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Récits, événements de vie et dessins de l'arbre chez des patients schizophrènes français et péruviens / Life stories, life events and tree test of french and peruvian schizophrenic patientsMerma Choquehuanca, Rosario Katty 16 July 2015 (has links)
Cette étude a pour objectif comparer deux populations selon les facteurs socio-démographiques, personnels, psychopathologiques, psycho-corporels et relationnels et étudier le vécu de la maladie sur la vie personnelle, familiale et sociale chez les schizophrènes français et péruviens à travers les récits de vie recueillis au cours de la recherche. Nous avons formulé deux hypothèses générales : Les récits et évènements de vie rapportés par les patients schizophrènes français et péruviens ne seront pas fondamentalement différents du fait de l’universalité de la pathologie et le dessin de l’arbre utilisé chez les patients schizophrènes français et péruviens permettra de mettre en évidence des différences en fonction de la population étudiée. Population : Elle est composée de 26 patients hommes et femmes âgés de 18 à 57 ans (âge moyen : 36 ans) stabilisés par leur traitement, ayant fait l’objet d’un diagnostic de Schizophrénie de type paranoïde (F20.0x), schizophrénie de type indifférenciée (F20.3X) et trouble délirant (F22.0) selon le DSM IV-R. Instruments : Nous avons utilisé trois types d’outils pour tester nos hypothèses : Dessins de l’arbre, questionnaire d’événements de vie d’Amiel Lebigre et récits de vie. Résultats : Les résultats indiquent que les récits, évènements de vie et des dessins de l’arbre des patients schizophrènes français et péruviens sont différents (situation familiale, professionnelle, événements de vie, troubles psychologiques). Conclusion : Cette étude nous a permis d’appréhender la réalité des patients schizophrènes dans les deux pays : le contexte social et la prise en charge des patients. Nous avons repéré que les histoires des patients schizophrènes péruviens sont plus interrompues et peu élaborés. Elle met en lumière des aspects encore peu étudiés chez les patients schizophrènes (sexualité, image du corps, aspect social, couleur des dessins). / This study aims to compare two populations by socio-demographic, personal, psychopathology, psycho-physical and relational factors and to study the experience of the disease on the personal, family and social life in French and Peruvian schizophrenics through the life stories collected during the research. We made two general hypotheses: Stories and life events reported by the French and Peruvian schizophrenic patients will not be fundamentally different because of the universality of the pathology ; and the tree test made by French and Peruvian schizophrenic patients will highlight differences depending on the population studied. Population : It’s composed of 26 men and women patients aged from 18 to 57 years (mean age 36 years) stabilized by treatment, having been diagnosed with paranoid Schizophrenia (F20.0x), schizophrenia undifferentiated type (F20.3X) and delusional disorder (F22.0) according to DSM IV-R. Instruments : We used three types of tools to test our hypotheses: tree test, life events and life stories. Results : The results indicate that the stories, life events and tree test of French and Peruvian schizophrenic patients are different (family situation, professional, life events, psychological disorders). Conclusion : This study allowed us to understand the reality of schizophrenic patients in the two countries: the social context and the care given to patients. We've detected that stories of Peruvian schizophrenic patients are interrupted and unsophisticated. It highlights aspects that have not been deeply studied yet in schizophrenia (sexuality, body image, social, color drawings).
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Modèle de mélange gaussien à effets superposés pour l’identification de sous-types de schizophrénieNefkha-Bahri, Samy 03 1900 (has links)
Ce travail s’inscrit dans l’effort de recherche ayant pour but d’identifier des sous-types
de schizophrénie à travers des données de connectivité cérébrale tirées de l’imagerie par
résonance magnétique fonctionelle. Des techniques de regroupement en grappes, dont l’algorithme Espérance-Maximisation (EM) pour l’estimation des paramètres de modèles de mé-
lange gaussien, ont été utilisées sur des données de ce type dans des recherches précédentes.
Cette approche capture des effets de processus cérébraux normaux qui sont sans intérêt pour
l’identification de sous-types maladifs. Dans le présent travail, les données de la population
des individus témoins (non-atteints de la maladie) sont modélisées par un mélange fini de
densités gaussiennes. Chaque densité représente un sous-type supposé de fonctionnement cé-
rébral normal. Une nouvelle modélisation est proposée pour les données de la population des
individus atteints : un mélange de densités gaussiennes où chaque densité a une moyenne correspondant à la somme d’un état normal et d’un état maladif. Il s’agit donc d’un modèle de
mélange gaussien dans lequel se superposent des sous-types de fonctionnement cérébral normal et des sous-types de maladie. On présuppose que les processus normaux et maladifs sont
additifs et l’objectif est d’isoler et d’estimer les effets maladifs. Un algorithme de type EM
spécifiquement conçu pour ce modèle est développé. Nous disposons en outre de données de
connectivité cérébrale de 242 individus témoins et 242 patients diagnostiqués schizophrènes.
Des résultats de l’utilisation de cet algorithme sur ces données sont rapportés. / This work is part of the research effort to identify subtypes of schizophrenia through
brain connectivity data from functional magnetic resonance imaging. Clustering techniques,
including the Esperance-Maximization algorithm (EM) for estimating parameters of Gaussian mixture models, have been used on such data in previous research. This approach captures
the effects of normal brain processes that are irrelevant to the identification of disease subtypes. In this work, the population data of control (non-disease) individuals are modeled by
a finite mixture of Gaussian densities. Each density represents an assumed subtype of normal
brain function. A new model is proposed for the population data of affected individuals : a
mixture of Gaussian densities where each density has an mean corresponding to the sum of
a normal state and a disease state. Therefore, it is a mixture in which subtypes of normal
brain function and subtypes of disease are superimposed. It is assumed that normal and unhealthy processes are additive and the goal is to isolate and estimate the unhealthy effects.
An EM algorithm specifically designed for this model is developed. Data were obtained from
functional magnetic resonance imaging of 242 control individuals and 242 patients diagnosed
with schizophrenia. Results obtained using this algorithm on this data set are reported.
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How to date future events? Cognitive processes supporting the temporal location of autobiographical events in healthy individuals and in schizophrenia / Comment dater les évènements futurs ? Exploration des processus cognitifs de localisation temporelle des évènements autobiographiques chez le sujet sain et dans la schizophrénieBen Malek, Mohamed Hédi 04 September 2019 (has links)
L’objectif de cette thèse était d’étudier les processus impliqués dans la localisation temporelle des événements personnels futurs chez les sujets sains et les patients atteints de schizophrénie. Pour cela, nous avons utilisé la méthode de réflexion à voix haute dans trois études expérimentales pour analyser les stratégies utilisées pour déterminer la localisation temporelle des événements autobiographiques. Dans l’Etude 1, nous avons constaté que les participants utilisaient principalement des processus de reconstruction/d’inférence pour dater les événements. Ils s’appuyaient le plus souvent sur des connaissances autobiographiques (c.-à-d., des périodes de vie/événements étendus) et des connaissances générales pour reconstruire ou inférer le moment des événements, à la fois pour les événements passés et futurs. Dans l'Etude 2, nous avons constaté que les buts personnels influençaient le processus de localisation temporelle en augmentant l'accès direct à la date des événements futurs importants et en favorisant l'utilisation de connaissances autobiographiques pour inférer le moment des événements lorsque les dates ne sont pas directement accessibles. Dans l’Etude 3, nous avons constaté que les patients atteints de schizophrénie avaient des difficultés à s’appuyer sur des informations épisodiques pour reconstruire ou inférer la date des événements personnels, et qu’ils commettaient davantage d’erreurs que les participants témoins lorsqu’on leur demandait de classer dans l’ordre chronologique les événements précédemment datés. Sur la base de ces nouvelles découvertes, nous proposons un modèle à double processus pour la localisation temporelle des événements autobiographiques qui articule les mécanismes cognitifs engagés dans la datation des événements passés et futurs. / The aim of this thesis was to investigate the processes involved in the temporal location of personal future events in healthy individuals and in patients with schizophrenia. To do so, we used a think-aloud procedure in three experimental studies to analyse the strategies used to determine the times of autobiographical events. In Study 1, we found that participants mostly used reconstructive/inferential processes to date events. They relied most frequently on autobiographical knowledge (i.e., lifetime periods/extended events) and general knowledge to reconstruct or infer the times of events, both for past and future events. In Study 2, we found that personal goals influenced the temporal location process by increasing the direct access to the times of important future events, and by favouring the use of autobiographical knowledge to infer the times of events when dates are not directly accessible. In Study 3, we found that patients with schizophrenia had difficulties to rely on episodic information to reconstruct or infer the times of personal events, and made more errors when they were asked to temporally order the previously dated events. Based on these novel findings, we propose a dual-process model of the temporal location of autobiographical events that articulates the cognitive mechanisms engaged in the dating of past and future events
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Intégration d'outils innovants (interfaces tactiles) chez une population de patients ayant une schizophrénie dans le cadre d'un processus de rééducation et de réadaptation de la mémoire de travail / Integration of innovative tools (touch interfaces) in a population of patients with schizophrenia in the process of re-education and rehabilitation of working memoryAbi-Tannous, Sarkis 28 November 2014 (has links)
Les déficits de la mémoire de travail en schizophrénie constituent des cibles préférentielles de par leur fréquence, leur lien avec le pronostic fonctionnel et leur implication dans tous les aspects de la vie quotidienne. Ces déficits sont présents dès l'entrée dans la maladie et ils sont peu améliorés par les psychotropes et les psychothérapies. La remédiation cognitive est amenée à occuper une place de plus en plus formelle dans le traitement de la schizophrénie, du fait d'une efficacité démontrée et de l'absence d'autres moyens thérapeutiques susceptibles d'améliorer les déficits visés. Les nouvelles technologies ont un impact de plus en plus important sur le développement de méthodes de prévention et de rééducation. L'utilisation des interfaces tactiles dans les domaines médicaux et paramédicaux se développe pour des raisons à la fois d'utilisabilité, d'efficacité et d'habitude liées à l'appartenance à une nouvelle génération. Face aux données nouvelles des neurosciences et aux développements des technologies innovantes, il nous a semblé important de poser la problématique suivante : l'usage de la technologie tactile pourrait-il contribuer au processus de remédiation de la mémoire de travail visuo-spatiale en schizophrénie ? Une étude longitudinale d'une durée de 4 mois a été réalisée auprès de 20 personnes ayant une schizophrénie (DSM-IV-TR), hospitalisées en long séjour à l'Hôpital Psychiatrique de la Croix (Beyrouth-Liban). L'échantillon de l'étude a été divisé en deux groupes équivalents (10 sujets par groupe) et homogènes (âge, performance, niveau d'éducation). Le premier groupe (groupe Contrôle) a été pris en charge par un programme utilisant l'activité classique comme moyen de remédiation. Le deuxième groupe (groupe Expérimental) a suivi le programme utilisant une tablette tactile de type iPad comme outil de remédiation. Les épreuves expérimentales de cette étude longitudinale ont été réalisées, en présence du thérapeute, en 16 séances de prise en charge : 12 séances hebdomadaires de remédiation et 4 séances mensuelles d'évaluation. La technique utilisée dans le programme de remédiation cognitive a pour objectif de rééduquer la mémoire de travail visuo-spatiale par une pratique et un entrainement intensifs via des activités thérapeutiques spécifiques. Par conséquent, deux activités ont été utilisées dans chaque séance : Memory Cartes et Rappel d'images, qui ont été présentées sous forme tactile (iPad) et non tactile (matériel en bois et carton) selon le programme de remédiation de chaque groupe. Enfin, un questionnaire d'appréciation a été présenté à la fin de chaque séance afin de recueillir des données globales quant à l'intérêt, à la motivation des patients et l'acceptabilité des outils de remédiation. Les évaluations cognitives mensuelles ont consisté en une batterie de tests neuropsychologiques (MEM-III, WAIS-IV, Memtrax) recouvrant les composantes de la mémoire de travail et l'attention visuelle sélective. Une évaluation « à distance » a également été réalisée 5 mois après le programme de la remédiation afin d'apprécier le maintien des capacités mnésiques à long terme. Les résultats statistiques obtenus par le biais d'ANOVAs et d'une Analyse en Composantes Principales sont prometteurs en termes d'amélioration des fonctions cognitives : la remédiation cognitive par l'interface tactile permet d'améliorer la mémoire de travail visuo-spatiale chez les personnes ayant une schizophrénie. Ces résultats amènent à considérer la nécessité d'intégrer les nouvelles technologies tactiles dans les programmes de remédiation cognitive en schizophrénie. / The working memory deficits in schizophrenia form the preferred target regardless of their frequency, their relation with the functional prognosis and their involvement in all the aspects of everyday life. The cognitive remediation aims at occupying an important place in the treatment of schizophrenia, due to its proven efficiency as well as to the lack of other therapeutic means suspected of improving the targeted deficits. New technologies have a gradually important impact on the development of the methods of prevention and reeducation. Touch technology is remarkably evolving nowadays creating a new usage context, especially in the medical and paramedical domains. The use of innovative technologies in the medical and paramedical fields turns out to grow for reasons of usability, efficiency and habit related to the fact of belonging to a new generation. In this perspective, our research aims toward using new interactive technologies especially the touch interfaces in the cognitive remediation. Reflecting on the subject and following the ergonomic process will concern the modalities of integrating the touch interfaces in the process of the remediation of the visuo-spatial working memory within the schizophrenia. It is now to evaluate the usage of the new touch technologies and precisely the touch pads accused of improving the functioning of the visuo-spatial working memory through memory exercises, which is supposed to lead to a major contribution to the cognitive remediation techniques. The longitudinal study has been conducted with 20 individuals suffering from schizophrenia (DSM-IV-TR), hospitalized for a long time at the Psychiatric Hospital of the Cross (Beirut - Lebanon). This study specimen was divided into two equivalent (10 male subjects per group) and homogeneous (age, performance, level of education) groups. The first group (Classic Group) followed a program using classical activity as a remediation mean. Whereas the second (Touch Group), followed a program having touch pad as a remediation tool. Experimental tests along this longitudinal study of 4 months were conducted in 16 sessions of regaining control. Each patient participated in 4 evaluation sessions. The technique used in cognitive remediation program aims to reeducate the visuo-spatial working memory through intensive practice and training via specific therapeutic activities. In consequence, two activities were used in each session: Memory Cards and images Recall. They were presented through touch and non-touch forms according to the re-educational program of each group. Then, evaluation sessions were offered every month to measure patients' progress during the treatment. Finally, a Remote evaluation was realized after 5 months of the end of the remediation to assess the maintenance of the long-term mnesic abilities. Some promising results were obtained concerning the improvements of cognitive functions. The cognitive remediation through a touch pad allows better performance of visuo-spatial working memory of schizophrenic people. These results lead us to consider the necessity of integrating new touch technology in remediation programs to treat cognitive disorders associated with schizophrenia.
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Toxoplasmose et schizophrénie : le rôle du stressBeaumont, Emy 08 1900 (has links)
La schizophrénie est un trouble psychiatrique répandu qui affecte grandement la vie de l’individu touché. Même si certains facteurs ont été identifiés comme causes de cette maladie, notamment des facteurs génétiques, ceux-ci n’expliquent pas entièrement les bases biologiques qui la sous- tendent. Certaines causes infectieuses ont été soulevées, dont la « toxoplasmose ». Celle-ci réfère à une infection par un parasite, Toxoplasma gondii (TG), qui touche environ le tiers de la population humaine mondiale. Des études animales ont montré que ce parasite peut manipuler le comportement de son hôte en menant à une diminution de la peur et à une augmentation de la prise de risque. Les résultats d’autres études portent à croire que ces types de comportements pourraient également être affectés par ce parasite chez l’humain, et ce, peut-être de manière plus importante chez les personnes souffrant de schizophrénie. La peur et la prise de risque étant toutes deux fortement associées aux réponses de stress, nous avons émis l’hypothèse que TG pourrait être relié à des différences au niveau de la réponse de stress chez l’humain, particulièrement chez la personne souffrant de schizophrénie. Nous avons testé si les biomarqueurs de stress (cortisol salivaire et des cheveux) diffèrent chez des personnes avec un diagnostic de schizophrénie et des contrôles en fonction de l’infection par TG. Nous avons aussi vérifié si TG était relié à des symptômes psychotiques spécifiques et/ou à de l’impulsivité (comme marqueur proxy des comportements de prise de risque). Dans cette étude, nous avons utilisé des échantillons de sang, de salive et de cheveux pour mesurer les anticorps TG, les niveaux de cortisol circulant et la sécrétion de cortisol à long terme, respectivement. Les résultats montrent que les personnes avec une schizophrénie infectées par TG présentent des concentrations de cortisol des cheveux significativement plus élevées que les personnes avec une schizophrénie non infectées, un effet qui n'a pas été trouvé chez les participants contrôles. Aucune différence de cortisol salivaire n'a été observée entre les participants infectés par TG et non infectés, autant dans le groupe schizophrène que contrôle. De plus, il n'y a aucune association entre TG et les symptômes psychotiques positifs ou entre TG et l'impulsivité. Ces résultats suggèrent que l’infection par TG est associée à des différences dans la production de cortisol à long terme chez les personnes avec une schizophrénie, mais pas dans la sécrétion de cortisol à court terme. / Schizophrenia is an important psychiatric disorder that greatly affects the life of the affected individual. Although some factors have been identified as causes of this disease, including genetic factors, these do not fully explain the biological basis behind it. Some infectious causes have been raised, including the “toxoplasmosis”. It refers to an infection by a parasite, Toxoplasma gondii (TG), which affects approximately one third of the world's human population. Animal studies have shown that this parasite can manipulate its host's behavior leading to decreased fear and increased risk taking. The results of other studies suggest that these types of behaviors could also be affected by this parasite in humans, and perhaps to a greater extent in people with schizophrenia. Since fear and risk-taking are both strongly associated with stress responses, we hypothesized that TG might be related to differences in the stress response in humans, particularly in people suffering from schizophrenia. We tested whether stress biomarkers (salivary and hair cortisol) differ in people with schizophrenia and controls depending on TG infection. We also checked whether TG was related to specific psychotic symptoms and/or impulsivity (as a proxy marker of risk-taking behaviors). In this study, we used blood, saliva, and hair samples to measure TG antibodies, circulating cortisol levels, and long-term cortisol secretion, respectively. Results show that TG-infected people with schizophrenia had significantly higher hair cortisol concentrations than uninfected people with schizophrenia, an effect that was not found in control participants. No difference in salivary cortisol was observed between TG- infected and uninfected participants, neither in the schizophrenic group nor in the control group. Moreover, there was no association between TG and positive psychotic symptoms or between TG and impulsivity. These results suggests that TG infection is linked to differences in long-term cortisol secretion in people with schizophrenia, but not in short-term cortisol secretion.
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La comorbidité schizophrénie - toxicomanie : modèles cliniques et neurobiologiques et traitement pharmacologiquePotvin, Stéphane January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Modèle animal des dysfonctions schizophréniques du cortex préfrontal : performance de rats avec injections systémiques de phencyclidine (PCP) dans deux tâches axées sur des changements de règles / Effets du PCP sur les changements de règlesDeschênes, Annie 07 May 2021 (has links)
Selon un point de vue très répandu, l’injection quotidienne et répétée de phencyclidine (PCP)reproduit chez ranimai des symptômes négatifs similaires à ceux observés dans la schizophrénie humaine en créant une hypodopaminergie corticale, notamment dans le cortex préfrontai. Le présent mémoire s’insère dans un programme de recherche qui vise à tester ce point de vue qui, dans les faits, repose sur peu de données empiriques publiées. Plus spécifiquement, l’expérience rapportée dans le mémoire compare la performance de rats traités avec du PCP de façon sous chronique et répétée à celle de rats contrôles injectés avec une solution saline, dans deux tâches introduisant des changements de règles et requérant l’intégrité du cortex préfrontal: une tâche de localisation spatiale à buts variables dans un labyrinthe radial et une variante du test de tri decartes du Wisconsin (WCST) adaptée aux rats. L’absence de différence significative entre les groupes exposé et non exposé à la drogue dans les deux tâches examinées met en doute la capacité réelle de cette drogue à reproduire, chez le rat, un syndrome fronto-cognitif déficitaire apparenté à la schizophrénie.
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La schizophrénie au sein d'un Québec multiculturel : le cas des immigrants haïtiens de MontréalLampron, Amélie 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise les modalités d'accès à des soins de santé mentale pour une clientèle immigrante. Il se concentre plus précisément sur les usagers d'origine haïtienne de la région de Montréal. Pour la réalisation d'une telle étude, les usagers ciblés ainsi que des professionnels de la santé ont été amenés à se prononcer quant aux principaux obstacles rencontrés lors de la consultation clinique. Les résultats d'analyses des récits qui m'ont été livrés font l'objet de cette recherche. En procédant à des entrevues semi-dirigées avec les personnes concernées par la problématique ciblée, une analyse qualitative des données à pu être réalisée. Les résultats obtenus établissent des liens entre le rôle de la culture et des conditions concrètes d'existence et leur rapport avec le système de santé biomédicale. Les facteurs susceptibles d'influencer l'accès à des soins de santé mentale sont au centre de cette étude. Un premier chapitre d'analyse se concentre davantage sur les usagers haïtiens, leur expérience de la maladie qu'est la schizophrénie et les barrières auxquelles ils se heurtent lors des recours aux soins. Quant au second chapitre d'analyse, celui-ci porte plutôt sur le regard des professionnels de la santé face à leur pratique avec une clientèle immigrante, les difficultés rencontrées et les mesures mises en place afin de contrer les entraves aux soins de santé mentale chez cette clientèle d'origine étrangère. Une vue d'ensemble se dégage donc de ce mémoire, en allant chercher le point de vue des différents acteurs concernés par une problématique de santé-ethnicité.
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Dans quelle mesure les déficits neuropsychologiques sont-ils liés au fonctionnement social des personnes atteintes de schizophrénie ou de psychose apparentée à la schizophrénie?Lehoux, Catherine 11 April 2018 (has links)
Les performances neuropsychologiques des individus atteints de schizophrénie (SZ) s'avèrent significativement en lien avec leur niveau de fonctionnement social, selon une métanalyse de Green, Kern, Braff et Mintz (2000). La littérature abondante et hétérogène sur cette question de recherche présente toutefois plusieurs limites auxquelles les travaux de recherche actuels apportent des éléments de réponse. Par exemple, quel est le pouvoir prédictif des déficits neuropsychologiques spécifiques par rapport à celui d'un facteur général de cognition, ou par rapport à celui des symptômes psychiatriques également associés à la maladie? Cinquante et un individus en début d'évolution d'une SZ ou d'une psychose apparentée à la SZ et 34 participants témoins ont été évalués sur le plan neuropsychologique (batterie exhaustive), symptomatologique (SCID ou PANSS) et fonctionnel (Échelle d'autonomie fonctionnelle de Strauss et Carpenter: Poirier et al., 2004). Les participants du groupe clinique ont été évalués dans le cadre de leur suivi à la Clinique Notre-Dame des Victoires (CNDV), par les cliniciens prenant part à leur traitement et par des assistants de recherche dûment formés. Les participants du groupe contrôle ont été recrutés par affiches dans les diverses cliniques médicales de la région. Dans un contexte où les performances neuropsychologiques des participants du groupe clinique ont été jugées beaucoup moins déficitaires qu'attendu compte tenu de la littérature sur la SZ, les différentes analyses corrélationnelles univariées et multivariées font principalement ressortir l'importance des habiletés neuropsychologiques suivantes dans l'explication de la variance du fonctionnement social des individus du groupe clinique : l'organisation visuo-perceptive, les fonctions exécutives et le fonctionnement cognitif général, soit des habiletés cognitives plus générales (multidéterminées) que spécifiques. Les résultats suggèrent également que les corrélations incluant les déficits neuropsychologiques s'avèrent en partie indépendantes de celles incluant les symptômes psychiatriques de la maladie, bien que les symptômes de désorganisation et les symptômes dépressifs/anxieux expliquent eux aussi une proportion significative et indépendante de la variance du niveau de fonctionnement social. De telles conclusions ont des implications importantes en termes d'estimation du pronostic, entre autres, et également en termes de pistes de traitement à cibler dans le développement de la remédiation cognitive ou de nouveaux traitements pharmacologiques.
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Effets d'une lésion néonatale de l'hippocampe ventral sur les fonctions cognitives du cortex préfrontal et de l'hippocampe chez le rat : un modèle neurodéveloppemental de la schizophrénieMarquis, Jean-Philippe 13 April 2018 (has links)
Le modèle neurodéveloppemental de la schizophrénie chez le rat prédit qu'une lésion néonatale de l'hippocampe ventral (HV) entraîne, uniquement au terme de la maturité cérébrale, diverses perturbations fonctionnelles du cortex pré frontal (CPF). Toutefois, peu d'études ont investigué le développement des fonctions cognitives associées au CPF et à l'hippocampe qui représente, selon certains auteurs, la pierre angulaire de la symptomatologie de la schizophrénie. Cette thèse examine les effets d'une lésion néonatale bilatérale de l'HV sur l'intégrité de diverses fonctions cognitives associées au CPF et à l'hippocampe chez le rat. Cinq expériences comparent, à différents stades du développement cérébral, la performance de rats ayant subi une lésion néonatale excitotoxique de l'HV à celle de rats ayant reçu une lésion simulée dans une série de paradigmes cognitifs et comportementaux. Une première expérience (Chapitre 2) évalue la mémoire de travail aux stades de développement juvénile et adulte à l'aide de tâches d'alternance spatiale différée et d'apprentissage de discrimination conditionnée comportant des délais variables entre la présentation d'un stimulus et la production de la réponse. Dans les deux paradigmes, les rats lésés à l'HV démontrent un déficit indépendant des délais qui témoigne d'un mauvais fonctionnement du CPF, lequel persiste du stade de développement juvénile jusqu'à l'âge adulte. Une seconde série de trois expériences (Chapitre 3) examine l'effet de la lésion néonatale sur l'alternance spatiale différée, l'alternance spontanée et la motivation. Les données révèlent, dès le sevrage, des déficits de mémoire de travail qui ne sont pas dus à une perturbation des comportements exploratoires ou de motivation. Une dernière expérience (Chapitre 4) mesure, au stade juvénile de développement, la flexibilité comportementale à l'aide de tâches de changement de lieu et de discrimination perceptive ainsi que la densité des épines dendritiques des neurones
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