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Les Bijoux et leurs représentations dans les images de l’Italie du Nord aux XIVe et XVe siècles : Vallée d’Aoste – Piémont – Ligurie – Lombardie : États et rang social, emblématique et fonctions des objets de parure des laïcs : L’apport de l’Iconographie / Jewels and their Representations in Images of northern Italy (Aosta Valley, Piedmont, Liguria and Lombardy) in 14th and 15th century

Zingraff, Sarah 11 December 2014 (has links)
L'étude des bijoux - notion complexe pour la période prise en examen - et de leurs représentations, s'appuie sur l'analyse des images en deux dimensions de la Vallée d'Aoste, du Piémont, de Ligurie et de Lombardie aux XIVe et XVe siècle. Elle vise à observer les contextes et les types de support permettant d'observer des détails comme les objets précieux, ainsi qu'à déterminer les grands groupes de commanditaires des images mettant en scène ces objets. Elle vise ensuite à analyser la fréquence d'apparition des différents bijoux et accessoires de parure, ainsi qu'à déterminer les catégories de personnages les plus ornées, tout en confrontant ces résultats avec les autres sources à notre disposition: mobilier archéologique, objets d'orfèvrerie, documentation comptable, inventaires après décès, lois somptuaires, récits de chroniqueurs, sermons, correspondance, poésie, ainsi que les Lapidaires dédiés aux gemmes. Sont abordées les particularités mises en avant par les images, qui insistent sur les différentes valeurs morales attachées à chaque type d'objet de parure, à l'endroit du corps auquel il était destiné ainsi qu'au rang de celui qui les portait.Le recours à plusieurs études relevant du domaine de l'anthropologie historique permet d'observer le rôle important des occasions qui requéraient le port de ces objets ou qui en commandaient les échanges, découlant des nécessités imposées par un cérémonial très ritualisé, lors duquel les objets de parure jouaient un rôle de représentation et de protection.L'analyse s'oriente sur la « stratégie » déployée par les images et leurs commanditaires, au sein d'une logique des apparences visant à légitimer leur position. / The study about jewels and adornment accessories - a complex notion for the period in examination - and their representations, leans on the analysis of the two-dimensions images produced in Aosta Valley, Piedmont, Liguria and Lombardy in the 14th and 15th century.It aims at observing contexts and types of medium allowing images to show such details as jewels and adornment accessories, when still visible, and to determine the different groups of people who subscribed the images where these objects appear.It aims at analyzing the frequency of appearance of the various jewels and dress adornments, as well as determining which are the most decorated categories of characters, while confronting these results with the other sources at our disposal: archeological and goldsmiths' work finds, account books, inventories, sumptuary laws, chroniclers narratives, sermons, correspondence, poetry, and a particular genre of literature dedicated to gemstones: Lapidaries.The particularities advanced by images insist on the various moral values attached to every type of jewel and adornment object, their location on the body, as well as the rank of their owner.The recourse to several studies belonging to the historic anthropology domain allows focusing on the important role played by the occasions which required the bearing of these objects or which commanded their exchanges, ensuing from a ritualized ceremonial, during which the finery objects played a role of representation as well as protection.Finally, the analysis turns on the "strategy" displayed by images and, especially by those who ordered them, joining within logic of appearances, in order to legitimize their position. / Lo studio dei gioielli – nozione complessa per il periodo preso in esame – e delle loro rappresentazioni, si basa sull’analisi delle immagini a due dimensioni prodotte nella Valle d’Aosta, in Piemonte, Liguria e Lombardia ne Trecento e Quattrocento. Mira innanzitutto ad osservare quali sono i contesti ed i tipi di produzione che permettono di osservare dettagli come gli accessori ornamentali, quando questi sono ancora reperibili, così come a determinare i grandi gruppi di promotori delle immagini raffiguranti questi oggetti. Mira poi ad analizzare in modo quantitativo la frequenza delle apparizione di quei differenti tipi di gioielli ed accessori preziosi, nonchè a determinare quali sono le categorie di personaggi più ornati, pure confrontando questi risultati con le altre fonti a disposizione. Tra queste si annoverano reperti archeologici e oggetti di oreficeria, ma anche fonti scritte : documentazione archivistica contabile, inventari, leggi suntuarie, opere di cronisti, sermoni, corrispondenza, poesia, così come une tipo particolare dedicato alle gemme : i Lapidari. Sono così evidenziate le particolarità messe in luce dalle immagini, che insistono sulle differenti caratteristiche morali legate ad ogni tipo di oggetti presi in conto, alla parte del corpo alla quale era destinato, così come al rango sociale di chi lo portava. Il ricorso a parecchi studi che rientrano nel campo dell’antropologia storica permette di osservare il ruolo importante delle occasioni che richiedevano di ornarsi con questi oggetti o che ne determinavano gli scambi, il che dérivava dalle necessità imposte da un cerimoniale molto ritualizzato, nel quale quegli oggetti preziosi assumevano nello stesso tempo una funzione di rappresentazione et di protezione. Infine, l’analisi si orienta sulla « strategia » sviluppata dalle immagini, e sopratutto dai loro donatori, iscrivendosi in una logica delle apparenze che tendeva a legittimare la loro posizione.
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Langues, culture et représentation du pouvoir : Jean duc de Bedford, régent du royaume de France (1422-1435)

Cormier, David 08 1900 (has links)
À partir de 1422 l’Anglais Jean de Lancastre (1389-1435), duc de Bedford, fut le régent du royaume français de son jeune neveu Henri VI. Le traité de Troyes (1420) prévoyant une présence anglaise pérenne en France, le régent dut mettre en place une structure de domination sociale consentie plutôt qu’entretenue par la coercition. C’est dans cette optique que le duc de Bedford instaura une politique culturelle et linguistique, fortement inspirée de celle des grands Valois, lui permettant de cultiver l’assentiment à son régime et de légitimer sa propre autorité. Cette politique est l’objet principal de notre recherche. Nous proposons en un premier temps d’analyser dans le détail les éléments constitutifs de la politique culturelle du régent Bedford, dont les somptueuses résidences, les riches manuscrits et le généreux patronage étaient autant de manifestations de la puissance anglaise en France. Ces dernières lui permettaient de s’insérer dans une société courtoise continentale, notamment auprès de son beau-frère et plus important allié, Philippe de Bourgogne. Parallèlement sa politique lui permettait aussi, notamment à travers l’imitation des rois de France, le déploiement de ce qu’on pourrait appeler des éléments de propagande. L’analyse de ces divers éléments révèle cependant qu’ils étaient peut-être moins destinés à convaincre les gouvernés qu’à consolider les convictions des gouvernants. Nous consacrons ensuite un chapitre dédié à l’exercice du pouvoir par l’écriture. Nous y analysons la production d’actes du duc de Bedford, autant en France qu’en Angleterre, sous le prisme de sa conformité ou de sa divergence d’avec les normes françaises. Le respect des traditions diplomatiques locales et de la langue des actes constituait, en soi, une affirmation des principes du traité de Troyes et un symbole de la continuité du pouvoir entre Valois et Lancastre. Parallèlement, la présence de certains éléments typiquement anglais dans l’administration militaire de la France de Bedford trahit une intégration imparfaite des pratiques locales. Nous y soulignons également l’importance du rôle des secrétaires français dans la coordination avec le royaume anglais d’Henri VI, certains se trouvant même à en intégrer l’appareil étatique. Si au final l’administration anglaise s’avère avoir été peu encline à l’adoption de pratiques étrangères, elle fut le théâtre d’importants changements linguistiques qui n’étaient pas étrangers à l’expérience de la France lancastrienne. En troisième lieu, nous soulignons la contribution d’autres figures importantes de la vie culturelle en France anglo-bourguignonne. La participation de personnages comme Richard Beauchamp et John Talbot à la vie de cour instaurée par le régent témoigne de l’intégration, par les Anglais en séjour sur le continent, de nombreux éléments de culture française. Une telle activité culturelle persista d’ailleurs longtemps après la mort de Jean de Lancastre. Le patronage, la circulation des idées, des artistes et, surtout, l’intériorisation du récit lancastrien en France y résulta en une certaine acculturation des élites, entraînant subséquemment une transformation de la culture anglaise outre-Manche. Cette appropriation culturelle participa à la pérennité de la langue et de la littérature française dans l’Angleterre du XVe siècle, tout en contribuant paradoxalement à la promotion d’une identité proprement anglaise. / From 1422 the Englishman John of Lancaster (1389-1435), duke of Bedford, was regent of his young nephew’s French kingdom. Because the treaty of Troyes (1420) provided for a long-lasting English presence in France, the regent had to put in place a social domination structure based on consent rather than coercion. In this context, the duke of Bedford devised a cultural and language policy inspired by the attitudes of the most prominent members of the Valois family. It allowed him to bolster support for his regime and legitimize his power. This policy is the main object of our research. We first propose to examine each element of Bedford’s cultural policy. His magnificent households, precious manuscripts and generous patronage were outward symbols of the might and stability of English rule in France. These possessions also allowed their owner to present himself as a legitimate member of continental courtly society. As such, they were a mean to strengthen the bond with his most important ally, his brother-in-law Philip, duke of Burgundy. At the same time the regent depicted himself, and by extension Henry VI, as the legitimate ruler of France by actively imitating past French kings. Some of his cultural enterprises can be conceived as propaganda. However under careful scrutiny these representations of power appear to have been intended not only for the conquered, but also for the conquerors themselves. We devote a second chapter to the exercise of power through writing. We analyze the duke’s production of written documents, both sides of the Channel, in light of its compliance to or defiance of French diplomatic tradition. In itself, the adoption of local practices and language was both respectful of the spirit of the treaty of Troyes and a convenient way to conceal the dynastic rift between Valois and Lancaster. On the other hand, the continued use of typical English documents in Bedford’s organization of the military reveals the limited extent of his acculturation. We also consider the important role of the French secretaries in the coordination between the two kingdoms, which in theory were supposed to be kept separate. Some of them were so involved in English affairs that they moved to England to serve Henry VI. In the end however the English bureaucracy remained mostly unaffected by extraneous innovations. Nonetheless, the very significant linguistic shift it underwent was contemporary, and linked, to the demise of Lancastrian France. The last chapter examines the contribution of other important figures of the anglo-burgundian cultural environment. The continental activity of magnates like Richard Beauchamp and soldiers like John Talbot exemplifies the relative vitality of courtly life in Lancastrian France and highlights the adoption of some elements of French culture by the English there. The subsequent patronage, circulation of texts and artists and, ultimately, the internalization of the Lancastrian French narrative, led to the transformation of English culture. This cultural appropriation contributed to the perpetuation of French language and literature in fifteenth-century England. Paradoxically, it also reinforced a properly English identity.
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Etat et politique fiscale : Venise, Bergame et ses vallées / State and fiscal policy : Venice, Bergamo and the valleys

Belletti, Giulia 16 March 2012 (has links)
L’analyse des politiques fiscales des communautés autonomes de la Val Seriana (XVe-XVIe siècle) montre l’existence d’une relation asymétrique entre la République de Venise, la Commune urbaine de Bergame et les pouvoirs locaux. Dès la conquête, la Dominante et les Communes rurales entament des rapports qui garantissent à la République ses recettes fiscales et aux communautés la tutelle de leur autonomie administrative. La ville perd définitivement son influence directe institutionnelle et donc fiscale sur cette parties de son district. Cette relation continue, renforcée, pendant les deux siècles suivants, en dépit des transformations des modèles de prélèvement (introduction de contributions extraordinaires et d’une taxe militaire unique remplaçant des anciennes charges; fin XVe – début XVIe siècles). Ces changements et l’augmentation de la demande fiscale, due principalement aux guerres en Italie et en Orient, emmènent au développement d’un nouveau système financier local, remplaçant des anciennes organisations fondées sur des impositions tels que les dazi. Bien que bénéfique pour l’entière communauté, ces nouvelles institutions restent sous le contrôle des familles locales qui gouvernent déjà la Commune ; le nouveau système se fonde sur l’emprunt public émis par des créanciers privés, qui font souvent partie de la classe dirigeante locale, et sur la vente et location des biens communs des communautés. / The analysis of the local fiscal policies of the autonomous communities of the Val Seriana during the XV and XVI centuries proves the existence of a three-sided, asymmetrical equilibrium between the Republic of Venice, the Commune of Bergamo and local powers. Whilst the Town manages to influence the communities' choices from a marginalised position, the Republic and the latter share a pact that benefits them respectively in fiscal revenues and protection of autonomy. This relationship will strenghten in time, through the transformations of the Venetian fiscal system (late XV century) that will put more emphasis on extraordinary revenues and monetisation of military corvées. These radical changes combined with the financial strain coming from the renewed war engagement in Italy and in the East that will increase Venetian fiscal demand, will locally set a trend for the development around communal finances of a new apparatus, replacing the old system based on customs. Though beneficial for the whole community, this system will be largely managed by local governing families; its roots will be public borrowing from private businessmen (often, relations to the members of the political management) and the commercialisation of a portion of the communal properties.
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Étude d'un lapidaire alphabétique du XVe siècle en prose, d'après le manuscrit Paris, Bibliothèque nationale de France, fonds français, 2007.

Jolin, Audray 04 1900 (has links)
En raison de l’hétérogénéité et de l’extravagance de leur contenu, les lapidaires ont souvent été délaissés et restent, encore à ce jour, très peu considérés dans les études sur la littérature médiévale. Le nombre important de manuscrits répertoriés attestent pourtant de leur grande popularité et de la place qu’occupaient les pierres précieuses dans la société et la littérature médiévales. Le lapidaire anonyme tanscrit par le manuscrit Paris, BnF, fonds français, 2007, un lapidaire en prose daté du XVe siècle, n’est à ce jour abordé que dans une seule étude, celle de Barbara Geromel, qui s’est intéressée surtout à un autre témoin (le Turin, Biblioteca Reale, Varia 110) dont le contenu – même s’il est incomplet – correspond en tout point à celui du manuscrit de Paris. Ce lapidaire en prose s’inscrit dans une histoire longue et riche, celle des pierres précieuses depuis l’Antiquité, mais s’en démarque également par son organisation complexe de la matière, puisqu’il adopte de manière partielle et imparfaite le paradigme alphabétique, jusqu’alors très peu employé dans les encyclopédies dû aux tensions qu’il incarnait vis-à-vis l’ordre théologique. Témoin matériel d’une sphère plus considérable encore – celle de l’encyclopédisme médiéval –, ce lapidaire participe à la compilation du savoir de jadis et invite à une étude plus approfondie, à la fois de la matière qu’il recèle, de ses sources, issues d’une quantité importante de traditions manuscrites, et de son classement alphabétique. / Regarding the heterogeneity and extravagant nature of their content, the lapidaries have too often been put aside from studies concerning medieval literature, and, still to this day, only a few of them have been studied by scholars. However, the very high number of known manuscripts of such texts does tell us a lot about the popularity and the role played by precious gems within medieval society and litterature. The prose lapidary copied in ms Paris, BnF, fonds français, 2007, a prosaic lapidary dated from the XVth century, has yet only been mentioned once, in a study by Barbara Geromel, who was mostly interested by another manuscript – albeit incomplete – of the same text : ms Turin, Biblioteca Reale, Varia 110. The content remaining in this manuscript corresponds precisely to the one found within the Paris manuscript. This manuscript written in prose represents one single step in a long and rich history (the tradition of describing precious stones dating back to the Antiquity). Nervertheless, it also differs from this tradition by its complex inner organisation of the subject, since it puts to use to this effect an imperfect and incomplete alphabetical paradigm as a mean of classification, an unpopular paradigm at the time, as it embodied elements difficult to correlate with the theological order. This lapidary, a material witness of an even larger intelectual context – the world of mediaeval encyclopedism –, participates to the compilation of knowledge from older times, and calls for deeper studies of its general content, sources (themselves coming from varied manuscript traditions) and usage of an alphabetical classification.
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Marseille et sa classe dirigeante à la Renaissance (env. 1460 - env. 1560). D'une principauté méditerranéenne au royaume de France. / Marseilles and its ruling class during the Renaissance (1460s - 1560s). From a Mediterranean principality to the kingdom of France. / Marsiglia e la sua classe dirigente nel Rinascimento (1460 - 1560). Da un principato del Mediterraneo al regno di Francia.

Maret, Auderic 25 March 2017 (has links)
Jusqu’en 1481, Marseille fait partie d’un Etat indépendant, le comté de Provence et en est la plus grande ville sans en être toutefois la capitale. Or, en 1481, le dernier comte de Provence meurt sans héritier et il lègue l’ensemble de ses territoires au roi de France, Louis XI. Cependant, en Provence, les structures et pratiques politiques sont différentes du royaume de France, et Marseille appartient à un espace politico-culturel méditerranéen où la vie politique des villes est marquée par le modèle de la commune, également présent en Italie du nord et du centre. L’objectif de cette thèse est d’observer le passage d’un espace politico-culturel marqué par l’héritage des comtes de Provence et des cadres politiques de la commune à un espace politico-culturel dominé par le roi de France, où la relation entre le souverain et les villes s’inscrit dans le cadre de la « bonne ville ». Pour mener à bien ce travail, nous avons choisi de nous intéresser au conseil de ville, qui est la pièce maîtresse du pouvoir municipal, et à ses membres, afin d’observer les mutations introduites par ce transfert de souveraineté. Nous avons décidé de voir ces mutations en ce qui concerne la culture et l’identité du groupe dirigeant de la ville afin de s'inscrire dans une histoire culturelle du pouvoir municipal. Toute ville peut se définir comme un système politique où différents pouvoirs coexistent et se réajustent en permanence les uns par rapport aux autres au gré des événements et des changements qui peuvent surgir. La première partie examine les réajustements aux XIVe et XVe siècles à Marseille, qui permettent au pouvoir municipal de devenir dominant à Marseille face aux autres pouvoirs sous le règne de René Ier d’Anjou (1434-1480). La deuxième partie étudie les hommes à le tête du conseil de ville, les fondements de leur pouvoir et leurs modifications autour du rattachement de 1481. Enfin, la dernière partie examine les changements de culture et d’identité du groupe introduits par le transfert de souveraineté et les nouvelles ambitions en Méditerranée du groupe dirigeant, qui jettent les bases d’une véritable thalassocratie qui s’épanouira au XVIIe siècle. / Until 1481, Marseilles is a part of an independant state, the county of Provence and it’s the biggest city, even if it’s not the capital. But, in 1481, the last count of Provence died without a son and he gives in his testament all his goods and territories to the king of France Louis XI. After that, Marseilles, like the rest of the former county is integrated in the French royal domain. But, in Provence the cultural and political structures and practices are different from the kingdom of France, and Marseilles belongs to a politico-cultural space where the political life is influenced by the model of “commune”, we can also see in the north of Italy. My aim in this thesis is to study the mobility between a politico-cultural space influences by the counts of Provence and the political structures and culture of the “commune” to a politico-cultural space dominated by the king of France thanks to a structure called “bonne ville”. I decided to study the council of the city which is the main structure of the municipal power and the leaders who are in this council in order to see the modifications after 1481 about the culture and the identity of this ruling class. I propose with this thesis an essay of cultural history of the municipal power. Each city is a political system, where different powers coexist. Those powers move and fix themselves towards the other ones. In the 1st part, I study how the municipal power becomes the most important one in Marseilles during the reign of René the 1st of Anjou. Then, in the second part, I study the leaders of the council, the foundations of their power and the modifications after 1481. Finally, in the 3rd part, I study the new ambitions of the leaders of Marseilles which lead in the 17th century to build a real thalassocracy in the Mediterranean world. / Fino al 1481, Marsiglia è la città più grande della contea di Provenza, uno stato indipendente, pur senza esserne la capitale. In quell’anno, l'ultimo conte di Provenza muore senza eredi e dona la sua contea al re di Francia, Luigi XI. Le strutture e le pratiche politiche della Provenza sono però molto diverse rispetto a quelle del regno di Francia: Marsiglia fa parte di uno spazio politico-culturale del Mediterraneo, dove la vita politica urbana è segnata da un modello comunale del tutto simile a quello che si riscontra nelle città dell'Italia centro-settentrionale. L’obiettivo di questa tesi è di studiare il passaggio di questo spazio politico-culturale, segnato dall’eredità angioina e da un governo di tipo comunale, a quello dominato dal re di Francia, nel quale la relazione tra il sovrano e le città è costruita attorno al modello della "bonne ville". Per studiare questo tema, si è scelto di concentrarsi sul consiglio della città di Marsiglia, l'istituzione simbolo del potere municipale, e sugli uomini che lo componevano, al fine di apprezzare le mutazioni dovute al cambiamento di sovranità avvenute al suo interno. L’intento è di analizzare i cambiamenti legati alla cultura e all’identità della classe dirigente, nell’ottica di una storia culturale del potere municipale. Tutte le città possono definirsi come un sistema politico all’interno del quale si trovano a coesistere diversi poteri, che si relazionano fra loro in base agli avvenimenti e ai cambiamenti interni ed esterni alla città stessa. La prima parte della tesi si concentra sul processo mediante il quale il potere municipale ha preso il sopravvento a Marsiglia sotto il regno di Renato I (1434-1480). Nella seconda, invece, si analizzano gli uomini che formano il consiglio della città, l’origine del loro potere e le mutazioni che avvengono dopo il 1481. Infine, l’ultima parte ha per oggetto le trasformazioni nell’identità e nella cultura del gruppo dirigente cittadino in seguito al cambiamento di sovranità, evento che getterà le basi della talassocrazia marsigliese del XVII secolo.
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L'application du traité de Troyes, 21 mai 1420 : au-delà de l'échec, dix années de tentatives et d'efforts au royaume de France

Lemieux, François 04 1900 (has links)
Les termes du traité de paix entre Charles VI et Henri V qui est ratifié par les deux souverains à Troyes en mai 1420 sont plutôt clairs et paraissent aisément applicables : l’unique héritier de Charles VI, le dauphin Charles, est déshérité; Henri V, par le mariage qui l’unit à la fille du roi de France, Catherine, devient le nouveau successeur légitime de Charles VI et, lorsque celui-ci mourra, règnera sur le France et l’Angleterre sans toutefois unir les deux royaumes; le traité scelle aussi l’alliance entre la Bourgogne, l’Angleterre et la moitié nord de la France dans la guerre contre le parti armagnac que dirigie le dauphin Charles et qui contrôle la moitie sud, le royaume de Bourges. Toutefois, lorsque la cérémonie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes se termine, la théorie du document se heurte à une réalité bien différente. Alors que le traité prévoit une adhésion totale de la moitié nord de la France à la paix et la disparition politique du parti armagnac du dauphin Charles, c’est tout le contraire qui se produit : des mouvements d’opposition ou de résistance au traité et à l’autorité qu’il confère à Henri V comme héritier et régent de France surgissent de toute part et le parti du dauphin, bien loin de disparaître, tient tête à la « coalition » anglo-franco-bourguignonne. À tout cela vient s’ajouter le décès prématuré, en août 1422, d’Henri V qui, lorsque Charles VI le suit dans la tombe en octobre de la même année, laisse les royaumes de France et d’Angleterre entre les mains d’un roi qui n’a pas encore un an. Tous ces faits semblent bien signifier l’échec de la paix et les responsables chargés de l’appliquer en sont tout à fait conscients. Il n’en demeure pas moins que la décennie qui suit la ratification du traité, malgré tout ce qui s’y oppose, est le théâtre d’une véritable tentative d’application de la paix de Troyes ou, du moins, des articles et des éléments de celui-ci que l’ont peut réellement mettre en pratique. / The terms of the peace ratified by Charles VI and Henry V in Troyes in May 1420 are pretty clear and seem easy to apply : the dauphin Charles, sole heir of king Charles VI, is disinheritaded; Henry V, by wedding the daughter of the king of France, Catherine, becomes the new legitimate heir of Charles VI and, when the latter is to die, will reign over France and England without, however, unifying the two kingdoms; the treaty of Troyes also seals the alliance between Burgundy, England and the northern half of France in the war against the armagnac party of the dauphin Charles which controls the southern part of France, the kingdom of Bourges. Yet, when the peace ceremony of the cathedral of Saint Peter and Saint Paul of Troyes is over, the theory of the treaty comes up against a completely different reality. While the treaty plans a total adherence to the peace from the northern half of France and the politic death of the armagnac party and of the dauphin Charles, what occurs is quite the opposite : aresistance movements to the treaty itself and to the authority that it gives to Henry V as heir and regent of France arise from everywhere and the dauphin’s party, far from disapearing, holds fast against the « coalition » formed by England, France and Burgundy. Last but not least comes the untimely death of Henry V in August 1422 wich, once Charles VI follows him in death in the following October, leaves the kingdoms of Fance and England in the hands of a less than one year hold baby-king. All those facts seem to imply a quick failure of the peace and the people in charge of applying it know it too well. Nevertheless, the ten years following the ratification of the treaty and despite every difficulties against it are the withnesses to a genuine attempt to properly apply the peace of Troyes or, at least, of some of its clauses and elements that really can be putted into practice.

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