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Le relogement à Annaba : un paradoxe entre normes, politiques d'aménagement et réalités urbaines / Relocation to Annaba : a paradox between norms, planning policies and urban realitiesOuzerdine, Amir 05 November 2018 (has links)
La ville algérienne subit depuis ces dernières décennies de profondes transformations de ses territoires suite à une urbanisation galopante, une mobilité croissante, une recomposition socio-spatiale et une diversification des enjeux collectifs et individuels. La recomposition de ces territoires urbains, centraux et périphériques, est soumise à des normes d’habitation et à des règles d’urbanisme, qui ont une dimension universelle et qui s’appliquent à l’ensemble des tissus urbains. Ces normes et ces règles visent à la réalisation d’une part, de lotissements d’habitat individuel et d’autre part de zones d’habitat collectif pour répondre à une crise de logement et reloger les habitants des tissus précaires et informels. Cependant, Il ne semble pas exister dans les textes réglementaires, ni dans les aménagements proposés, de volonté de prendre en compte les particularités urbaines, or la plus part des grandes villes algériennes possèdent des tissus urbains particuliers dont la morphologie, la typologie et les pratiques ne se conforment pas à celle du lotissement ou des ensembles collectifs. Pire encore le processus et les opérations de relogement évoluent sans concertations entre les différents acteurs du projet. L’exemple de la ville de Annaba a permis à la fois de prendre "à revers" les projets de relogement des aménageurs ainsi que les idéaux qu’ils véhiculent et de révéler le décalage entre les représentations des relogeurs et des relogés (publiques et sociales). Ceci est lié essentiellement à un climat d’ignorance et de méfiance mutuelle. La collaboration entre ces deux acteurs reste très restreinte. Les causes sont multiples et seraient à l’origine de l’image actuelle (dévalorisée) de la ville et des expressions spatiales et sociales souvent à l’opposé du projet urbain de base. La nature des relogements effectués, d’un habitat traditionnel précaire avec ses règles d’usage codifiées et assimilées, à un habitat social de type collectif standard, peut provoquer des réactions problématiques sur le plan social (rapport de voisinage) et/ou sur le plan spatial (détournement des espaces publics, délimitation des espaces privés). Changeant d’horizon spatial, parfois social, ces citadins reformulent leurs manières de voir la ville, mais détournent une opération d’urbanisme unilatéralement échafaudée par les aménageurs. Derrière toute cette expression architecturale et/ou urbaine, individuelle et/ou collective, sous forme de réponse spatiale et/ou sociale, se cache les particularités d’un tissu traditionnel qui perd de son efficacité, de son apport, ainsi que son identité. Les habitants essaient de reproduire (reformuler) certaines pratiques essentiellement issues de la médina traditionnelle, autrefois centre de vie sociale important. Reste à savoir les conséquences de ces nouvelles formes de réponses sociales et spatiales sur les nouveaux aménagements et leurs aspects urbains. / In recent decades, the Algerian city has undergone profound transformations of its territory territories following a rampant urbanization, a growing mobility, a socio-spatial recomposition and a diversification of the collective and individual stakes. The recomposition of these urban, central and peripheral territories is subject to housing standards and urban planning rules, which have a universal dimension and apply to all urban fabrics. These norms and rules are aimed at the realization of a share of individual housing estates and other areas of collective housing to respond to a housing crisis and relocate the inhabitants of old unhealthy and degraded fabrics. However, it does not seem to exist in the regulatory texts, or in the proposed developments, willingness to take into account the urban particularities, but most of the major Algerian cities have particular urban fabrics whose morphology, typology and practices do not conform to subdivision or collective sets. Worse still, the process and the relocation operations evolve without any consultation between the different actors of the project. The example of the city of Annaba has made it possible at the same time to "reverse" the relocation plans of developers and the ideals they convey and to reveal the gap between the representations of relocators and relocated. This is essentially linked to a climate of ignorance and mutual mistrust. The collaboration between these two actors remains very limited. The causes are multiple and would be at the origin of the current (devalued) image of the city and the spatial and social expressions often opposite to the basic urban project. The nature of the relocations carried out, from a traditional urban housing with its codified and assimilated rules of use, to a standard collective type of housing, can provoke problematic reactions on the social level (neighborhood report) and / or on the spatial (appropriation of public spaces, delimitation of private spaces). Changing their spatial horizon, sometimes social, these townspeople reformulate their ways of seeing the city, but divert an operation of urbanism unilaterally scaffolded by the developers. Behind all this architectural expression and / or urban, individual and / or collective, in the form of spatial and / or social response, lies the peculiarities of a traditional fabric that loses its effectiveness, its contribution, as well as its identity. The inhabitants try to reproduce (reformulate) certain practices essentially coming from the traditional medina, other times center of social life important. It remains to be seen what impact these new forms of social and spatial responses will have on new developments and their urban aspects.
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La mobilité contextuelle à l'épreuve de la mobilité résidentielle contrainte : dans le cadre de la rénovation urbaine des quartiers d'habitat social à Angers et à TrélazéBuchot, Nathalie 07 December 2012 (has links) (PDF)
Habiter, c'est être mobile. C'est à partir de cette hypothèse issue d'une expérienceprofessionnelle de plus de quinze d'ans d'accompagnement au logement auprès de ménagesvulnérables, que s'est engagée une étude sur les effets, les freins et les leviers de la mobilitérésidentielle contrainte sur les quartiers de l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine(ANRU) d'Angers et de Trélazé (France). Associant les résultats de l'étude à la notion dela mobilité contextuelle, se révèle l'étroite relation homme-environnement. En effet, leprocessus cognitif de la mobilité et de l'habiter se met en oeuvre dans une atmosphèresécurisante et apaisante. Or, vivre dans les quartiers d'habitat social dégradé, dévalorisé,empêche cette mise en oeuvre. Ainsi, l'étude du relogement contraint montre la nécessaireconjugaison entre les politiques d'aménagement urbain, les politiques sociales et lespolitiques environnementales.
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Prisoners of the home front, a social study of the German internment camps of southern Quebec, 1940-1946Auger, Martin F. January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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Impacts des conditions de logement sur la santé psychologique et le bien-être d’adultes inuits au Nunavut et au Nunavik : une intervention de relogement issue d’investissements publics dans la construction et la rénovation de logements sociauxPerreault, Karine 01 1900 (has links)
Problématique. La crise du logement qui sévit dans le Nord canadien depuis plus de 50 ans engendre des conséquences sérieuses sur la santé psychologique et le bien-être des Inuit, le peuple autochtone ayant historiquement occupé le territoire aujourd’hui connu comme l’Inuit Nunangat. La situation du logement y est actuellement caractérisée par un manque criant de logements, une large proportion de logements non convenables et les taux de surpeuplement des ménages les plus élevés au Canada.
Intervention et question de recherche. Le projet de thèse se déroule dans le contexte d’une intervention de relogement au Nunavut et au Nunavik – deux des quatre régions formant l’Inuit Nunangat – et s’intéresse à son fort potentiel de réduction des inégalités sociales de santé mentale entre les Inuit et les autres Canadiens. En 2014-2015, des investissements publics ont mené à la construction et la rénovation de centaines de logements sociaux, permettant ainsi à des familles inuites de déménager et d’améliorer considérablement leurs conditions de logement. Le cadre de référence de Dunn, qui conceptualise le logement comme déterminant social de la santé des populations, ainsi que la théorie de la sécurité ontologique de Giddens ont été mobilisés pour répondre à la question suivante : comment les conditions de logement influencent-elles la santé psychologique et le bien-être d’adultes inuits et de leur famille, dans le contexte d’une intervention de relogement au Nunavut et au Nunavik ? Plus spécifiquement, la thèse s’intéresse aux mécanismes qui relient le surpeuplement des ménages au sentiment d’avoir un chez-soi et ensuite à la santé psychologique et au bien-être d’adultes inuits et de leur famille.
Devis de recherche, principales variables d’intérêt et participants. L’étude s’appuie sur une approche collaborative impliquant des partenaires régionaux. Le devis utilisé est un devis mixte explicatif, par lequel les résultats issus d’une enquête réalisée dans 12 communautés inuites sont ensuite approfondis par une série d’entrevues réalisées dans une de ces communautés. Dans l’enquête, un logement est considéré comme surpeuplé s’il comprend plus d’une personne par pièce (>1 PPP). Le sentiment d’avoir un chez-soi est quant à lui opérationnalisé selon les repères conceptuels de la sécurité ontologique du chez-soi. Les perceptions que les participants entretiennent envers leur environnement domestique sont mesurées selon huit construits : espace, identité, sécurité, contrôle, intimité, relations, satisfaction et localisation. Finalement, la santé psychologique est mesurée à l’aide de l’échelle de détresse psychologique de Kessler à 6 items. Dans les entrevues, le surpeuplement et le sentiment d’avoir un chez-soi sont explorés comme un ensemble de processus socio-psycho-affectifs découlant des expériences et des représentations du chez-soi qui influencent le bien-être des individus et de leur famille. Au total, 102 participants ont complété les questionnaires pré- et post-relogement de l’enquête réalisée au Nunavut et au Nunavik, alors que 25 participants ont été rencontrés pour des entrevues semi-dirigées dans une communauté du Nunavut, parmi lesquels 14 figuraient sur la liste d’attente d’un logement social et 11 autres avaient déménagé dans un nouveau logement social un à trois ans auparavant.
Résultats intégrés. La thèse montre que le surpeuplement des logements est associé négativement au sentiment d’avoir un chez-soi puisqu’il crée des contraintes multiples et soutenues au quotidien et qu’il limite le contrôle que les individus ont sur leur vie. La nécessité de partager des ressources essentielles et limitées (nourriture, eau, espace) avec un trop grand nombre de personnes dans le ménage génère des dilemmes moraux et crée des tensions sociales, qui deviennent difficiles à contenir et peuvent donner lieu à des épisodes de violence. Pour plusieurs, la pénurie de logements est source d’instabilité résidentielle puisqu’elle les force à se déplacer d’un logement à l’autre (itinérance cachée). L’ensemble de ces situations génère de l’inquiétude de la part des parents au sujet du bien-être de leurs enfants, en plus de s’accompagner d’un sentiment d’impuissance et d’engendrer de la détresse. À la suite du relogement, la réduction du nombre d’adultes dans le ménage et l’augmentation du sentiment d’avoir un chez-soi sont associées à un déclin cliniquement significatif de la détresse psychologique. Concrètement, le chez-soi que les familles se sont créé offre la stabilité et la sécurité que plusieurs attendaient pour entreprendre des étapes de vie signifiantes, comme se marier ou agrandir la famille, tout en permettant d’éduquer les enfants d’une manière plus autonome et dans un cadre plus sain. L’ensemble de ces processus a permis aux familles (immédiates et élargies) de redéfinir leurs relations en dehors des contraintes du surpeuplement et de reprendre contact avec des pratiques culturellement valorisées, rendues possibles par la liberté de choix et l’espace qu’offre le nouveau chez-soi.
Discussion. L’intervention a permis aux familles de mettre en place des processus relationnels et identitaires qui correspondent à la définition d’une « personne saine » dans une perspective inuite, c’est-à-dire une personne vivant en harmonie avec sa famille et dans un environnement favorable aux pratiques culturelles. Pour plusieurs, ces pratiques s’inscrivent dans un processus de guérison. L’interprétation des résultats à la lumière de la théorie de la sécurité ontologique révèle que, d’une part, les conditions de logement non convenables contribuent à la perpétuation des traumas intergénérationnels et, d’autre part, que la mise à l’échelle des opportunités que génère le relogement sous la forme de « politiques du chez-soi » pourrait représenter une source de résilience sociale dans la société inuite contemporaine. Toutefois, le contexte socioéconomique et politique de ces régions, largement déterminé par l’histoire coloniale récente, continue d’influencer la situation du logement et limite de plusieurs façons l’ampleur des bénéfices du relogement sur la santé psychologique et le bien-être. Les logements sont encore aujourd’hui construits d’une manière à accommoder un mode de vie occidental et demeurent inadéquats culturellement. Même pour la fraction de la population qui accède à un nouveau logement, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et les taux de surpeuplement dans les communautés continuent d’avoir des répercussions sur les relations familiales et les processus de réappropriation culturelle, limitant ainsi la portée de l’intervention.
Implications. La thèse appuie les revendications des partenaires de recherche qui militent pour des investissements accrus dans le logement abordable pour atteindre leurs objectifs de promotion de la santé mentale et favoriser le développement des communautés. Les résultats sont appliqués à la Loi sur la stratégie nationale sur le logement, qui reconnaît le droit au logement convenable comme un droit humain fondamental. Sur la base des effets observés et des expériences des participants, la thèse propose de revoir les principes à la base du système d’habitation dans le Nord et de réviser les critères d’acceptabilité du logement en les fondant sur les droits de la personne, pour finalement poser les bases d’un continuum de logement porteur de santé dans l’Inuit Nunangat. Les investissements que de telles propositions exigent sont nécessaires pour rapprocher les Inuit d’un véritable droit au logement convenable et, ce faisant, pour promouvoir des conditions de vie qui favorisent la dignité et le bien-être. / Introduction. The housing crisis that has plagued Northern Canada for over 50 years has led to
serious consequences on the psychological health and well-being of the Inuit, the Indigenous
group who has historically occupied the territory now known as Inuit Nunangat. The housing
situation in this area is characterized by a severe housing shortage, a large proportion of
inadequate housing and by rates of household overcrowding that are among the highest in
Canada.
Intervention and research question. The doctoral project takes place in the context of a
rehousing intervention in Nunavut and Nunavik, two of the four Inuit regions within Inuit
Nunangat. It focuses on the strong potential of this intervention to reduce social inequalities in
mental health that exist between the Inuit and other Canadians. In 2014-2015, governmental
investments for this area led to the construction and renovation of hundreds of social housing
units. This enabled Inuit families to relocate and significantly improve their housing conditions.
Using Dunn's framework of conceptualizing housing as a social determinant of population’s
health, as well as Giddens' theory of ontological security, the thesis seeks to answer the following
question: how do housing conditions influence the psychological health and well-being of Inuit
adults and their families, within the context of a rehousing intervention in Nunavut and Nunavik?
Specifically, the thesis investigates the mechanisms that link household overcrowding to the
sense of home and to the psychological health and well-being of Inuit adults and their families.
Study design, Main Outcomes of Interest, and Participants. The thesis’s project was conducted
using an integrated knowledge translation approach involving regional partners. Using a mixedmethods
sequential explanatory design, the research collected data from a survey carried out in 12
Inuit communities, followed by a series of interviews conducted in one of these communities to
gain a deeper understanding of the survey data. In the survey, household overcrowding is defined
as the presence of more than one person per room in a dwelling (>1 PPP), and sense of home is
operationalized according to conceptual components of the ontological security from the home.
Participants' perceptions of their home environment are measured across eight constructs: space,
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identity, safety, control, privacy, relationships, satisfaction, and location. Lastly, the psychological
health is measured using the psychological distress Kessler 6-item scale. In interviews,
overcrowding and sense of home are explored as a set of social-psycho-affective processes arising
from the experiences and representations of home that influence the well-being of individuals and
their families. A total of 102 participants completed pre- and post-rehousing survey questionnaires
in 12 communities in Nunavut and Nunavik, and 25 participants were met for semi-structured
interviews in a Nunavut community, among whom 14 participants were on a waiting list for social
housing, and 11 others had moved to new social housing one to three years prior.
Integrated findings. The thesis demonstrates that housing crowding is negatively associated with
sense of home as it creates multiple and sustained constraints on daily routines and therefore
limits the control that individuals have on their lives. Overcrowding implies sharing essential and
limited resources, such as food, water, and space, with many other people in the household, thus
creating moral dilemmas and tensions that are difficult to appease, which can escalate into verbal
and physical violence. For many, the housing shortage causes residential instability, since it forces
people to constantly move from one dwelling to another (hidden homelessness). All of these
situations generate concern on the part of parents about the well-being of their children, as well
as a sense of powerlessness and distress. Following rehousing, a reduction in the number of adults
in a household and an increase in the sense of home are associated with a clinically significant
decline in psychological distress. Specifically, the homes that families are able to create for
themselves provide stability and security that many need to make significant life decisions, such
as getting married or expanding the family, all the while allowing children to be raised more
independently and within a healthier environment. Taken together, these processes have allowed
families (immediate and extended) to redefine their relationships without the constraints of
overcrowding and to reconnect with cultural practices, all of this made possible by freedom of
choice and the less constrained space that the new home offered.
Discussion. The rehousing intervention allowed the families to set up relational and identity
processes that correspond to the definition of a “healthy person” from an Inuit perspective. This
includes living in harmony with family members and maintaining an environment that favours
cultural connectedness. For many, these practices are part of a healing process. Interpretation of
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the results in light of ontological security theory firstly reveals that unsuitable housing conditions
contribute to the perpetuation of intergenerational trauma, and secondly, that scaling up the
opportunities brought about by the intervention in the form of "home policies" can act as a source
of social resilience in the contemporary Inuit society. However, the socioeconomic and political
context of these regions, largely determined by recent colonial history, continues to influence the
housing situation, and limits the extent of the rehousing benefits on psychological health and
well-being in many ways. Housing today in Inuit Nunangat is still built to accommodate a western
lifestyle and remains culturally inadequate. Additionally, even for the fraction of the population
that accesses new housing, poverty, food insecurity, and overcrowding rates in communities
continue to impact family relationships and cultural reclaiming processes, limiting the scope of
the intervention.
Implications. The thesis supports research partners who advocate for increased investment in
affordable housing, so that existing objectives for mental health promotion and community
development can be achieved. The results are applied to the National Housing Strategy Act, which
recognizes the right to adequate housing as a fundamental human right. Based on the observed
effects and the experiences of the participants, the thesis proposes: i) to revisit the principles
underlying the housing system; ii) to revise the criteria for housing acceptability in keeping with
the concept that adequate housing is a recognized fundamental human right, and iii) the thesis
lays the foundation for what could form a healthy housing continuum in Inuit Nunangat. The
investments that the thesis proposes are a necessary element in the establishment of housing
rights for the Inuit, ensuring better living conditions that foster dignity and well-being.
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La fabrication plurielle de centralités dans la périphérie de Constantine : le cas de la ville nouvelle Ali Mendjeli / The plural fabrication of centralities in the periphery of Constantine : the case of the new town Ali MendjeliLakehal, Ahcène 23 May 2013 (has links)
La ville de Constantine (Algérie) a connu depuis quelques décennies un étalement urbain considérable de ses périphéries urbanisées. Cet étalement a donné naissance à la Ville Nouvelle Ail Mendjeli qui constitue aujourd’hui, sans nul doute, l’un des principaux théâtres des dynamiques territoriales de la périphérie constantinoise. Créée ex nihilo, sa mise en place par les seules autorités locales a été difficile et il lui a fallu presque dix ans pour que son développement atteigne son rythme de croisière. Cette thèse analyse la fabrique de la Ville Nouvelle, puis les rôles respectifs des acteurs publics et privés dans l’évolution de sa centralité. Si l’impulsion de départ était bien le fait des responsables politiques, le système d’acteurs s’est rapidement complexifié, du fait des stratégies des commerçants et des pratiques des résidents, “citadins ordinaires”. Aujourd’hui, l’action combinée de tous ces acteurs fait que s’inventent à Ail Mendjeli de nouvelles formes d’urbanité. / The city of Constantine (Algeria) has been known for several decades a considerable urban sprawl of its urban peripheries. This urban sprawl has given birth to the New Town ALi Mendjeli. This is one of the man theaters of territorial dynamics of the periphery of Constantine. Creating its establishment only by the local authorities was difficults and it took nearly ten years to make its development reaches its cruising speed. This thesis analyzes the fabric of New Town, and the respective roles of public and private actors in the development of its centrality. If the impulse departure was indeed the work of the political responsables, relayed by urbain planners to their services, the actors’ system was rapidly complexified due to the tradors strategies and pratices of residents (ordinary city, today, the combined action of all these actors, have invented to “Ali Mendjeli” new froms of urbanity.
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Les quartiers non-réglementaires de l'agglomération de Damas : entre les projets urbains et les initiatives des habitants / Informal settlements in the agglomeration of Damascus : between the urban projects and the initiatives of the inhabitantsKanaan, Mouayad 19 November 2014 (has links)
Cette thèse de doctorat repose essentiellement sur notre analyse critique des études et des projets menés par différents consultants (syriens, européens, internationaux) et sur nos enquêtes de terrain à Damas, capitale de la Syrie. En 2004, près de 40 % de la population de l’agglomération de Damas vivaient dans des zones non-réglementaires. Celles-ci représentent donc une composante essentielle de l’expansion urbaine. Premièrement, la thèse analyse le phénomène de l’habitat non-réglementaire à Damas. Elle explique le marché foncier et les caractéristiques des lotissements clandestins dans trois études de cas, deux quartiers: Assad Al Din et Daf Al Chok et un village : Al Bahdalya. Elle montre également comment le maître d’œuvre effectue les étapes de sa construction. Deuxièmement, la thèse traite de la politique urbaine. Elle présente les consultants : MAM, Cities Alliance, Al Diwan, qui ont mené des études et des projets pour les zones étudiées. Elle examine ici leurs études et projets dans une analyse critique approfondie. Troisièmement, la thèse traite de la politique urbaine à l’épreuve des usagers. Elle étudie les caractéristiques socioéconomiques des habitants interviewés des zones étudiées, leur mobilité résidentielle et leurs attitudes à l’égard des projets et des études proposés. Certains des chefs de ménage interviewés pensent qu’ils seront logés, mais beaucoup pensent qu’ils seront expulsés. C'est pourquoi la thèse traite finalement la question du relogement en s’appuyant sur notre enquête de terrain dans une banlieue de relogement Al Hussainyah. / This dissertation is mainly based on our critical analysis of studies and projects by different consultants (Syrian, European, international) and on our fieldwork in Damascus, capital of Syria. In 2004, nearly 40 % of the population in the urban district of Damascus lived in informal settlements. Therefore, these settlements represent an essential component of urban expansion. Firstly, the dissertation analyzes the phenomenon of informal habitat in Damascus. It explains the land market and the characteristics of illegal settlements in three case studies, two neighborhoods: Assad Al Din and Daf Al Chok and a village: Al Bahdalya. It also shows how the builder performs the different phases of construction. Secondly, the thesis deals with urban policy. It presents the consultants: MAM, Cities Alliance, Al Diwan, who have undertaken studies and projects for the areas mentioned above. Here, the dissertation examines their studies and projects to provide critical, in depth analysis. Thirdly, the dissertation deals with the urban policy as perceived by the citizens. It studies socioeconomic characteristics of the interviewed inhabitants in the areas studied here, residential mobility and their attitudes towards projects and studies proposed to them. Some of interviewed household’s heads think they will be given a house, but many think they will be evicted. That is why the dissertation finally addresses the issue of relocation which is based on our fieldwork in the re-housing suburb of Al Hussainyah.
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