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De la présentation des données à l’élaboration interactive d’une perspective professionnelle dans le traitement d’un cas : « la réunion de synthèse » en travail social : Une approche conversationnelle d’inspiration ethnométhodologique / About the presentation of the data in the interactive elaboration of a professional perspective in the processing of a case : “the meeting of synthesis” in social work : An interactive approach of ethnométhodological inspirationTournemeule-Bissonnier, Cathy 01 March 2013 (has links)
La notion d’aide-à-autrui est la pierre angulaire du travail social. Cette aide s’incarne sous la forme d’une multitude de déclinaisons à travers les activités menées par les professionnels de l’action sociale, les travailleurs sociaux. Lorsque l’un d’entre eux se trouve ponctuellement en difficulté dans l’exercice de son métier, la « réunion de synthèse » est un espace dédié à l’aide entre professionnels.Dans ce cadre de travail, le langage est l’outil essentiel qui permet aux participants de se rendre mutuellement disponible leur point de vue sur un « cas social » et de traiter eux-mêmes la descriptibilité de leurs actions.La perspective théorique et méthodologique de la linguistique interactionnelle, issue de l’analyseconversationnelle d’inspiration ethnométhodologique, constitue un cadre privilégié pour examiner les pratiques langagières qui caractérisent ces réunions institutionnelles. La question des ressources mobilisées et de leurs cours d’action dans l’interaction est devenue mon objet de recherche. Un objet qui ratifie non seulement le principe du langage comme ressource centrale de l’organisation des activités sociales, mais aussi dans ce contexte institutionnel, comme principale ressource de production et de structuration d’une activité d’aide-à-autrui.Cette thèse a pour visée d’approfondir la connaissance des processus permettant l’émergence d’unetelle activité, en étudiant les procédés par lesquels les ressources linguistiques sont méthodiquement déployées pour façonner et délivrer les points de vue des membres sur leurs actions, contribuant en retour à la constitution d’un espace intersubjectif qui rend possible l’élaboration collective d’un travail interprétatif. / The concept of aid to others is the cornerstone of social work. This assistance is embodied in the formof a multitude of variations through the activities of the professionals of social action, the socialworkers. When one of them is punctually in trouble during the exercise of his job, the " meeting of synthesis" is dedicated to mutual aid between professionals.In this framework, the language is an essential tool which allows participants to make mutually available their point of view on a "social event" and handle themselves the describtibility of theiractions.The theoretical and methodological perspective of interactional linguistics, from the conversation alanalysis in the ethnomethodological tradition, is an ideal framework to examine the language practicesthat characterize these institutional meetings. The issue of mobilized resources and their course of action in the interaction became my object of research. An object that ratifies not only the principle of language as a central resource of the organization of the social activities, but also in the institutional context, as a main resource of production and structuring an activity to help others.This thesis aims to deepen the understanding of the processes for the emergence of such activity, by studying the processes by which language resources are methodically deployed to shape and deliverthe views of members about their actions, contributing in return to the creation of an intersubjective space which makes possible the collective elaboration of a interpretative work.
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Overrepresentation and disparity of Black children reported under the child protection system : the need for effective cross-system collaborationsBoatswain-Kyte, Alicia 05 1900 (has links)
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Intervention sociojudiciaire en violence conjugale au Québec : représentations professionnelles des intervenantes qui en font l'expérienceLalande, Célyne 07 1900 (has links)
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Solidarisations : Enquête sur les migrants en situation irrégulière et leurs soutiens / Solidarisations : Inquiry on illegal migrants and their supportsChambon, Nicolas 30 November 2017 (has links)
La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation. / La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation.
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Théorie de l'attachement : repères pour l'intervention auprès des familles d'accueil ou adoptantesOuellet, Michèle 09 1900 (has links) (PDF)
La question de l'attachement fait partie de la réalité du travail social depuis de très nombreuses années. Même si on parlait alors de « carence affective », ce n'est qu'au cours des dernières décennies que plusieurs auteurs ont examiné sous plusieurs angles une définition plus contemporaine pour mieux comprendre la dynamique relationnelle de l'enfant. Parmi les facteurs explicatifs, l'explosion de l'adoption internationale au cours des années 1990 a contribué à l'urgence de bonifier la recherche vue l'augmentation des demandes de consultations auprès des services publics. Ceci étant, la complexité des interventions associées aux problèmes d'attachement et à la relation parent-enfant a créé certaines « lacunes » de savoir chez les professionnels. Dit autrement, si nous parlons plus des questions liées à l'attachement, le processus d'intervention avec des repères précis est loin d'être étoffé. En privilégiant des interventions visant une approche familiale et systémique, ce mémoire propose une représentation multifactorielle du phénomène de l'attachement. À travers des entrevues en profondeur auprès d'intervenants experts, cette démarche nous permet d'identifier des modèles d'intervention existants et des repères d'intervention qui permettent l'amélioration des dynamiques familiales et jusqu'à un certain point, le renouvellement des pratiques. Dans une perspective de travail social et de changement, ce mémoire suggère également quelques pistes d'intervention.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Attachement, post adoption, famille adoptante, famille d'accueil, relations parent-enfant, intervention familiale.
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Le travail social scolaire : regards sur les stratégies d'intervention développées en contexte interculturelBenoît, Rachel 02 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche explore le travail social scolaire en contexte interculturel. Il s'agit d'une recherche qualitative réalisée auprès de six travailleuses sociales exerçant dans des écoles pluriethniques de Montréal. Un survol du travail social scolaire démontre qu'il s'agit d'un champ de pratique complexe. Dans les écoles, les travailleurs sociaux sont confrontés à plusieurs défis. Il en découle un quotidien souvent marqué par la surcharge ainsi que des mandats nombreux mais diffus. Ces balises posées, soulignons que le milieu scolaire public francophone de Montréal est de plus en plus caractérisé par la pluriethnicité. Plusieurs recherches démontrent que les jeunes issus de l'immigration, plus particulièrement ceux des minorités visibles, ont plus souvent tendance à éprouver des difficultés scolaires. Parmi les facteurs freinant la réussite et la persévérance scolaires de ces jeunes, des chercheurs ont identifié les attitudes interculturelles du personnel scolaire (enseignants et professionnels non enseignant). Dans ce contexte et compte tenu des contraintes auxquelles les TSS sont confrontés, les questions suivantes nous interpellent : dans quelle mesure les TSS prennent-ils en compte la dimension interculturelle lorsqu'ils interviennent auprès des jeunes issus de l'immigration et ceux des minorités visibles? Dans quelle mesure l'intervention des TSS soutient-elle la réussite scolaire de ces jeunes? L'équité est-elle possible à l'école? En somme, le contexte de travail précaire des TSS, le profil hétérogène des élèves et les défis de l'intervention en contexte interculturel démontrent la pertinence d'explorer davantage le travail social scolaire en contexte interculturel selon le prisme de la justice et de la transformation sociales. Notre cadre conceptuel s'inspire de recherches en éducation auquel nous avons intégré des repères liés au travail social et à l'intervention en contexte interculturel. L'analyse des entrevues porte en premier lieu sur la synthèse des stratégies d'intervention utilisées par les travailleuses sociales rencontrées. Il est ensuite question des principaux enjeux qui influencent leurs interventions. Les données démontrent que leur travail est jalonné de diverses tensions au sujet de la définition de leur mandat et de l'intervention en contexte interculturel, et ce plus particulièrement auprès des familles. Finalement, nous effectuons un retour au cadre conceptuel. En dépit du bon vouloir des intervenantes, nous notons que leurs stratégies d'intervention n'actualisent que partiellement la justice et la transformation sociales. Cette tendance ne peut être dissociée des enjeux qui touchent le champ de pratique. La recherche se termine avec la présentation de pistes de recherche et d'intervention pour soutenir les TSS exerçant en contexte interculturel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travail social, milieu scolaire, interculturalité, justice/transformation sociales.
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L’épreuve des liens : les relations entre intervenants et parents vivant en contexte de consommation maternelle au cours de la période périnataleRoux, Marie-Eve 07 1900 (has links)
La période périnatale est particulièrement propice pour que les futures et nouvelles mères consommatrices de substances psychoactives et leur partenaire entrent en relation d’aide avec des intervenants médicaux et psychosociaux. Pour ces mères et ces pères, l’arrivée d’un poupon dans leur vie est une source de motivation pour entreprendre une démarche d’aide basée sur la confiance. Pourtant, plusieurs études soulignent différentes contraintes qui rendent difficile l’entrée en relation d’aide de ces parents avec des intervenants.
Ce mémoire à donc pour objectif d’explorer, à partir du point de vue de mères consommatrices et de leur partenaire, la façon dont se vivent leurs expériences relationnelles avec des intervenants médicaux et psychosociaux au cours de la période périnatale, tout en identifiant des éléments qui ont influencé leurs rapports.
Nous avons fait une analyse secondaire du discours de vingt mères consommatrices et de leur partenaire, recrutés au moment de la naissance dans le cadre d’une recherche de Morissette, Devault et Rondeau (2006-2010).
Les résultats obtenus indiquent que les parents semblent généralement satisfaits de leurs relations avec les intervenants médicaux et psychosociaux qu’ils ont rencontrés à cette période, même s’ils rapportent vivre des peurs importantes qui nuisent à la relation d’aide. Nos résultats révèlent également plusieurs éléments qui influencent les relations relevant autant des contextes d’intervention que des intervenants eux-mêmes et de leurs rôles.
Nous constatons d’après les résultats qu’en dépit de certains aspects qui nuisent aux relations avec des intervenants, le cumul des éléments qui les favorisent semble susciter une satisfaction des mères consommatrices et de leur partenaire. Dans les situations où plusieurs éléments nuisent à la relation d’aide, il se créer une dynamique de méfiance réciproque entre ces parents et les intervenants. Néanmoins, comme les relations ne sont pas immuables, il est possible de transformer les relations difficiles pour les rendre plus satisfaisantes pour les mères consommatrices, leur partenaire et les intervenants médicaux et psychosociaux. / The perinatal period is especially prone for future and new mothers who use or abuse of psychoactives substances and their partners to enter helping relationships with medical and psychosocial workers. For these mothers and their partner, the birth of a child is a source of motivation to begin a helping process based on trust. However, studies underline multiple obstacles that restrain those parents to enter helping relationships with workers.
This research aims to explore, from the substance-using mothers and their partners’ point of view, the ways in which they have experienced their relationships with the medical and psychosocial workers during the perinatal period, while pointing to elements that have influenced those relationships.
Twenty substances-using mothers and their partner were recruited at the time of birth and interviewed as part of a research conducted by Morissette, Devault and Rondeau (2006-2010). We have made a secondary analysis of the interviews.
The results indicate that, despite their fears to establish helping interactions with workers, parents seem generally satisfied of the relationships they have had with the medical and psychosocial workers met. Our results also point to many elements that have an influence on the helping relationships pertaining to the context in which the interactions took place, to the workers themselves and their roles.
We notice from the results that the combination of elements favorably influencing their relationships with the worker conveys a sense of satisfaction to the substance-using mothers and their partners about the helping relationships experienced, despite some aspects that hinder these relationships. A mutual mistrust dynamic is created between the parents and the workers in situations where many elements hinder the helping relations. However, as the relationships are not static, it is possible to transform difficult relations to make them more satisfying for substance-using mothers, their partners and the medical and psychosocial workers.
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Pourparlers d'aide informelle : la négociation des services entre les acteurs formels et informels du soutien à domicile d’un aîné atteint de la maladie d’AlzheimerSt-Gelais, Geneviève 04 1900 (has links)
À ce jour, 80% des aînés restent à domicile grâce au soutien d’une proche-soignante(Ducharme, Lebel et Bergman, 2001; Colinet, Clepkens et Meire, 2003; Laporthe, 2005). Dans une large proportion des cas, la condition de l’aîné requiert des soins spécifiques et le recours aux services formels s’impose. Lorsque tel est le cas, les acteurs formels et informels se côtoient. Cette recherche aborde la relation entre les intervenantes et les proches-soignantes d’un aîné dont la condition requiert des services formels, sous l’angle de la négociation des services. Plus précisément, elle vise à vérifier la présence de négociation dans les échanges entre les acteurs, à comprendre comment les proches-soignantes tentent de négocier les services et à découvrir l’objet de cette négociation ainsi que la forme de son expression, implicite ou explicite. Enfin, elle cherche à explorer par l’analyse des échanges, les techniques de négociations utilisées par les acteurs informels du soutien à l’aîné.
Dans le cadre de cette étude qualitative, quatre entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de proches-soignantes d’aînés atteints de la maladie d’Alzheimer. Les résultats indiquent qu’il y a présence de négociation et que celle-ci émerge du processus de réception des services. Elle résulte d’apprentissages tirés des expériences vécues avec les intervenantes et les services. Elle est utilisée par les proches-soignantes pour négocier plusieurs dimensions des services et s’actualise dans l’usage de diverses techniques de négociation. / Studies show that 80% of elderly remain at home with the help of a family member or relative (Ducharme, Lebel and Bergman, 2001; Colinet, Clepkens and Meire, 2003; Laporthe, 2005). In many cases, the elderly person’s condition requires specific care from the home care services. In situations where both professional and family caregiving is needed, formal and informal carers are engaged in a relationship where working together is a must. In this qualitative study, four semi-structured interviews were conducted with informal carers of an elderly person suffering from Alzheimer’s. Results reveal that negotiation is generally present. Analysis of interviews suggests that negotiation emerged through reception of formal services. In addition, it appears that informal carers learn how to negotiate services throughout this process. Significantly, as informal caregivers gain experience in dealing with the formal carers and services, they are most likely to negotiate several service’s dimensions by means of different techniques.
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La collaboration des parents de minorités visibles avec les services de la protection de la jeunesse : le rôle du soutien informel parental et des compétences de l’intervenant.Couture, Dominique 08 1900 (has links)
En réponse à la disproportion des familles de minorités visibles dans le système montréalais de la protection de la jeunesse, cette recherche explore, du point de vue de
l'intervenant, le rôle de ses compétences culturelles et du soutien informel parental dans l’élaboration d'une relation de collaboration. L’analyse porte sur 24 entrevues individuelles, où 48 interventions sont racontées par des intervenants. Les résultats proposent une typologie, élaborée à partir de la collaboration des parents et de l’engagement de leur réseau informel dans l’intervention. Ils présentent ensuite une description des compétences culturelles et de
leur utilisation auprès des dynamiques familiales comprises dans la typologie. La discussion aborde la résilience sociale, les stratégies d’intervention et le constructionnisme social. Trois principales idées sont évoquées : une conception de la collaboration qui inclut le réseau informel, une réflexion sur la notion de « compétences culturelles » et le développement d’une
pratique réflexive. / This research is in response to the overrepresentation of visible minority families in the Montreal child welfare system. It explores, from the perspective of the practitioner, the role of the practitioner's cultural competencies and of informal parental support in developing
collaborative relationships. The analysis looks at data from 24 individual interviews, during which practitioners described 48 different interventions. The results propose a typology based on the collaboration of parents and the involvement of their informal network in the intervention. The practitioners provide a description of the competencies and how they are used with typology profiles. The discussion evokes the concept of social resilience, intervention strategies and social constructionism. Three outcomes result from this research : a
view of collaboration that expands on the informal network, a questioning of cultural
competencies, and the development of a reflective practice.
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Une injustice programmée? : le point de vue des personnes itinérantes sur leur judiciarisation et leur incarcérationRaffestin, Isabelle 08 1900 (has links)
Cette recherche s'intéresse aux perceptions des personnes itinérantes sur leur judiciarisation et leurs incarcérations. La judiciarisation s'opère suite à la remise de constats d'infractions en lien avec les règlementations municipales de la ville, celles de la Société des Transports de Montréal ainsi que le Code de Sécurité Routière. Elle relève donc de la procédure pénale, par opposition au code criminel et concerne des infractions mineures, souvent en lien avec des incivilités. Ultimement, la judiciarisation conduit à l'emprisonnement faute de paiement de l'amende. L'objectif de cette recherche est de mieux comprendre les perceptions à partir d'une compréhension des effets au plan matériel, des relations entretenues avec les différents acteurs socio-judiciaires et du regard que les personnes portent sur la justice à partir de leur expérience. Ancrée dans un cadre théorique fondé sur la reconnaissance (Honneth, 2000), l'expérience de judiciarisation et de l'incarcération est conçue et révélatrice d'un rapport entre la personne itinérante et le système de justice. Pour réaliser cette étude, deux méthodologies complémentaires ont été utilisées. La première s'appuie sur 29 entrevues réalisées avec des personnes itinérantes, portant sur leurs expériences de judiciarisation et sur leur expérience de rue. La seconde a consisté en une analyse statistique descriptive des dossiers judiciaires des 29 personnes, dossiers comprenant l'ensemble des infractions reprochées (criminelles et pénales) ainsi que le processus judiciaire suivi par chacune. / This research explores homeless individuals' perception of their penalization and incarceration experience. Penalization of homeless individuals is an increasingly frequent phenomenon, due to a rise in the number of statements of offense served following infractions to municipal by-laws, to Société des Transports de Montréal by-laws or to the Code de Sécurité Routière. Penalization differs from criminalization : whereas criminalization results from the application of the Criminal Code, penalization follows for minor infractions or incivilities. Ultimately, penalization leads to incarceration : as they default on fines, individuals are increasingly sentenced to jail terms. The objective of this research is to better grasp how homeless individuals perceive penalization. It focuses on its effects on their material life, on their relationship with the system's actors and on their perception of the judicial system through their interaction with it. Ingrained in the conceptual framework of recognition (Honneth, 2000), the experience of penalization and incarceration sheds light on the relationship between homeless individuals and the justice system. This research makes use of complementary methodologies. The first one, draws on 29 interviews conducted with homeless individuals regarding their penalization and street life experience. The second one consisted of a descriptive statistical analysis of the 29 individuals' legal records, which included criminal and penal infractions and the procedural steps associated with each infraction.
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