• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 25
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 29
  • 18
  • 15
  • 12
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10
  • 9
  • 8
  • 8
  • 8
  • 6
  • 6
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Le procès fait à Bernat de Cabrera (1364-1372) / The procedings against Bernat of Cabrera (1364-1372)

Béhrouzi, Mahine 15 February 2014 (has links)
L’objet de ce travail est d’étudier le procès fait à Bernat de Cabrera, conseiller de Pierre III de Catalogne (IV d’Aragon), pour trahison et lèse-majesté en 1364. Ce « procès » est conservé aux Archives de la Couronne d’Aragon mais a été édité en 1867. Des documents de la chancellerie de Pierre IV, quelques uns issus des fonds navarrais et, dans une moindre mesure, des sources narratives permettent des recoupements critiques. La volonté royale de justifier la condamnation à mort d’un privado issu de la haute noblesse par la compilation d’actes d’enquête, comme la réhabilitation de sa mémoire en 1381, interrogent sur la solidité des faits reprochés à Bernat de Cabrera, les méthodes judiciaires suivies, les intérêts en jeu dans le royaume d’Aragon et plus largement en Espagne durant la seconde moitié du XIVe siècle. La procédure comme les faits reprochés à celui qui meurt décapité le 26 juillet 1364 révèlent les enjeux diplomatiques à l’œuvre entre les royaumes d’Espagne durant la guerre castillano-aragonaise mais aussi plus largement en Europe, les nouveaux équilibres de pouvoirs entre noblesse, pouvoir urbain et pouvoir royal ainsi que les mutations d’un pouvoir royal mis en difficulté par des guerres incessantes et à la recherche de nouveaux soutiens. Les dépositions des témoins, bien qu’évidemment biaisées décrivent des comportements, évoquent des valeurs et aussi des attentes. Le travail essaie de cerner la trajectoire du comte d’Osona mais aussi des prisonniers et des intermédiaires dans une péninsule ibérique déchirée. L’étude porte donc aussi sur la confrontation des normes entre pouvoir et société. / The intention of this work is to study the proceedings against Bernat de Cabrera, advisor to Peter III of Catalonia (IV of Aragon) for treason and lese-majesty in 1364. These "proceedings" are kept in the Archives of the Crown of Aragon but were printed in 1867. Some documents from the Chancellery of Peter IV, some from the Navarrese funds and, in fewer numbers, some narrative sources enable critical cross checking. The Royal will to justify the death penalty applied to a privado coming from high nobility through the data collection of investigatory sources, as well as the clearing of his name in 1381 question the solidity of the facts charged against Bernat de Cabrera, the law methods applied, the interests at stake in the realm of Aragon and more widely in Spain during the second half of the XIVth century. The procedure as well as the facts charged against he that died beheaded on July 26th, 1364 show the diplomatic stakes at play between the kingdoms of Spain, during the Castile-Aragon war, but more widely in Europe, the new balances of power between nobility, city power and royal power, but also the mutations of royal power put in a difficult situation by unceasing wars and the search for new supports. The witnesses' testimonies, though of course biased, describe behaviours, evoke values and also expectations. This work tries to figure out Count Osona's itinerary but also that of prisoners and middlemen in torn Iberian Peninsula. The study also bears on the confrontation of norms between power and society.
22

Réception et usages des principes du droit romain par les officiers royaux français : réflexions autour de la justice pénale sous Charles VI (1380-1422)

Perreault-Corbeil, Élisabeth 08 1900 (has links)
Le règne du roi de France Charles VI (1380-1422) est caractérisé par plusieurs bouleversements, le premier étant la folie du roi, déclarée en 1392. En dépit des crises militaire, économique et sociale qui secouent le royaume, il s’agit néanmoins d’un temps fort pour la mise en place de l’État monarchique. L’instabilité permet en réalité à l'autorité royale de durcir ses positions et d’imposer plus efficacement son pouvoir, notamment en matière de justice. Ce renforcement s’appuie en grande partie sur le modèle du droit romain qui est étudié depuis le XIIe siècle par les officiers royaux, à savoir des membres importants de l’administration. Le présent travail analyse la façon dont les principes juridiques hérités de l’Antiquité sont reçus et engagés dans la littérature médiévale pour soutenir des réflexions en matière de justice. Il s’appuie pour cela sur l’étude des écrits de quatre officiers royaux influents : Nicolas de Clamanges, Jean de Montreuil, Laurent de Premierfait et Guillaume de Tignonville. Les concepts qui sont empruntés aux œuvres classiques s’expriment à travers une double affirmation : l’application plus sévère de la justice royale et le recours plus systématique à la peine de mort. Si les attentes des auteurs sont parfois incompatibles avec l’exercice d’une justice guidée par la clémence, les autorités royales tendent toutefois à sanctionner de façon plus rigoureuse. Les relations entre les théories juridiques et leur application sont complexes, mais tendent à converger vers une même voie, dans le cadre de l’affirmation de la souveraineté et de la lutte contre les crimes qui menacent la paix publique. / The reign of Charles VI (1380-1422) of France is characterized by several upheavals, the first one being the king's madness, declared in 1392. Despite the military, economic and social crises that shake the kingdom, it is nevertheless a strong time for the establishment of the monarchical State. The instability actually allowed the royal authority to strengthen its positions and to impose its power more effectively, especially in matters of justice. This strengthening is grounded on the Roman law, which had been studied since the 12th century by royal officers, important members of the administration. The present work analyzes the way legal principles inherited from Antiquity are received and engaged in medieval literature to support thoughts on justice. It is based on the study of the writings of four influential royal officers: Nicolas de Clamanges, Jean de Montreuil, Laurent de Premierfait and Guillaume de Tignonville. The concepts borrowed from the classical works are expressed through a double affirmation: a more severe application of royal justice and a more systematic use of the death penalty. If the authors expectations are sometimes incompatible with an exercise of justice guided by clemency, the royal authorities nevertheless tend to sanction more rigorously. The relationship between legal theories and their application is complex, but tends to converge towards the same path, in the context of the affirmation of sovereignty and the fight against crimes that threaten public peace.
23

L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.
24

L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.
25

Étude sur "Lion de Bourges", poème épique du XIVe siècle / Study about "Lion de Bourges", epic poem from XIVth century

Gallois, Martine 02 May 2011 (has links)
L’étude du long poème épique de Lion de Bourges permet de mettre en évidence un parcours individuel modelé par la recherche d’un ordre politique et féodal, au sein duquel le héros tente d’inscrire son action, celle d’un ordre familial, au travers du lignage et de la parentèle, et celle d’un ordre personnel, à la fois recherche des origines et du père, qui devient une quête d’identité. L'idéal chevaleresque s’inscrit donc dans trois perspectives complémentaires. C’est d’abord face à l’instabilité des structures et du pouvoir royal, l’aspiration au rétablissement d’un ordre politique, mais l’inachèvement des actions entreprises et la constante réapparition du mal font que cette quête de l’ordre reste imparfaite. C’est ensuite l’effort pour la restauration d’un ordre familial mis à mal par les entreprises des traîtres et les aléas de l’aventure, mais là encore l’engagement et les efforts du héros ne permettent d’obtenir que des résultats imparfaits ou insatisfaisants. C’est donc à un niveau supérieur, dans la quête d’un ordre intérieur et dans un élan vers la perfection que l’itinéraire personnel de Lion de Bourges peut trouver son véritable sens. Cependant, son ultime tentative pour s’approcher du sacré ne conduit qu’à un échec : le contact avec le surnaturel chrétien est réservé au personnage du Blanc Chevalier, revenant secourable, et le héros doit se contenter d’une forme intermédiaire de merveilleux féerique. En définitive, ce poème témoigne, de manière originale et fort cohérente, de la vision pessimiste de l’idéal humain et de l’engagement héroïque, qui devient prédominante dans l’épopée française tardive. / The long epic poem Lion de Bourges portrays the personal quest of a hero, first, to set in order a feudal political structure; then his own family structure (through ancestry and parentage); and finally, his personal life; for seeking his origins and father becomes a search for his own identity. The chivalric ideal therefore is seen through three complementary perspectives. Initially, when faced with the instability of social structures and royal power, Lion seeks to re-establish political order, but both Lion’s inability to complete his goals and the constant reappearance of evil cause this quest to remain incomplete. Afterwards, Lion’s effort to bring his family back together is derailed by traitors’ plots and the fortunes of adventure, so there again the hero’s efforts produce only imperfect or unsatisfactory results. It is thus only at the highest level, the quest for personal order, for spiritual perfection, that the private itinerary of Lion de Bourges might find its true goal. However, his last desire, to reach sanctity, leads to failure as well: contact with the Christian supernatural is reserved for the White Knight, a helpful spirit, and the hero must content himself with a lesser form of supernatural, the enchanted marvelous world. Clearly, this poem demonstrates, in an original and highly consistent way, the pessimistic view of the human ideal and of heroic engagement that predominates in late French epic.
26

Sur un air épique, sur un air lyrique : célébrer le bon connétable : édition critique et commentaires du manuscrit 428/(306) de la bibliothèque municipale d’Aix-en-Provence contenant La Chanson de Bertrand du Guesclin de Cuvelier suivie de pièces lyriques / On an epic theme, on a lyric theme : celebrate the good constable

Demelas, Delphine 24 June 2016 (has links)
Le manuscrit Aix-en-Provence, bibliothèque municipale, 428/(306) contient deux ensembles de textes. Le premier, La Chanson de Bertrand du Guesclin, est un poème épique rimé retraçant la vie de Bertrand du Guesclin (1320-1380), modeste chevalier breton qui s'illustre lors de la première partie de la Guerre de Cent Ans et devient connétable de France. Cette biographie a été composée par un certain Cuvelier entre 1380 et 1385, peu après la mort du guerrier. Le second est un ensemble de sept pièces lyriques écrites en mémoire de Bertrand, dont certaines sont attribuées à Eustache Deschamps. La première œuvre, à la fois récit historique, épopée, éloge posthume, biographie et poème, tient une place de choix dans la production littéraire de l'époque, puisqu'elle est considérée comme étant la dernière chanson de geste à avoir été rédigée en français. Les poèmes à la gloire du connétable sont pleinement en adéquation avec le renouveau lyrique de la fin du Moyen Age. A travers notre travail, nous souhaitons faire découvrir ou redécouvrir ces textes mal connus. Nous fournissons, avec la transcription de tous les textes originaux du manuscrit, la description des autres témoins, une étude littéraire incluant une analyse du contexte ainsi que de nouvelles informations sur l'auteur, une analyse linguistique du texte, des notes critiques, un glossaire, un index des noms propres, la liste des proverbes et une bibliographie sélective. / The manuscript Aix-en-Provence, municipal library, 428(306) contains two different texts. The first, La Chanson de Bertrand du Guesclin, is a rimed epic poem telling the life of Bertrand du Guesclin (1320-1380), a Britain knight from a modest background who took part of the One Hundred Years War, and would become the constable of France. This biography has been written by a certain Cuvelier between 1380 and 1385, right after Bertrand's death. The second is a set of seven lyric poems written in memory of Bertrand, three of which were written by Eustache Deschamps. The first text, at the same time historical, epic, a tribute, biographie and poem, has a considerable importance in the literary production of the day as the last chanson de geste to be written in French. The poems celebrating the constable are fully in line with the lyric revival of the end of the 14th century. Through our study, we like to discover or rediscover this underrated work ; we will provide original text of the manuscript, descriptions of the other manuscripts, a literary review including a study of the context and new information about the author, a linguistic study, critical notes, a glossary, an index, a list of proverbs, and a comprehensive bibliography.
27

Action édilitaire et artistique des conseillers du roi de France (1270-1328) / Royal councillors, art and architecture under the reigns of the last Capetians (1270-1328) / Consiglieri reali, arte e architettura sotto gli ultimi Capetingi (1270-1328)

Berger, Sabine 01 December 2012 (has links)
L’action des conseillers du roi de France dans le domaine artistique, et notamment architectural, au tournant des XIIIe et XIVe siècles, a été abordée dans le cadre d’études monographiques, mais n’a jamais été envisagée dans un souci de synthèse. Recenser les bâtiments et les œuvres d’art réalisés à l’initiative de ces individus dans l’ancien royaume de France, les confronter avec les entreprises et les commandes royales permet de comprendre les motivations et l’impact d’un milieu alors en plein essor, celui des grands officiers royaux et des hommes de confiance qui assistaient quotidiennement le roi et l’aidaient à gouverner. L’époque retenue couvre les règnes des derniers Capétiens, Philippe le Bel (1285-1314) et ses trois fils (1314-1328). Il a semblé souhaitable d’étendre l’étude en amont au règne de Philippe le Hardi (1270-1285), afin de prendre en compte les prémices d’un véritable phénomène, par ailleurs très diversifié : lancement de projets architecturaux de grande ampleur destinés à l’usage propre du conseiller et de sa famille, embellissement d’édifices existants, participation à de grands chantiers en cours (cathédrales), commandes de tombeaux, d’œuvres d’art destinées à orner des fondations pieuses, réalisation d’hôpitaux ou d’édifices utilitaires ; beaucoup d’exemples témoignent de l’ambition comme de la piété de ces hommes. Dans les textes mais également dans le paysage monumental français actuel, il a été possible de retrouver de nombreuses traces de cette action, dont une typologie a été établie. L’étude a pour but de répondre aux questions suivantes : les conseillers du roi partageaient-ils le même mode de vie et avaient-ils des goûts communs ? Leur action fut-elle en tout point semblable à celle des membres de la famille royale et de la haute noblesse ? Peut-on mesurer la portée de ces réalisations ? / The action of the councillors of the French king in the artistic domain, particularly architectural, at the turn of the XIIIth and XIVth centuries, aroused a large number of monographic studies, but has never been envisaged in a concern of synthesis. Listing buildings and works of art commissioned by these individuals in the realm of France, confronting them with those patronized by the king, let us understand the motivations and the influence of an environment then in full development, that of the royal officers who assisted the king and helped him to govern. The chosen period covers the reigns of the last Capetians, Philip the Fair (1285-1314) and his three sons (1314-1328). It seemed worthwhile to widen the study area to include the reign of Philip the Bold (1270-1285) in order to take into account the beginnings of the phenomenon, besides very diversified : launch of large-scale architectural projects intended for the councillor and his family, embellishment of existing buildings (like cathedrals), production of gravestones, execution of works of art made to “decorate” pious foundations, construction of hospitals or utilitarian buildings ; many examples show the ambition as the devotion of these men. In texts but also in current French architectural landscape, it has been possible to find numerous traces of this action, a typology of which has been proposed. The study aims at answering the following questions : did the king’s councillors share the same lifestyle, the same tastes ? Was their action completely similar to that of the members of the royal family and the nobility ? Can we measure the reach of these creations ?
28

Représentations et exercice du pouvoir : les fables du "Calila et Dimna" castillan du XIIIe siècle, un miroir animalier du monde de cour / Representations and exercise of power : The fables of the 13th century Castilian version of "Calila et Dimna", an animal mirror of the courtiers world

Dalbion, Mathilde 02 December 2016 (has links)
Dans un certain nombre d’œuvres didactiques et sapientiales du Moyen Âge, l’animal est utilisé comme représentation du prince et de son entourage. L’animal est tantôt filtre, tantôt masque, un regard porté sur les cours princières par des auteurs plus ou moins impliqués dans celles-ci, et qui trouvent en l’animal l’outil le plus expressif pour exposer certaines valeurs ou dénoncer certains comportements. Notre étude se fonde sur un ensemble de sources, essentiellement le Calila et Dimna composé en Castille au milieu du XIIIe siècle pour l’infant Alphonse (futur Alphonse X) ; l’analyse inclut une étude de l’itinéraire textuel du Calila et Dimna : quelles différences présentent les versions indienne (Panchatantra), persane, arabe (Kalila wa Dimna), hébraïque, castillane, et les versions latines (Jean de Capoue et Raymond de Béziers). L’étude est étayée par une comparaison avec des textes indiens, persans et arabes qui offrent un rapport thématique avec ce traité dans la représentation du monde animalier. Textes latins et français (Roman de Renart, Roman de Fauvel accessoirement) complètent le corpus. Nous nous interrogeons aussi sur l’influence de la fable antique gréco-latine sur le traité (Ésope, Avianus), dans le choix des animaux et de leurs caractéristiques, notamment ; et sur les modalités de la transmission à l’Occident d’autres textes ayant suivi des itinéraires parallèles (Sendebar, Secret des Secrets, Roman des Sept sages de Rome). Nous nous demanderons si le Calila et Dimna n’était pas – comme le Renart ou le Fauvel – la caricature d’un certain milieu curial que les lecteurs contemporains n’avaient aucun mal à reconnaître ; et ce qu’il s’agisse de la version arabe ou de la version castillane du traité, étant entendu que chaque traducteur successif a contextualisé cette vision de la cour. Nous chercherons à comprendre la fonction et les mécanismes de ces masques animaliers : au-delà d’un bestiaire complexe, que nous nous attacherons à analyser de façon détaillée, en quoi et comment l’animal sert-il de filtre aux critiques politiques, comment constitue-t-il le miroir d’une vie de cour, et quelles images nous renvoie-t-il des courtisans ? Quels animaux sont-ils choisis (selon les versions) pour incarner tel ou tel homme de cour ? Quels préceptes moraux, traits de caractères, ou valences symboliques chaque animal « humanisé » véhicule-t-il ? Pourquoi utiliser des animaux ? Sont-ils là pour distraire les princes ou permettent-ils aux auteurs d’en dire plus qu’ils ne pourraient se l’autoriser, avec des héros humains ? L’animal est-il donc masque ou miroir ? / In a number of didactic and sapiential works of the Middle Ages, the animal is used as a representation of the prince and his entourage. The animal is sometimes a filter, sometimes a mask, looking at the princely courts by more or less involved authors. They find in the animal the most expressive tool to expose some values or to denounce some behaviours. Our study is based on a variety of sources, mainly the Calila et Dimna composed in Castile in the middle of the 13th century for the Infante Alfonso (future Alfonso X); the analysis includes a study of the Calila et Dimna textual path: what are the differences between Indian (Panchatantra), Persian, Arabic (Kalila wa Dimna), Hebrew, Castilian and Latin (Jean de Capoue and Raymond de Béziers) versions ? The study is supported by a comparison between some Indian, Persian and Arabic texts offering a thematic relevance in the animal world with this treatise. Latin and French (Roman de Renart, Roman de Fauvel secondarily) texts complete the corpus. We are also wondering about the Greco-Latin antique fable influence on the treatise (Esope, Avianus), concerning the choice of the animals and their characteristics. The modes of transmission to the Occident of other texts that followed parallel ways (Sandbar, Secret des Secrets, Roman des Sept Sages de Rome) are reviewed. We will be wondering whether the Calila et Dimna was not, as le Roman de Renart or le Roman de Fauvel, the caricature of a certain curial milieu that contemporary readers had no difficulty to recognise; Both the Arabic and the Castilian version of the treatise are concerned, on the understanding that each successive translator contextualised this vision of court. We will seek to understand the function and the mechanisms of these animal masks: beyond the complex bestiary, which will be thoroughly analysed, how and to what extent the animal is used as a filter for political criticism, how it constitutes the mirror of a court life, and what are the reflected images of the courtiers ? What animals are chosen (depending on the version) to embody one courtier or another ? Which moral precepts, character traits or symbolic values, each « humanised » animal is transmitting ? Why use animals ? Are they there to amuse princes or to allow the authors to tell more than they could with human heroes ? Is the animal a mask or a mirror ?
29

Le discours politique et ses sources doctrinales dans les chroniques florentines du XIVe siècle / The political discourse and its doctrinal sources in Fourteenth century Florentine chronicles

Valligny, Anne-Claire 23 March 2013 (has links)
Cette étude porte sur un corpus de chroniques du XIVe siècle qui comprend les trois principaux textes historiographiques florentins en langue vulgaire de cette période – Cronica delle cose occorrenti ne’ tempi suoi de Dino Compagni, Nuova Cronica de Giovanni Villani et Cronaca fiorentina de Marchionne di Coppo Stefani – et se fixe pour objet l’analyse des principaux concepts employés pour décrire le fonctionnement de la cité et ses enjeux, ainsi que l’identification des sources présentes dans les chroniques. L’analyse prend en compte à la fois l’écriture du fait politique et la valeur de celui-ci dans l’élaboration du discours de la cité.Pour mettre en évidence ce qui transparaît des principaux rouages politiques de la cité, les textes du corpus sont abordés selon les trois axes suivants : les rapports entre cité et citoyens dans le contexte de l’affirmation de la souveraineté du Comune et en regard des notions d’unité et de division ; la question de la liberté à Florence, ses principes fondamentaux, ses formes et ses représentations, par opposition à la tyrannie ; les liens entre cité céleste et cité des hommes à partir de l’analyse de la réception des signes célestes et des notions de providence, fortune et libre arbitre. L’approche retenue s’arrête sur les enjeux et les représentations propres à chacun de ces axes.De cette analyse conceptuelle il ressort que les trois sources principales du discours de la cité sont les auteurs de l’Antiquité gréco-romaine, la théologie chrétienne et le droit. On trouve également des sources contemporaines des chroniqueurs : textes officiels et documents produits par la cité, auteurs de référence pour la période comme Dante Alighieri. / This study focuses on a corpus of chronicles of the Fourteenth century consisting in three main historiographical Florentine texts written in vernacular in this period, namely Cronica delle cose occorrenti ne’ tempi suoi by Dino Compagni, Nuova Cronica by Giovanni Villani and Cronaca fiorentina by Marchionne di Coppo Stefani. It aims at analyzing the principal concepts describing the running of the city and its stakes, as well as identifying the sources present in these chronicles. The analysis takes in account both the operation of writing the political experience and its value in elaborating the discourse on the city.To highlight what can be seen from the main aspects of political machinery in the city, the approach to the texts is threefold : the connections between city and citizens both in the context of the Comune’s increasing sovereignty and in the light of the concepts of unity and division ; the question of freedom in Florence, its fundamental principles, its forms and representations, in opposition to tyranny ; the links between the celestial city and the city of men based on the analysis of the reading of celestial omens and the concepts of Providence, Fortune and Free Will. The approach chosen concentrates on the stakes and representations peculiar to each of those subjects.From this conceptual analysis it emerges that the three main sources to the discourse on the city are the authors of Classical Antiquity, Christian Theology and Law. Contemporary sources of the chroniclers also can be found : official texts and documents produced by the city, noted authors in the period as, for instance, Dante Alighieri.

Page generated in 0.0296 seconds