Spelling suggestions: "subject:"recettes"" "subject:"facettes""
21 |
Mise au point et validation d'outils pour l'évaluation des consommations alimentaires au Liban : Estimation de la place des plats traditionnels dans l'alimentation et le statut nutritionnel des Libanais. / Development and validation of tools for the estimation of dietary intakes in Lebanon : Assessment of the place of the traditional dishes in the diet and the nutritional status of the Lebanese.Tueni, Maya 02 April 2012 (has links)
La transition alimentaire touche tous les pays émergents avec un développement des pathologies dégénératives liées à l'alimentation. Notre recherche visait à étudier la typologie alimentaire libanaise actuelle sous l'angle de la question suivante: le Liban a-t-il préservé son alimentation traditionnelle ou a-t-il évolué vers une alimentation occidentale ? Une pré-enquête menée au Liban en 2003, a permis d'identifier que la place des plats traditionnels dans l'alimentation libanaise reste importante de nos jours. Cependant, les outils d'enquêtes nécessaires à caractériser de manière fiable et précise les consommations alimentaires n'étaient pas disponibles. Ceci nous a conduits à développer des outils pour évaluer la part de l'alimentation traditionnelle dans la diète libanaise et à évaluer sa contribution à la couverture des besoins nutritionnels. Nous avons construit et validé un cahier de photographies de portions alimentaires, un questionnaire de fréquence alimentaire et une table de composition nutritionnelle correspondant à ces plats. Nous avons ensuite réalisé une enquête sur une sous-population représentative et conclut les points suivants :1- La population libanaise moderne a préservé une place importante à l'alimentation traditionnelle : 57% de la population libanaise consomme plus de 9 plats traditionnels par semaine, soit près de 2 plats par jour.2- Cette alimentation est caractérisée, comme dans la plupart des régions méditerranéennes, par une contribution prépondérante des fruits et légumes (42%), des céréales (34% : pain 14% ; feuilletés 5%) et des légumes secs (7%) dans la ration alimentaire.3- Le régime alimentaire libanais traditionnel est entrain d'être abandonné surtout par les hommes actifs, les étudiants et les personnes célibataires, qui passent la plupart de leur temps hors domicile et sont donc plus susceptibles de consommer une alimentation plus industrielle, indépendamment de l'âge, du niveau d'éducation et de la région de résidence.4- La population libanaise, au travers de la consommation des seuls plats traditionnels dont l'apport calorique dépasse les 75%, a des apports moyens en calories de 2047 kcal/j, des apports énergétiques moyens en glucides de 46%, en protéines de 11% et en lipides de 43% dont 10% d'AGS, 20% d'AGMI et 10% d'AGPI. Elle couvre presque tous ses besoins en vitamines et minéraux.5- La ration alimentaire libanaise présente aujourd'hui une forte tendance à évoluer vers des régimes riches en lipides au détriment des glucides. Ces derniers gardent cependant une place relativement importante dans la ration mais ont changé de nature: autrefois consommés sous forme de céréales complètes, ils le sont aujourd'hui sous forme de céréales raffinées et transformées. En conclusion, le Liban semble être le lieu d'une coexistence entre la tradition et la modernité. Une revalorisation du régime traditionnel encore très présent dans les habitudes alimentaires devrait permettre de ralentir la transition nutritionnelle et améliorer l'état de santé de la population. / All emerging countries are now subjected to a dietary transition accompanied by a development of degenerative pathologies related to human diet. Our research is aimed at investigating the current Lebanese food typology under the following theme: have Lebanon been able to preserve its local traditional diet or have it been affected by the exposure to western diet? A pre-survey administered in Lebanon in 2003, showed that the existence of the traditional dishes in the Lebanese diet remain important till date. However, the absence of reliable and precise tools to conduct surveys aiming to describe food consumptions gave us an incentive to develop such tools. The main purpose of the exercise is to determine the contribution of the traditional Lebanese food to the relative overall intake and to evaluate its contribution in covering the various nutritional needs. For this reason, we developed and validated a photographic atlas of food portions, a food frequency questionnaire and a table of food composition corresponding to the traditional Lebanese dishes. This effort was followed by a survey on a representative sub-population that suggested 5 main findings:1-The modern Lebanese population preserved an important place for the traditional food: 57 % of the Lebanese population consumes more than 9 traditional dishes per week, which means 2 dishes per day.2-This diet is characterized, as in most of the Mediterranean regions, by a dominating contribution of fruits and vegetables (42 %), cereals (34 %: bread 14 %; pastries 5 %) and legumes (7 %) in the daily food ration.3-The traditional Lebanese diet is especially absent from active men, students and the single persons, who spend most of their time out of home and may thus consume industrial food, independently of their age, educational level and the location of their residence.4-The Lebanese population, through the consumption of the only traditional dishes of which the energy intake exceeds the 75 %, has mean energy intake of 2047 kcal/day. The breakdown shows a statistical mean of carbohydrates ranging up to 46 %; 11% of proteins; 43% of lipids; 10 % of SFA, 20 % of MUFA and 10 % of PUFA. The Lebanese population covers almost all their needs in vitamins and minerals.5- The Lebanese daily food ration presents a strong trend today to evolve towards diets rich in lipids on the detriment of carbohydrates. Carbohydrates keep however a place that is relatively important in the ration but with a changed pattern: consumed in the form of wholegrain cereal in the past, they are now replaced by refined and transformed cereal. In conclusion, Lebanon seems to be the place of coexistence between the tradition and the modernity. A valorisation of the still very present traditional diet in the food habits should allow to slow down the nutritional transition and to improve the health of the population.
|
22 |
Etat et politique fiscale : Venise, Bergame et ses vallées / State and fiscal policy : Venice, Bergamo and the valleysBelletti, Giulia 16 March 2012 (has links)
L’analyse des politiques fiscales des communautés autonomes de la Val Seriana (XVe-XVIe siècle) montre l’existence d’une relation asymétrique entre la République de Venise, la Commune urbaine de Bergame et les pouvoirs locaux. Dès la conquête, la Dominante et les Communes rurales entament des rapports qui garantissent à la République ses recettes fiscales et aux communautés la tutelle de leur autonomie administrative. La ville perd définitivement son influence directe institutionnelle et donc fiscale sur cette parties de son district. Cette relation continue, renforcée, pendant les deux siècles suivants, en dépit des transformations des modèles de prélèvement (introduction de contributions extraordinaires et d’une taxe militaire unique remplaçant des anciennes charges; fin XVe – début XVIe siècles). Ces changements et l’augmentation de la demande fiscale, due principalement aux guerres en Italie et en Orient, emmènent au développement d’un nouveau système financier local, remplaçant des anciennes organisations fondées sur des impositions tels que les dazi. Bien que bénéfique pour l’entière communauté, ces nouvelles institutions restent sous le contrôle des familles locales qui gouvernent déjà la Commune ; le nouveau système se fonde sur l’emprunt public émis par des créanciers privés, qui font souvent partie de la classe dirigeante locale, et sur la vente et location des biens communs des communautés. / The analysis of the local fiscal policies of the autonomous communities of the Val Seriana during the XV and XVI centuries proves the existence of a three-sided, asymmetrical equilibrium between the Republic of Venice, the Commune of Bergamo and local powers. Whilst the Town manages to influence the communities' choices from a marginalised position, the Republic and the latter share a pact that benefits them respectively in fiscal revenues and protection of autonomy. This relationship will strenghten in time, through the transformations of the Venetian fiscal system (late XV century) that will put more emphasis on extraordinary revenues and monetisation of military corvées. These radical changes combined with the financial strain coming from the renewed war engagement in Italy and in the East that will increase Venetian fiscal demand, will locally set a trend for the development around communal finances of a new apparatus, replacing the old system based on customs. Though beneficial for the whole community, this system will be largely managed by local governing families; its roots will be public borrowing from private businessmen (often, relations to the members of the political management) and the commercialisation of a portion of the communal properties.
|
23 |
L'action des institutions financières internationales et leur impact sur les systèmes nationaux : aspects budgétaires et fiscaux. Le cas du Burkina Faso / The action of the international financial institutions and their impact on national systems : budgetary and fiscal aspects. The case of burkina fasoSoalla, Wendkouni Lydie Sophie 07 December 2012 (has links)
Depuis son accession à l’indépendance, le Burkina Faso est à la recherche d’une politique publique de développement qui lui permette de sortir de son état de « sous-développement ». La politique budgétaire a, de ce fait, été instituée en catalyseur d’un développement économique et social durable. Mais les errements budgétaires des Gouvernements qui se sont succédé ont plutôt entraîné une triple crise : une crise de la dette, une crise des déficits publics et une crise économique. A compter des années 1990, le FMI et la Banque Mondiale sont intervenus, aux côtés des autorités burkinabé, dans le cadre d’une double assistance technique et financière afin de réformer, structurellement, la politique budgétaire. Cette intervention va s’installer durablement dans la politique interne burkinabé. En deux décennies, la politique des finances sera orientée au gré de la doctrine budgétaire et des priorités définies par le FMI et la Banque Mondiale : les programmes d’ajustement structurel, puis la politique de lutte contre la pauvreté vont tenter de réaliser les objectifs de croissance économique, puis de croissance économique et sociale, grâce à une réforme de la politique de dépenses budgétaires et de la politique de ressources budgétaires. Seulement, quelque soit l’objectif pris en considération, les résultats atteints restent bien éloignés des résultats escomptés en termes de restructuration de la dette, des dépenses et des ressources budgétaires. Cette dynamique de réformes permet néanmoins de s’interroger, au vu des expériences passées, sur le rôle à attribuer à l’Etat au Burkina Faso, à la politique budgétaire, au FMI et à la Banque Mondiale, aux institutions communautaires ouest-africaines dans le processus de développement que le Burkina Faso doit nécessairement relancer, afin que ces décennies de réformes ne soient pas considérées comme inutiles. / Since its independence, Burkina Faso is seeking public policy development that allows him to leave his state of "underdevelopment". Fiscal policy has, therefore, been established as a catalyst for sustainable economic and social development. But mistakes budget successive Governments have instead led to a triple crisis: a debt crisis, a crisis of deficits and an economic crisis. Beginning in the 1990s, the IMF and the World Bank intervened alongside Burkinabe authorities, within a double technical and financial assistance to reform structurally fiscal policy. This intervention will settle permanently in the internal politics of Burkina Faso. In two decades, finance policy will be geared to suit the budget doctrine and priorities defined by the IMF and the World Bank: the structural adjustment programs and the political fight against poverty will try to achieve the objectives of economic growth, and economic growth and social reform through policy and budgetary spending policy of budgetary resources. But whatever the goal under consideration, the results achieved are far removed from the expected results in terms of debt restructuring, expenditure and budgetary resources. This dynamic reforms can nevertheless wonder, in view of past experience, the appropriate role for the state in Burkina Faso, fiscal policy, the IMF and the World Bank, the Community institutions in West Africa the development process as Burkina Faso must necessarily raise, so that decades of reforms are not considered necessary.
|
Page generated in 0.0644 seconds