTS Développement Réalisation Bois et des élèves de CAP Serrurerie Métallerie furent testées en mer. Le premier volume propose une biographie de Giovanni Poleni, les « appels à projets » de l’Académie Royale des Sciences de Paris (1733-1741), les traductions commentées des trois traités de Poleni ainsi que la reconstitution de ses machines. Le second tome regroupe les fac-similés des manuscrits ou des imprimés originaux de l’universitaire padouan. / This doctoral thesis presents the translation of the three shipping essays written in latin (and never translated until now) by Giovanni Poleni, professor of mathematics, physics, astronomy, mechanical and experimental philosophy, shipping and shipbuilding in the University of Padua: La meilleure manière de mesurer sur mer le chemin d’un vaisseau, indépendamment des observations astronomiques (1733), Dissertations latines sur les ancres about La figure optimale selon laquelle les ancres peuvent être formées, De la technique la plus performante pour forger les ancres, La manière d’éprouver la force des ancres, soit leur résistance (1737), the third essay relates how to improve the use of the ship's capstan: De Ergatae Navalis praestabiliore, facilioreque Usu, Dissertatio (1741).These three essays were rewarded by the Royal Academy of Sciences in Paris (prize Rouillé de Meslay). A translated corpus of the Poleni's latin correspondence with the others European scholars, the translation of the latin programmes of his shipping courses and an on-site survey in Venice, Verona and Padua were required in order to contextualize the essays. The full-scale reconstruction of Poleni’s shipping machines: the capstan and the machine to measure the wind force, made by the students of BTS Development Achievement Wood and the pupils of CAP Metal Forming and Ironwork were tested in sea. The first volume provides a biography of Giovanni Poleni, the “Calls forProjects” of the Royal Academy of Sciences in Paris (1733-1741), the translations commented of the Poleni’s three shipping essays and the reconstruction of his shipping machines. The second one collects the manuscripts or original printouts' facsimile written by the Paduan academic.

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