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Mémoires et mémorialistes : fonder un idéal familial (1571-1753) / Memoires and memorialists : how to build a familial ideal (1571-1753)

Deguin, Yohann 01 December 2018 (has links)
Notre thèse se propose d’envisager l’écriture des Mémoires, de la seconde moitié du XVIe siècle à la première moitié du XVIIIe siècle, à l’aune d’une écriture de l’idéal familial. Il nous semble en effet que la famille permet de lire à nouveaux frais ces textes pour y voir non plus exclusivement l’expression d’un « je » singulier, mais en réalité d’un « je-nous », d’une identité qui se fait à la fois singulière et collective. En effet, les mémorialistes aristocrates de la Première Modernité investissent, dans leurs Mémoires un espace dans lequel refonder les valeurs de la lignée aristocratique pour affirmer une image d’eux-mêmes au sein de l’espace social et curial : pour ce faire, ils fabriquent un récit familial, une légende de la famille à transmettre au gré de mythes familiaux et de généalogies. Ils construisent une fiction de solidarité au sein d’une famille choisie, qui reconfigure les frontières de la parenté objective pour intégrer à une parenté rêvée des personnages et des collectifs que seule l’écriture peut configurer en membres d’une famille d’encre / Our work proposes to consider the writing of Memoirs, from the second half of the sixteenth century to the first half of the eighteenth century, in the light of a writing of a familial ideal. It seems to us that family enables a new way of reading Memoirs, in order to see not only the expression of a singular "I", but in fact an "I-we", an identity that is both singular and collective. Indeed, the aristocratic memorialists of the early modern period invest, in their Memoirs, a space in which they can regenerate the values of the aristocratic lineage to assert an image of themselves within the social and curial space: to do so, they build a family story, a legend of the family to be transmitted using family myths and genealogies. They build a fiction of solidarity within a chosen family, which reconfigures the boundaries of objective kinship to integrate, into a dreamed kinship, characters and collectives that only writing can configure as members of an "ink family"
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Absolutismus, Aufklärung und die Entstehung des bürgerlichen Schauspiels eine sozial- und literaturgeschichtliche Darstellung der Verbürgerlichung von Drama und Theater im 18. Jahrhundert /

Seul, Arnold, January 1983 (has links)
Thesis (doctoral)--Freie Universität Berlin. / Bibliography: p. 288-297.
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Théoriser l'Etat, mesurer l'absolu : les juristes de Louis XIII et de Richelieu / Theorising the State, measuring the absolute : the jurists of Louis XIII and Richelieu

Regad-Albertin, Caroline 26 November 2012 (has links)
Mesurer l'absolu : voilà toute la force imprimée par les juristes de Louis XIII et de Richelieu à la monarchie qui ont contribué de manière significative à la construction de l'Etat par le droit. Les successeurs des Légistes et des Politiques ont précisé le fondement, le critère et l'étendue de l'absolu qu'ils se devaient désormais de mesurer. La souveraineté est au cœur du processus : elle est déployée sous la forme d'une véritable arme de combat. Dans une version défensive lors de la première partie de règne, elle conjugue l'unité et l'indépendance. Dès 1630, la souveraineté se charge d'un sens offensif en lien avec la radicalisation politique. La souveraineté interne poursuit alors son mouvement : à l'unité comme principe structurant est ajoutée l'indivisibilité comme contenu explicitement formulé. La souveraineté externe, pour sa part, change radicalement de visage : ce n'est plus la construction contre l'autre mais avoir des prétentions sur les autres Etats. Ce faisant, la souveraineté interne et externe se confondent dans une souveraineté-puissance plus que dans une souveraineté-liberté sachant qu'aujourd'hui, la première renvoie à l'ordre interne et la seconde à l'ordre international. Il faudra attendre 1648 et la conférence de Westphalie pour que les relations interétatiques soient marquées d'une volonté de stabilité. Autrement dit, si l'Etat a émergé contre les autres entités étatiques, il se consolidera avec celles-ci, dans un cadre pacifié. L'affirmation d'une souveraineté-puissance passe au préalable par la constitution d'une sorte de trinité civile composée du roi, désormais consolidé, de la souveraineté et de l'Etat / Measuring the absolute: it is through this concept that the jurists of Louis XIII and Richelieu significantly contributed to the elaboration of a State based on the rule of law. The successors of the Légistes and the Politiques defined the foundations, criteria and limits of this notion of absolute, which they now had to measure. Being at the heart of the process, sovereignty was used as a genuine weapon. Throughout the first half of the reign, sovereignty, in its defensive sense, combined both the ideas of unity and independence. However, as of 1630, sovereignty became more offensive in nature in response to political radicalisation. Internal sovereignty thus followed its course, explicitly adding the concept of indivisibility to the structuring principle of unity. External sovereignty, on the other hand, underwent major changes: self-construction could no longer rely solely on implicit differentiation with others and it now implied having claims over other States. In doing so, internal and external sovereignty merged into souveraineté-puissance more so than into souveraineté-liberté; bearing in mind that today, the former refers to internal affairs and the latter to foreign affairs. It was not until 1648 and the peace treaties of Westphalia that interstate relations manifested a desire of stability. In other words, if the State emerged against other State entities, it grew stronger alongside them, within a pacified context. The affirmation of souveraineté-puissance depended on the prior constitution of a civil trinity of sorts, made-up of the now strengthened king, sovereignty and the State
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La Methodus ad facilem historiarum cognitionem di Jean Bodin : Edizione critica, traduzione e studio delle varianti d'autore (1566-1572) / Jean Bodin’s “Methodus ad facilem historiarum cognitionem.” : Critical edition, Italian translation, and a study of authorial variants (1566-1572) / La “Methodus ad facilem historiarum cognitionem” de Jean Bodin : édition critique, traduction italienne et étude des variantes (1566-1572)

Miglietti, Sara Olivia 29 May 2012 (has links)
On trouvera dans cette thèse une édition critique, une traduction italienne et une étude introductive à la Methodus ad facilem historiarum cognitionem du juriste français Jean Bodin (1530-1596), mieux connu pour être l'auteur des Six livres de la République (1576), vrai chef d'oeuvre de la pensée politique du XVI siècle. Publiée d'abord à Paris en 1566, pour être ensuite reprise, corrigée et augmentée par son auteur et publiée une seconde fois chez le même éditeur en 1572, la Methodus rémonte à une phase cruciale et fascinante de la pensée bodinienne, toujours en pleine évolution. Rien de la République qui va paraître quelques ans plus tard n'est encore donné ici, et pourtant on peut déjà très bien voir l'itinéraire intellectuel qui mène Bodin du constitutionnalisme de sa jeunesse (idée d'une monarchie temperée et limitée) vers cette théorie de la souveraineté absolue qu'il formule pour la première fois en 1576, et qui marquera un tournant décisif pour la pensée politique des siècles suivants. Cette édition, grâce à un travail systématique d'identification des variantes et des ajouts introduits par l'auteur à l'occasion de la deuxième édition parisienne (1572), permet pour la première fois de mettre en place une étude évolutive de la pensée bodinienne au cours de cette décennie cruciale 1566-1576, de remettre certaines idées politiques de Bodin dans leur contexte, de formuler de nouvelles hypothèses autour de leur genèse, et de mieux saisir enfin différences et analogies entre la Methodus et la République. Dans l'étude introductive, où l'on souligne avec force l'unité d'inspiration de la Methodus et son originalité par rapport à la République, on propose également une nouvelle interprétation de la “naissance de l'absolutisme” bodinien: à l'appui des variantes de 1572, on cherche à montrer qu'aucun “tournant absolutiste” n'eut lieu chez Bodin à la suite de la Sainte-Barthélémy, puisque l'évolution de la pensée bodinienne dans un sens anti-constitutionnaliste était déjà en cours bien avant cette date, pour des raisons qui ont moins à voir avec le contexte historico-politique (certes troublé) de la France des années 1570, qu'avec un souci d'exactitude et de cohérence théorique très aigu chez cet auteur. / This dissertation consists of a critical edition, Italian translation and introductory essay to Jean Bodin's Methodus ad facilem historiarum cognitionem. Jean Bodin (1530-1596) is best known as the author of the Six livres de la République (1576), a true masterpiece of sixteenth-century political thought. First published in Paris in 1566, the Methodus was then reworked, revised and augmented by Bodin, and printed again by the same editor in 1572. The Methodus belongs to a crucial and fascinanting period of Bodin's thought, which was then still largely evolving. The République is still a long way to come, and yet one can already spot in the Methodus a few hints of Bodin's ongoing journey from constitutionnalism (basically, the idea of a monarchy limited by a range of checks and balances) to absolute sovereignty – a concept that Bodin formulates for the first time in 1576, and that represents a crucial step in modern political theory. This edition results from systematic comparisons between the first two French editions (1566, 1572), the only ones directly supervised by the author himself. All of the variants and additions which Bodin made in view of the second edition of 1572 have been carefully identified, shown in the critical apparatus, and thoroughly discussed. Thanks to this fresh textual material, it will now be possible to study the evolution of Bodin's thought more closely across this crucial decade, 1566-1576; it will also be possible to recontextualise Bodin's political ideas, to formulate new hypothesis concerning their genesis, and hopefully to better grasp differences and analogies between the Methodus and the République. In the introductory essay, a few points are made to argue in favour of the internal unity of the Methodus and its relative autonomy vis-à-vis the République. Then, using abundant evidence yielded by the variants and additions of 1572, it is argued that, contrarily to what many believe, there was nothing like an “absolutist turn” in Bodin's thought, and that Bodin's drifting away from constitutionnalism towards “absolute sovereignty” should not be too rigidly connected with St Bartholomew's massacre and with the consequent polemics against the monarchomaques. As far as Bodin is concerned, indeed, his intellectual evolution had taken an anti-constitutionnalist direction well before August 1572, for reasons which seem to owe less to the political context of 1570's France, than to a concern for conceptual exactness and consistency which is in fact quite typical of this author.
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Tragédies et théâtre rouennais (1566-1640) : scénographies de la cruauté / Tragedies and theatre from Rouen (1566-1640) : stage design for cruelty

Chevallier-Micki, Sybile 28 January 2013 (has links)
À partir d’un corpus composé d’une quarantaine de tragédies parues en Normandie entre 1566 et 1640, mettant presque toutes en scène des actes de cruauté exercés par des représentants d’altérités exacerbées, ce mémoire de doctorat étudie les particularités scénographiques qui transparaissent dans ces textes, en mettant en évidence la similitude des éléments décrits dans les didascalies internes et dans les rares indications scéniques des œuvres avec les pratiques de l’Hôtel de Bourgogne telles qu’elles sont définies par le Mémoire de Mahelot. Après un rappel des formes et des événements dramatiques joués dans la province, la thèse poursuit par une étude des pratiques éditoriales rouennaises. Une fois établie l’historiographie des guerres de religion et des règnes d’Henri IV et Louis XIII, la thèse observe la manière dont le théâtre normand est contaminé par la production parisienne en voie de normalisation classique, puis disparaît progressivement, ainsi que les scénographies signifiantes qui le caractérisent ou comment leur sens est dévoyé pour célébrer une unité politique, pour laisser place au palais à volonté des drames parisiens. / Based on a corpus composed of about forty tragedies published between 1566 and 1640 in Normandy, most of which staging acts of cruelty carried out by strongly antagonistic protagonists, this doctorate thesis studies the specific stage designs shown out through those texts. Thus throwing into prominence the existing similarities between the components described in the internal stage directions, the few stage indications of the works, and the practices at the hotel de Bourgogne such as defined in the Mémoire de Mahelot. After recalling the shapes and the dramatic events performed in the province, the thesis goes on studying the editorial practices in Rouen. Historiography of wars of religion and Henri IVth and Louis XIIIth reigns once established, it observes how the Norman theatre is being corrupted by the Parisian production on its move to classical normalization, and then gradually vanishes as well as the meaningful stage designs, demonstrating then how their meaning is being perverted in order to celebrate a political unity, to make way for “palais à volonté” in the Parisian dramas.
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Faut-il mourir pour que vive le roi ? La mort tragique face à la succession monarchique dans le théâtre du XVIIe siècle (1637-1691) / Should the King die to live long? Death and monarchic succession in Seventeenth Century French Tragic Drama (1637-1691)

Labrune, Caroline 06 July 2018 (has links)
Ce travail s'applique à éclairer les rapports qu'entretiennent la mort et la succession monarchique dans le théâtre tragique français du XVIIe siècle. Telle qu'elle est présentée par les textes théoriques et juridiques de l'époque moderne, la succession monarchique ne semble guère se prêter à la scène tragique. Dès lors, pourquoi et comment les dramaturges la représentent-ils ? C'est ce paradoxe que nous éclairons en adoptant une démarche pluridisciplinaire. Dans un premier temps, nous montrons que les dramaturges tragiques rejettent la mystique que la théorie politique contemporaine présente comme acquise, en particulier la fiction mystique des deux corps du roi. Cela ouvre la porte à toutes sortes de crises, ce qui ne signifie pas pour autant que la mort se produise toujours dans notre corpus. Selon les circonstances, un même motif (ambition, amour, liens du sang) peut mener à des issues strictement contraires. Aussi les dramaturges créent-ils des tragiques divers, qui vont du spectacle pathétique de la ruine des uns à la générosité sublime des autres. Il font donc preuve d'une grande liberté dans le traitement de la succession monarchique, ce qui pose problème. À une époque où le pouvoir royal s'absolutise, il peut sembler périlleux de présenter de tels désordres sur scène. C'est pourquoi nous nous attachons, dans un dernier temps, à prendre la mesure du potentiel subversif de notre corpus et à expliquer comment les dramaturges ont pu traiter un sujet aussi délicat de façon aussi variée. / This PhD dissertation focuses on the links between death and monarchic succession in Seventeenth Century French tragedies, tragi-comedies and heroic comedies. Since political philosophers and legal scholars of the Early Modern Era always present the monarch's death as natural and serene, succession did not seem to be of particular interest for tragic playwrights. One can therefore wonder why and how they staged succession crises. This is the question this dissertation answers in an interdisciplinary perspective. First, this dissertation shows that their plays did not present the mystical doctrine of the King's two bodies as valid. That is why playwrights could elaborate on all sorts of succession crises. This does not mean howewer that death always occurs in Seventeenth Century French Tragic Drama, even though it is often the case. Depending on the situations, similar patterns (ambition, love, blood ties) can lead to completely opposite endings. That is why playwrights sometimes aroused pity, horror, but also admiration in the spectator, which means they had great liberty when they staged succession. That can appear odd, as it is well-known that the Seventeenth Century saw the rising of absolutism in France. Why would the authorities allow such a fundamental issue to be questioned publicly? This is why this dissertation finally studies to what extent the French Tragic Drama of this period was subversive, and how playwrights could manage to stage such a delicate question as monarchic succession.
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Représentation du roi et pouvoir de « faire loy » : Enquête autour de l’activité normative du parlement de Paris à l’époque de Charles VI et de la double monarchie franco-anglaise (1380-1436) / Representation of the king and power to “make laws” : Investigation on the subject of the normative activity of the Parliament of Paris at the time of Charles VI and of the double Franco-English monarchy (1380-1436)

Degoy, Axel 20 June 2017 (has links)
Puisqu’il est désormais avéré que les différents arguments avancés par les parlements de la monarchie à l’époque moderne afin de légitimer leur prétention à vérifier librement les édits royaux avaient des racines médiévales, il n’était pas injustifié de rechercher si leur propension à élever leurs arrêts de règlement au rang de véritables lois n’était pas, elle aussi, déjà en germe au Moyen Âge tardif. Une enquête dans les archives du parlement de Paris contemporaines du règne de Charles VI (1380-1422) et de la double monarchie franco-anglaise (1422-1436) permet de confirmer cette hypothèse. Il en ressort en effet qu’au tournant des XIVe et XVe siècles, dans le milieu parlementaire parisien, on considérait non seulement que par sa jurisprudence la « cour souveraine et capitale du royaume » dégageait des règles qui faisaient lois, mais en outre que les arrêts de règlement qu’elle édictait, ou du moins certains d’entre eux, étaient des actes normatifs souverains, voire constituaient de véritables ordonnances royales. Cette faculté reconnue à la cour suprême d’être un véritable co-législateur était au demeurant logique et naturelle, si l’on prend la peine de la replacer dans le contexte à la fois institutionnel, politique et idéologique du temps. / Since it is now recognized that the various arguments put forward by the parliaments of the monarchy in modern age in order to legitimize their claim to freely check the royal edicts had medieval roots, it was not unjustified to inquire whether their inclination to raise their regulation judgments to the rank of actual laws was not, similarly, already raising in the Late Middle Ages. An investigation of the archives of the Parliament of Paris contemporaneous with the reign of Charles VI (1380-1422) and with the double Franco-English monarchy (1422-1436) confirms this hypothesis. The investigation indeed shows that, at the turn of the 14th and 15th centuries, in the Parisian parliamentary environment, it was considered not only that, by its jurisprudence, the “sovereign and capital court of the kingdom” emanated regulations which made laws, but also that the regulation judgments it enacted, or at least some of them, were sovereign normative acts, or even constituted genuine royal rulings. This acknowledged ability of the Supreme Court to be a genuine co-legislator was, as it happens, logical and natural, if one takes the trouble to place it in the institutional, political, and ideological context of the period.
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La Légitimité visible. L’usurpation du pouvoir dans le théâtre français du XVIIe siècle (1636-1696) / The Visible Legitimacy. Usurpation of Power in Seventeenth Century French Theater (1636-1696)

Ding, Ruoting 29 June 2017 (has links)
Ce présent travail étudie la mobilisation des concepts relatifs à la légitimité et à l’usurpation dans le théâtre français classique, et a pour corpus toutes les pièces (tragédies, tragi-comédies et comédies héroïques) représentant des perturbations étatiques liées à l’usurpation entre 1630 et la fin du XVIIe siècle. Si la mise en scène de bouleversements politiques extraordinaires confère une certaine grandeur à l’œuvre dramatique, elle implique un aspect référentiel qui, surtout dans une France où l’absolutisme s’établit et s’affirme, pourrait conduire à une difficulté. Or, c’est précisément cette problématique qui assure l’efficacité propre du thème de l’usurpation. La référence idéologique et morale est elle-même mobilisable sur un plan dramaturgique et peut constituer un élément structurant de l’effet dramatique, assurer l’engrenage de l’action, et répondre à une vision poétique. En même temps, à travers ces procédés dramaturgiques, les pièces construisent leur sens qui, tout en faisant écho à l’absolutisme monarchique, peut parfois présenter un écart par rapport aux réflexions politiques contemporaines. Cette étude s’articule autour de trois concepts – le droit de régner, le devoir de régner et la volonté de régner. L’analyse de la manière concrète de leur mise en place mène à une réflexion sur l’évolution du traitement du thème durant le siècle et sur le rapport complexe entre idéologie et dramaturgie. / This piece of work studies the mobilization of concepts relating to legitimacy and usurpation in classical French theater. The corpus includes all plays (tragedies, tragi-comedies and heroic comedies) representing state-level disruptions linked to usurpation from 1630 to the end of the seventeenth century. If the representation of extraordinary political disorders makes the subject of a play more elevated, it also implies a referential dimension that could give rise to a complication, especially in a France where absolutism was taking shape. Yet it is precisely this problem that warrants the value of the theme of usurpation. Once dramaturgically mobilized, the ideological and moral reference constitutes a structural element that creates the dramatic effect, which ensures the circle of the action and echoes a poetic vision. At the same time, through these dramaturgical features, the plays construct their meaning, which besides reflecting absolutist ideology can sometimes deviate from contemporary political thought. This study hinges on three concepts – the right to rule, the duty to rule and the will to rule. The analysis of the concrete means of their implementation is followed by a reflection on the evolution of the treatment of the theme throughout the century as well as on the complex relationship between ideology and dramaturgy.
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La construction des représentations genrées et racialisées de Catherine de Médicis par les Monarchomaques et les Malcontents (1573-1576)

Hamelin, Gabrielle 08 1900 (has links)
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«Porter leur haine plus loin que la mort» : Élie Benoist et la question des cimetières protestants dans la France de l'édit de Nantes (1598-1685)

Legaré-Hamel, Alexis 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’analyse de la place des morts dans les rivalités entre catholiques et protestants dans la France de l’édit de Nantes, telles qu’elles transparaissent dans les quelques 3 660 pages en 5 volumes du pasteur Élie Benoist, L’Histoire de l’édit de Nantes contenant les choses les plus remarquables qui se sont passées en France avant et après sa publication, à l’occasion de la diversité des Religions : Et principalement les Contraventions, Inexecutions, Chicanes, Artifices, Violences, & autres Injustices, que les Réformez se plaignent d’y avoir souffertes, jusques à l’édit de révocation en Octobre 1685. Avec ce qui a suivi ce nouvel Édit jusques à présent aux attaques perpétrées par les catholiques (1693-1695). Ce travail s’intéresse donc à un sujet peu ou superficiellement traité par les historien.ne.s de la mort – le traitement des morts et des cimetières protestants par les catholiques pendant la période de l’application de l’édit de Nantes. Dans le chapitre I, le bilan historiographique de l’histoire de la mort permet d’exposer le contexte intellectuel et émotif dont témoignent les références aux morts et aux cimetières dans l’œuvre du pasteur Benoist. À première vue, ces références semblent éparpillées dans la surabondance de détails que donne Benoist afin de dénoncer les persécutions commises contre les protestants français entre les guerres de Religion et la révocation de l’édit de Nantes. Or dans le chapitre II, nous découvrons que ces témoignages s’insèrent dans un plan précis qui permet au pasteur d’asseoir sur des preuves solides son argumentation. Afin de saisir dans leur entièreté la construction du récit de Benoist et les méthodes qu’il utilise pour transmettre sa pensée, nous proposons une division de son œuvre en dix périodes, séparées par des événements marquant des ruptures dans l’évolution de l’application de l’édit. Nous comprendrons alors qu’en utilisant une méthodologie historique rigoureuse, quoiqu’empreinte de procédés rhétoriques tendant aux généralisations, Élie Benoist présenta sa vision spécifique de la période et la défendit par les traces de l’histoire. À partir de ces informations, nous pourrons analyser en profondeur, dans le chapitre III, les différentes agressions infligées aux morts huguenots et montrer les différences existant entre celles perpétrées par l’État, celles des membres du clergé et celles de la population en général. Ce faisant, nous constaterons que la volonté de Benoist était non seulement de faire l’apologie de la coexistence confessionnelle que garantissait l’édit de Nantes mais encore, par la litanie des plaintes contre le traitement catholique des morts protestants, d’en appeler peut-être à la résistance de ses contemporains protestants. / This master’s thesis analyses the place that the dead occupied in the rivalries that took place between Catholics and Protestants in France under the Edict of Nantes. It will be studied through the 3,660 pages of pastor Élie Benoist’s L’Histoire de l’édit de Nantes contenant les choses les plus remarquables qui se sont passées en France avant et après sa publication, à l’occasion de la diversité des Religions : Et principalement les Contraventions, Inexecutions, Chicanes, Artifices, Violences, & autres Injustices, que les Réformez se plaignent d’y avoir souffertes, jusques à l’édit de révocation en Octobre 1685. Avec ce qui a suivi ce nouvel Édit jusques à présent aux attaques perpétrées par les catholiques (1693-1695). This research will thus investigate a subject which has only been superficially studied by the historians of death: the treatment of Protestant dead and cemeteries by the Catholics during the period of application of the Edict of Nantes. In the first chapter, the historiographic assessment of the history of death gives a better understanding of the intellectual and emotional context of Benoist’s references to the dead and to cemeteries. At first glance, they seem to be lost in the overabundance of details that Benoist puts forward to condemn the persecutions that the French Protestants had to suffer between the Wars of Religion and the revocation of the Edict of Nantes. But in chapter two, we discover that these testimonies are part of a larger plan that allows the pastor to build his argument on solid evidence. In order to fully grasp the construction of Benoist’s story and the methods he uses to communicate his thoughts, we decided to divide his work in ten periods, separated by events that led to a change in the application of the Edict. We will then be able to understand that, by using a rigorous historic methodology, though marked by rhetorical process that tended toward generalisations, Élie Benoist managed to offer his personal vision of the period, and to defend it through traces of history. Based on this information, we will be able, in chapter three, to study in depth the different aggressions inflicted to Huguenot dead and to show the difference between the aggressions committed by the state, the church and the population. In doing so, we will see that Benoist’s will was not only to promote the value of confessional coexistence, but also, by the litany of the complaints against the Catholic treatment of Huguenot dead, to maybe call his Protestant contemporaries to resistance.

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