• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 380
  • 91
  • 53
  • 21
  • Tagged with
  • 639
  • 639
  • 413
  • 413
  • 340
  • 266
  • 227
  • 120
  • 90
  • 86
  • 75
  • 70
  • 66
  • 65
  • 62
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
281

L’haploinsuffisance de Syngap1 dans les neurones GABAergiques induit une hyperactivation de mTOR et des déficits cognitifs.

Badra, Théo 04 1900 (has links)
No description available.
282

Solidarisations : Enquête sur les migrants en situation irrégulière et leurs soutiens / Solidarisations : Inquiry on illegal migrants and their supports

Chambon, Nicolas 30 November 2017 (has links)
La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation. / La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation.
283

Analyses épidémiologiques et socioéconomiques de la situation des psychothérapies en France, en vue de propositions sur les politiques de remboursement des psychothérapies

Dezetter, Anne 19 January 2012 (has links) (PDF)
Les psychothérapies structurées sont des traitements des troubles de santé mentale recommandées par les guides de bonne pratique internationaux et dont l'efficacité et leur impact positif sur les coûts pour les régimes de santé ont été largement démontrés. Toutefois, actuellement en France, les psychothérapies effectuées par les professionnels de santé mentale non médecins exerçant en libéral, ne sont pas remboursées. L'évaluation financière de la prise en charge des psychothérapies a été effectuée à partir de la méthodologie du programme anglais Improving Access for Psychological Therapies 2005. Le coût de la séance a été estimé à 41€, le taux de remboursement par le régime obligatoire à 70% et 60% pour soigner les personnes de 18 à 75 ans souffrant de troubles de santé mentale courants chroniques et/ou sévères. Le coût de la prise en charge psychothérapeutique annuelle s'élèverait à 514 millions d'euros (entre 308 et 347 M€ pour le régime obligatoire), pour traiter 1,033 million de français, soit 2,3% de la population. Pour 1€ investi dans le traitement psychothérapeutique, le ratio coût-bénéfice s'élèverait, selon la symptomatologie, entre 1,14€ et 1,95€ épargnés par ce traitement. La France dispose des 14.300 professionnels nécessaires et habilités à effectuer des psychothérapies, pour traiter cette population.
284

De l'épuisement du corps à l'affaissement du soi : effets des transformations des freins et contrepoids du travail sur la vie des individus

Kirouac, Laurie 06 1900 (has links) (PDF)
Le travail contemporain est de plus en plus reconnu comme une expérience ambivalente, c'est-à-dire porteuse de satisfactions intrinsèques pour l'individu et des moyens pour s'accomplir et, en même temps, à l'origine de souffrances et malaises psychologiques divers : burn-out, stress, anxiété, dépression, etc. Prenant appui sur les contributions conjointes de l'approche française de la sociologie de l'individu et des sociologies du travail et de la santé mentale, l'objectif de la thèse est de poser un regard renouvelé sur les processus sociaux derrière les retombées foncièrement ambivalentes de l'expérience du travail contemporain. De la même manière que la sociologie a toujours reconnue le rôle irrémédiablement central joué par le travail dans la socialité moderne, la thèse postule que la société a toujours dû trouver les moyens de l'enchâsser, sa valeur morale comme son potentiel d'envahissement pratique, dans le reste de la vie sociale. La société a sans cesse eu à confectionner pour cela des mécanismes sociaux aptes à réguler le poids du travail sur la vie des gens : les freins et contrepoids du travail. Ces derniers réfèrent à l'ensemble des composantes de la socialité qui régissent la part de lui-même que l'individu engage dans le travail, ce qui revient à en baliser l'emprise objective et subjective sur l'existence. Cette recherche doctorale pose l'hypothèse que c'est en retraçant quelques-unes des transformations qu'ont connues les freins et contrepoids du travail, depuis la période fordiste (1940-1970) jusqu'à nos jours, qu'elle pourra éclaircir ce qui par-delà les normes et injonctions managériales amène les contemporains à se mobiliser si intensément vis-à-vis du travail et à accorder autant d'importance à ses rétributions expressives (reconnaissance, accomplissement de soi, etc.). Deux formes de « pathologie » professionnelle, le surmenage professionnel et le burn-out, respectivement liées à l'expérience du travail taylorien et contemporain (ou post-taylorien), lui servent d'ancrage empirique. À partir d'un corpus d'enquêtes interrogeant la plainte du surmenage professionnel et du burn-out, puisé à même la littérature existante, la thèse porte un éclairage sur certaines difficultés susceptibles d'avoir participé aux conditions d'apparition du surmenage professionnel et du burn-out au cours de l'histoire, au Québec et en France. Plus précisément, l'étude comparée de leur plainte cherche à voir si l'une ou l'autre des difficultés qu'elle recèle laisse deviner certaines transformations qu'auraient connues les freins et contrepoids du travail, entre la période fordiste et la période post-fordiste actuelle, et à en traduire certaines conséquences possibles pour l'individu de chacune des époques concernées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : burn-out, épuisement professionnel, surmenage professionnel, travail, individu, santé mentale.
285

L’impulsivité en toxicomanie : un regard sur les mécanismes neuronaux de la rechute à la nicotine

Bourque, Josiane 08 1900 (has links)
Contexte : Jusqu’à 90% des fumeurs qui tentent d’arrêter de fumer vont rechuter dans l’année suivant la date d’arrêt. L’impulsivité, au même titre que le « craving », a démontré être un bon facteur de prédiction de la rechute tabagique. Ainsi, la présente étude visait à évaluer, à l’aide de la neuroimagerie fonctionnelle, l’influence de l’impulsivité sur les mécanismes neuronaux du « craving » de la cigarette. Parmi les régions cérébrales impliquées dans le « craving » de la nicotine, les cortex préfrontal dorsolatéral, orbitofrontal et cingulaire sont d’importantes structures dans les processus de contrôle de soi. Méthodes : 31 fumeurs chroniques ont passé une session de neuroimagerie durant laquelle ils devaient regarder des images appétitives de cigarettes et des images neutres. Ils ont ensuite dû inscrire le « craving » ressenti à la vue des images et répondre à un questionnaire portant sur les traits de personnalité de l’impulsivité (BIS-11). Résultats : Tel qu’attendu, le score d’impulsivité était positivement corrélé au « craving » rapporté par les participants à la vue d’images de cigarettes. Au niveau cérébral, plus les fumeurs présentaient de forts traits d’impulsivité, moins grande était l’activité du cortex cingulaire postérieur (CCP) durant le « craving ». Enfin, l’activité du CCP présentait une connectivité fonctionnelle négative avec l’insula, le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex cingulaire antérieur. Conclusions : Comme le CCP est le siège des processus de mentalisation et de référence à soi, nous suggérons que plus les fumeurs étaient impulsifs, moins ils prenaient conscience de leur état et moins ils en exerçaient un contrôle, donc plus ils ressentaient de forts « cravings ». En poussant plus loin, nos résultats mettent l’accent sur l’aspect identitaire (le soi, les mémoires autobiographiques) et l’aspect d’introspection en toxicomanie : deux avenues à explorer. / Background: 90% of cigarette smokers attempting to quit smoking relapse by one-year following their quit date. Impulsivity, as well as cue-induced cravings, have been shown to be good predictors of relapse for tobacco smoking; however, no study to date has examined their interaction and its neural substrates. The goal of this study was to determine the neural influence of trait impulsivity during functional imaging of cue-induced cigarette cravings. Among the brain regions involved in nicotine craving, the dorsolateral prefrontal cortex, the orbitofrontal as well as the cingulate cortex all play a significant role in self-control processes. Methods: Thirty-one chronic smokers passively viewed appetitive smoking-related and neutral images while being scanned. Participants also reported their level of craving and completed the BIS-11, a measure of trait impulsivity. Results: As hypothesized, we observed a significant positive relationship between impulsivity scores and reported craving. Impulsivity scores were negatively correlated with activity in the posterior cingulate cortex (PCC). The insula, dorsal anterior cingulate cortex and dorsolateral prefrontal cortex presented a negative connectivity with the PCC. Conclusions: Given that the PCC is involved in mentalization and self-relevant processing, it is possible that greater trait impulsivity in smokers is associated to a lower tendency to understand and use one’s mental and physical state to guide behavior. This may weaken their capacity for self-control and consequently, promotes more automatic and stronger cue-elicited smoking urges. Furthermore, our results highlight the important but undervalued role of identity (the self and autobiographic memories) and mindfulness in addiction.
286

Étude du système endocannabinoïde et ses implications dans la schizophrénie

Desfossés, Joëlle 12 1900 (has links)
La schizophrénie est une maladie complexe et a une prévalence approximative de 1% dans la population générale. Au sein des paradigmes neurochimiques, la théorie étiologique de la dopamine est celle qui prévaut alors que sont de plus en plus impliqués d’autres circuits de neurotransmission comme celui du glutamate. En clinique, les patients atteints de schizophrénie ont une grande propension à consommer des substances, particulièrement du cannabis. Nous avons cherché à étayer l’hypothèse d’un désordre du système cannabinoïde endogène, un important neuromodulateur. Ce mémoire propose d’abord dans un premier article une revue exhaustive de la littérature explorant le système endocannabinoïde et ses implications dans la schizophrénie. Puis, nous exposons dans un second article les résultats d’une recherche clinique sur les endocannabinoïdes plasmatiques dans trois groupes de sujets avec schizophrénie et/ou toxicomanie, pendant 12 semaines. Nous avons observé un effet miroir de deux ligands endocannabinoïdes, l’anandamide et l’oleylethanolamide, qui étaient élevés chez les patients avec double diagnostic et abaissés chez les toxicomanes, au début de l’étude. Au terme de l’étude, l’élévation des endocannabinoïdes s’est maintenue et nous avons supposé un marqueur de vulnérabilité psychotique dans un contexte de consommation. Finalement, nous avons analysé les résultats en les intégrant aux connaissances moléculaires et pharmacologiques ainsi qu’aux théories neurochimiques et inflammatoires déjà développées dans la schizophrénie. Nous avons aussi tenu compte des principales comorbidités observées en clinique: la toxicomanie et les troubles métaboliques. Cela nous a permis de proposer un modèle cannabinoïde de la schizophrénie et conséquemment des perspectives de recherche et de traitement. / Schizophrenia is a complex disease that has 1% worldwide prevalence. Dopamine etiological theory leads neurochemical paradigms although glutamate hypothesis is gaining in importance among several neurotransmission circuits involved. Schizophrenia patients are more prone to substance use disorders, particularly to cannabis dependence, than the general population. Therefore, we have aimed to explain the hypothesis of a deregulation in the endogenous cannabinoid system, a very important neurodulator.  First, this thesis proposes in the first article an exhaustive literature review on the endocannabinoid system and its implications in schizophrenia. Then, we present results from our clinical research on plasmatic endocannabinoids in three groups of subjects with schizophrenia and/or substance use disorders, during twelve weeks. We have observed a mirror effect involving two endocannabinoid ligands, anandamide and oleylethanolamide, which were elevated in patients with dual diagnosis and reduced in patients with only substance use disorders. At the end of the study, it seems that endocannabinoid elevation was maintained and we supposed a vulnerability to psychosis in a substance use disorder context.   Finally, we analyzed our results by integrating explanations from molecular biology and neuropharmacology and also from neurochemical and inflammatory theories already well-known in schizophrenia. We also considered the main comorbidities observed in clinic such as substance use and metabolic disorders. Then, we proposed an endogenous cannabinoid model of schizophrenia. Ultimately, this thesis suggested research perspectives and potential treatments.
287

Étude du rôle des récepteurs NMDA du mésencéphale ventral dans la récompense induite par la stimulation électrique du mésencéphale postérieur chez le rongeur.

Bergeron, Sabrina 07 1900 (has links)
La voie dopaminergique mésolimbique qui prend son origine dans le mésencéphale ventral et qui projette vers des régions rostrales du système limbique fait partie du substrat nerveux qui contrôle la récompense et les comportements motivés. Il a été suggéré qu’un signal de récompense est produit lorsque le patron de décharge des neurones dopaminergiques passe d’un mode tonique à un mode phasique, une transition qui est initiée par l’action du glutamate aux récepteurs N-Méthyl-D-aspartate (NMDA). Étant donné qu’une altération du système de récompense est souvent associée à des anomalies cliniques telles que l’addiction compulsive et à des troubles émotionnels tels que l’anhédonie, nous avons étudié le rôle des récepteurs NMDA dans la récompense induite par la stimulation électrique intracérébrale. Puisque les récepteurs NMDA sont composés de sous-unités distinctes, GluN1, GluN2 et GluN3, nous avons étudié le rôle de deux sous-unités qui sont présentes dans le mésencéphale ventral : GluN2A et GluN2B. Les résultats montrent que des injections mésencéphaliques de R-CPP et de PPPA, des antagonistes préférentiels aux sous-unités GluN2A/B, ont produit une augmentation dose-dépendante de l’effet de récompense, un effet qui était, à certains temps après les injections, accompagné d’une augmentation du nombre de réponses maximales. Ces effets n’ont pas été observés après l’injection d’une large gamme de doses de Ro04-5595, un antagoniste des sous-unités GluN2B. Ces résultats suggèrent que le glutamate mésencéphalique exerce une modulation négative sur le circuit de récompense, un effet dû à son action au niveau des récepteurs NMDA composés des sous-unités GluN2A. / The mesolimbic dopaminergic pathway, originating from the ventral midbrain and projecting to rostral limbic structures, is part of a neural substrate that controls reward and incentive behaviors. It has been suggested that the rewarding effect is produced by a tonic to phasic shift in dopamine cell firing and a transduction process initiated by the action of glutamate at the N-Methyl-D-aspartate (NMDA) receptors. Given that an alteration in reward signaling is often associated with clinical symptoms of compulsive addictive behaviors and emotional disturbances such as anhedonia, we investigated the role of NMDA receptors in reward induced by intracranial electrical stimulation. Since NMDA receptors are composed of distinct subunits, GluN1, GluN2 and GluN3, we investigated the role of the main GluN2 subunits that are expressed in the ventral midbrain, GluN2A and GluN2B. Results show that ventral midbrain injections of R-CPP or PPPA, preferential GluN2A/2B antagonists, produce a dose-orderly enhancement of reward, an effect that was, at some time after the injection, accompanied by an increase in maximum response rates. These effects were not observed following ventral midbrain injections of a wide range of doses of the selective GluN2B antagonist, Ro-04-5595. These findings suggest that ventral midbrain glutamate exerts a negative modulation on reward induced by electrical stimulation of the posterior mesencephalon, an effect most likely mediated by NMDA receptors composed of GluN2A subunits.
288

Étude de l'attention spatiale en condition d'interférence émotionnelle chez les enfants avec un trouble autistique

Rondeau, Émélie 10 1900 (has links)
Le déficit social, incluant la perturbation du traitement du regard et des émotions, est au cœur de l’autisme. Des études ont montré que les visages de peur provoquent une orientation rapide et involontaire de l’attention spatiale vers leur emplacement chez les individus à développement typique. De plus, ceux-ci détectent plus rapidement et plus efficacement les visages avec un regard direct (vs regard dévié). La présente étude vise à explorer l’effet de l’émotion de peur et de la direction du regard (direct vs dévié) sur l’attention spatiale chez les enfants autistes à l’aide d’une tâche d’attention spatiale implicite. Six enfants avec un trouble autistique (TA) ont participé à cette étude. Les participants doivent détecter l’apparition d’une cible à gauche ou à droite d’un écran. L’apparition de la cible est précédée d’une amorce (paire de visages peur/neutre avec regard direct/dévié). La cible peut être présentée soit dans le même champ visuel que l’amorce émotionnellement chargée (condition valide), soit dans le champ visuel opposé (condition invalide). Nos résultats montrent que les amorces avec un visage de peur (vs les amorces avec un visage neutre) provoquent un effet d’interférence au niveau comportemental et divergent l’attention de leur emplacement chez les enfants avec un TA. / Autism is characterized by a social deficit, including difficulties in using and responding to facial expressions and gaze. Previous studies showed that fearful faces elicit a rapid involuntary orienting of spatial attention towards their location in typically developing (TD) individuals. In addition, target faces with direct gaze are detected faster and more efficiently than those with averted gaze in TD individuals. The aim of the current study is to explore the effect of fear and gaze direction (direct vs averted) on spatial attention in children with autistic disorder (AD). Six children with AD performed a covert spatial orienting task. Each trial consisted of a pair of faces (fearful/neutral with direct/averted gaze) briefly presented followed by a target presented at the location of one of the faces. Participants had to judge the location of the target (right or left visual field). The target unpredictably appeared on the side of the emotional face (fear, direct) (valid condition) or on the opposite side (neutral, averted) (invalid condition). Our results show that fearful faces have an interferent effect on the performance of AD children and divert attention from their location.
289

Les effets du rétablissement comme approche thérapeutique sur les processus de lutte à la stigmatisation de personnes vivant avec un problème de santé mentale

Lemire Auclair, Émilie 03 1900 (has links) (PDF)
Le rétablissement, comme nouvelle philosophie d'intervention dans le champ de la santé mentale, nous invite à réfléchir l'intégration sociale sous un angle particulier, soit celui de l'épanouissement personnel : il ne suffit plus de s'inscrire dans un mode de vie normatif aux plans matériel, économique et social. Le rétablissement implique un processus individuel visant notamment un travail de restauration identitaire où l'individu devient acteur, « [engageant] ses propres ressources afin de développer des initiatives et élaborer un projet de vie » (Soulet et Châtel, 2001 : 186). En dépit de son rôle actif vers le mieux-être, l'individu voit également sa trajectoire balisée par une multitude de cadres sociaux : une histoire familiale, des relations sociales, un contexte socioéconomique, une trajectoire thérapeutique, etc. Bien que ces différents cadres soient considérés comme des sources potentielles de soutien, on constate néanmoins que les personnes avec des problèmes de santé mentale sont confrontées à une accumulation d'obstacles sociaux entravant leur épanouissement. À la lumière de ces constats, comment le rétablissement est-il possible? À travers une perspective interactionniste, la présente étude situe l'enjeu premier du rétablissement dans la recherche de reconnaissance sociale. En ce sens, un des obstacles principaux auxquels se heurtent les individus avec des problèmes de santé mentale relève de la stigmatisation, à la source de discrimination et d'une dégradation de l'image de soi. Ainsi, se rétablir implique nécessairement de lutter contre les effets de cette stigmatisation. La méthodologie ethnographique, fondée sur la tenue d'entretiens et l'observation participante, a permis de documenter certains moyens dont les personnes font usage dans leur vie quotidienne pour lutter contre les effets de la stigmatisation, notamment dans le cadre de leurs relations avec leur entourage. De plus, elle a permis d'éclairer la façon dont les individus intègrent leur réponse à différentes normes sociales dans leur travail de reconstruction identitaire. Ce processus est illustré par l'identification individuelle et collective aux normes thérapeutiques du rétablissement prenant place dans un organisme communautaire en santé mentale. La capacité des participantes à l'étude à correspondre à ces idéaux thérapeutiques est interprétée à la lumière de leur stigmate et intégrée dans leur perception de soi. Les données issues de cette étude ainsi que leur analyse et interprétation suggèrent que la recherche d'une plus grande reconnaissance sociale prend la forme d'une lutte pour l'acceptation sociale. Ainsi, malgré un discours thérapeutique mettant de l'avant les principes d'auto-détermination et d'autonomie, il apparaît que, dans la trajectoire des personnes avec des problèmes de santé mentale, le poids du stigmate et de certaines normes sociales joue un rôle fort important qu'on ne peut se permettre d'ignorer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rétablissement, stigmatisation, santé mentale, identité, exclusion, marginalisation, normes sociales
290

La mémoire émotionnelle chez les patients schizophrènes consommateurs de cannabis : une étude en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle

Durand, Myriam 03 1900 (has links)
Contexte Malgré les conséquences néfastes bien connues de la consommation de cannabis chez les patients souffrant de schizophrénie (SCZ), ces derniers en font usage dans une proportion atteignant 40%. Plusieurs études ont tenté d’éclaircir la nature du lien qui existe entre ces deux problématiques, mais cela demeure à ce jour un sujet d’incertitude. Des études précédentes, dont certaines de notre groupe, ont montré que les patients souffrant de schizophrénie et d’un trouble d’abus de cannabis (SCZCAN) présentaient moins de symptômes négatifs, de meilleures capacités cognitives et un processus de traitement des émotions se rapprochant davantage de la normale. Objectif La présente étude vise à évaluer la mémoire émotionnelle ainsi que ses corrélats neurobiologiques par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) chez les SCZCAN en comparaison avec les SCZ. Notre hypothèse est que les SCZCAN vont mieux performer lors d’une tâche de mémoire émotionnelle en comparaison avec les SCZ et qu’ils démontreront des activités dans des régions cérébrales plus étendues et impliquées dans la mémoire et le traitement émotionnel. Méthode Trois groupes de sujets, soit un groupe de SCZ (N=14), un groupe de SCZCAN (N=14) et un groupe contrôle (N=21) ont participé à une tâche de mémoire émotionnelle lors d’une imagerie par IRMf. Résultats Les résultats de notre étude ont montré que les SCZCAN performaient mieux que les SCZ dans une tâche de mémoire émotionnelle et montraient des activations dans des régions cérébrales plus étendues à l’IRMf, en particulier celles impliquées dans mémoire et dans le traitement des émotions (cortex orbitofrontal et temporal, hippocampe). Conclusion Les SCZCAN ont une préservation relative de leur mémoire émotionnelle en comparaison aux SCZ, ce qui est corrélé avec de plus grandes activations cérébrales dans les régions qui jouent un rôle dans la mémoire et le traitement émotionnel. / Context In spite of well-known adverse consequences of cannabis consumption in patients with schizophrenia (SCZ), it is recognized that cannabis use reaches levels as high as 40 % in this population. Recently, a number of studies have attempted to get a better grasp of the relationship between these two conditions, which remains unclear to this day. Previous studies, including some from our group, have shown that cannabis abusing patients (SCZCAN) tend to have less prominent negative symptoms, better cognitive abilities, and that their emotion processing is closer to normal. Aim The present study aims to compare emotional memory in patients with schizophrenia with or without cannabis abuse, our hypothesis being that SCZCAN will perform better on an emotional memory task and will activate larger brain regions during functional imaging, as compared to SCZ. Method Three groups of subjects, namely SCZ (N=14), SCZCAN (N=14) and control subjects (N=21) underwent an emotional memory task during a functional magnetic resonance imaging session. Results Our study showed that the group of SCZCAN performed better than SCZ in a functional memory task and activated larger brain regions during functional imaging, in particular those linked to memory and emotional processing (orbitofrontal and temporal cortex, hippocampus). Conclusion The group of SCZCAN demonstrated a relative preservation of their emotional memory as compared to SCZ and activated larger brain regions during functional imaging.

Page generated in 0.08 seconds