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[fr] SCEPTICISME ET RÉMINISCENCE CHEZ PASCAL / [pt] CETICISMO E REMINISCÊNCIA EM PASCALCAMILA LIMA DE OLIVEIRA 20 March 2018 (has links)
[pt] Segundo Pascal, o homem é um rei deposto, um soberano que perdeu seu reino, do qual carrega apenas a reminiscência que lhe revela a duplicidade de sua natureza, a um só tempo grande e miserável. Nessa condição paradoxal, que reúne grandeza e miséria, a reminiscência de um estado perfeito passado, aliada às imperfeições de um estado presente, lança o homem num dilema: a incapacidade de não desejar a verdade e a felicidade e a impossibilidade de alcançar ambas as coisas. / [fr] Selon Pascal, l homme est un roi dépossédé, un souverain qui a perdu son royaume, dont il ne garde que la réminiscence, laquelle indique la duplicité de sa nature, à la fois grande et misérable. Dans cette condition paradoxale, qui assemble grandeur et misère, la réminiscence d un état parfait, ajoutée aux défauts d un état présent, jette l homme dans un dilemme : l incapacité de ne pas désirer la vérité et le bonheur et l impossibilité d acquérir l une et l autre.
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L’œuvre-trace, questionnement de la présence dans les récits d'Antonio Tabucchi, Peter Handke et Pierre Péju / The narrative as trace, redefining the state of presence in the works of AntonioTabucchi, Peter Handke and Pierre PéjuMillner, Clélie 10 November 2011 (has links)
La trace peut être définie comme le vestige sensible qui provoque, chez qui l’observe, le trouble d’une présence-absence. Les récits d’Antonio Tabucchi, Peter Handke et Pierre Péju,trois écrivains nés dans les années 1940 dans des pays – l’Italie, l’Autriche et la France – ayant collaboré avec l’Allemagne nazie, sont habités d’une inquiétude aussi bien historique qu’ontologique et déclinent les modalités d’une représentation de la présence spectrale. Le caractère spectral du réel n’implique pas seulement le sentiment d’une douloureuse dépossession, mais aussi l’ouverture à un monde vécu dans le mouvement même de son apparition. Celui-ci se manifeste tour à tour comme une épiphanie, révélation d’un avènement originel, et comme un retour des spectres du passé, et plus particulièrement de ceux de la Seconde Guerre mondiale. L’œuvre-trace transmet ainsi – par ses thèmes, sa diégèse et ses choix stylistiques – une injonction éthique. Elle se fait l’écho d’une double responsabilité :celle, historique, des cendres du XXe siècle et celle, ontologique, de la fidélité à un présents cindé, qui ne peut être appréhendé qu’à travers la faille qui le constitue. L’oeuvre-trace se fait représentation littéraire d’un jeu interstitiel : blessure qui ne peut cicatriser et condition même de l’à venir ; et la quête heuristique, en refusant toute assertion, rejoint la démarche de la philosophie sceptique. La connaissance ne se laisse approcher que de façon asymptotique, trace de ce qui a été et esquisse de ce qui sera. / The trace can be defined as the tangible relic which provokes confusion in theobserver’s mind by revealing a form of absent presence. The narratives of Antonio Tabucchi,Peter Handke and Pierre Péju, three writers born in the 1940s in countries – Italy, Austria and France – that collaborated with Nazi Germany, are filled with an anxiety which is historical aswell as it is ontological, and display the various forms of the spectral presence of the trace. Butthis spectral presence, which classically entails a distressing feeling of dispossession, also manifests the emergence of a new world which is physically perceived as it reveals itself. It is successively an epiphany, the revelation of an original advent, and the return of past spectres,and more particularly those of the Second World War. Through its themes, diegesis and stylisticchoices, the narrative as trace thus conveys an ethical injunction. It discloses the importance of atwofold responsibility: the historical legacy of the 20thcentury’s ashes, and the ontologicalrequest of accepting a present without certainty, that can only be apprehended through the verybreach that constitutes it. The narrative as trace thereby becomes the literary representation of asplit state of being, everlastingly wounded and ultimate condition of the coming future; and the heuristic pursuit, by rejecting any possibilities of assertion, concurs with the reasoning ofsceptical philosophy. Understanding can only be approached in an asymptotic way, trace ofwhat has been and sketched glimmer of what will be.
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Scepticisme et politesse dans l'œuvre de David Hume / Scepticism and politeness in the works of David HumeSimon, Alexandre 05 January 2016 (has links)
Ce travail étudie la relation entre scepticisme et politesse dans l’œuvre de David Hume afin de contribuer à la compréhension philosophique de l’art d’écrire de Hume et de son évolution. Du Traité de la nature humaine (1739-1740) aux œuvres suivantes (les Essais, les deux Enquêtes, les Four Dissertations et les Dialogues sur la religion naturelle), on observe un incontestable changement dans la manière de communiquer la science de l’homme au public du XVIIIe siècle. Inspiré en partie du journalisme philosophique d’Addison et de Steele et destiné à rendre la philosophie abstraite accessible au public de la conversation, l’art d’écrire de Hume témoigne d’une intégration progressive de la culture de la politesse au scepticisme mitigé et à son expression. Mais cela signifie tout sauf un renoncement aux ambitions spéculatives du Traité, que Hume aurait abandonnées pour la recherche d’une gloire mondaine. Au contraire, comme expression de la bonne humeur caractéristique du « vrai sceptique » et comme préparation littéraire de la réception critique de la philosophie au sein de la République des Lettres, l’art d’écrire de Hume cherche à donner à cette science sceptique – et science nouvelle – qu’est la science de l’homme le public dont elle a besoin pour assurer sa fondation. Le scepticisme mitigé apparaît alors comme étant essentiellement un scepticisme policé, c’est-à-dire comme la meilleure manière de faire entrer la « métaphysique » dans la voie sûre de la civilisation. / This study deals with the relationship between scepticism and politeness in the works of David Hume, in order to contribute to the understanding of Hume’s art of writing from a philosophical point of view. From the Treatise of human nature (1739-1740) to the later works (the Essays, the two Enquiries, the Four dissertations and the Dialogues concerning natural religion), one can observe an obvious change in the manner of communicating the science of man to the public of the eighteenth century. Partly inspired by the philosophical journalism of Addison and Steele and designed to make abstract philosophy accessible to the public of conversation, Hume’s art of writing shows a progressive integration of the culture of politeness with scepticism and its expression. But this certainly does not mean that Hume would have left the speculative ambitions of the Treatise for worldly success. On the contrary, as an expression of the good humour which characterizes the « true sceptic » as well as a literary preparation of the critical reception of philosophy in the Republic of Letters, Hume’s art of writing tries to give to the science of man, considered as a sceptical – and new – science, the public that it needs for its foundation. Hence mitigated scepticism appears essentially as a polite scepticism, the best way for « metaphysics » to enter upon the secure path of civilization.
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Le contextualisme de David Lewis : une réponse au défi du scepticismeHerda, Felix 08 1900 (has links)
Ce mémoire présente une analyse critique de la solution contextualiste de David Lewis au problème sceptique. Pour Lewis, il s’agit d’un problème de possibilités d’erreur à éliminer. En effet, puisque l’on ne peut pas éliminer diverses hypothèses sceptiques, il semble que la connaissance soit impossible.
Ce travail est d’abord une présentation du problème sceptique et de la solution que Lewis lui apporte. On verra que son objectif est de rendre compte de la plausibilité de l’argument sceptique tout en protégeant certaines intuitions au sujet de la connaissance. Ainsi, la théorie de Lewis explique quelles sont les présuppositions qu’il est légitime d’entretenir dans les attributions de connaissance. Ces attributions sont les énoncés de type « S sait que P ». On verra que cela prend la forme d’une théorie contextualiste des possibilités d’erreur pertinentes.
Ce travail vise ensuite à situer la thèse de Lewis dans la littérature sur le contextualisme épistémique, c’est-à-dire en général, l’idée selon laquelle le contexte de conversation joue un rôle dans la détermination de la valeur de vérité d’une attribution de connaissance. Nous verrons que les solutions contextualistes au problème sceptique peuvent avoir des résultats significativement différents.
Enfin, ce travail présentera des critiques importantes sur Elusive Knowledge. Elles prendront la forme d’un retour sur la manière dont Lewis conçoit le problème du scepticisme et celui de l’élimination des possibilités d’erreur. / This thesis is a critical analysis of David Lewis’s contextualist solution to the skeptical problem. The skeptical problem, for Lewis, is a problem of relevant possibilities of error : given that we cannot rule out various skeptical hypotheses, it seems that knowledge is impossible.
The first chapter introduces Lewis’s solution to skepticism. We’ll see that his aim is to account for the plausibility of the skeptical argument, while at the same time to protect some of our intuitions concerning knowledge. To that end, Lewis’s solution points to the specific possibilities which can be properly ignored in our knowledge attributions. Knowledge attributions are sentences like « S knows that P. » We’ll see that this explanation takes the form of a contextualist theory about relevant possibilities of error.
The second chapter’s task is to locate Lewis’s theory within the literature on epistemic contextualism. Epistemic contextualism, in general, is the claim that the truth value of knowledge attributions is strongly determined by the context of the conversation. But, as this chapter should emphasize, several solutions to skepticism may share the « contextualist » label, while yielding significantly different results.
The final chapter will address some important objections to Elusive Knowledge. They are related to the reasons why, according to Lewis, skepticism is a genuine problem for epistemology; on the other hand, they question the notion of elimination of error possibilities.
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Science et scepticisme chez David HumeOuellet, Dominique 23 April 2018 (has links)
L’oeuvre philosophique de David Hume repose sur un incontournable paradoxe. Dans le premier livre du Traité de la nature humaine, le projet d'une science expérimentale de la nature humaine se trouve curieusement juxtaposé à l'expression d'un scepticisme radical. Notre objectif consiste principalement à rendre compte, au-delà de cette contradiction apparente, de la cohérence de la position épistémologique de Hume. Nous tenterons de mettre en évidence la compatibilité des conceptions humiennes de science et de scepticisme. Nous chercherons également à souligner l'invraisemblance de l'interprétation traditionnelle qui dissout la tension entre science et scepticisme en réduisant la philosophie humienne à un scepticisme autodestructeur.
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Le « jeu de la constance » et le plus « apparent vice de nostre nature » : constance et inconstance dans les Essais de Michel de Montaigne / Constancy and inconstancy in the Essais of Michel de MontaignePrat, Sébastien 08 April 2010 (has links)
Cette thèse vise à mettre en lumière, dans les Essais de Montaigne, un aspect peu connu du débat sur la constance à la fin du 16ème s. Alors que la vertu de constance devient un enjeu philosophique et moral d’importance, servant à la fois des idéaux stoïciens, chrétiens et civils, nous constatons une insistance des Essais à souligner le phénomène contraire, l’inconstance. Il s’agit dans un premier temps de montrer le dialogue que construit Montaigne face à la vertu de constance, puis d’établir le statut argumentatif de l’inconstance dans les Essais. Dans le but de situer le débat constance - inconstance, nous nous rapportons d’abord aux écoles de philosophies hellénistiques que pillent les Essais. Le scepticisme de Montaigne s’en trouve déstabilisé, le stoïcisme à la fois débattu et repoussé, l’épicurisme instrumentalisé. L’inconstance prend un visage universel qui rend présomptueuse et même dangereuse toute aspiration à la constance. Nous montrons ensuite la prise en charge méthodologique de l’inconstance dans les Essais, à travers le Distingo. Nous constatons alors que l’inconstance a le statut d’une condition pré éthique poussant les Essais à déconsidérer toute entreprise humaine dans la sphère publique. Mais les Essais n’encouragent pas simplement à se laisser porter par la fortune ou la coutume. Dans la sphère privée, Ils construisent plusieurs règles éthiques hétérodoxes : non repentir, diversion, vanité, expérience…qui reposent sur le possible (selon qu’on peut) et contribuent à redéfinir la grandeur d’âme, en présentant un nouvel ordre ou une nouvelle conformité de l’action, ce que nous appellerons « l’éthique de l’inconstance » ou « éthique de l’indirection » . / This thesis aims to emphasize in Montaigne’s Essays a little known aspect concerning the debate of constancy towards the end of the 16th. c. While the virtue of constancy becomes a philosophical issue of importance, favouring at the same time the stoic, Christian and civil ideals, we observe in Montaigne’s Essays, an insistence to underline a contradictory phenomenon; inconstancy. First, it is essential to demonstrate the dialogue that builds Montaigne’s work concerning the virtue of constancy, to finally establish the proper argumentation on inconstancy. With the intent to situate this debate concerning the virtue of constancy, we will refer primarily to the Hellenistic philosophies plundered by the Essays. We will present in the first part the origin and in the second part, the transfer of the debate. Montaigne’s scepticism happens to be destabilized, his stoicism is at the same time debated and rejected, his Epicureanism becoming a tool determining their truth. The second section of the thesis demonstrates that methodology of the Essays takes over the notion of inconstancy, notably through the “Distingo”, and its effects on the historical knowledge relating to prudential activities. We claim that the nature of the essay is to correct this error and thus give the right place to human inconstancy. We acknowledge the fact that inconstancy has a status of a pre-ethic condition which pushes the Essays to disrepute any human enterprise in the public sphere. However, this denial cast upon the public sphere does not lead us to reject any kind of ethical reflection. In the private sphere, the Essays construct ethical regulations: non repentance, diversion, vanity, experience...These aspects are all grounded in the ethical mode of the possible, (« Selon qu’on peut ») and at the same time contribute in redefining the magnitude of the soul by presenting a new order or a new conformity of action. We name the project ethic of inconstancy or ethic of indirection
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Scepticisme du cinéma, scepticisme de Gus Van Sant : étude de la tétralogie de Gus Van Sant à partir de la philosophie de Stanley CavellCherrier, Maxime 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise à explorer le lien étroit unissant le scepticisme philosophique, le
dispositif cinématographique et la tétralogie de Gus Van Sant : Gerry, Elephant, Last days et Paranoid Park. À partir de la philosophie de Stanley Cavell, il sera d’abord question de développer le scepticisme comme condition d’existence et non plus comme doctrine philosophique. Stanley Cavell fait bifurquer le problème sceptique de la cognition vers l’éthique et nous verrons comment Gus Van Sant, en proposant un cinéma du désoeuvrement et de la mélancolie où l’individu est en rupture avec le monde, rejoint cette dimension éthique du scepticisme par le cinéma. Ensuite, il s’agira de voir comment le
dispositif cinématographique est l’expression même du scepticisme cavellien et comment il permet de tendre vers le perfectionnisme moral en imposant la reconnaissance de son existence à travers la décision morale. Enfin, nous verrons comment Gus Van Sant, en réinventant le plan-séquence et le ralenti, répond singulièrement au problème posé par le
scepticisme en réintégrant l’individu dans le monde à force de manipulations formelles qui sont autant de réponses au désoeuvrement contemporain comme condition existentielle.
Ces réponses trouvées par Gus Van Sant ne sont pas des solutions, mais une exploration
des dimensions d’un problème qu’il renouvèle : le scepticisme. / This thesis aims to explore the close ties between philosophical skepticism, the
cinematic apparatus and Gus Van Sant's tetralogy of films: Gerry, Elephant, Last Days and Paranoid Park. From Stanley Cavell’s philosophical perspective, we will first address the question of skepticism as a condition of existence rather than a philosophical doctrine. Stanley Cavell redirects the skepticism problem of cognition towards ethics and we will
look at how Gus Van Sant meets the ethical dimension of skepticism by offering a cinema
of idleness and melancholia in which individuals are at odds with the world. Furthermore, we will study how the cinematic apparatus is the very expression of Cavellian skepticism and how it moves toward moral perfectionism by forcing the recognition of our existence through moral decision-making. Finally, we will look at how Gus Van Sant, in a singular manner, addresses the problem raised by skepticism by reinventing the sequence shot and
the slow motion, and therefore reinstates the individual to the world through formal
manipulations that respond to modern idleness as an existential condition. The answers Gus Van Sant has found are not solutions, but rather the exploration of the dimensions of a problem he is restating: skepticism.
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L'accord de la théorie et de la pratique chez Pyrrhon et Sextus EmpiricusAssaf, Philippe January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'état de nature dans le Léviathan de Thomas Hobbes et la controverse entourant son utilisation dans les analyses des relations internationalesBastien, Louis-Philippe 05 1900 (has links)
L'état de nature de Thomas Hobbes repose sur une étude des limites de la connaissance de
l'être humain. Ces limites sont considérables, si bien qu'il est selon Hobbes impossible pour le
genre humain de naturellement instaurer un système de vérité commun à l'espèce. L'homme est à
l'état de nature dans une situation que nous qualifions « d'anarchie épistémologique » ce qui se
traduit dans le Léviathan de Hobbes comme étant une situation de guerre de chacun contre
chacun. Ce n'est que par l'institution d'un souverain tout puissant que l'homme peut espérer
dépasser la condition de misère qui caractérise sa situation à l'état de nature. Le projet
philosophique et politique de Hobbes concerne donc essentiellement l'être humain dans sa
situation politique domestique. Hobbes ne consacre effectivement rien de substantiel à l'analyse
des relations internationales. Pourtant, le nom de Thomas Hobbes revient souvent à ce niveau
d'analyse, particulièrement lorsqu'il s'agit de conceptualiser les rapports interétatiques comme
étant analogues à ceux des hommes à l'état de nature. Cette transposition est à notre avis
problématique plutôt que constructive puisqu'elle ne reflète en rien les analyses du philosophe.
Nous proposons de démontrer ce point par le biais d'une étude exégétique de la pensée de
Hobbes. / Hobbes's state of nature rests upon an epistemological study of human nature. It reflects
important limits on the human capacity for establishing objective truths. In the state of nature
then, mankind will never be able to naturally and collectively institute an epistemological system.
Mankind is in the state of nature in a situation that we qualify as an '' epistemological anarchy '',
which in Hobbes's Leviathan is a situation of war of all against all. It is only through the
institution of a all-powerful sovereign that man can hope to free himself from the dire situation of
the state of nature. Hobbes's philosophical and political project then, concerns only human
activity on a domestic scale. Indeed, the english philosopher does not provide substantial
analytical material concerning international relations. However, the name of Thomas Hobbes is a
common one in discussions of international relations, specially when the conceptualisation of
interstate relations is understood as being analogous to that of man in the state of nature. We
consider that this analogy is not constructive, but problematic since it does not reflect Hobbes's
analyses at all. We will show that this is the case through an exegetic study of Hobbes's arguments
concerning human nature.
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Raison et empirisme chez David Hume / Reason and empirism in HumeBergont, Sophie 15 September 2018 (has links)
Il est courant de reconnaître en Hume un philosophe empiriste et un critique de la raison. Cette étude s’attache à examiner le lien unissant ces deux caractérisations, et à mettre en évidence le geste d’extension de l’empirisme par lequel, sous la plume de Hume, l’entendement en vient à être pensé selon un modèle empirico-sceptique. Contrairement à l’idée reçue qui voudrait que la théorie humienne de la raison s’énonce à l’encontre de conceptions «métaphysiques» ou «rationalistes» de cette dernière, il s’agit de montrer que c’est à des auteurs couramment désignés comme empiristes que Hume se confronte lorsqu’il prend la raison pour objet, en tant que ces auteurs seraient restés prisonniers d’une compréhension superficielle de l’expérience. En explorant différents champs (connaissance, passions, morale, histoire, sciences constituées, telle la mécanique), cette étude souligne que la critique humienne de la raison naît d’un approfondissement de l’empirisme, approfondissement qui vient interroger l’idée traditionnelle d’une continuité vis-à-vis des philosophes «empiristes» (notamment Locke et Hutcheson) et d’une mise à distance des auteurs «rationalistes» (notamment Leibniz et Malebranche). Ces positionnements à première vue surprenants s’enracinent dans une exigence d’analyse de l’expérience : c’est seulement en analysant l’expérience immédiate et ordinaire que nous faisons de notre raison qu’il est possible de parvenir à une juste idée de ses pouvoirs, et de poser à nouveaux frais la question de sa légitimité à gouverner notre croyance. / Hume is commonly seen as an empiricist philosopher and as a critic of reason. The project of this thesis is to examine the relation between these two characterizations, and to highlight the way that Hume expands empiricism into the faculty of reason, resulting in a new conception of the understanding, which is both empirical and skeptical. In opposition to the generally accepted idea, which states that Hume's theory of reason is set against "metaphysical" or "rationalist" conceptions of this faculty, the thesis argues that, in his account of reason, Hume mainly critiques "empiricist" philosophers. These thinkers are critiqued for being confined to a superficial view of experience. Through an exploration of several fields (theory of experience, theory of the passions, theory of morals, history, contemporary sciences, such as mechanics), it is shown that Hume's critique of reason stems from an extension and intensification of empiricism. This demonstration challenges the traditional view of Hume, as the heir to the "empiricist" tradition (particularly Locke and Hutcheson) and as a mere critic of the "rationalist" philosophers (particularly Leibniz and Malebranche). These positions, which seem at first sight surprising, are rooted in the demand that experience be analysed : it is only through analysing the immediate and ordinary experience we have of our reasoning that we can arrive at a true account of the powers of reason, and give new ground to the question of the legitimacy of reason to govern our beliefs.
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