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L'art communautaire, un espace pour construire la reconnaissance sociale des femmes criminalisées au Québec? : points de vue de participantes impliquées dans le projet Agir par l'imaginaire

Leduc, Véronique 10 1900 (has links) (PDF)
L'importance des stratégies communautaires dans l'intervention auprès des femmes criminalisées est reconnue par nombre d'acteurs sociaux, y compris les Services correctionnels. Des auteur-es ont également démontré d'une part, que la reconnaissance sociale est fondamentale à la justice sociale et d'autre part, que l'art communautaire permet une prise de pouvoir favorisant la reconnaissance et la transformation sociale. Notre recherche se penche sur l'art communautaire comme espace pour construire la reconnaissance sociale des femmes criminalisées au Québec. Celle-ci consiste notamment en une étude qualitative, dans une perspective de travail social critique et féministe, portant sur les perceptions qu'ont les femmes criminalisées de la reconnaissance sociale et du rôle de l'intervention par l'art communautaire dans ce processus de reconnaissance. Les participantes interviewées (n=8) ont été impliquées dans le projet d'art communautaire Agir par l'imaginaire, copiloté par la Société Elizabeth Fry du Québec (SEFQ), qui œuvre auprès de femmes ayant des démêlés avec la justice, et Engrenage Noir/Levier, un organisme artistique indépendant qui promeut l'art en tant qu'outil de parole et agent de changement. Les répondantes à l'étude ont partagé leurs perceptions à divers niveaux, notamment en ce qui concerne les discriminations qu'elles vivent, la reconnaissance, leur participation au projet Agir par l'imaginaire et les possibilités de transformations sociales à leur égard. Leurs propos soulèvent de nombreuses réflexions quant à aux transformations sociales nécessaires afin qu'elles soient reconnues comme des citoyennes à part entière. L'analyse des données d'entrevues fait ressortir d'une part les exigences au niveau de la reconnaissance de soi, la reconnaissance interpersonnelle et la reconnaissance sociale et, d'autre part, l'art communautaire comme outil de transformation sociale en matière de reconnaissance sociale des femmes criminalisées. À la lumière de notre recherche, l'art communautaire prends tout son sens lorsqu'on met en relation l'existence de préjugés - un des grands défis rencontrés par les femmes criminalisées, et la possibilité de déconstruction de ces préjugés - une des grandes forces des l'art communautaire nommées par les femmes ayant participé à Agir par l'imaginaire. Finalement, nous documentons l'apport de celle approche qu'est l'art communautaire en l'inscrivant dans une pratique de travail social critique et féministe, dans le but d'outiller divers intervenant-es afin de contribuer de manière novatrice à l'actualisation des pratiques d'intervention sociale auprès des femmes concernées et ce, surtout avec elles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Prison, femmes, reconnaissance sociale, justice sociale, pratiques artistiques, art communautaire, Agir par l'imaginaire, travail social critique, analyse féministe, analyse constructiviste.
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Reconnaissance de la diversité sexuelle et éducation : quels défis pour les futurs maîtres québécois?

Bernier, Michaël 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les défis que pose aux futurs maîtres québécois l'éducation des jeunes par rapport à la diversité sexuelle et l'homophobie. Dans un contexte québécois (et canadien) où les personnes gaies et lesbiennes bénéficient d'une égalité juridique formelle, l'attention du politique et des groupes militants est désormais tournée vers les moyens permettant d'atteindre une complète égalité, se traduisant par la reconnaissance sociale des ces personnes. À l'heure actuelle, l'homophobie et la violence homophobe demeurent présentes dans les institutions et les relations interindividuelles. L'École, importante institution de socialisation, est l'une des premières à être ciblée pour mener la lutte contre l'homophobie et convier les jeunes à une plus grande ouverture face à la diversité sexuelle. Bien entendu, les différents professionnels du monde de l'éducation, et plus particulièrement les enseignants et les futurs maîtres, sont identifiés comme des acteurs-clés pour conduire à ladite reconnaissance. C'est à ces derniers que nous nous intéressons dans le présent mémoire, considérant qu'ils ont été témoins des avancées socio-juridiques des gais et des lesbiennes, de même que de leur visibilité accrue dans les médias. En ce sens, ils apparaissent comme les mieux positionnés pour adopter des pratiques inclusives de la diversité sexuelle. Au cours de l'hiver et du printemps 2010, 163 futurs maîtres de trois universités québécoises en milieu urbain ont répondu à un questionnaire auto-administré (volet quantitatif), et 7 autres ont participé à des entrevues semi dirigées (volet qualitatif). Ces deux méthodes ont permis de jauger leurs dispositions en regard de la diversité sexuelle et de l'homophobie (représentations, attitudes, « résistances », etc.), leur préparation formelle à ce sujet (contenus de la formation universitaire, contextes, etc.), ainsi que leurs évaluations et leurs perceptions de divers appuis normatifs à la pratique enseignante (programmes scolaires, curriculum, politiques, directions d'établissements, etc.). De plus, quelques questions ont permis de prendre connaissance des différentes pratiques éducatives en lien avec la diversité sexuelle mises de l'avant ou projetées par notre échantillon, et leur portée éthique. En nous servant de la « grammaire de la responsabilité » de Jean-Louis Genard (1999) comme grille analytique, nous mettons en relief que les défis posés aux futurs maîtres par l'éducation à la diversité sexuelle et à l'homophobie n'ont plus vraiment à voir avec leurs dispositions dites personnelles (modalité VOULOIR) et leur volonté à y prendre part (modalité DEVOIR), mais plutôt avec une formation universitaire (modalité SAVOIR) et des appuis normatifs largement insuffisants ou inappropriés (modalité POUVOIR). Puisque dans les sociétés modernes la responsabilité s'évalue en premier lieu à l'aune des modalités SAVOIR et POUVOIR, nous expliquons qu'il est actuellement illusoire de confier aux futurs maîtres québécois le mandat d'y éduquer les jeunes. Il existe effectivement un creux normatif qui rend ardue l'adoption de pratiques éducatives allant de pair avec les exigeants objectifs de reconnaissance émanant du politique et des groupes d'intérêt, ceci invitant l'institution scolaire et une pluralité d'acteurs (facultés d'éducation, professeurs, directions d'établissements, etc.) à réviser leur rôle et leurs manières de faire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : reconnaissance sociale, formation des maîtres, homosexualité, homophobie.
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La lutte inégale pour la reconnaissance

Thalineau, Alain 27 September 2005 (has links) (PDF)
Mon parcours de recherche a pour point de départ deux constats effectués lors de mes travaux de thèse sur les allocataires du R.M.I.. D'une part, l'attente d'une reconnaissance sociale des chômeurs n'est pas systématiquement une attente de reconnaissance par l'emploi. D'autre part, les moins qualifiés d'entre eux attendent plus une reconnaissance de la part de leurs proches que d'autruis généralisés, une attente qui n'est pas uniquement construite en référence à l'emploi. L'objectif a été désormais de repérer les liens pouvant exister entre ces deux constats et de saisir comment les différentes attentes de reconnaissance des chômeurs sont compatibles ou non avec les façons d'agir des intervenants sociaux.
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Accès à l'espace public des minorités ethnoraciales et "blanchité" : la construction du sujet de la nation française dans la médiatisation de "Ni Putes ni Soumises" et du Mouvement des "Indigènes de la République" dans la presse quotidienne nationale dite « de référence » (le Figaro, le Monde, Libération) et dans les journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3 / The Access of Ethnoracial Minorities to the Public Sphere and « Whiteness » : the Construction of the Subject of the French Nation in the Media Coverage of ni Putes ni Soumises and the Mouvement des Indigènes de la République in the National Daily Press of "Reference" (le Figaro, le Monde, Libération) and in the Television News of TF1, France 2 and France 3

Dalibert, Marion 12 November 2012 (has links)
Cette thèse porte sur la régulation de l’accès à l’espace public des mouvements sociaux représentant les minorités ethnoraciales par l’identité collective de la Nation française. Elle interroge en particulier les processus d’ethnoracialisation des groupes sociaux représentés dans les médias d’information généraliste (les « blancs » et les « non-blancs ») ainsi que la manifestation de la blanchité (whiteness) comme rapport de pouvoir. Elle est basée sur l’étude, effectuée dans une perspective constructiviste d’analyse de discours, de la médiatisation de deux collectifs protestataires, Ni putes ni soumises (mouvement créé en 2002 pour lutter contre les violences de genre dans les banlieues françaises) et le Mouvement des Indigènes de la République (collectif né en 2005 pour dénoncer les discriminations systémiques dont souffrent les personnes issues de l’immigration postcoloniale), dans la presse quotidienne nationale dite « de référence » (le Figaro, le Monde et Libération) et au sein des journaux télévisés de TF1, France 2 et France 3.Cette thèse s’appuie notamment sur les théoriciens de la reconnaissance sociale et la notion foucaldienne de « sujet » ainsi que sur les résultats des méthodes quantitatives et qualitatives effectuées sur corpus. L’analyse, pour chaque groupe protestataire, de son processus d’événementialisation au regard de celle de son identité socio-discursive représentée dans les médias, a montré qu’à l’intérieur de la couverture médiatique de Ni putes ni soumises et du Mouvement des Indigènes de la République, se construit implicitement le Sujet de la Nation française. Ce Sujet, « citoyen modèle » de la communauté nationale en partie défini par son genre et son attribut ethnoracial, circonscrit l’accès à la visibilité sociale des mouvements de protestation et leur possibilité de participer au débat public. / This thesis focuses on the regulation of the access to the public sphere of social movements representing ethnoracial minorities by the collective identity of the French nation. It discusses in particular the ethnoracialisation processes of social groups (the “white” and the “non-white”) represented in the mainstream media and the manifestation of whiteness as a relation of power.It is based on the study, in a constructivist approach to discourse analysis, of the media coverage of two protest groups, Ni putes ni soumises (Neither whores nor submissive, a movement created in 2002 to fight against gender violence in the French working-class suburbs) and the Mouvement des Indigènes de la République (Movement of the Indigenous of the Republic born in 2005 to denounce the systemic discriminations against people of postcolonial immigrant origin), in the national daily press of “reference” (le Figaro, le Monde and Libération) and within the television news of TF1, France 2 and France 3.This thesis is mainly based on the theorists of social recognition, the foucauldian notion of “subject”, and the results of quantitative and qualitative methods conducted on the corpus. The analysis, for each protest group, of its process of becoming-event in relation with its socio-discursive identity represented in the media, showed that within the media coverage of Ni putes ni soumises and the Mouvement des Indigènes de la République, the Subject of the French nation is implicitly built. This subject, the “model citizen” of the national community, who is partly defined by its gender and its ethnoracial attribute, limits and defines the protest groups access to social visibility and their ability to participate in the public debate.
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Les effets du rétablissement comme approche thérapeutique sur les processus de lutte à la stigmatisation de personnes vivant avec un problème de santé mentale

Lemire Auclair, Émilie 03 1900 (has links) (PDF)
Le rétablissement, comme nouvelle philosophie d'intervention dans le champ de la santé mentale, nous invite à réfléchir l'intégration sociale sous un angle particulier, soit celui de l'épanouissement personnel : il ne suffit plus de s'inscrire dans un mode de vie normatif aux plans matériel, économique et social. Le rétablissement implique un processus individuel visant notamment un travail de restauration identitaire où l'individu devient acteur, « [engageant] ses propres ressources afin de développer des initiatives et élaborer un projet de vie » (Soulet et Châtel, 2001 : 186). En dépit de son rôle actif vers le mieux-être, l'individu voit également sa trajectoire balisée par une multitude de cadres sociaux : une histoire familiale, des relations sociales, un contexte socioéconomique, une trajectoire thérapeutique, etc. Bien que ces différents cadres soient considérés comme des sources potentielles de soutien, on constate néanmoins que les personnes avec des problèmes de santé mentale sont confrontées à une accumulation d'obstacles sociaux entravant leur épanouissement. À la lumière de ces constats, comment le rétablissement est-il possible? À travers une perspective interactionniste, la présente étude situe l'enjeu premier du rétablissement dans la recherche de reconnaissance sociale. En ce sens, un des obstacles principaux auxquels se heurtent les individus avec des problèmes de santé mentale relève de la stigmatisation, à la source de discrimination et d'une dégradation de l'image de soi. Ainsi, se rétablir implique nécessairement de lutter contre les effets de cette stigmatisation. La méthodologie ethnographique, fondée sur la tenue d'entretiens et l'observation participante, a permis de documenter certains moyens dont les personnes font usage dans leur vie quotidienne pour lutter contre les effets de la stigmatisation, notamment dans le cadre de leurs relations avec leur entourage. De plus, elle a permis d'éclairer la façon dont les individus intègrent leur réponse à différentes normes sociales dans leur travail de reconstruction identitaire. Ce processus est illustré par l'identification individuelle et collective aux normes thérapeutiques du rétablissement prenant place dans un organisme communautaire en santé mentale. La capacité des participantes à l'étude à correspondre à ces idéaux thérapeutiques est interprétée à la lumière de leur stigmate et intégrée dans leur perception de soi. Les données issues de cette étude ainsi que leur analyse et interprétation suggèrent que la recherche d'une plus grande reconnaissance sociale prend la forme d'une lutte pour l'acceptation sociale. Ainsi, malgré un discours thérapeutique mettant de l'avant les principes d'auto-détermination et d'autonomie, il apparaît que, dans la trajectoire des personnes avec des problèmes de santé mentale, le poids du stigmate et de certaines normes sociales joue un rôle fort important qu'on ne peut se permettre d'ignorer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rétablissement, stigmatisation, santé mentale, identité, exclusion, marginalisation, normes sociales
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"Nous voulons être visibles" : l'importance du problème de la reconnaissance des autochtones pour la viabilité de l'État bolivien

Paniagua Humeres, Roxana 08 1900 (has links) (PDF)
Ma thèse a pour thème la lutte pour la reconnaissance menée dans le cadre d'un État multinational qui est aujourd'hui institué en Bolivie comme modèle d'organisation politique. Parler de reconnaissance m'amènera à parler également de majorités traitées comme « minorités » nationales à l'intérieur de l'État-nation, et plus particulièrement de la relation qu'ont entretenue les autochtones boliviens avec l'État et la société. Pour moi, parler de reconnaissance suppose qu'il faut réfléchir sur les asymétries créées durant la colonie et renforcées par le système libéral et sa gouvernance dans la République. Les asymétries auxquelles je fais référence se fondent entre autres sur la différenciation d'application et de distribution de droits qui a nui l'autonomie des individus et particulièrement celle des Autochtones. Le vécu des autochtones boliviens s'est passé dans un cadre de déni de justice. En ce sens, l'injustice - ou déni de justice - est un élément crucial dans la mesure où elle permet d'organiser et de structurer l'ensemble des règles (Constitution politique de l'État et diverses lois) justifiant la discrimination, l'exclusion, la disqualification et l'invisibilité des Autochtones. Par ailleurs, le mépris et le déni de justice ont été les éléments ayant mobilisé les méprisés autour de la lutte pour la reconnaissance. C'est pour cela qu'à juste titre Nancy Fraser signale que « c'est à partir de l'injustice vécue que se déploie la lutte pour la reconnaissance » (Fraser 2002) de tous ces groupes marginalisés et méprisés (femmes, minorités visibles, homosexuels, trans et autochtones). J'ai dressé une analyse sociohistorique de la relation des autochtones avec l'État (au sens large : État colonial et républicain) pour examiner la non-reconnaissance dans le contexte. Je montre que les différents rapports souvent conflictuels entre les institutions et les Autochtones le sont en raison du refus de reconnaissance des cultures autochtones. J'ai également analysé les différentes constitutions du pays - dix-sept en tout - qui montrent une répétition sinon une résistance à intégrer les Autochtones. On voit notamment très clairement à travers l'article de la citoyenneté que l'on renforce l'exclusion de l'Indien. J'analyse aussi ce que j'ai appelé l'exclusion imaginaire à travers l'actualité bolivienne où l'on voit émerger de manière frappante un racisme et une discrimination sans gêne et où l'on procède à la disqualification de l'Indien. Enfin, étant donné que les mouvements sociaux et autochtones ont modifié le statu quo, on assiste aujourd'hui à une refonte de fond en comble du cadre normatif qui a permis, entre autres, l'égalisation des droits (quoique pour certaines nations cela soit encore formel), mais qui est en train d'être révoqué par les personnes ayant souffert du déni de justice. J'affirme dans ma thèse que ce cadre normatif n'est pas le seul garant de la « vie ensemble », mais qu'il constitue néanmoins un pas important dans la « bonne direction » - d'autant plus que la société bolivienne nécessitait un cadre permettant le déploiement de ses différentes nations (au nombre de 36 selon la Nouvelle Constitution politique de l'État). C'est à la lumière de l'actualité politique que j'ai pu faire dans cette thèse une évaluation de ce que les Autochtones ont appelé la Refondation du pays, même si l'actualité dépasse aujourd'hui l'étude effectuée. Selon les Autochtones, le cadre normatif aurait permis un premier pas vers la refondation du pays. Toutefois, si la refondation suppose pour moi la reconnaissance, il s'agit d'un processus à faire, à construire, et donc d'un processus social. La reconnaissance serait en fin de compte la possibilité du « vivre bien » selon les formes traditionnelles autochtones de partage et de respect, même si les 182 années de vie en marge sont difficiles à effacer. Les relations sociales restent tendues et le gouvernement d'Evo Morales ne parvient pas toujours à respecter les principes du vivre ensemble. Plusieurs groupes autochtones critiquent farouchement sa position, ce que j'ai analysé dans le dernier chapitre de cette thèse. C'est ainsi que j'ai choisi, afin de parler de la reconnaissance, d'examiner le chapitre IV de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, lequel explique en fait la non-reconnaissance en montrant les rapports de domination qui en découlent. J'ai complété ce chapitre avec une discussion plus actuelle sur la reconnaissance à travers Taylor (1997), Honneth (2001), Kymlicka (2002) et Fraser (2005). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Reconnaissance, non-reconnaissance, Bolivie, autochtones, mouvements autochtones, mouvements sociaux, déni de justice, exclusion imaginaire, exclusion juridique, refondation, décolonisation, constitution politique, plurinational, pluriethnique
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L'appel à l'art et la culture comme médiation pour une transformation des regards sur les personnes atteintes de maladie d'Alzheimer : étude psychodynamique des enjeux de rencontre entre malades et familles au sein de quatre EHPAD / To use art and culture like mediation the way we look at elderly people suffering of Alzheimer’s disease : psychodynamic study about meetings between patients and families within four EHPAD

Alemagna, Leslie 12 December 2016 (has links)
Le point nodal de cette recherche porte sur le changement de regard sur la maladie d'Alzheimer et les troubles apparentés. Ce travail de thèse interroge alors le regard porté, à différents niveaux (sociétal, familial et singulier) sur la démence et sur ce que cela engendre sur les personnes qui en sont atteintes et sur son entourage. Nous amènerons ainsi notre réflexion sur les moyens qui pourraient être mis en place pour permettre une modification des représentations portées sur la vie psychique de la personne malade. Le concept de handicap de Wood et la Classification Internationale de Fonctionnement sont des référentiels sur lesquels nous allons nous appuyer comme modèles de compréhension des situations de handicap en s'intéressant tout particulièrement à la question du désavantage sociale. Nous interrogerons alors les effets des regards sur la personne Alzheimer nous conduisant à la question de l'intersubjectivité, c'est-à-dire des enjeux correspondant aux modes d'Alzheimer. Il convient alors de faire un inventaire de ce qui habite, trahi, infléchi le regard dans sa réciprocité et d'identifier tout ce qui caractérise ce regard. Nous faisons ainsi l'hypothèse d'un appel à l'art comme vecteur de changement de regard. L'objectif sera alors d'étudier comment l'art thérapie peut produire autre chose que ce qui fait désavantage. En effet, l'art fait appel à la créativité, il s'agit donc d'une production de la vie psychique. Cela engendre des émotions qui sont brutes, non représentables mettant en exergue ce qui constitue le coeur même de l'identité du sujet. Nous travaillerons sur les articulations entre les incapacités et les désavantages sociaux dans le but de rechercher et d'identifier de nouvelles compétences que les personnes âgées construisent dans leurs situations de malades Alzheimer. / Aging in our current society, in which death is constantly pushed backwards, places the elderly at risk of exclusion from the social sphere. "Aging young": here is the paradox we are facing every day. The way society views the elderly, especially those suffering from Alzheimer's disease, is pejorative, referring to dependence, decline and decay. Alzheimer's disease is often defined as “severing of connections” , often seen as an impediment to communication and relationships, especially with family members. " An individual is a social being" says Norbert Elias, sociologist. So taking into consideration the stigmatization of Alzheimer disease and the social representation that family members may have, it becomes possible to develop tools that would allow a different type of bond in the future. After several months of immersion, observations and meetings in different EHPAD, this study offers an approach to transform and build an alternative outlook on people suffering from Alzheimer's disease through an introduction to artistic and cultural measures.
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Les processus freinant ou favorisant la reconnaissnce sociale des mères dont l'enfant est placé jusqu'à sa majorité en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)

Noël, Julie 10 January 2019 (has links)
Au Québec, le placement de l’enfant jusqu’à sa majorité est un des projets de vie alternatifs déterminés par la protection de la jeunesse lorsque les difficultés vécues par ses parents restreignent de façon importante leurs capacités à exercer leur rôle parental. Cette mesure vise à assurer, à l’enfant, un milieu de vie stable capable de répondre à ses besoins. Ce placement est une transition importante pour l’enfant et sa famille. Pour l’enfant, il a un impact majeur sur son avenir, tandis que l’intervention de l’État est un évènement marquant pour les parents qui se voient retirer la garde de leur enfant. Quelques études indiquent que le placement de l’enfant vient ébranler l’identité parentale, notamment parce que le placement entraîne la perte d’une forme de reconnaissance sociale importante. Prenant assise sur des écrits d’Axel Honneth et d’Emmanuel Renault plaçant la reconnaissance au cœur d’une définition contemporaine de la justice sociale, la thèse a pour objectif d’examiner les processus qui freinent ou qui favorisent la reconnaissance sociale de mères d’enfants placés jusqu’à leur majorité. Afin d’atteindre cet objectif, cette étude qualitative s’intéresse à la population des mères d’enfants placés jusqu’à leur majorité en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Vingt-six entretiens ont été menés auprès de quatorze mères et le récit de vie thématique a été utilisé comme mode de collecte de données. Les résultats se focalisent dans un premier temps sur les expériences de reconnaissance et de déni de reconnaissance vécues par les mères. Cette première démarche a permis de présenter dans un deuxième temps une typologie montrant comment ces expériences s’articulent et interfèrent dans le développement d’une identité socialement valorisée. Les résultats montrent que des conditions particulières freinent la reconnaissance sociale de ces mères, comme la précarité financière ou la souffrance qu’entraîne le placement de l’enfant. Par ailleurs, on observe des enjeux relationnels qui diffèrent selon le type de milieu d’accueil de l’enfant (famille d’accueil régulière, placement intrafamilial ou famille d’accueil de la banque mixte). La thèse démontre l’importance des relations au sein du réseau immédiat chez ces mères qui, pour plusieurs, ont un réseau primaire plus limité. La typologie montre aussi comment la nonreconnaissance de leurs besoins, de leurs droits, de leur statut ou de leurs compétences affecte la perception qu’elles ont à l’égard de leur propre valeur. Pour terminer, des pistes d’intervention destinées à la protection de la jeunesse, pour le développement d’une ressource spécialisée et d’autres de nature politique sont proposées. Mots clés : justice sociale ; reconnaissance sociale ; protection de l’enfance ; placement jusqu’à la majorité de l’enfant ; mères biologiques. / In Quebec, the placement of the child until the age of majority is one of the alternative life projects determined by the protection of youth services when the difficulties experienced by his parents significantly restrict their ability to exercise their parental role. This measure aims to provide the child with a stable living environment capable of meeting his needs. This placement is an important transition for the child and his family. For the child, it has a major impact on his future. For his parents who lose custody, state intervention is a significant event. Some studies indicate that the placement of the child disrupt parental identity, particularly because the placement leads to the loss of some form of significant social recognition. Based on the writings of Axel Honneth and Emmanuel Renault placing recognition at the heart of a contemporary definition of social justice, the aim of the thesis is to examine the processes that slow down or promote the social recognition of mothers of children placed under the Youth Protection Act (YPA). To achieve this goal, this qualitative study focuses on the population of mothers of children placed until the age of majority under the Youth Protection Act. Twenty-six interviews were conducted with 14 mothers and the thematic life narrative was used as a data collection method. Firstly, the results focus on the experiences of recognition and denial of recognition experienced by mothers. Secondly, a typology shows how these experiences articulate and interfere in the development of a socially valued identity. The results show that particular conditions hinder the social recognition of these mothers, such as the financial precariousness or the suffering caused by the placement of the child. In addition, there are relational issues that differ according to the type of foster care (regular foster care, kinship care, foster-to-adopt parents). The thesis demonstrates the importance for the mothers to have relationships within their immediate network although many have a more limited primary network. The typology also shows how non-recognition of the mothers’ needs, rights, status or skills affects their perception of their own worth. Finally, intervention guidelines for Youth protection services, regarding the development of a specialized resource and other recommendations of a political nature are discussed.
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Reconnaissance et soins infirmiers : expérience vécue et actions politiques d’infirmières québécoises exerçant dans des secteurs de soins spécialisés

Lynch-Bérard, Mélie-Jade 28 April 2021 (has links)
Ces dernières années, au Québec, la profession infirmière n'a cessé de changer et de se redéfinir. Au rôle d'infirmière généraliste exerçant principalement au sein des centres hospitaliers (CH),divers rôles élargis associés à des secteurs des soins spécialisés ont été créés, comme celui de l’infirmière praticienne spécialisée (IPS). Le déploiement de ces rôles est entre autres lié aux besoins accrus et complexes en soins/services d’une population vieillissante vivant avec des maladies chroniques et à l’explosion des coûts liés à ces demandes. Le rôle émergent de l’IPS est principalement exercé par des femmes. Cette caractéristique genrée n’est certainement pas étrangère aux multiples contraintes vécues par ces professionnelles dans des milieux où une gouvernance de type entrepreneuriale se fait de plus en plus sentir. Des chercheuses, théoriciennes et militantes se sont intéressées à ce phénomène et ont notamment dénoncé le fait que les activités de soins sont peu re connues. Les répercussions du manque de reconnaissance sur les infirmières exerçant dans des secteurs de soins spécialisés ne sont pas étrangères à ce phénomène, mais elles demeurent toutefois en grande partie inconnues au regard de la littérature scientifique. Le but de cette recherche qualitative descriptive vise à explorer les expériences de reconnaissance vécues au quotidien par les infirmières québécoises exerçant dans différents secteurs de soins spécialisés, plus particulièrement les IPS, et la façon dont ces expériences se répercutent sur ces dernières et sur leurs conditions d’exercices. Les actions individuelles et collectives, actions à teneur politique, que ces infirmières mobilisent ou souhaiteraient mobiliser sont également investiguées dans le cadre de ce projet, et du projet de recherche plus large dans lequel il s’inscrit, et ce, de façon à favoriser la prise en compte de leurs revendications sociopolitiques visant l’obtention de la reconnaissance qu’elles sont en droit d’obtenir. Épistémologiquement, notre étude s’inscrit au sein de la théorie critique nous permettant d’utiliser des réflexions théoriques de type féministe et postmoderniste. Au terme de cette étude, les résultats indiquent que ces infirmières reçoivent majoritairement de la reconnaissance des patients, et ce, plus particulièrement en fonction du temps qu’elles leur accordent. La méconnaissance de leur rôle, par la population et par les professionnels qu’elles côtoient, a un impact direct sur la reconnaissance qu’elles reçoivent au quotidien. Un contrôle indu de leur pratique professionnelle a pour effets de dégrader considérablement leurs conditions d’exercice. Ces dernières sont conscientes de l’importance d’agir politiquement pour prendre plus de place dans la sphère sociale, mais subissent des contraintes, à plusieurs niveaux, au déploiement de leurs actions politiques. / In recent years, in Quebec, the nursing profession has continued to change and redefine it self. As a general nurse practicing mainly in hospitals, various extended roles associated with specialized care sectors have been created, such as that of specialized nurse practitioner. The deployment of these roles is linked, among other things, to the increased and complex care/service needs of an aging population living with chronic diseases and to the exploding costs associated with these requests. The emerging role of nurse practitioner is predominantly played by women. This gendered characteristic is certainly not foreign to the multiple constraints experienced by these professionals in environments where entrepreneurial-type governance is increasingly felt. Researchers, theorists and activists have taken an interest in this phenomenon and have notably denounced the fact that care activities are little recognized. The repercussions of the lack of recognition on nurses practicing in specialized care sectors are not unrelated to this phenomenon, but they remain largely unknown in the eyes of the scientific literature. The aim of this descriptive qualitative research is to explore the recognition practices experienced on a daily basis by Quebec nurses working in different sectors of specialized care, more particularly nurse practitioner, and the way in which these experiences have repercussions on the latter and on their conditions of care. The individual and collective actions, actions of a political nature, that these nurses mobilize or would like to mobilize are also investigated with in the framework of this project, and of the larger research project in which it is part, and this, in order to promote taking into account their socio-political demands aimed at obtaining the recognition they are entitled to obtain. Epistemologically, our study falls within the critical theory allowing us to use theoretical reflections offeminist and postmodernist type. At the end of this study, the results indicate that these nurses mainly receive recognition from patients, and this, more particularly according to the time they give them. Lack of awareness of their role, by the population and by the professionals with whom they work, has a direct impact on there cognition they receive on a daily basis. Undue control of their professional practice has the effect of considerably degrading their working conditions. The latter are aware of the importance of acting politically to take more place in the social sphere, but are constrained, at several levels, to the deployment of their political actions.
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Représentations sociales de la dangerosité psychiatrique chez les intervenants en santé mentale : une anthropologie du risque

Baba, Nathalie 10 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur les représentations sociales de la dangerosité en psychiatrie chez les intervenants de proximité (infirmières, préposés, et agent de sécurité), d’un milieu de soins psychiatriques. Nous cherchons à explorer comment ces intervenants perçoivent et interprètent les risques inhérents à leur métier et comment ils y réagissent en situation d’incertitude. Les concepts de dangerosité, d’ « individu dangereux » et de risque en psychiatrie sont abordés dans le présent mémoire, à travers un angle historique, social et anthropologique, suivant les lectures de Michel Foucault; de Robert Castel; de Ian Hacking; et de Mary Douglas. De l’observation participante dans une unité de soins psychiatriques aigus et des entrevues semi-structurées ont été réalisées auprès d’une dizaine d’intervenants en santé mentale. Une approche ethnographique et interprétative nous a permis de dégager les principales récurrences, divergences et contradictions intra et inter intervenants sur la question de la dangerosité et du risque en psychiatrie. Les résultats sont séparés en fonction de trois grands thèmes : 1) représentations sociales de la dangerosité 2) perceptions du risque au travail 3) réactions face au risque perçu. L’analyse de nos résultats montre que les connaissances qu’ont les intervenants sur la dangerosité ne se limitent pas à celles produites par le savoir expert, elles s’ouvrent aussi sur leur propre réalité clinique. De plus, contrairement aux prédictions du savoir expert, la différence observée entre les pratiques de contrôle des intervenants n’est pas la conséquence d’une surestimation du risque ni d’un manque d’information « objective » sur les facteurs de risque du comportement agressif, mais s’explique davantage en fonction de la présence ou de l’absence d’un lien thérapeutique et du degré de reconnaissance sociale dans les interactions entre les soignants et les soignés. Les éléments qui renforcent ou limitent l’établissement d’un lien de confiance sont explicités dans le présent mémoire. / The present thesis analyzes social perceptions regarding danger and risk experienced in a psychiatric setting. We seek to explore how psychiatric practitioners and staff, who are confronted daily with aggressivity, perceive the risks inherent in their work and how they react in situations of uncertainty. The concepts of “dangerousness”, “dangerous subjects” and of “risk” in psychiatry are considered in this thesis, through anthropological, historical and sociological perspectives based on the work of Michel Foucault, Robert Castel, Ian Hacking and Mary Douglas. Participant observation in an acute care psychiatric unit, along with semi-structured interviews were carried out with more than ten practitioners (including nurses, beneficiary attendants, and security agents). The use of both an ethnographic and interpretative approach highlighted similarities, disparities and contradictions between the narratives of different categories of staff, as well as between individual staff and practitioners, regarding danger and risk in psychiatry .The results are divided into three disparate themes: 1) social perceptions of dangerousness and risks associated with aggression 2) perceptions of risk in the workplace 3) reaction towards perceived risk. This analysis demonstrates that staff and practitioners’ implicit knowledge regarding ‘dangerousness’ is derived from a continuous incorporation of expert knowledge, based on objective risk factors, and the clinical reality in which they interact on a daily basis. Moreover, contrary to the predictions of experts, the difference between practitioners control practices does not derive from an overestimation of risk, nor is it the consequence of a lack of objective information regarding such risk. It can, instead, be explained by the presence or absence of a therapeutic relationship and by the degree of social recognition between caregiver and patient. The elements that strengthen or limit the establishment of trust will be further elucidated in the present discussion.

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