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L'incidence de l'image organisationnelle : de la réputation organisationnelle et de la performance sociale des entreprises sur l'attraction organisationnelle

Bérubé, Catherine January 2008 (has links) (PDF)
De nos jours, les entreprises sont non seulement en compétition en ce qui a trait à leurs produits et services, mais elles le sont aussi par rapport à leur première source d'avantage concurrentiel: leurs ressources humaines. Pour recruter et sélectionner du personnel de choix, les entreprises doivent être en mesure de recueillir un maximum de candidatures. C'est dans cette optique que l'attraction organisationnelle figure parmi les enjeux importants des organisations. À l'heure actuelle, les recherches au sujet de l'attraction organisationnelle ont essentiellement été réalisées auprès d'échantillons composés d'étudiants. Dans le cadre de notre enquête, 72 chercheurs d'emploi d'une agence de placement ont été questionnés. En s'appuyant sur les théories du signal, la théorie de l'identité sociale et de la compatibilité candidat/organisation, une hypothèse générale a été formulée : l'image organisationnelle, la réputation organisationnelle et la performance sociale des entreprises ont une incidence positive sur l'attraction organisationnelle. Afin de limiter la variance commune entre les méthodes, plusieurs indicateurs de la réputation et de la performance sociale ont été mesurées avant l'entrevue, tandis que la variable dépendante (attraction organisationnelle) et l'image organisationnelle ont été mesurées après. Les corrélations entre les variables sont toutes significatives. De plus, une analyse de régression hiérarchique a permis de révéler que la réputation organisationnelle était l'élément le plus significatif pour susciter l'attraction de candidats, suivie par l'image organisationnelle. Quant à la performance sociale des entreprises, elle ne s'est pas avérée être un des prédicteurs de l'attraction. La corrélation positive entre ces deux dernières variables permet néanmoins de conclure que la performance sociale a une incidence positive sur l'attraction organisationnelle, confirmant ainsi partiellement l'hypothèse à l'égard de ces variables. Ces résultats soutiennent les conclusions des quelques études antérieures réalisées auprès d'étudiants. En outre, ils confirment l'importance pour les organisations de se doter d'une image positive et distinctive (notamment par les traits organisationnels) : elles seront ainsi perçues comme des employeurs de choix (image de l'employeur) et l'attraction de candidats s'en trouvera accrue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Attraction organisationnelle, Image organisationnelle, Réputation organisationnelle, Performance sociale des entreprises, Traits organisationnels, Image de l'employeur.
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L'évaluation de la performance financière des fonds mutuels socialement et environnementalement responsables américains

Bennouna Louridi, Fayçal January 2008 (has links) (PDF)
Intégrer la dimension sociale et/ou environnementale dans les décisions d'investissements affecte-t-il la performance fmancière ? Cette question a fait l'objet de nombreuses études empiriques dont les conclusions sont divergentes pour diverses raisons dont des causes méthodologiques. Dans le cadre de cette étude, nous cherchons à déterminer si le marché américain accorde une prime lorsque les investisseurs choisissent des placements en intégrant des critères de responsabilité sociale et/ou environnementale. Pour ce faire nous comparons la performance financière des fonds mutuels socialement et/ou environnementalement responsables (FMSER) avec celle d'indices ou de fonds mutuels conventionnels qui ne prennent pas en compte des considérations sociales ou environnementales. Ainsi, dans un premier temps, nous les comparons à un indice général de marché (S&P500) et à un indice qui intègre la performance sociale et environnementale (DSI 400). Dans un deuxième temps, nous comparons la performance fmancière des FMSER à celle d'indices de marché spécifiques ayant les mêmes allocations d'actifs (actions, obligations ou équilibrés). Et finalement, nous comparons leur performance en les combinant à des fonds conventionnels comparables disponibles sur le marché ayant la même allocation d'actifs et des tailles similaires d'une part, et en les combinant d'autre part, à des fonds conventionnels comparables offerts par la même institution financière. Pour comparer la performance financière des FMSER avec des indices, des indices comparables, des fonds conventionnels comparables, des fonds conventionnels offerts par la même institution, nous utiliserons les mesures traditionnelles de performance financière à savoir: le ratio de Treynor, le ratio de Sharpe, l'alpha de Jensen et le ratio de Sortino. D'une manière générale les résultats ont montré, d'une part, que le marché américain n'accorde pas de prime aux investisseurs appliquant des critères socialement responsables; et d'autre part, qu'investir avec des considérations sociales et/ou environnementales n'engendre pas des coûts additionnels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Investissement socialement responsable, Performance financière, Fonds mutuels socialement et/ou environnementalement responsables, Responsabilité sociale des entreprises.
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Représentations et pratiques de responsabilité sociale et de développement durable dans la petite entreprise : profils de dix-huit dirigeants

Des Rochers, Thérèse January 2009 (has links) (PDF)
Comment savoir si des principes de développement durable et de responsabilité sociale sont en voie de s'institutionnaliser dans les petites entreprises. Une étude menée auprès de 18 petites entreprises (PE) au Québec recense les représentations de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) et de développement durable (DD) des propriétaires dirigeants, pour tenter de découvrir, d'abord, si ces concepts sont à l'oeuvre, et ensuite, en quoi les représentations, s'il y a lieu, orientent des actions. Pour le savoir, les pratiques s'apparentant à ces deux notions ont également été inventoriées, et les symétries entre représentations et actions ont été relevées. La notion de RSE fait l'objet d'une plus grande convergence représentationnelle que le DD, particulièrement à l'égard des employés. Le concept de DD s'avère encore embryonnaire ou trop flou pour être bien discerné d'autres concepts écologiques ou sociaux, mais la méconnaissance du terme ne semble pas affecter la progression d'un certain éveil face aux tensions entre l'économie et l'environement. Le rôle de l'État est analysé dans le cadre des pratiques des dirigeants. Menée sous l'éclairage de la théorie des représentations, la recherche confirme que la conceptualisation de l'une et l'autre notion est aussi fonction des intérêts et des idéaux sociaux des dirigeants. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Petite entreprise, Pratiques de développement durable, Pratiques de responsabilité sociale, Responsabilité sociale de l'entreprise, Représentations, Rôle de l'État.
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Les institutions de microfinance font-elles face à un arbitrage entre les performances financières et le degré de portée sociale?

Guiraud, Linda Christelle January 2009 (has links) (PDF)
La réalisation simultanée des objectifs financiers et sociaux assignés aux institutions de microfinance représente un véritable défi. Afficher de bonnes performances financières (bonne rentabilité) et avoir un degré de portée sociale élevé (servir les plus pauvres) peuvent faire l'objet de contradictions. Dès lors ces « banques des pauvres » sont confrontées à un arbitrage qui peut engendrer une dérive de mission, leur raison d'être. Pour vérifier l'existence de ce fait nous avons procédé à une analyse de la relation entre performances financières et degré de portée sociale à partir d'un échantillon de 48 institutions de la zone économique UEMOA, de 2002 à 2004. Nos résultats ont montré que cette relation est neutre mais nous avons pu confirmer la présence d'un arbitrage qui découle de la volonté des institutions de réduire leur portefeuille à risque. Néanmoins nous n'avons pas pu détecter qu'un portefeuille à risque plus élevé va de pair avec une clientèle plus pauvre par conséquent une dérive de mission n'est pas justifiée. On peut donc conclure que les institutions de microfinance peuvent bel et bien réaliser leur double objectif de résultat et remplir ainsi leur « promesse ultime ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Microfinance, Arbitrage, Performances financières, Degré de portée sociale, Dérive de mission.
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L'intégration de la responsabilité sociale de l'entreprise par les organisations d'économie sociale du secteur des services financiers

Guy, Jérôme January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de comprendre comment les organisations d'économie sociale du secteur des services financiers intègrent le concept et les outils de la RSE. Dans cette étude, nous avons analysé les rapports de développement durable des organisations d'économie sociale du secteur des services financier. Notre cadre théorique comprend les champs de l'économie sociale, de la RSE et de la divulgation d'information sociale. Nous avons choisi d'étudier les représentations sociales des organisations d'économie sociale du secteur des services financiers à l'aide de l'analyse du discours basée sur une stratégie de codification. Nous concluons que les organisations étudiées intègrent le concept de RSE et ses outils. Nous reconnaissons un discours favorable à la RSE et au développement durable. Une conception de la RSE basée sur la gestion des parties prenantes et la triple reddition de compte. De plus, nous observons une tentative de démontrer une cohérence entre la RSE, le développement durable et l'économie sociale. Nous remarquons une forte intégration des recommandations de la GRI. Notre constat est que l'intégration des outils de la RSE se fait en continuité avec les pratiques traditionnelles des entreprises d'économie sociale. Nous n'avons pas observé de pratiques innovantes permettant de croire que les organisations d'économie sociale étaient des chefs de file dans la production de rapports de développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Économie sociale, RSE, Rapport de développement durable, Analyse du discours, Secteur des services financiers.
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La RSE et le discours de développement durable du groupe Royal Dutch/Shell

Laprise, Patrick January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude de cas traite du discours de développement durable de la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell. Frappé au milieu des années 1990 par des scandales touchant à son comportement envers l'environnement et envers certaines communautés, le groupe pétrolier géant a produit à partir de 1997 des Rapports de développement durable, distincts de ses rapports financiers. Cette recherche porte sur le contenu des rapports de développement durable publiés de 1997 à 2005 inclusivement. À partir d'une méthode d'analyse qualitative inspirée de la théorisation ancrée, nous avons analysé le discours porté par les rapports hautement publicisés. Nous avons orienté notre analyse de ce discours à l'aide d'une conception tri-dimensionnelle de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE). Le concept de légitimité et la théorie qui s'est développée à partir de celui-ci, que nous avons revisités notamment à travers des auteurs classiques tels Max Weber et Alain Touraine et à travers la littérature la plus récente, ont servi de fondation à notre cadre d'analyse. Nos questions de recherche visent à tester l'hypothèse selon laquelle l'entreprise se légitime par le discours de responsabilité sociale et environnementale à la fois parce qu'elle se rapproche des intérêts de la société par ce discours, mais aussi parce qu'elle influence les valeurs et les croyances en vigueur, grâce notamment au potentiel discursif de cet acteur. Nous avons fait ressortir dans nos conclusions que les thèmes traités dans les rapports de développement durable servent à remplir le fossé de légitimité qui se crée entre les attentes de la société et les objectifs de l'entreprise avec un discours qui non seulement vise à améliorer l'image que la société a de l'entreprise, mais également à transformer les valeurs environnementales de la société, ce qui va à l'encontre du respect de l'environnement et du bien commun et sert avant tout les intérêts de certains membres de la classe dirigeante. Un tel comportement s'avère également nuisible aux idéaux portés par le développement durable et la théorie de la RSE. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Environnement, Développement durable, Responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise, Légitimité, Shell, Pouvoir, Domination, Société, Régulation, Institutions sociales privées, Institutions, Pétrolières, Touraine, Discours, Communication.
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La micro assurance outil de lutte contre la pauvreté : quelle performance sociale?

Mabopda Foka, Josiane Lise January 2010 (has links) (PDF)
L'engouement récent pour la micro assurance fait suite au succès qu'a connu ces dernières décennies la finance sociale et plus particulièrement le micro crédit. La micro assurance permet de protéger essentiellement les populations à faibles revenus, brisant ainsi le cycle infernal de retour à la pauvreté suite aux divers chocs de la vie quotidienne. Basé sur le modèle de Wood (1991), inspiré directement du modèle de Carroll (1979), le présent mémoire permet d'analyser les liens entre les organisations oeuvrant en micro assurance et la société, et ce, en termes de réduction de la pauvreté. Nous nous sommes servis du questionnaire élaboré par le Comité d'Échanges, de Réflexion et d'Information sur les systèmes d'épargne-crédit (CERISE) pour mesurer la performance sociale en micro finance, que nous avons adapté à la micro assurance. Notre instrument de mesure comportait quatre (4) dimensions, à savoir le ciblage des pauvres et des exclus, l'adaptation des services aux pauvres, l'amélioration de la situation socio économique des clients et la responsabilité sociale. Par anticipation, nous avons affirmé que la micro assurance réduisait la pauvreté à travers la performance sociale et que les modèles d'affaires ayant une performance supérieure étaient susceptibles d'atteindre les couches de populations les plus pauvres. Les résultats de notre recherche indiquent que les préoccupations des organisations dépendent fOltement des modèles d'affaires, qui par ailleurs ont chacun une définition de la pauvreté. Le modèle communautaire s'est avéré être le modèle le plus socialement performant avec la moyenne de points la plus élevée. La priorité accordée à chacune des dimensions dépend elle aussi du modèle d'affaires. Le modèle communautaire met l'accent sur le ciblage des pauvres et sur l'amélioration de la situation socioéconomique des clients, tandis que les autres modèles affichent un score élevé en responsabilité sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Micro assurance, Performance sociale, Pauvreté, Responsabilité sociale.
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Quelle articulation entre commerce équitable et responsabilité sociale pour une entreprise au Sud? : le cas d'une société cotonnière au Sénégal

Lafortune, Julie 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'articulation entre le commerce équitable (CÉ) et la responsabilité sociale (RSE) pour une entreprise traditionnelle au Sud. Dans le cadre de notre recherche, nous nous intéressons plus particulièrement au projet de coton équitable mené par la société cotonnière sénégalaise la SODEFITEX, en collaboration avec l'organisation de producteurs US-GPC Kédougou. Dans un premier temps, nous nous attardons au positionnement du projet de commerce équitable dans la stratégie de l'entreprise et nous voyons en quoi celui-ci constitue une initiative de RSE. Dans un deuxième temps, nous étudions les retombées et les limites de ce même projet en termes de développement durable (DD) pour les communautés impliquées. La revue de la littérature démontre une interrelation entre les concepts de commerce équitable, de responsabilité sociale et de développement durable. D'une part, le commerce équitable se revendique d'être un outil de développement durable pour les communautés du Sud. D'autre part, la RSE constitue un moyen pour les organisations de contribuer au développement durable. Par conséquent, le commerce équitable se pose comme une initiative de RSE pour les organisations et donc, un moyen pour celles-ci de participer au développement durable. Dans le cadre de notre mémoire, nous tentons de voir comment s'articulent concrètement ces trois concepts. Pour ce faire, nous procédons par l'étude d'un cas unique. Notre collecte de données repose sur l'observation participante, à travers laquelle nous avons procédé à la rédaction d'un journal ethnographique, la réalisation d'entretiens semi-dirigés, ainsi que la collecte de données documentaires. Nos résultats sont ensuite présentés d'abord sous forme de monographie, puis d'analyse des entrevues. Nos résultats démontrent que le projet de coton équitable mené par la société cotonnière en collaboration avec l'organisation de producteurs constitue une initiative de RSE au potentiel limité. D'une part, parce qu'il n'exige pas de la société qu'elle modifie ses pratiques au sein de sa propre organisation, d'autre part, parce qu'il ne l'incite pas à tenir compte des attentes des parties prenantes autres que les producteurs impliqués dans le projet de coton équitable. Toutefois, il s'avère être un moyen efficace pour l'entreprise de contribuer au développement durable des communautés impliquées. En effet, notre étude nous a permis de constater que le projet de coton équitable mené la société a engendré des améliorations significatives, tant au niveau du développement social (émancipation de la femme en milieu rural et utilisation démocratique de la prime sociale), du respect de l'environnement (amélioration de la santé et de la sécurité des travailleurs, de même que de l'éducation à l'environnement), que de la gouvernance (démocratie et transparence). Le développement économique soulève quant à lui plusieurs problématiques qui entravent l'amélioration des conditions de vie des producteurs. Nous concluons donc notre recherche en affirmant la nécessité du commerce équitable de repenser son fonctionnement, notamment en ce qui a trait à l'asymétrie des critères Nord/Sud, à l'opérationnalisation effective du principe de préfinancement, et à une meilleure répartition de la valeur ajoutée, surtout auprès des pays du Sud, s'il désire accroître son potentiel de responsabilité sociale et, conséquemment la participation des acteurs conventionnels à son projet de développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : commerce équitable, responsabilité sociale des entreprises, développement durable, coton, filière cotonnière, Afrique de l'Ouest, Sénégal, Kédougou
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Le processus de normalisation ISO 26000 : la formation d'un compromis international et multipartite sur la définition de la responsabilité sociétale

Hanquez, Marie 02 1900 (has links) (PDF)
La définition du concept de responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) est contestée et en constante évolution. Sur le plan théorique, elle recouvre plusieurs dimensions de la relation entre l'entreprise et son environnement : respect des lois, éthique, contribution au développement durable, imputabilité envers les parties prenantes, réceptivité sociale, philanthropie, sollicitude ou encore participation citoyenne. Dans la pratique, les attentes en matière de RSE varient d'un pays à l'autre, selon les industries et les groupes d'intérêts. Dans le même temps, la RSE s'internationalise en raison de la mondialisation des échanges et des problématiques sociales et environnementales. Ces problématiques sont portées par des réseaux internationaux de parties prenantes qui tendent à former un nouveau contre-pouvoir à l'influence grandissante des entreprises. Cette dernière s'explique par un affaiblissement du pouvoir des États, contraints à une course vers le bas pour attirer les investissements, alors que le cadre juridique international est peu opérant. Toutefois, un cadre de régulation international hybride public-privé semble émerger, dont une des manifestations serait la prolifération depuis le début des années 80 des normes et certifications de RSE. À travers ces normes, une multitude d'acteurs (entreprises elles-mêmes, institutions de normalisations, organisations gouvernementales et intergouvernementales, ONG, mouvements syndicaux et autres groupes de pressions) tentent de définir les attributs d'un comportement corporatif responsable. Les normes visent à garantir la crédibilité des démarches de RSE des entreprises et à instaurer un climat de confiance avec leurs parties prenantes. Dans cette optique, leur efficacité dépend moins de leur contenu substantif que des mécanismes d'application et de vérification qu'elles prévoient et de leurs processus de développement. Sur ce dernier point, les processus multipartites sont de plus en plus privilégiés, à l'instar du processus d'élaboration de la norme ISO 26000 Lignes directrices relatives à la responsabilité sociétale mis en œuvre par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), qui jouit d'une réputation inégalée en matière de normalisation. En élargissant son champ de compétences, jusque-là limité aux normes de produits et services et aux systèmes de management (ISO 9001 et ISO 14001), l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) souhaite développer une norme sur la responsabilité sociétale (RS) cohérente avec les conventions internationales en matière de droits humains, d'environnement et de droit du travail, complémentaire aux initiatives de RSE existantes, et établissant une terminologie commune. Dans cette optique, une des principales avancées du document est sa définition de la RS, qui représente un consensus entre près de 400 experts provenant de 80 pays, 40 organisations internationales et représentant 6 types de parties prenantes (Consommateurs, Gouvernement, Industrie, Travail, ONG et Autres). Initiée en 2005, l'élaboration de la norme aura pris 5 ans puisque sa parution est prévue en novembre 2010. La présente recherche vise à étudier le compromis que représente cette définition entre les différents intérêts des experts du processus ISO 26000. Nous mettons en œuvre une méthodologie qualitative d'analyse de contenu d'un corpus composé de 500 commentaires qui furent déposés en 2007 par ces experts sur la troisième version de la norme. Nos résultats mettent en évidence des oppositions significatives entre catégories de parties prenantes sur 6 analyses thématiques : normes internationales de comportement, comportement éthique, RS et développement durable, prise en compte des attentes des parties prenantes dans la RS, relation entre la RS et le respect des lois et mise en œuvre de la RS dans la sphère d'influence de l'entreprise. Les représentants de l'industrie semblent généralement en faveur d'une définition moins contraignante de la RS et défendent la permanence de normes et cadres juridiques nationaux. À l'inverse, différentes alliances entre les ONG, les consommateurs ou les représentants du travail défendent une vision plus contraignante de la RS et l'établissement de normes minimales de comportement universellement reconnues. Certains résultats font également apparaître des différences de point de vue entre pays du Nord et pays du Sud sur le rapport aux normes juridiques. Nous concluons en montrant la représentativité théorique du compromis que représente la définition d'ISO 26000 et en expliquant la prévalence de la perspective des parties prenantes sur la perspective internationale dans nos résultats sur les représentations de la RS. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Responsabilité sociale de l'entreprise, développement durable, parties prenantes, normes, gestion internationale, analyse de contenu
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Quelle gouvernance pour la mise en oeuvre du développement durable? : l'expérience de l'industrie minière du Mali

Belem, Gisèle January 2009 (has links) (PDF)
L'industrie minière est depuis quelques années, la cible d'une critique soutenue dans plusieurs pays à cause de la faible amélioration des conditions économiques et sociales des pays riches en ressources minérales, mais aussi de l'ampleur des impacts environnementaux et sociaux qu'elle engendre. L'industrie, ainsi que les institutions qui la soutiennent, ont été invitées à réorienter leurs pratiques afin de mieux se conformer aux valeurs émergentes qui ont trait à la protection environnementale et à l'équité sociale. Plusieurs propositions ont été élaborées par les acteurs corporatifs et institutionnels, avec pour objectif de favoriser la transition de l'industrie minière vers un développement durable. Cependant, compte tenu des interprétations multiples dont ce concept peut faire l'objet, on voit émerger une multitude de réponses, sans avoir pour autant la garantie de s'orienter vers l'objectif désiré. Ainsi, des insatisfactions demeurent, de telle sorte que les revendications à l'endroit de l'industrie n'ont pas faibli. Sur le plan théorique, les avenues proposées jusqu'ici, (responsabilité sociale corporative et gestion transparente de la rente minière) prennent appui sur la théorie économique néoclassique dont les ajustements, dans le cadre des débats sur le développement durable, ne permettent pas de répondre aux préoccupations qui ont donné naissance au concept. Dans ces conditions, nous avons recours à des perspectives d'économie écologique, de sociologie économique et d'économie politique, afin de proposer une compréhension institutionnaliste du développement durable, susceptible d'être utilisée pour l'analyse des enjeux de l'exploitation minière. Nous proposons, à l'aide du concept redéfini de gouvernance, un renouvellement des arrangements institutionnels présidant au fonctionnement du secteur minier et une revalorisation du rôle de l'État, de manière à poursuivre des objectifs de développement durable. À partir de cette perspective, nous avons entrepris d'examiner les conditions de poursuite du développement durable basées sur l'industrie minière, en nous servant de l'exemple de deux projets miniers aurifères, Sadiola et Morila, situés au Mali. Nous avons adopté une approche de recherche empirique, l'étude de cas, que nous avons nourri à l'aide de données documentaires et d'entrevues réalisées auprès de 6 catégories d'acteurs totalisants 57 personnes. Les données de cette collecte ont fait l'objet d'une analyse qualitative (analyse documentaire et de contenu) utilisant le paradigme de la codification à l'aide du logiciel Atlas.ti. Notre analyse avait pour objectif de déterminer les modes de gouvernance favorables à un développement durable, en analysant les modalités de fonctionnement de chacun des projets miniers. Nous montrons ainsi que la poursuite du développement durable compris comme la possibilité pour les peuples de choisir leur propre modèle de développement est hors de portée pour les pays en développement riches en ressources minérales, compte tenu des modalités d'intégration de ces pays à l'économie internationale. Cependant, l'élaboration de modes de gouvernance permettant la maximisation des impacts positifs et la minimisation des impacts négatifs reste pertinente. C'est une perspective qui requière la contribution des acteurs nationaux à l'élaboration et au suivi des normes régissant le secteur minier. Pour cela, la participation des communautés reste indispensable à la définition du contenu de la responsabilité des entreprises et des modalités de prise en charge de ces responsabilités, mais le rôle de l'État reste primordial pour la fixation des objectifs de développement de l'industrie, la création d'espaces de négociation et la coordination des arrangements institutionnels issus des processus participatifs. Notre perspective de recherche souligne d'une part l'importance des rapports sociaux sur les modalités de régulation de l'industrie minière, mais remet surtout à l'ordre du jour le rôle des institutions étatiques. En dépit des limites qui restreignent pour le moment la participation des communautés et le rôle de l'État, la perspective institutionnelle et politique du changement social que nous proposons met en lumière les avenues permettant aux pays en développement riches en ressources minérales de réussir une véritable transition vers un développement durable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Responsabilité sociale des entreprises, Gouvernance, Modes de gouvernance, Industrie minière, Mali, Sadiola, Morila, Participation, Développement communautaire, Gestion environnementale, Directives de la Société financière internationale (SFI).

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