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Espaces et pratiques de l'activisme politique de Germaine de Staël lors de la Révolution française (1789-1799)

Beausoleil, Marie-Ève 08 1900 (has links)
Ce mémoire explore les modalités culturelles de la participation politique de la salonnière parisienne et célèbre écrivaine Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein (1766-1817), au cours de la Révolution française (1789-1799). Sur le plan des représentations, il souligne chez Germaine de Staël l’appropriation et la reformulation des normes de genre pour élaborer un rôle politique convenable à une femme d’esprit dans le contexte révolutionnaire. Ce rôle se fondait notamment sur une éthique de l’amitié et un idéal de vertu acquise par la sensibilité et la raison. Son projet constitutionnel, à la fois libéral et élitiste, cherchait à intégrer la contribution des femmes au processus politique à travers la sociabilité polie et la production littéraire. Sur le plan des pratiques, ce mémoire montre comment les outils de réseautage et de communication qu’étaient le salon, la correspondance et la publication fonctionnaient ensemble pour permettre à Staël de se positionner dans un espace sociopolitique et d’y déployer une action. Il considère ces forums comme des éléments constitutifs d’une culture politique révolutionnaire dont Staël sut faire un usage créatif et constructif pour promouvoir ses idées et son parti. / This essay explores the cultural conditions shaping the political participation of the Parisian salon woman and famous author Anne-Louise-Germaine Necker, baroness of Staël-Holstein (1766-1817), during the French Revolution (1789-1799). Looking at representations, it underlines Germaine de Staël’s appropriation and recasting of gender norms to work out a suitable political role for elite women in the revolutionary context. This role was notably based on an ethic of friendship, and an ideal of virtue acquired by combining sensibility and reason. Her constitutional project, both liberal and elitist, sought to integrate female contribution to the political process through polite sociability and literary production. In regard to practices, this essay shows how networking tools and forums of discussion such as salons, correspondence and publication functioned together to position Staël within a socio-political space where she could act. It considers these forums as constitutive elements of a revolutionary political culture that Staël used creatively and constructively to promote her ideas and party.
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Histoire, Révolution et esthétique : le temps et ses représentations dans le Tableau de Paris et le Nouveau Paris de Louis Sébastien Mercier

Boucher, Geneviève 11 1900 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’analyser les représentations du temps historique dans le Tableau de Paris (1781-1788) et le Nouveau Paris (1798) de Louis Sébastien Mercier et de faire voir comment elles se transforment sous l’impact de la Révolution française, elle qui oblige les contemporains à réévaluer leur rapport au temps. Ces œuvres s’inscrivent dans la tradition de la littérature panoramique : l’auteur y décrit l’état de la capitale et donne à voir les mœurs de ses habitants. Si Mercier s’attache à peindre la physionomie actuelle de Paris, il en vient, au fil de ses promenades, à décrypter le passé qui est enfoui, comme un palimpseste, sous la surface présente. L’espace urbain, ainsi peuplé des spectres du passé, fait cohabiter de multiples strates temporelles et donne l’image d’un temps dense au sein duquel différentes époques sont coprésentes. La persistance du passé pose toutefois problème : c’est pourquoi l’héritage antique et national se voit réévalué – voire éradiqué – afin de répondre aux exigences de l’idéologie progressiste. Avec la Révolution, de nouveaux outils conceptuels sont élaborés pour gérer le rapport avec le passé : si les révolutionnaires rejettent, après la Terreur, les entreprises d’épuration par la destruction, ils développent un nouveau mode de mise à distance du passé, la patrimonialisation. Celle-ci, par la conservation même, relègue paradoxalement le passé au rang d’histoire morte. Le futur occupe également une place de choix chez Mercier, auteur de l’un des premiers romans d’anticipation. Il s’exprime prioritairement sous deux formes, la dégénérescence et la régénération. Alors même qu’il décrit l’état actuel de la ville, Mercier anticipe sa ruine. Une étroite corrélation s’instaure alors entre la construction et la destruction, qui est son aboutissement inéluctable. Ce phénomène s’accompagne de modulations esthétiques majeures : l’évocation de la perte plonge l’auteur dans la mélancolie et teinte son style de lyrisme et d’élégie. Si la Révolution ne fait pas disparaître cet imaginaire, elle le met entre parenthèses et entrevoit surtout son avenir sous la forme optimiste de la régénération. Ce concept clé, qui alimente projets et utopies, fait cohabiter de multiples modèles temporels, tels que la rupture radicale, le retour à l’origine, la régénération instantanée et la construction nationale. Le fondement du projet de Mercier demeure néanmoins de capter la contemporanéité. Tentant de fixer par l’écriture la fugitivité du temps, l’auteur s’engage dans une course désespérée qui le condamne à être perpétuellement décalé par rapport à l’actualité qu’il cherche à saisir. Au-delà de cette dimension transitoire, Mercier confère au présent une certaine stabilité en l’élevant au rang d’histoire. Ce phénomène touche surtout l’histoire révolutionnaire : afin de terminer la Révolution, les contemporains l’érigent en objet historique et tentent d’en comprendre les mécanismes. Corrélativement, l’histoire révolutionnaire acquiert un statut esthétique. Les réformes poétiques appelées par Mercier depuis le début de sa carrière littéraire (contemporanéité des sujets, originalité stylistique, esthétique de la force et du contraste, invention poétique et néologie) trouvent un terrain d’expression particulièrement fertile dans la représentation de l’histoire récente. / This dissertation analyzes the representation of historical time in Louis Sébastien Mercier’s Tableau de Paris (1781-1788) and Nouveau Paris (1798) and seeks to explain how this representation was transformed by the French Revolution, a major event that changed the way contemporaries conceived their place in history. These two works are considered as panoramic literature: as he walks through the neighbourhoods of Paris, the author describes the state of the city of his day as well as its inhabitants’ customs. Although Mercier is mostly interested in painting the present, his exploration of the city leads him to exhume the past that lies, like a palimpsest, beneath the surface. Crowded with specters from the past, the urban space generates a form of temporal density resulting from the coexistence of various times. But the persistence of the past is also highly problematic: Mercier’s faith in progress implies a constant reevaluation – if not a rejection – of antique references and national heritage. After the 1789 disruptions, new conceptual tools were developed to manage the past. If revolutionaries rejected radical destruction after the traumatic experience of the Terror, they invented a new way to put the past aside – patrimony. It is, paradoxically, by its conservational function that patrimony relegates the past to a status of dead history. The future also occupies a large place in Mercier’s works. It is represented under two antithetic forms: degeneracy and regeneration. While he describes the physiognomy of the city of his day, the author anticipates its ruin and establishes a strong correlation between construction and destruction (its inescapable outcome). This pessimistic representation of time modifies his aesthetics: as he evokes the ineluctability of loss, the author deals with a melancholy which colours his style with lyricism and elegy. This imaginative world does not entirely disappear with the Revolution, but it is marginalized. After 1789, the future is viewed mainly through the optimistic and utopian notion of regeneration, in which several conceptions of time coexist (radical rupture, return to an uncorrupted original state, instantaneous regeneration, the building of national unity, etc.). Although Mercier oscillates between past and future, his main goal is to capture a sense of contemporaneousness. As he tries to immobilize the continuous flux of time by writing, he finds himself in a hopeless race in which he is condemned to be perpetually behind the current events he wishes to paint. But Mercier goes beyond the fugitive nature of time and grants the present a status of historical discourse. This historiographical dimension mainly concerns revolutionary history: in order to end the Revolution, contemporaries set it up as historical knowledge and hope to understand its complex evolution. As it acquires an historical status, present history also becomes an aesthetical object. Poetical reforms that had long been called for by Mercier (contemporary topics, stylistic originality, contrast and strength, aesthetical invention and neology) are fully integrated in the representation of recent history. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV), sous la direction de M. Michel Delon.
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Architecture, théorie et représentation au temps de la Révolution française : les dessins de l'architecture civile de Jean-Jacques Lequeu (1757-1826) à la Bibliothèque nationale de France / Architettura, teoria e rappresentazione negli anni della Rivoluzione francese : i desegni dell'architecture civile di Jean-Jacques Lequeu (1757-1826) alla Bibliothèque nationale de France / Architecture, theory and representation at the time of French Revolution : the drawings of architecture civile by Jean-Jacques Lequeu (1757-1826) at the Bibliothèque nationale de France

Boeri, Elisa 03 May 2016 (has links)
Le travail de recherche vise à encadrer la figure de Lequeu dans le paysage culturel et architectural de la Révolution française, en proposant une prise de distance critique et une mise à part des célèbres dessins des Figures lascives, à lesquels la figure de l'architecte a été parfois grossièrement éclairée. Au contraire, notre analyse se concentre sur ce qui constitue le cœur de son œuvre graphique: les planches numérotées de l'Architecture civile, que Lequeu rédige à partir de 1778, et qui sont aujourd'hui, conservées au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France. Visionnaire dans sa tentative de créer une nouvelle conception du dessin architectural, qu'il élabore conjointement au caractère de son architecture, les plus amères des contradictions du XVIIIe siècle se concentrent en lui inévitablement attiré par le moderne, il en a systématiquement horreur et tourne son regard vers un passé idéalisé, rêvé comme un port salvateur mais insaisissable. C'est dans cette juxtaposition d'éléments qui de la littérature chevaleresque aboutit aux traités théorico-pratiques de la Renaissance, redécouvre les mouvements humains et entre en contact, pour la première fois avec l’introspection psychologique, décrit donc le rôle de Lequeu, dans l'histoire de l'architecture européenne. Les planches de !"Architecture civile interprètent à la fois les angoisses d'un artiste aux prises avec l'ancien, et la modernité de la culture technique française du XVIIIe siècle. / The research aims to explore the figure of Lequeu in the cultural and architectural panorama of the French Revolution, proposing a critical distance from the famous drawings named Figures lascives. Our analysis focused on what constitutes the core of his graphic work: the numbered drawings of Architecture Civile, that Lequeu drafts from 1778 and now conserved at the Cabinet des estampes of Bibliothèque nationale de France (Paris). Visionary in its attempt to create a new conception of architectural drawing, Lequeu developed the character of its architecture, where the most of eighteenth century's contradictions are concentrated. lnevitably attracted to the modern, it has systematically horror oh that, and turns his eyes to an idealized past, dreamed but elusive port. lt is in this juxtaposition of elements, which of place of Lequeu: no architect before him has tried such a great mix of different interests and skills. The link with the art of his time, who discovers, for the first lime, the psychological introspection, describes the role of Lequeu in the history of European architecture. The drawings of Architecture Civile interpret both the anguish of an artist struggling with the old, and the modernity of the French technical culture of the eighteenth century.
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Pensions et pensionnaires de la monarchie : de la grâce royale au système de redistribution de l'Etat au XVIIIe siècle / Pensions & pensioners of the French monarchy : from royal favour to State redistribution system in the eighteenth century

Carré, Benoît 06 April 2018 (has links)
Pensions et pensionnaires de la monarchie : de la grâce royale au système de redistribution de l’État au XVIIIe siècle La question des pensions et des pensionnaires de l’État est abordée à partir d’un corpus de sources centré sur les archives de la Maison du Roi, du Trésor royal et du Comité des pensions de l’Assemblée nationale constituante. Les mécanismes d’attribution et de distribution des pensions royales permettent de redécouvrir les contradictions de la monarchie d’Ancien Régime, prises entre la permanence de traditions anciennes et les exigences de l’État moderne. En revenant sur les tentatives répétées et inabouties de réformer et de rationnaliser un objet de dépenses dont le poids n’a cessé de peser sur les finances royales, la thèse invite à s’interroger sur ces formes de distributions utilisées par le pouvoir comme un instrument de domination politique et social, mais dont les aspects financiers et comptables ont été inégalement maîtrisés. L’histoire de la gestion des pensions royales au XVIIIe siècle offre une étude de cas particulièrement documentée qui permet d’illustrer le développement de la bureaucratie moderne, révélant une administration imaginative dans sa manière de réformer les pensions de l’État mais freinée par les intérêts contradictoires du régime. C’est finalement la crise politique de 1789 qui a permis de clarifier et de réformer un système de grâces royales devenu le symbole des abus de la cour aux yeux de l’opinion publique. En séparant les pensions de cour des pensions de l’État, en créant un droit à la pension pour les serviteurs de l’État là où l’Ancien Régime ne connaissait qu’un système de récompenses fondé sur l’usage et l’esprit de clientèle, le Comité des pensions de l’Assemblée nationale constituante a posé, en 1790, les bases du premier système de retraite de la fonction publique d’État. / Pensions & pensioners of the French monarchy : from royal favour to State redistribution system in the eighteenth century The issue of State pensions and pensioners is tackled on the basis of a corpus of sources found among the archives of the Maison du Roi (Royal Household), the Trésor royal (Royal Treasury) and the Comité des pensions (Pensions Committee) of the Assemblée nationale constituante (National Constituent Assembly). An analysis of the attribution and distribution mechanisms of the Royal pensions reveals the contradictions of the Ancien Régime monarchy: the preservation of ancient traditions versus the requirements of a modern State. The repeated and unsuccessful attempts to reform and rationalize an object of expenditure whose weight has not ceased to weigh on the royal finances is demonstrated here. The thesis invites us to question these forms of distribution used by the power as an instrument of political and social domination, but whose financial and accounting aspects have been unequally controlled. The history of the royal pensions management in the 18th century offers a particularly well-documented case study that illustrates the development of modern bureaucracy. It reveals an inventive administration in its way of reforming State pensions while constrained by conflicting interests of the regime. It was finally the political crisis of 1789 that clarified and reformed a system of royal liberalities that became the symbol of abuses of the Court in the eyes of public opinion. In 1790, by separating Court pensions from State pensions, by creating an entitlement to pension for State servants where the Ancien Régime knew only a system of rewards based on custom and clientelism, the Comité des pensions of the Assemblée nationale constituante laid the foundation for the first pension system of the State Public Service.
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Análisis histórico de la responsabilidad penal corporativa / Historical analysis of corporate criminal liability / Analyse historique de la responsabilité pénale des groupements

Martínez-Patón, Víctor 08 September 2016 (has links)
La thèse présente un historique complet sur la responsabilité pénale des personnes morales depuis les récits de la Genèse jusqu’aux sentences de la Cour Suprême espagnole prononcées en 2016. Cette histoire n’est pas simplement une description des différents auteurs ou des différents moments historiques, mais c’est plutôt une reconstruction critique construite principalement pour identifier et pour démêler la doctrine qui trouve dans l’expression latine societas delinquere non potest l’argument le plus important pour nier la possibilité d’attribuer la responsabilité pénale aux groupements. Une fois établis les concepts et les idées selon le système philosophique appelé « matérialisme philosophique », dont l’auteur est l’espagnol Gustavo Bueno, une étude de la sentence latine, d’origine inconnue jusqu'à présent, est présentée ; c’est donc pour la première fois que nous identifions et expliquons cette origine: elle a été inventée par Franz von Liszt en 1881. Après cela une reconstruction complète de l’histoire de l’idée est réalisée et l’on découvre deux nouveautés fondamentales : que la Révolution française n’a jamais prétendu refuser la responsabilité pénale des groupements et que la Cour Suprême espagnole avait prononcé des sentences condamnatoires aux groupements au XIXe siècle. Sur la base de ces faits, on situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale le moment dans lequel la sentence latine prend le sens d’impossibilité ontologique des groupements quant à commettre un crime et qui se base sur une idée politique et non juridique : la décision des puissances victorieuses du fait que l’Allemagne n’avait pas été coupable, mais seulement certains hiérarques et groupements Nazis. / This thesis provides a comprehensive history of corporate criminal liability, from the Book of Genesis up to the rulings handed down by the Spanish Supreme Court in 2016. However, this history is not limited to a mere descriptive survey of authors or historical periods: instead, it constitutes a powerful critique of a doctrinal tradition which purports to find in the Latin maxim societas delinquere non potest the best argument to deny that corporations can be held criminally liable. Once that the concepts and ideas which lie at the basis of this thesis are established following the philosophical system known as “philosophical materialism”, founded by Spanish philosopher Gustavo Bueno, I present an inquiry on the heretofore unknown origins of the Latin maxim which I have been able to trace back to 1881, when its originator, Franz von Liszt coined it. After it I undertake a comprehensive reconstruction of the history of this idea, from which two major findings emerge: firstly, that the French revolutionaries never intended to reject corporate criminal responsibility and secondly, that the Spanish Supreme Court issued convictions against societies in the 19th century. On the basis of these facts, the end of World War II emerges as the key turning point in History when the Latin maxim acquired the status of a philosophical principle denying the ontological possibility of a society to be criminally responsible. A principle whose roots are not to be found in legal doctrine but in a political idea: the decision by the Allied powers that it was not Germany that was to be held responsible for war crimes, but rather only those Nazi Party organizations and hierarchy directly involved. / La tesis presenta un estudio histórico completo sobre la responsabilidad penal de las personas jurídicas, desde el libro del Génesis hasta las sentencias del Tribunal Supremo de 2016. Este estudio no se plantea únicamente como una mera descripción de diferentes autores o momentos históricos, sino como una reconstrucción crítica construida principalmente para identificar y destruir la doctrina que encuentra en la expresión latina societas delinquere non potest el argumento más importante para negar la responsabilidad penal corporativa. Una vez establecidos los conceptos y las ideas según el sistema filosófico llamado "materialismo filosófico", cuyo autor es el filósofo español Gustavo Bueno, se presenta un estudio de la frase latina, de origen desconocido hasta ahora. Por primera vez se identifica y se explica este origen: fue inventada por Franz von Liszt en 1881. Tras ello se presenta una reconstrucción completa de la historia de la idea en la que se descubren diversas novedades historiográficas, entre las que destacan el hecho de que la Revolución Francesa nunca pretendiera rechazar la responsabilidad penal corporativa y que el Tribunal Supremo español hubiera pronunciado sentencias condenatorias a empresas en el siglo XIX. Sobre la base de estos hechos, situamos al final de la Segunda Guerra Mundial el momento en el que la sentencia latina toma el sentido de imposibilidad ontológica de las corporaciones de cometer delitos y que según entendemos se basa en una idea política y no jurídica: la decisión de las potencias vencedoras de que Alemania no había sido culpable, sino solamente algunos jerarcas y corporaciones nazis.
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La genèse de la propriété industrielle en France / The genesis of the right of industrial property

Gobert, Perle 13 November 2015 (has links)
Le droit de la propriété industrielle peut apparaître comme un droit assez récent dans le pay-sage juridique français, mais ce présupposé n’est qu’un leurre. Sa présence est attestée dès le commencement des pratiques artistiques et artisanales pendant l’Antiquité. La prise de conscience de son existence et de son utilité au sein de la société a toutefois été exacerbée au XVIIIe siècle, notamment lors de la révolution française de 1789, moment de sa construc-tion et de sa reconnaissance juridiques.Le droit de la propriété industrielle, à partir des événements révolutionnaires devient en effet l’enjeu d’une élaboration aussi bien intellectuelle que juridique. De nombreux débats de la part des créateurs et inventeurs font rage auprès des institutions politiques afin que ce droit soit reconnu et normalisé. L’aboutissement de ces combats intellectuels, grâce aux multiples ré-flexions de la doctrine et de la jurisprudence transforme le droit de la propriété industriel en un droit normatif s’inscrivant dans l’ordonnancement juridique.Au-delà de cette organisation législative, le droit de la propriété industrielle est également le sujet de nombreuses interrogations quant aux circonstances politiques et économiques qui ont permis son éclosion. Le droit de la propriété industrielle se module selon l’ensemble des lois, des jurisprudences, de la doctrine, de la politique et de l’économie qui tente de lui donner des structures juridiques stables. Il s’affirme comme un droit protéiforme, dont la portée na-tionale relative aux inventeurs et aux créateurs dans la reconnaissance de leur droit, prend une dimension internationale, aspirant à organiser et harmoniser les relations économiques des Nations. / : The right of the industrial property seems like a recent right in the French legal landscape, but this assumption is wrong. Its presence was confirmed as of the beginning of the artistic and artisanal practices during the Antiquity. The awakening of its existence and its utility wi-thin the company however was intensified at the XVIIIth century, in particular at the time of the French revolution of 1789, during the moment of its legal construction and its recognition.The right of the industrial property, starting from the revolutionary events became the chal-lenge of an intellectual development as well as a legal development. Many debates on behalf of the creators and inventors show rage regarding the political institutions, so that this right is acknowledged and standardized. The result of these intellectual combats, thanks to the mul-tiple reflections of the doctrines and jurisprudence transforms the patent right into a normative right falling under legal scheduling.Next to this legislative organization, the right of the industrial property is also the subject of many interrogations as for the political and economic circumstances, which allowed it's blos-soming. The right of the industrial property modulated according to the whole set of laws; ju-risprudences; the doctrines; politics and economics, tries to give him stable legal structures. He affirms himself as a protean right, whose national range relating to the inventors and the creators in the recognition of their right, takes an international dimension, trying to organize and harmonize the economic relations of the Nations.
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La vente des biens nationaux dans le Vendômois (1789-1850) / The sale of "Biens nationaux" in Vendômois 1789-1850

Daviot, Marie-Françoise 24 September 2013 (has links)
Entre Beauce et Sologne, le Vendômois est en 1789, une région pauvre, souffrant de la disette, situation à laquelle l’administration révolutionnaire n’a pas su remédier. La vente des biens nationaux en augmentant la propriété foncière des notables qui ont déjà la mainmise sur les trois quarts du sol de la région et contrôlent désormais les institutions politiques et administratives, va asseoir leur influence sur les populations.Si sur le plan de l’agriculture, le système paternaliste disparaît, il n’en laisse pas pour autant place à une économie capitaliste florissante. Le retard dans ce domaine et dans ceux de l’industrie et du commerce, restera important au XIXème siècle. Le bilan des ventes nationales montre la disparition presque totale de la propriété ecclésiastique et la division par trois de la propriété noble. Le transfert de propriété aux paysans, qui peut paraître réel lors des premières ventes, est fortement atténué par le phénomène des reventes qui s’étalent sur les cinquante années suivantes. Le point remarquable, qui apparaît également dans cette étude, est la relative modération de la population vendômoise et des hommes politiques, quand elle a pu les désigner pour l’administrer localement. Attachée aux traditions, la population bien qu’elle ait participé aux acquisitions des biens dits nationaux, a su montrer de la résistance face aux comportements extrêmes des hommes politiques parisiens et blésois. Contrairement à beaucoup d’autres régions françaises plus urbaines, les persécutions et les destructions, qui ont marqué la période des ventes nationales, n’ont pas été systématiques en Vendômois, et c’est tout à son honneur. / In 1789, the traditional area of the Vendômois, bordered by the Beauce and Sologne regions, is poor and the revolutionary authorities have not succeeded in addressing the prevailing food shortage. By growing the landed property of the upper classes,who already had a stronghold on three quarters of the region’s real estate and who would now control the political and administrative system, the sale of “biensnationaux” would reinforce their influence over the population. Although the paternalistic system in the field of agriculture came to an end, it not made way for a flourishing capitalistic system. The lack of development in industry and agriculture will remain important throughout the XIXth century. The outcome of the sale has been an almost complete disappearance of church property whileownership by the nobility was divided by three. The transfer of ownership to the peasantry which might have seemed real at the times of the first sales was greatly diminished by the subsequent resales over the next fifty years. Another noteworthy point which emerges from this study is the sense of moderation of “vendômoise”population, and of those political leaders, when it was able to appoint to administer locally. Although the local population, which had a strong attachment to tradition, did take part in the acquisition of national lands, it resisted to extreme behaviour of the political leaders from Paris and Blois. Unlike what happened in many other more urban french regions, persecutions and destructions which characterized the period of the national sales were not systematic in the Vendômois, much to its credit.
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Transférer à Paris « tout ce qu'il y a de beau en Italie » : conquêtes matérielles au service de l'édification nationale (1796-1798)

Reinhardt, Chanelle 08 1900 (has links)
Lors de la victorieuse campagne d’Italie (1796-1797), qui a lieu dans le cadre des guerres révolutionnaires françaises (1792-1802), un nombre important d’objets précieux est saisi pour être transporté à Paris, nouvel épicentre autoproclamé de la culture et du savoir européens. La liste des objets à déplacer est longue, variée et prestigieuse. Des outils d’agriculture, des minéraux, des livres rares, des traités de science, des semences, des partitions de musique, des spécimens végétaux et, surtout, des monuments de l’Antiquité et des tableaux de la Renaissance, sont appelés à garnir les institutions de la capitale française. Ce grand coup de filet est souligné par la tenue d’une fête à Paris les 9 et 10 thermidor an VI (27 et 28 juillet 1798), nommée l’Entrée triomphale des objets de sciences et d’arts recueillis en Italie. Pour atteindre leur nouvelle destination, les objets saisis sont soumis à la contingence du voyage. Ils traversent des montagnes, des routes, des ports, des mers, des fleuves, des canaux, des rues et des boulevards. Le trajet se fait sur des chariots, dans la paille ; les objets d’art sont enfouis à l’intérieur de caisses goudronnées, scellées et marquées du sceau officiel de la République. Même s’ils sont cachés et hors de lieux traditionnellement étudiés par l’histoire de l’art, les objets d’Italie jouissent, durant cet intervalle, d’une grande visibilité par le biais des journaux qui suivent avidement les aventures des convois qui traversent des lieux instables et des territoires accidentés. Qui plus est, le déplacement s’effectue sur un fond d’instabilité sociale et de crises politiques, alors que le régime du Directoire (1795-1799) peine à asseoir sa légitimité et que la Contre-Révolution se manifeste dans le résultat des élections législatives. En puisant dans un cadre théorique croisant les mobility studies, les material studies, les études sur le nationalisme et l’histoire des émotions, cette thèse démontre que le transit entre Rome et Paris devient une épopée mettant en récit les contours d’une identité française en quête d’unité. En effet, le transfert des objets d’Italie est un levier d’édification nationale qui mobilise des thèmes au fondement du sentiment patriotique, comme la supériorité civilisationnelle, le savoir-faire technique et l’ascendance morale. Trois grands moments sont à l’étude : le moment des saisies, le moment du transport et le moment de la célébration. / During the victorious Italian Campaign (1796-1797) that took place during the French Revolutionary Wars (1792-1802), a significant number of precious objects were seized and transported to Paris, the new self-proclaimed epicentre of European culture and knowledge. The list of objects was long, varied, and prestigious. Agricultural tools, minerals, rare books, scientific treatises, seeds, musical scores, plant specimens, and above all, monuments from antiquity and Renaissance paintings, were amassed for the purpose of gracing the institutions of the French capital. On 9 and 10 Thermidor year VI (27th and 28th of July, 1798), the convoy was paraded through the streets of Paris in a celebration titled l’Entrée triomphale des objets de sciences et d’arts recueillis en Italie (the triumphal entry of objects of the sciences and arts collected in Italy). En route to their new destination, the precious objects were subjected to the contingencies of the voyage. Buried in sealed and tarred crates marked with the official seal of the Republic and piled onto straw-filled carts, they journeyed over mountains, on roads, through ports, across seas, and down rivers, canals, streets and boulevards. Although the objects were hidden and kept far from areas traditionally studied by art history, they received wide coverage in newspapers that avidly chronicled the convoy’s adventures through volatile areas and rugged terrain. What is more, the journey took place against a backdrop of great social unrest and political crises, while the regime of the Directory (1795-1799) struggled to establish its legitimacy and the Counter-Revolution rose in the wake of the legislative elections. Drawing on a theoretical framework bridging mobility studies, material studies, nationalism studies, and the history of emotions, this dissertation demonstrates that the transit between Rome and Paris became a narrative epic that outlined a French identity in search of unity. In fact, the objects’ transit from Italy became a lever of national edification that mobilized the themes that are the basis of patriotic sentiment, such as civilizational superiority, technical knowledge, and moral ascendancy. Three major moments will be studied: the seizure of the objects, their transportation, and the moment of celebration.

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