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Identité culturelle et patrimoine immatériel : la collection sonore constituée par Herbert Pepper au Gabon (1954-1966) / Cultural Identity and Intangible Heritage : the sound collection made by Herbert Pepper in Gabon (1954-1966)

Blanchard, Nolwenn 27 September 2011 (has links)
Cette étude s’appuie sur un fonds d’enregistrements sonores, effectués au Gabon entre 1954 et 1966 par Herbert Pepper, chercheur de l’Orstom. En parcourant l’ensemble du pays, l’ethnomusicologue et son équipe ont collecté une grande variété de musiques, de contes, et autres expressions orales, et ont créé le Musée des Arts et Traditions de Libreville pour conserver, répertorier et valoriser le fruit de ces recherches de manière durable. Ces enregistrements peuvent être considérés comme étant des éléments représentatifs du « patrimoine culturel immatériel » gabonais, tel que le concept a pu être défini par la convention de l’Unesco en 2003. De nombreux pays comme le Gabon, dont les traditions se transmettent de manière orale, étaient jusqu’alors rarement représentés sur la liste du patrimoine mondial. Il est donc intéressant de retracer l’évolution et l’élargissement de la notion de patrimoine depuis le début du XIXe siècle, moment clé qui a vu se développer en Europe l’intérêt pour les vestiges du passé, tant sur le plan de la collecte des traditions orales que de la mise en musée des traces matérielles. Aujourd’hui, l’avènement des médias numériques a considérablement modifié les pratiques et conceptions dans le domaine de la conservation et de la valorisation du patrimoine. Grâce à la numérisation, les traditions orales bénéficient désormais d’outils adaptés à leur diffusion et il est possible de poursuivre le travail amorcé par Herbert Pepper lorsqu’il souhaitait conserver le caractère total des expressions culturelles gabonaises. / This study draws on a fund of sound recordings, made in Gabon between 1954 and 1966 by Herbert Pepper, Orstom's researcher. Going through the whole country, the ethnomusicologist and his colleague collected a wide variety of music, tales and other oral expressions, and created the Arts and Traditions’ Museum of Libreville to preserve, catalog and enhance the results of this research in a sustainable way.These records may be considered as representative components of “intangible cultural heritage” of Gabon, a concept which was defined by the Unesco Convention in 2003. Many countries such as Gabon, whose traditions are orally transmitted, were previously rarely represented on the World Heritage List. It’s therefore interesting to trace the evolution and expansion of the concept of heritage since the early nineteenth century, significant moment in Europe which has seen development of interest in the past’s relics, both of collecting oral traditions and conserving material traces in Museum. Today, the advent of digital media has significantly changed practices and conceptions in the area of conservation and heritage development. Through digitization, oral traditions now have suitable tools for their diffusion and it’s possible to continue the work begun by Herbert Pepper when he wished the character « total » to retain for gabonese cultural expressions.
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L'Application effective du droit communautaire en Afrique centrale / The Effective Application of community law in central Africa

Tchuinte, Joël 23 May 2011 (has links)
La réussite du processus d'intégration régionale dépend essentiellement de sa réception et de sa sanction dans les ordres juridiques internes. la crainte principale réside dans l'ineffectivité des règles communes dans les Etats parties. Ceux-ci peuvent en effet refuser de tirer toutes les conséquences du transfert des compétences qu'ils effectuent librement au profit des organes communautaires.Si la CEMAC peine aujourd'hui à trouver le juste équilibre entre les objectifs ambitieux qu'elle affiche et la capacité des Etats membres à les réaliser en commun, l'OHADA arrive, dans un environnement difficile, à tracer une voie qui est porteuse d'espoirs. / X
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Les évolutions contemporaines du régionalisme africain : essai sur la rationalisation de l'intégration africaine au regard du ddroit international public / Contemporary developments of African regionalism : an attempt at rationalizing African integration from a international public law perspective

Tchameni, Augustin 20 September 2011 (has links)
A rebours du schéma élaboré dans le cadre du Traité d’Abuja signé le 3 juin 1991 par les Etats membres de L’Organisation de l’unité Africaine (OUA), la divergence actuelle des systèmes régionaux africains constitue une dénaturation de l’approche convenue. Ce texte prévoit en effet dans son article 6, la création des Communautés économiques régionales (CER) comme une modalité de l’intégration continentale. A ce titre, huit CER sont aujourd’hui reconnues par l’Union Africaine : la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ; la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ; la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ; la Southern Africa Development Community (SADC); l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD); le Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale (COMESA); l’Union du Maghreb Arabe (UMA); et la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). L’établissement de la Communauté économique africaine instituée par le Traité, reste subordonné à la réussite de ces systèmes communautaires régionaux. Toutefois, la multiplication d’autres organisations communautaires sous-régionales - en plus de celles reconnues - d’une part, et la mise en œuvre de programmes et activités similaires dans le domaine économique d’autre part, tendent à compromettre la réalisation du projet africain. Cette situation fait échec au concept de départ qui établit le principe d’une exclusivité régionale à la faveur de la CER reconnue. A cause de chevauchements des objectifs poursuivis, il s’ensuit entre les organisations régionales, des rapports de rivalité plutôt que de complémentarité, aboutissant à la coexistence des systèmes d’intégration concurrents. Les rapports entre les CER et l’Organisation continentale rendent également visibles les insuffisances liées à la coordination du processus projeté. L’Union Africaine ne disposant pas du tout ou pas suffisamment des moyens juridiques lui permettant une intrusion dans la mise en œuvre des programmes communautaires régionaux, l’application des dispositions du Traité d’Abuja par les CER, ne semble pas homogène. La matérialisation des ambitions affichées par les Etats signataires demeure à ce jour conditionnée par la rationalisation de l’intégration envisagée. Cette étude vise à proposer quelques pistes de solutions en ce sens. / In stark contrast to the vision which emerged from the Treaty of Abuja, ratified by the member states of the Organisation of African Unity on the 3rd of June 1991, the present divergence of regional systems in Africa constitutes a serious distortion of the approach that was agreed upon. Indeed, in Article 6, the treaty sets forth the “strengthening of existing regional economic communities” (RECs) as a means of achieving integration on a continental scale. Along these lines, the African Union now recognizes eight RECs: the Economic Community of West African States (ECOWAS), the Economic Community of Central African States (ECCAS), the East African Community (EAC), the Southern African Development Community (SADC), the Intergovernmental Authority on Development (IGAD), the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), the Arab Maghreb Union (AMU), and the Community of Sahel-Saharan States (CEN-SAD). As laid out in the treaty, the establishment of the African Economic Community is entirely dependent upon the success of these regional community systems. At the same time, the increase of other community organisations at the sub-regional level, beyond those officially recognized, on the one hand, and the implementation of similar programmes and activities, on the other hand, tend to endanger the realisation of the African project. This situation flies in the face of the original idea, which was based on the principle of the regional exclusivity of the recognized RECs. As a result of the various overlapping goals that are being pursued by difference organisations, competitive rather than complimentary relations have led to a coexistence of rival systems of integration. The relations between the RECs and the continental organization (the AU) have also made apparent the inadequacy of the coordination procedure that had been envisaged. As the African Union does not have sufficient legal means at its disposal to intervene in the implementation of regional community programmes, the execution of the Treaty of Abuja by the RECs lacks homogeneity. In order to achieve the ambitions declared by those member states who signed the treaty, a rationalisation of the proposed integration is necessary. The present study puts forward several proposals as to how such a rationalisation may be accomplished.
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Le théâtre africain et ses caractéristiques: analyse de quelques critères définitoires à travers le théâtre urbain kikongophone / African theater and its characteristics: analysis of some definitional criteria through the urban theater kikongophone.

Mbwangi Mbwangi, Julien 25 November 2014 (has links)
<p>\ / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etirer la communauté artistique au monde: une sociologie de la mondialisation artistique :enquêtes sur les controverses autour de l' "art contemporain africain"

Gilsoul, Sarah 17 February 2015 (has links)
Cette thèse envisage la mondialisation de l'espace artistique sous l'angle des représentations et des valeurs de l'art qui soutiennent le phénomène et lui donnent forme. Cette problématique est abordée au travers du cas de l' "art contemporain africain", des disputes et des controverses dont il est l'objet. Parce que ces dernières se manifestent principalement à l'occasion de grandes expositions et de biennales d'art contemporain en Europe comme en Afrique, elles constituent les terrains d'enquête de la recherche. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Repenser la théologie du mariage africain : la célébration du mariage dit « chrétien », est-elle nécessaire en Afrique?

Kabwit Mbind, Jean-Désiré 08 1900 (has links)
Trois types de mariage (africain, civil, chrétien), trois célébrations (en famille, à la mairie, à l’Église), trois officiants différents (anciens des familles de futurs mariés, officier de l’État civil, prêtre), trois consentements (en famille, à la mairie, à l’Église), trois droits (coutumier, civil, canonique), deux registres (à la mairie, à l’Église), trois types de dépenses financières (en famille, à la mairie, à l’Église), trois enquêtes prénuptiales (en famille, à la mairie, à l’Église) pour une même personne baptisée catholique africaine pour être reconnue comme mariée par l’Église catholique. Cela semble trop demander pour une action réputée libre par excellence. La personne baptisée est exclue, temporairement ou définitivement, de l’accès aux autres sacrements ou de certains services paroissiaux, dès l’instant où elle célèbre le mariage africain, considéré comme un péché public et comme du concubinage, depuis le début de l’évangélisation de l’Afrique subsaharienne. Seule la célébration du mariage chrétien lui permet de se réconcilier avec Dieu et avec l’Église. Préoccupé par cette situation, l’épiscopat africain appela, au Synode de 1994, à des recherches approfondies, pouvant permettre d’éviter la superposition des trois types de mariage et émit le vœu d’en avoir qu’un. Jusqu’aujourd’hui, les solutions initiées n’y ont jamais remédié. Basées sur les conditions de fond et de forme, les célébrations du mariage religieux au Québec et du mariage africain en République démocratique du Congo produisent des effets civils. Notre étude s’en est inspirée pour proposer une compréhension du mariage fondée sur la théologie baptismale qui incorpore la personne à l’Église, la régénère en enfant de Dieu et la configure au Christ, par un caractère indélébile. Par ce caractère juridique baptismal, la célébration du mariage africain produirait des effets religieux, ce qui ne rendrait plus nécessaire la célébration du mariage dit « chrétien » pour des baptisés catholiques africains. Pour une mise en œuvre réussie de cette perspective, nous considérons indispensable la contribution du pouvoir civil. / Three types of marriage (African, civil, Christian), three celebrations (in family, at the town hall, the Church), three different officiants (old of the families of future grooms, registrar, priest), three consents (in family, at the town hall, the Church), three rights (usual, civil, canonical), two registers (with the town hall, the Church), three types of financial expenditure (in family, with the town hall, the Church), three premarital investigations (in family, at the town hall, the Church) for the same African catholic person baptized to be recognized as married by Catholic church. That seems too much to require for an action considered free par excellence. The baptized person is excluded, temporarily or definitively, of the access to the other sacraments or certain parochial services, as of the moment when it celebrates the African marriage, considered a public sin and as cohabitation, since the beginning of the evangelization of sub-Saharan Africa. Only the celebration of the Christian marriage enables him to be reconciled with God and the Church. Worried by this situation, the African episcopate called, with the Synod of 1994, with deepened research, being able to allow to avoid the superposition of the three types of marriage and expressed the wish to have some that one. Until today, the initiated solutions never cured it. Based on the basic conditions and of form, the celebrations of the church wedding in Quebec and the African marriage in democratic Republic of Congo produce civil effects. Our study was inspired some to propose a comprehension of the marriage based on the baptismal theology which incorporates the person in the Church, regenerates it as a child of God and configures it with Christ, by an indelible character. By this baptismal character legal, the celebration of the African marriage would produce religious effects, which would not make necessary the celebration of the marriage says “Christian” for baptized catholic African. For an implementation successful of this prospect, we consider essential the contribution of the civil capacity.
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The aesthetics and politics of political violence in West African literature

Guesmi, Haythem 08 1900 (has links)
No description available.
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The Holy Spirit in an urban African religiosity, between tradition and transformation : a case study in two Christian denominations in Yaoundé, Cameroon

Youn, Kwan Jin 09 1900 (has links)
L'articulation de cette thèse découle d'une curiosité sur la façon dont les croyants africains contemporains urbains comprennent le Saint-Esprit. Les portraits que les théologiens africains ont dressés de la compréhension africaine du Saint-Esprit, semblent être basés sur un paradigme théologique dichotomique: la religion traditionnelle africaine et la tradition chrétienne occidentale, qui avait créé la dissonance dans la scène académique. Ce paradigme soulève un débat de continuité et de discontinuité entre les êtres spirituels des deux traditions, les esprits traditionnels et le Saint-Esprit. Cette thèse va prendre une attention particulière sur les travaux de Elochukwu Uzukwu et de Matthew Michael, qui figurent parmi les quelques théologiens africains ayant travaillé sur la compréhension de l'Esprit Saint. Uzukwu soutient la continuité fondée sur l'orientation théologique des églises indépendantes africaines, tandis que Michael s'est rangé du côté de ceux qui déclarent la discontinuité, se basant sur l'orientation théologique évangélique. Ces théologiens, qui adoptent des positions opposées en s’appuyant sur leurs orientations théologiques respectives, défendent des positions théologiquement bipolarisées de la pneumatologie africanisée et de la religiosité africaine. Étonnamment, le débat en cours parmi les théologiens n'a pas accordé beaucoup de place à la religiosité des croyants laïcs, ni à son étude empirique. Par conséquent, cette thèse a décidé d'interroger les croyants africains laïcs sur qui le Saint-Esprit est pour eux, en espérant que cette étude pourrait régler la dissonance persistante dans le terrain académique. Les voix des laïcs africains contemporains ont rapporté des récits vivants à la façon dont ils ont théologisé les deux mondes spirituels pour définir le Saint-Esprit dans une foi africaine. Leurs voix, qui ont été introduites dans le domaine universitaire, ont apporté des idées novatrices et des découvertes. Elles ont révélé comment la compréhension africanisée du Saint-Esprit présentée par les théologiens Africains ont été la position de la minorité des croyants, bien qu'elle ait fût représentée comme si elle était une pneumatologie africanisée populaire. À l'inverse, le paradigme bipolarisé sur lequel les théologiens africains articulaient la compréhension africanisée du Saint-Esprit semblait même dépassé. Par conséquent, sur la base des voix du terrain, cette thèse développe des propositions, pour une compréhension africanisée du Saint-Esprit, qui pourraient être pertinentes pour la religiosité urbaine de nos jours. Par les voix inédites à qui elle offre une ouverture, cette thèse appelle à réévaluer l'articulation entre le Christianisme et la religion traditionnelle en Afrique. / The articulation of this thesis derives from a curiosity on how the urban contemporary African believers understand the Holy Spirit. The portrayals African theologians have drawn of the African understanding of the Holy Spirit, seems to be based on a dichotomized theological paradigm: the African traditional religion and the Western Christian tradition, which had created dissonance on the academic stage. This paradigm raises a debate of continuity and discontinuity between the spiritual beings of the two traditions, the traditional spirits and the Holy Spirit. Elochukwu Uzukwu and Matthew Michael, whom this thesis will take a special attention, figure among the few works of the African theologians about the understanding of the Holy Spirit. Uzukwu supports continuity based on the African Independent Churches’ theological orientation, whereas Michael sided with those stating the discontinuity, grounds on the Evangelical theological orientation. These theologians, whom take opposite stances based on their respective theological orientations, represent theologically bipolarized stances on Africanized Pneumatology and the African religiosity. Surprisingly, the ongoing debate among the theologians did not accord much room to the lay believers’ religiosity nor on their empirical studies. Therefore, this thesis has decided to inquire the lay African believers on whom the Holy Spirit is to them hoping that this study could settle the dissonance persisting on the academic field. The voices of the contemporary lay African believers brought vivid accounts on how they have theologized the two spiritual worlds to define the Holy Spirit into an African faith. Their voices that were introduced to the academic field have brought innovative insights and discoveries. It revealed how the Africanized comprehension of the Holy Spirit presented by the African theologians were the stance of the very minority of believers, although it were wrapped as if it was a popular Africanized Pneumatology. Conversely, the bipolarized paradigm on which the African theologians were articulating the Africanized understanding of the Holy Spirit even appeared to be outmoded. Therefore, based on the voices of the ground, this thesis develops proposals for an Africanized understanding of the Holy Spirit that could be relevant and pertinent to an urban contemporary African religiosity. The unheard voices that this thesis brought its attention to call to re-evaluating the articulation between Christianity and Traditional Religion in Africa.
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De la réforme et de l'harmonisation du droit des sûretés dans un contexte de mondialisation de l'économie : vers un retour au paradigme de l'uniformisation du droit?

Leduc, Antoine 03 1900 (has links)
La réforme et l’harmonisation du droit des sûretés mobilières sont à l’ordre du jour de plusieurs organisations internationales, car il est admis qu’un régime de sûretés efficient favorise l’accès au crédit à de faibles coûts. L’harmonisation de ce droit comporte deux volets. D’une part, dans l’Occident industrialisé, les efforts d’harmonisation vont de la réforme des droits internes à l’établissement de régimes spéciaux relativement à des biens spécifiques (principalement les biens mobiles de grande valeur, tels les aéronefs, le matériel ferroviaire roulant et les satellites, et les biens incorporels, comprenant les créances, valeurs mobilières, actifs financiers et titres intermédiés). Ces efforts d’harmonisation démontrent que d’un point de vue systémique, malgré quelques différences notables, les régimes nord-américains et européens sont fondés sur des principes similaires et atteignent des résultats comparables. En résulte l’émergence d’un ordre juridique transnational en droit des sûretés mobilières, fondé sur les principes de la primauté de l’individu et la reconnaissance du droit de propriété de l’individu dans ses biens, mis en œuvre grâce à l’État de droit. D’autre part, les institutions financières internationales encouragent l’établissement de régimes de sûretés dans les pays en voie de développement qui obéissent aux mêmes critères que ceux de l’Occident, en insistant sur les réformes institutionnelles et juridiques visant l’établissement d’une bonne gouvernance et l’État de droit. Cependant, une transposition des régimes occidentaux ne peut se faire sans heurts dans les pays en voie de développement, notamment pour des raisons socio-culturelles et politiques. Lorsque les principes de la primauté de l’individu, de la propriété individuelle et de l’État de droit ne sont pas reconnus dans un pays donné, la réforme et l’harmonisation du droit des sûretés s’en trouvent compromis. La démonstration de l’état d’avancement de la réforme et de l’harmonisation du droit des sûretés dans les pays occidentaux industrialisés est faite grâce à une comparaison du Uniform Commercial Code, du Code civil du Québec, des Personal Property Security Acts des provinces canadiennes de common law, des principes des droits français et anglais, de l’influence du droit communautaire sur les pays membres de l’Union Européenne. Sont analysés, aussi, dans cette optique, les principaux instruments de l’harmonisation du droit émanant des organisations internationales. Par ailleurs, deux études de cas relatifs à la réforme du crédit foncier en Égypte et à la réforme de l’urbanisme et de l’habitat en République démocratique du Congo, viennent étayer les difficultés que rencontrent les institutions internationales, telles la Banque mondiale et l’ACDI, dans le cadre de projets de réformes visant la bonne gouvernance et l’instauration d’un véritable État de droit, en partie à cause d’un pluralisme des ordres juridiques de ces pays. / The reform and harmonization of secured transactions on movable (or personal) property is fostered by international organizations, on the assumption that an efficient regime of secured transactions will give access to affordable credit to a large number of persons and corporations. Such reform and harmonization process can be explained according to its two main features. Firstly, in Western and developped countries, the focus is on endeavours to harmonize the various regimes internally and to establish special regimes with respect to specific assets (for instance, high value mobile equipment, such as aircrafts, rolling stock or satellites, on the one hand, or incorporeal property, including securities, financial assets or security entitlements, on the other hand). Even though some differences remains from a systemic point of view, north american and european regimes are based on similar principles and achieve comparable results. It is therefore possible to see the emergence of a transnational legal order in the law of secured transactions, based on individuals and the enforcement of their rights of ownership, ascertained by the Rule of Law principle. Secondly, international financial institutions are encouraging the implementation of secured transactions regimes in developing countries along the same criteria as those used in Western developed countries, in the context of institutional and legal reforms under governance and rule of law projects. However, Western regimes must be adapted and customized before they are transplanted into a developing country. Indeed, for socio-cultural and political reasons, it is not possible to establish the same kind of regime therein. When individual rights and freedoms, including the right of ownership and the Rule of Law, are not recognized, the reform and harmonization of secured transactions is not likely to happen. The status of advancement of the reform and harmonization of secured transactions in the developed world is illustrated by a comparison between the Uniform Commercial Code, the Civil Code of Québec, the Personal Property Security Acts of canadian common law provinces, the applicable principles under both French and English Law, and the influence of European Law on its member states. An analysis of the main harmonization instruments proposed by international organizations is also conducted. Finally, the pitfalls of governance and rule of law reform projects are well described by two case studies. The first one deals with real estate and mortgage law reforms in Egypt, with a goal to encourage affordable access to housing; the second one is about urban planing and housing reforms in the Democratic Republic of Congo. The existence of a multiplicity of legal orders in these countries explains the difficulties encountered in such reform processes.
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Ruptures et disjonctions dans le cinéma de Djibril Diop Mambety : le film-griot ou l'invention d'une oralité moderne

de Lorimier, Julie 08 1900 (has links)
Cette étude se penche sur le geste singulier se dégageant de l’œuvre du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety. Une force de « mise en présence » y est identifiée, dont la présente recherche démontre qu’elle s’apparente à l’action médiatrice du griot des traditions orales d’Afrique de l’Ouest. Singulièrement, cette force tenant de l’oralité ne repose pas sur le récit ou la parole comme discours, mais relève au contraire de ruptures narratives et de disjonctions image-son qui mettent le récit en question, invitant le spectateur à fréquemment réviser son interprétation de ce qu’il voit et entend. C’est le film lui-même qui devient alors griot, actualisant un lien en constante transformation entre l’univers qu’il porte et son spectateur. En instaurant un rapport critique à l’égard du monde dans lequel s’inscrit le récit, les multiples ruptures dans le cinéma de Mambety sont également les brèches par lesquelles se crée un espace d’accueil pour la marginalité, qui habite tous ses films. La tradition orale et le griot sont présentés en premier lieu, de manière à poser les bases à partir desquelles peut se développer la réflexion. La description et l’analyse des films Parlons Grand-mère et Le franc démontrent en quoi ceux-ci sont des films médiateurs, qui se comportent en griots. Cette découverte ouvre la voie à une réflexion plus large sur la médiation au cinéma, où la portée éthique du film-médiateur est explorée, ainsi que la nature des relations possibles entre médiation et récit. Finalement, l’analyse du film Hyènes, eu égard à la différence qu’il présente en déployant un récit plus linéaire, est l’occasion d’approfondir une compréhension à la fois de ce que font les films de Mambety et de ce que peut la médiation au cinéma de façon plus large. / This study examines how the mediatory action of the griot in West African oral traditions is at work in the films of Senegalese filmmaker Djibril Diop Mambety. This force of orality, of mise-en-présence, emerges in Mambety’s films from narrative disruptions and sound-image disjunctions. Instead of relying on narrative or speech as a discourse, this force of orality challenges the story’s consistency, inviting the viewer to frequently revise his or her interpretation of what is being seen and heard. The film itself becomes griot, a griot which links the world borne by the film and the spectator in a dynamic and ever-changing interplay. By fostering, through these disruptions, a critical stance toward the world on which depends the narrative, Mambety’s cinema makes room for marginality and exclusion, which inhabit all his films. Oral tradition and griot are first defined, followed by an analysis of how the films Parlons Grand-mère and Le franc are mediator films, functioning as griots. This opens the way for a broader reflection on the ethical significance of film-as-mediator, as well as the possible ties between mediation and narrative. Finally, an analysis of the film Hyènes, on account of its more linear narrative exposition, provides an opportunity to deepen our understanding of Mambety’s filmmaking, and to explore the greater implications of mediation in cinema.

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