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Consequences of the presence of politicians or employees in the board of directors on the efficiency of firms / Conséquences de la présence de politiciens ou de représentants des salariés au conseil d'administration sur la performance des entreprisesLyon-Caen, Clément 02 December 2015 (has links)
Cette thèse étudie l’impact de la composition du conseil d’administration sur la performance financière d’une entreprise. Elle est composée de trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous effectuons une revue de la littérature sur les conseils d’administration. Nous pointons l’évolution de la gouvernance des entreprises au cours des dernières décennies, et montrons en quoi l’efficacité des conseils d’administration est devenue un sujet majeur de ce champ de recherche et une préoccupation importante des actionnaires et des régulateurs. En particulier, après avoir présenté le cadre théorique de la gouvernance, nous présentons les résultats des articles académiques étudiant l’impact de la composition du conseil d’administration sur la performance de l’entreprise. Dans les deuxième et troisième chapitres, nous étudions l’impact de la présence de différents types d’administrateurs au sein du conseil. Dans le deuxième chapitre, nous proposons un modèle théorique pour tenter de comprendre et de déterminer l’impact de la représentation salariale au conseil d’administration sur la valeur actionnariale de l’entreprise et sur l’horizon de ses investissements. Nos résultats suggèrent que la représentation salariale peut s’envisager comme un choix, pour les actionnaires, entre liquidité et information. Nous montrons que lorsque des représentants des salariés siègent au conseil d’administration d’une entreprise, celle-ci a une plus grande probabilité d’investir dans des projets à long-terme qu’une entreprise sans représentation salariale. Nous montrons également que les salariés ayant accès à une information interne précieuse, leur présence au conseil d’administration peut permettre d’augmenter la valeur actionnariale de l’entreprise. Ainsi, nous proposons un modèle de la représentation salariale cohérent avec certaines études empiriques. Dans le troisième chapitre, nous étudions empiriquement l’impact des connexions politiques sur le taux d’intérêt d’emprunts bancaires en utilisant un échantillon de prêts concernant des entreprises de plusieurs pays. Si ce sujet a déjà été largement traité, nous proposons une nouvelle définition de la connexion politique que nous subdivisons en deux catégories, selon l’exposition médiatique, forte ou faible, des politiciens. Les politiciens les plus en vue sont aussi ceux pour lesquels le risque d’être soupçonné de conflit d’intérêt ou de manquement à l’éthique est le plus important, et pour qui le coût d’un scandale est le plus élevé. Aussi discriminons-nous les connexions politiques selon qu’elles impliquent des politiciens très en vue ou des politiciens à un niveau inférieur. Cette division se fonde sur l’hypothèse que les politiciens les plus exposés sont, ayant le plus à perdre d’un scandale, disposent de la marge de manœuvre la plus réduite en tant que dirigeants d’entreprise et sont donc les moins à même d’impacter la performance de l’entreprise. Nos résultats confortent la pertinence d’une telle redéfinition de la connexion politique en fonction de la visibilité des politiciens concernés. Nous montrons en particulier que les entreprises politiquement connectées qui empruntent auprès de banques politiquement connectées le font à des taux significativement inférieurs à celles non connectées, et que cet effet est plus important lorsque la connexion de l’emprunteur passe par un politicien moins exposé. Nos résultats suggèrent que l’effet est encore plus fort si la banque est elle aussi connectée par l’intermédiaire d’un politicien moins exposé. Par ailleurs, nous montrons que les entreprises connectées politiquement empruntent significativement moins auprès de banques connectées par l’intermédiaire d’un politicien très exposé médiatiquement. Nos résultats suggèrent enfin que cet effet est plus fort à l’approche d’élections, un moment il est particulièrement coûteux pour un politicien d’être soupçonné de manquement à la déontologie. / This thesis studies the impact of the composition of the board of directors on the firm financial performance. It consists of three chapters. In the first chapter, we review the literature on boards of directors. We show the evolution of corporate governance over the past decades, and how the efficiency of boards of directors has became a key issue for shareholders and regulators. After describing the theoretical and historical framework, we present and discuss the academic papers studying the impact of board composition on the firm performance. In the second and third chapters, we examine the impact of the presence of different directors on the board. In the second chapter, we provide a theoretical model that aims at understanding and determining the impact of employee representation on the board of directors on the shareholder value of the firm and on its investment horizon. Our results suggest that with employee representation, shareholders face a tradeoff between liquidity and information. We show that a firm with employee representation is more likely to invest in long-term rather than in short-term projects and that, because employees have access to valuable inside information, their presence on the board may increase the shareholder value. Consistent with some empirical studies, we offer some theoretical support for employee representation on the board. In the third chapter, we study the impact of political connections on the rate of interest of bank loans. We conduct a cross-country study of the impact of political connections on bank loans interest rates. While this topic has already been widely investigated, we offer a new definition of political connection. We subcategorize political connections into two categories: politicians with a high media exposure, and lower level politicians. Politicians with business ties bear the risk of being suspected of ethics breaching or of having conflicting interests, which can be costly for their reputation. We discriminate the political connections of firms based on the idea that with greater exposure comes greater risk of suspicion, and thus smaller ability to impact the firm performance. We study the impact of political connection of the borrower as well as of the lender on interest rates. Our results give support to our definition, as we find significant differences depending on the level of visibility of the political connections of the borrower and of the lender. Our results show that politically connected firms which borrow from politically connected banks enjoy a significantly lower rate if they are connected with lower level politicians. Our results suggest that the rate is even lower if the bank also is connected with lower level politicians. Furthermore, our results suggest that politically connected firms tend to avoid borrowing money from banks that are connected with top politicians. Our results also suggest that this effect is stronger in pre-election periods, when the potential cost for politicians of being suspected of collusion is higher.
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La construction de la subjectivité dans la société française contemporaine : analyse de la dialectique entre Dire et discours dans les champs de la politique, du sujet et du lien social / The construction of subjectivity in contemporary French societyClément, Adèle 13 October 2018 (has links)
Nous interrogeons l’impact des discours contemporains sur la subjectivité, les résistances qui apparaissent de façon visible, c'est-à-dire qui sont représentées, et plus particulièrement les formes extérieures qui viennent produire un renversement interne de ces discours et/ou la mobilisation de nouvelles pratiques qui ne cherchent pas à s’y faire reconnaitre. Parmi les discours dominants, nous développons les discours de la valeur économique, le discours des technosciences et le discours du risque. Nous y analysons les articulations, particulièrement au niveau de la réflexivité produite dans le sujet, avec les discours lacaniens de l’analyste et du capitaliste. Des affections émergentes, qui ne sont pas associées à des représentations, peuvent se manifester au niveau de la politique, du sujet, et du social. Les affections émergentes sont précisément ce qui se manifeste à partir du corps et ne peut trouver de représentance dans le social. Elles se distinguent des affects en ce que ces derniers sont associés à des discours, produisant des objets de savoir qui les conditionnent. De ces affections, il pourra y avoir répression, nomination (Dire), ou rattachement à des affects existants. L’événement discursif au niveau de la politique mobilise une représentation homogène pour produire des affects communs à partir des affections émergentes : la pluralité des sites de pouvoir laisse amoindrie l’autorité discursive instituée. Sur le plan du social, la production de savoir est à la fois invisibilisée dans la norme, mais elle est aussi, comme désir de savoir, productrice de liens : l’affection émergente trouve une forme de constitution pratique qui ne passe pas par la reconnaissance discursive. / We question the impact of contemporary discourses on the subjectivity, the visible resistances - meaning the one that are represented - and more particularly the external form that come to produce an internal reversal of these discourses and/or the mobilization of new practices which do not seek to be recognized. Among the dominant discourses, we expand on the discourse of economic value, the discourse of technosciences and the discourse of risk. The interconnections are analyzed, particularly in terms of the reflexivity produced in the subject, with the Lacanian discourses of the analyst and the capitalist. Some emergent affection, which is not associated with ideational representative, may occur at the level of politics, subject, and social. Emergent affections are precisely what occurs itself from the body and that can not find any instinctual representative in the social. They are distinguished from affects as they are themselves associated with discourses, producing objects of knowledge that condition them. From these affections, there may be repression, appointment (Say), or attachment to existing affects. The discursive event at politic level mobilizes a homogeneous representation to produce common affects from emerging affections: the plurality of power places leaves the established discursive authority lessened. In social terms, the production of knowledge is both invisibilised in the standard, but it is also, as a desire to know, a producer of links: the emerging affection finds a form of practical constitution that does not go through discursive recognition.
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Responsabilité Sociale de l’Entreprise et valeur de l’offre pour le consommateur : le rôle de la gouvernance perçue dans le secteur bancaire / Corporate Social Responsibility and consumer value : the perceived governance role in the banking sectorLecuyer, Charlotte 06 December 2016 (has links)
Alors que la littérature suggère qu’une entreprise socialement responsable atteint une meilleure performance financière (Margolis et Walsh, 2003), la recherche en marketing n’a pas abouti à un consensus concernant cette relation vertueuse du point de vue du consommateur (Chernev et Blair, 2015). Du fait de l’existence de facteurs de contingence, une entreprise responsable ne serait pas forcément le gage de meilleures offres aux yeux des consommateurs. Cette recherche intègre le mode de gouvernance perçu de l’entreprise comme nouveau facteur de contingence, en distinguant des entreprises capitalistiques et des entreprises coopératives. Une première étude met en avant le rôle modérateur de la gouvernance sur l’attitude implicite des consommateurs en matière de responsabilité sociale de l’entreprise –RSE– et de performance de l’offre : les entreprises coopératives (versus capitalistiques) sont moins (versus plus) associées au fait d’être non socialement responsables et moins (versus plus) associées au fait d’être performantes. Les études 2 (étude qualitative) et 3 (expérimentation) évaluent l’impact de la gouvernance sur l’efficacité des arguments de communication relatifs à la RSE ou à la performance. L’intention d’achat des consommateurs est plus forte lorsqu’un argument de communication RSE est utilisé par une entreprise coopérative comparativement à une entreprise capitalistique. / While the literature suggests that a socially responsible organization achieves better financial performance (Margolis and Walsh, 2003), marketing research has not reached consensus on this virtuous relationship from a consumer perspective (Chernev and Blair, 2015). Due to contingency factors, a socially responsible organization would not necessarily be perceived by consumers as a guarantee to better offerings. This research integrates the organization’s perceived mode of governance as a new contingency factor, distinguishing between stock firms and cooperatives. A first study highlights the moderating role of governance on the implicit attitudes of consumers in terms of corporate social responsibility –CSR– and performance of the offering: cooperatives (versus stock firms) are less (versus more) associated with not being socially responsible and less (versus more) associated with being efficient. Studies 2 (qualitative approach) and 3 (experimental design) evaluate the impact of governance on the effectiveness of CSR-related or performance-related marketing communication arguments. The buying intention of consumers is stronger when a CSR-related marketing communication argument is used by a cooperative as opposed to a stock firm.
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Le Design automobile face aux défis de la globalisation et du développement durable : à la recherche de nouveaux paradigmes / Automotive design against the challenges of globalization and sustainable development : in search of new paradigms.Dias Botelho, Róber 09 November 2012 (has links)
Depuis les premières migrations l'homme a provoqué d'importantes interférences sur l'équilibre environnemental de la planète, souvent irréparables. Avec le développement technologique, surtout depuis la révolution industrielle et plus précisément au XXème siècle, les actions humaines ont gagné une dimension et une intensité à échelle industrielle. Il est alors inévitable d'inter-lier les relations humaines et sociales au développement durable, ainsi qu'au système de production de biens de consommation. L'automobile, l'un des produits les plus présents dans notre quotidien, constitue l'un des principaux vecteurs de la mobilité humaine et du développement industriel de biens de consommation. La mobilité, par le biais des automobiles et des systèmes de transport, a stimulé la formation, l'expansion et la réorganisation des espaces urbains, nous forçant à aller toujours plus loin, plus vite et à consommer toujours plus de ressources naturelles. La voiture efficace écologiquement représente la principale demande de l'industrie automobile de ce siècle. Paradoxalement, en plein XXIème siècle, l'automobile, pleine d'évolutions techniques, stagne dans ses caractéristiques architecturales initiales, datant de la fin du XIXème. Parmi ces archétypes, nous soulignerons dans ce travail trois principaux standards industriels (identifiés au fil de l'histoire de l'automobile), à savoir : le standard de la propulsion (ou standard énergétique) ; le standard de production et le standard de configuration architecturale du produit. En dépit de l'indiscutable évolution technique et dans les relations avec les consommateurs/usagers, l'automobile est pensée pour répondre en priorité à un profil de marché calqué sur les standards cités. Un tel fait contribue à la génération de produits déficients, particulièrement sur le plan socio-environnemental. Orientées par de tels standards, les solutions sont pensées de manière isolée vis-à-vis du contexte de mobilité et des réelles nécessités liées au produit. Quand il est focalisé sur les concepts durables, le résultat du projet favorise les « échanges de valeurs », et ne consiste pas nécessairement en une action de projet qui « ajoute de la valeur ». On note encore que les stratégies corporatives (qui guident les projets) priorisent de plus en plus la phase de développement de produit, quand elles devraient revenir à la phase de conception, et ainsi repenser la fonction principale de l'automobile dans la mobilité individuelle/collective, en associant aux valeurs techniques (tangibles, matérielles et objectives) des valeurs symboliques (immatérielles, intangibles et subjectives). Actuellement l'automobile constitue une formule, une sorte de recette industrielle tournée vers la compétitivité dans la sphère économique (si l'on aborde le concept durable – social, économique et environnemental). Lesdits standards déterminent le profil de la prochaine automobile avant même que ne soit entamé le processus de conception et de développement. Il ne reste à l'équipe du projet qu'à composer, ajuster et à actualiser les « casse-têtes techniques » par le biais de l'adoption des technologies disponibles, des tendances esthétiques et formelles, dans une limite de coûts industriels et visant un profil déterminé de logique du marché et d'usage. Dans le but d' « ajouter de la valeur », les produits dits « verts » doivent se présenter comme étant « normaux » (quant à la technique et aux symbolismes) et, en même temps, ne doivent pas générer de pertes et/ou de déficiences vis-à-vis des consommateurs/usagers quand ils sont analysés selon les actuels standards technologiques. Repenser la stratégie de la mobilité (et ne pas se restreindre uniquement à la voiture) exige l'intégration de tous les acteurs sociaux : l'industrie, le gouvernement et les consommateurs/usagers. Au contraire de ce qu'il est pratiqué communément, les automobiles ne doivent pas être pensées de manière isolée, mais comme une « pièce » d'un système plus grand, c / From the first migration, the human element has caused important interferences in the environmental balance of the planet, some of which are irreparable. Technological development, especially after the Industrial Revolution and more precisely in the 20th Century, has given human action dimension and intensity of industrial scale. It is therefore inevitable that interrelations exist among social human relations, sustainable development and the production of consumer goods. The automobile, one of the most ubiquitous products in everyday life, is one of the main means for human mobility and therefore a vector for the industrial development of consumer goods. Mobility, through the use of automobiles and transportation system, stimulated the establishment, expansion and reorganization of urban spaces, forcing us to go further and faster, consuming increasing amounts of natural resources. An efficient car represents the main demand for the automotive industry for this century. Paradoxically, in the twenty-first century, the automobile, in all its technical evolution, remains engulfed in its initial technical characteristics, as conceived in the late nineteenth century. Within that archetype, three industrial standards are examined for the purposes of the present work (identified along the history of the automobile), namely: the propulsion standard (or energetic standard); the standard of production and that of the architectural configuration of the product. Despite the unquestionable evolution in terms of technical characteristics and of consumer/user relations, the automobile is thought to cater primarily to a market profile based on the patterns mentioned. This fact contributes to the generation of deficient products, particularly as regards the social-environmental plan. In order to comply with such standards, the solutions are conceived in isolation from the context of mobility, and of the real needs attached to the product. When focused on sustainable concepts, the project results favor “value shifts” and do not necessarily constitute a value adding project action. Thus, corporate strategies (which guide the projects) increasingly prioritize the product development phase, when it should actually return to the conception phase, and rethink the main function of the automobile as concerns individual/ collective mobility, associating technical values (tangible, material and objective) to the symbolic ones (immaterial, intangible and subjective). The automobile presently constitutes a formula, much like an industrial recipe that contemplates competitiveness within the economic sphere (when the sustainable concept is approached – social, economic and environmental). The aforementioned standards determine the profile of the next automobile even before the process of conception and development begins. The project teams may compose, adjust and update this “technical puzzle”, by adopting technological solutions available, formal-aesthetic trends, within a limit of industrial cost, and attending to a certain usage and market profile. With the aim of “adding value”, the so called “green” products must present themselves as “ordinary” (in its technical aspects and in its symbolisms) and, at the same time, cannot generate losses and/or deficiencies to the consumers/users when analyzed in light of the present-day technological standards. Rethinking the mobility strategy (and not restricting it solely to the car) requires the integration of all social actors: industry; government and consumers/users. Contrary to common practice, the automobile cannot be thought of in isolation, but as a “part” of a wider system, as both cause and effect, as motive for and motivating of changes which require new conception standards throughout the stages of its lifecycle, and in a global manner.
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La location de l'usage : une interprétation écoresponsable du service ? : cas des biens en partage / The location of use : an eco-friendly interpretation of the service ? : sharing goods exampleCarry, Dominique 24 September 2013 (has links)
Des offres de location de biens en partage fleurissent dans les villes : Vélib’, Autolib’, l’autopartage.... Louer l’usage suppose de partager l’utilisation du bien à plusieurs et d’accepter de se dégager de la matérialité au profit de la fonctionnalité. C’est aussi un argument en faveur d’une consommation plus écoresponsable. Louer l’usage d’un bien en partage ou l’acheter, qu’en pense le consommateur ? La valeur réside dans les bénéfices qu'il retire de l’utilisation, et non de la possession. C’est également une nouvelle expérience chargée de sens ; elle est acceptée, bricolée, refusée ou réinterprétée par les consommateurs. Selon les principes de la Grounded Theory, un recueil de données grâce à des récits de vie nous éclaire sur l’attrait de cette offre de service ; et, au travers des formes prises par le discours, ce sont les valeurs, les idéaux et les attitudes des acheteurs qui émergent. Puis, nous tentons de déterminer les antécédents de la prise de décision de louer l’usage dans le cas de biens en partage, et de présenter une typologie de logiques de consommation de l’usage. Nous tenons à voir l’intérêt managérial d’une stratégie de différenciation expérientielle conjuguée à un positionnement écocitoyen pour distribuer la location de l’usage / Offers of sharing services are springing up in cities: Vélib’, Autolib’, carsharing.... Using up involves sharing the service with multiple users and agreeing to separate oneself from all materialism in favor of functionality. This is also an argument towards a more responsible consumption. Hiring or buying, what does the consumer think about it? The value lies in the benefits of use rather than in its possession. It is also a new meaningful experience accepted, tinkered, refused or reinterpreted by the consumers. According to the Grounded Theory principles, a data collection based on life stories, it provides us new information on the attractiveness of this offer of service; and according to the forms taken by the discourse, what emerge are the values, ideals and attitudes of buyers. We try to determine the history of the decision of hiring the use and to propose a typology of the logical specific universe of consuming the use. And then, we want then to put on light on the managerial interest of a strategy of differentiation based on experience combined with an eco-citizen positioning to distribute the location of the use
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Perception et valorisation du café dans la restauration : comment concevoir et mettre à disposition une offre à forte valeur ajoutée ? / Perception and promotion of coffee in the foodservice industry : how to develop and supply an offer with high added-value ?Jegou, Carole 16 December 2014 (has links)
Dans la restauration, en France, le café reste le plus souvent vendu sans information ni choix, comme une matière première indifférenciée, de qualité variable et incertaine. Dès lors, les consommateurs lui accordent peu de valeur. Pourtant, le café consommé à domicile connaît une montée en gamme et en étendue du choix disponible, avec de nombreuses innovations autour des doses permettant la préparation de café « à la tasse ». L'objectif est d'aider à concevoir et à mettre à disposition une offre de café au restaurant de plus forte valeur pour les consommateurs. Pour cela, la première partie établit un diagnostic de l'offre et de la demande actuelles de café au restaurant. Des entretiens avec les consommateurs révèlent une demande liée aux fonctions sociales du café et une crainte d'être déçu par son goût. L'étude de la filière, par des données de marché et des observations de terrain, montre une mise à disposition des produits par les torréfacteurs axée sur les services proposés aux restaurateurs. Ces constats permettent de mieux comprendre les mécanismes menant à la filière du café-commodité et de formuler des hypothèses de valorisation de l'offre par la différenciation verticale (par la qualité) ou par la différenciation horizontale (par la variété). Dans la seconde partie, ces hypothèses sont soumises à expérimentation, afin d'évaluer leur pertinence auprès des consommateurs, par des méthodologies issues de l'économie expérimentale et comportementale, et de l'évaluation sensorielle. Finalement, la faisabilité de ces deux types de différenciation est discutée à la lumière d'entretiens avec des restaurateurs. Une solution de valorisation du café dans la restauration, pertinente et faisable, pourrait passer par une évolution des activités dans la filière, afin de mobiliser les acteurs autour d'une stratégie de singularisation de l'offre. / In French restaurants, coffee is one of the last products sold without any information or choice: as a basic commodity, undifferentiated, and with an unpredictable and variable quality. Therefore, consumers do not grant much value to this product. In parallel, the coffee offer for consumption at home is improving in terms of quality and choice. Many innovations are available on the supermarket's shelves in the category of pre-dosed pods, for the preparation of coffee by the cup. The purpose of this thesis is to help the development and supply of a coffee offer in restaurants, with high-added value for consumers. In this aim, the Part 1 makes a diagnosis of the current supply and demand of coffee in French restaurants. Interviews with consumers reveal a demand linked to social functions of coffee, and a fear to be disappointed by its taste. The sector analysis, based on market data and field observations, shows that the supply of coffee by roasting companies relies on services offered to restaurant managers. This analysis enables to better understand mechanisms of the coffee-commodity industry, and to formulate hypothesis of development of an offer with higher added-value by a vertical differentiation (by the quality) or by a horizontal differentiation (by the variety). In Part 2, these hypotheses are tested in order to evaluate their relevance regarding consumers, through methodologies coming from sensory evaluation, and experimental or behavioral economics. Finally, feasibility of these two types of differentiation is discussed based on interviews with restaurant managers. An offer with high-added value for consumers, relevant and feasible, could arise from a development of the activities in the sector, in order to get stakeholders together around a strategy of making the offer unique.
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La création et la répartition de la valeur en droit fiscal international / Value creation and allocation in international tax lawVergnet, Nicolas 01 December 2018 (has links)
La crise financière de 2008 et l’accroissement considérable de l’endettement public qui en a résulté ont mis au centre des priorités politiques contemporaines la nécessité de veiller à un alignement entre la fiscalité internationale et la création de valeur. Cette contemporanéité de l’enjeu ne doit pas occulter la redondance de ses causes avec celles qui ont présidé à la mise en place des premiers modèles de conventions fiscales bilatérales durant l’entre-deux-guerres sous l’égide de la Société des Nations. L’étude des travaux de l’organisation durant les années 1920 ainsi que de leur reprise par l’OECE puis l’OCDE au cours de la seconde moitié du XXème siècle permet de constater que l’ordre fiscal international actuel repose sur une logique d’alignement de la répartition de la matière taxable avec la géographie de la création de valeur. L’étonnement que suscite cette constatation lorsqu’elle est mise en perspective avec les critiques faites au système fiscal international actuel invite plus que jamais à étudier les rapports qu’entretient ce dernier avec la création de valeur : leurs connexions, leurs déconnexions, et les tentatives de reconnexions dont ils font l’objet. / The 2008 financial crisis and the resulting significant increase in public debt have put the focus of today's political priorities on the need to tax profits in accordance with value creation. The topicality of this issue must not overshadow the striking similarity of its causes with those that led to the drafting of the first model tax treaties in the 1920s under the aegis of the League of Nations. A study of the organisation's work, built on by the OEEC, and the OECD in the second half of the 20th century, shows that the current international tax system already tends to align jurisdiction to tax with value creation. This observation is surprising when put in perspective with the criticisms of the current international tax order. It invites us more than ever to study the relationship between the international tax system and value creation: their connections, their disconnections, and the attempts to reconnect them.
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Tendances : construction d’un objet de recherche et étude d’un dispositif d’interprétation, de mise en relation de la réalite matérielle et imaginaire et de communication / Trends : building a concept in the field of information and communication sciences, and decoding a mechanism of link and communication building between concrete reality and imaginaryFere, Julien 29 January 2013 (has links)
Cette thèse a pour but de construire le concept de « tendance » dans le champ des Sciences de l’Information et de la Communication. Notion fortement investie par les professionnels de la communication, les tendances sont absentes de notre discipline alors même qu’elles sont au cœur des processus de construction de l’identité et de médiation. Cette thèse construit donc ce concept en rapport avec la notion de dispositif et d’archétype. Elle introduit une perspective historique en étudiant comment cet archétype s’est exprimé depuis le XVIIème siècle jusqu’à nos jours. Enfin, elle étudie l’expression et l’utilisation de ces tendances dans notre société, ainsi que leur relation à la mode, au travers d’un support médiatique, le magazine Elle. / Summary: this work is about building the concept of trends with the help of other concepts found in the Information and Communication Sciences. Today, media and communication professionals all talk about trends, but they are quite silent in our universitary field of expertise, whereas they are helping individuals to define themselves (and each other) and to communicate. We are studying this concept and how it expresses itself in France from the XVIIth century to the XXth especially in the media, like the French magazine Elle, thanks to the concept of “mechanism” (dispositif; created by Michel Foucault) and archetype (created by Jung)
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La lutte contre le gaspillage alimentaire en France et aux Etats-Unis : mise en cause, mise en politique et mise en marché des excédents alimentaires / The fight against food waste in France and the United States : from the critique of excess food to public policies and market transformationMourad, Marie 02 October 2018 (has links)
À travers le cas de la « lutte contre le gaspillage alimentaire » en France et aux États-Unis, cette thèse met en évidence les rouages de la transformation d’organisations capitalistes par l’incorporation de critiques sociales et écologiques, selon le processus théorisé par Boltanski et Chiapello dans Le nouvel esprit du capitalisme (1999). Reposant sur l’analyse qualitative de 213 entretiens et de plus de 125 observations menées de 2013 à 2017 au sein d’associations environnementales et caritatives, d’administrations publiques et de firmes des deux pays, ce travail de recherche retrace la construction de la cause du gaspillage, son inscription dans l’action publique, puis ses effets sur le fonctionnement de la production et des marchés alimentaires. L’argument proposé est que des militants, des chargés de la responsabilité sociale d’entreprises comme des acteurs politiques ont assuré non seulement la remise en cause mais aussi la remise en marché de produits alimentaires jusqu’alors jetés, par des mécanismes de reconstruction de valeur(s), de réallocation et de recatégorisation. Dans une démarche de changement consensuelle et réformiste, ils n’interrogent que rarement les relations de pouvoir sous-jacentes à l’origine de ces excédents. Ils contribuent ainsi à une recomposition des systèmes alimentaires qui bénéficie aux firmes dominantes autant qu’à des fondateurs d’entreprises et d’associations saisissant de nouvelles opportunités. Par ce retour réflexif sur leurs initiatives, cette thèse invite les entrepreneurs de la lutte contre le gaspillage, en France comme aux États-Unis, à s’interroger sur leur propre rôle dans l’adaptation d’organisations capitalistes. / Through the case of the “fight against food waste” in France and the United States, this thesis aims to reveal how, concretely, capitalist organizations evolve as they incorporate social and ecological critiques, following what Boltanski and Chiapello theorized in The New Spirit of Capitalism (2007). Based on the qualitative analysis of 213 interviews and more than 125 observations within environmental and charity organizations, public administrations, and private firms in the two countries, carried out from 2013 to 2017, this research shows how food waste was constructed as a public issue, became the object of public policies, and how it impacted the functioning of food production and markets. I argue that activists, policy makers, and corporate social responsibility managers have ensured not only the politicization but also the (re)marketization of food that used to be thrown away, through mechanisms of revaluation, reallocation, and recategorization. These food waste entrepreneurs adopted a consensual and reformist approach, which rarely tackled the underlying power relationships generating excess food. Thus, they contributed to reshaping food systems in a way that favored powerful firms—as well as non-profit or start-up founders who benefited from new opportunities. Offering this reflexive insight, this thesis encourages actors in the fight against food waste in both France and the United States to question their own role in promoting the adaptation of capitalist organizations.
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Conditions de création et de destruction de la monnaie / Conditions to implement a monetary creation or destructionLaurier, Philippe 02 December 2015 (has links)
Création ou destruction de monnaie sont des facteurs majeurs de variation de sa valeur. Il est essentiel de cerner d’où provient originellement cette valeur, puis de comprendre comment de tels mécanismes de création ou de destruction l’affecteront, et enfin de mesurer les conséquences de ces mécanismes en termes de création ou destruction cette fois de richesse, au sens où Adam Smith traitait de la Richesse des nations. Plusieurs écoles de pensée ont formulé des propositions divergentes en matière d’émission de monnaie, pour sa bonne régulation et dans une recherche de relation efficace avec les besoins économiques. La montée en puissance des monnaies fiduciaires et scripturales a exacerbé ces divergences depuis deux siècles. La démonétisation progressive de l’argent métal puis de l’or ont parallèlement octroyé aux politiques monétaires une liberté d’action mais également une responsabilité croissantes. Une analyse critique de ces politiques et doctrines monétaires, ouvrira dans un second temps sur des propositions de nouveaux mécanismes d’injection de monnaie. Avec pour objectif premier de maintenir une stabilité entre inflation et déflation. Un deuxième objectif étant un meilleur lissage de la croissance économique, atténuateur notamment des cycles Juglar. Un troisième, de cercle vertueux, où les émissions de monnaie parviennent à établir des conditions économiques favorables à leur propre reproduction future. Ces mécanismes de création de monnaie, articulés avec la croissance et la productivité, trouvant pour complément une destruction des « faux-droits » dans l’acception que leur donnait Jacques Rueff, ou du « faux-monnayage » selon la définition de Maurice Allais. / Creation and destruction of money are key factors to determine its value. Therefore, gaining a clear understanding of the origin of this value is of crucial importance. Then, understanding how this value will be altered by these creation or destruction mechanisms. And finally, measuring the consequences of these mechanisms for creation or destruction of wealth, as Adam Smith understands that term to be : An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations. Several schools of thought exist, as to what factor has to be taken into account in order to ensure economic effectiveness and to achieve proper regulation of these monetary phenomenons. The growing importance of fiat and scriptural money, and the demonetization of silver and of gold, have increased the monetary authorities’ room for manoeuvre, but also the weight of their responsibility. The analysis of these monetary policies will lead to proposals for improvements and for new mechanisms of money creation. With a first objective of price stability. With a second one of facilitating the smoothing of economic business cycles (Juglar cycles). With a third one of implementing a virtuous cycle, where money creation provides an environment favourable to future new money creation. These mechanisms of money creation are articulated with growth and productivity. As well as with a limitation of issuance of money, according to Maurice Allais and Jacques Rueff thought.
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