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Penser à l'échelle du Monde. Histoire conceptuelle de la mondialisation en géographie (fin du XIXe siècle/entre-deux-guerres)

Arrault, Jean-Baptiste 11 December 2007 (has links) (PDF)
Déceler dans la géographie française de la fin du XIXe siècle aux années 1930 (et aussi dans une certaine mesure dans la géographie allemande, anglaise ou américaine), l'émergence d'une problématique souvent considérée comme récente, la mondialisation – telle est l'ambition de ce travail, exposée dans la première partie. Contre l'idée communément admise que les géographes ont privilégié jusqu'à récemment l'étude des espaces d'échelle intermédiaire, nous faisons l'hypothèse qu'ils ont été interpellés depuis longtemps par les faits de mondialisation. Comment les ont-ils décrits et pensés ? La réponse passe par l'étude (Partie 2) des principaux objets mondiaux que les géographes prennent peu à peu en charge (économie mondiale, réseau mondial, puissance mondiale) et par la caractérisation de l'expérience (Partie 3) qui rend possible cette prise en charge (finitude, unification et division du monde). Un jeu de notions apparaît décisif, dès avant 1914, dans la saisie géographique de l'espace mondial, comme la solidarité entre nations. L'analyse du discours géographique de l'entre-deux-guerres, généralement pensé comme une période de reflux de la mondialisation, le confirme : la guerre mondiale et la crise des années 1930 sont des moments clés de prise de conscience de l'interdépendance existant à l'échelle mondiale. Ce qui nous invite à penser la mondialisation non seulement comme un processus réel de mise en interdépendance, mais aussi comme une conception du monde, une cosmologie, qui ne s'évanouit pas en période de crise, bien au contraire. Cette recherche historique a donc aussi pour visée de contribuer à définir géographiquement la mondialisation, en mettant en lumière le fondement de la conception du monde comme Monde qui supporte toute réflexion sur la mondialisation ; d'où la partie finale qui propose un examen comparé des modes de penser la terre ou le monde comme un Tout en géographie.
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Représentations de la société allemande du début des années 1990 dans les chroniques du quotidien et de l'air du temps de la presse magazine (E. Heidenreich, E. Hammerl, P. Almqvist, M. Goldt)

Koch, Thomas 11 December 2006 (has links) (PDF)
Depuis les années 1980, le genre de la Kolumne (chronique) a pris son essor dans la presse allemande. Dans cette thèse, nous avons étudié un corpus de 418 chroniques publiées entre 1989 et 1994, par les auteurs Elke Heidenreich, Elfriede Hammerl, Paula Almqvist et Max Goldt (analyse thématique, analyse stylistique). Malgré une grande variété de formes et de thèmes, on peut identifier un cadre thématique général : la représentation de phénomènes typiques du quotidien s'accompagne d'observations critiques sur l'air du temps (styles de vie, culture populaire, moeurs, mentalités). Souvent les auteurs prennent l'attitude de moralistes traditionnels, condamnant l'insensibilité et la vulgarité de leurs contemporains. Dans d'autres textes, ils apparaissent comme d'authentiques intellectuels de gauche, attirant notre attention sur les inégalités entre les sexes ou l'influence néfaste de la société de consommation et des médias...
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Les archives dans l'art de Robert Rauschenberg

Lacombe, Anne-Marie 05 1900 (has links)
Ce mémoire adopte une perspective archivistique afin d'examiner l'art de Robert Rauschenberg, un artiste américain ayant fait ses débuts sur la scène artistique new-yorkaise des années soixante. Il est pertinent de voir les stratégies d’appropriation des artistes des années soixante, dont faisait partie Rauschenberg, comme ayant « mis la table » pour le mouvement des artistes allant puiser dans les archives pour leur pratique artistique, mouvement qui s'est développé depuis la fin des années quatre-vingt et le début des années quatre-vingt-dix. L'ensemble des rapports de l'artiste avec les archives est d'abord étudié. Ensuite, une lecture archivistique d'un corpus d'oeuvres est réalisée afin de mieux comprendre les particularités de l'utilisation des archives par Rauschenberg. Les conditions d'utilisation des archives sont relevées ainsi que la conception des archives comme mémoire, pour se terminer avec les rapports entre les archives et la photographie. / This thesis takes an archival perspective in order to examine the work of Robert Rauschenberg, an American artist who gained notoriety in the New-York art scene of the sixties. It is relevant to see appropriation art strategies by artists like Rauschenberg as a way of having « set up the table » for the archival art movement that would follow, starting in the late eighties and early nineties. The artist's connexions with the archives are first studied. Then, an archival reading of a corpus of his artworks is conducted in order to learn about his particular use of the archives. The conditions of use are raised, along with the conception of archives as memory and, at last, the relationship between archives and photography.
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Le Movimiento Ibérico de Liberación (MIL) et ses représentations dans la presse : mythes et mystifications / The Movimiento Ibérico de Liberación (MIL) and its representations in the press : myths and mystifications / El movimiento ibérico de liberación (mil) y sus representaciones en la prensa : mitos y mistificaciones

Llecha Llop, Canela 12 December 2014 (has links)
Dans cette thèse, nous proposons d’approcher le Movimiento Ibérico de Liberación (MIL), petit groupe anticapitaliste et internationaliste agissant dans les années soixante-dix à Barcelone, au travers de ses représentations médiatiques. Nous privilégions pour ce faire une approche double, qui croise perspective diachronique – un parcours de la presse sous le franquisme jusqu’aux médias en démocratie – et regard synchronique – une étude conjointe et comparative de différents journaux. L’examen du discours de presse relatif au MIL présente en effet un intérêt méthodologique majeur, dans la mesure où il fait apparaître une constellation d’ethos qui tiennent lieu d’identité politique au MIL. Les procédures de nomination ou de qualification du groupe, si elles disent long sur les différentes configurations discursives desquelles elles émanent, contribuent à donner du MIL un portrait au kaléidoscope, qui cristallise toujours les langages et les problématiques contemporaines. En confrontant les textes du groupe lui-même à ceux qu’en produisent les médias, nous chercherons à comprendre ce qui advient dans les jeux d’écart, de distorsion ou de recouvrement que cette mise en regard fait apparaître. Les représentations du MIL sont multiples et évolutives : durement réprimé sous le franquisme, le groupe fait peu à peu l’objet d’un mouvement de revalorisation, centré sur la figure de Salvador Puig Antich qui se voit dès lors instituée en métonymie des revendications mémorielles les plus récentes, voire en icône de l’antifranquisme. Notre travail s’attachera à étudier ce qui se joue au cœur de ces dispositifs rhétoriques, pour comprendre ce que les médias font au MIL et au projet politique dont il était porteur. / Throughout this doctoral thesis, we will focus on the Movimiento Ibérico de Liberación (MIL), small anticapitalist and internationalist group which operated in the seventies in Barcelona. We will then take the press representations of it as the point at issue. Therefore, we support a double approach, which blends both a diachronic perspective – different samples of the subject in written press under Franco’s dictatorship up to democracy – and a synchronic point of view – a complete and comparative survey of various newspapers. The analysis of the press’s point of view in what concerns the MIL shows a major methodological interest, insofar as it reveals an ethos constellation which stands for the political identity of the MIL. Even when the different nominal and classifying strategies of the group sustain each newspaper’s different rhetoric settings, they also display a kaleidoscope-type portrait of the MIL, which embodies contemporary languages and issues. By comparing the written documents that the MIL itself published to the media’s, we will be able to identify and understand increasing gaps, distortions or even coincidences between both. We can find multiple representations of the MIL which at the same time prove an evolution. The group, severely persecuted during Franco’s dictatorship, gradually gained support and acceptance due to the figure of Salvador Puig Antich. He would not only become a metonymy of the most recent memorial claims, but also an icon of anti-francoism. Our approach will be focused on the rhetorical tools used by the media in order to find out what it does to the MIL and to its political project.
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Rome, l'inscription des violences politiques dans la ville au cours des années de plomb : (1966-1982) / Rome, the inscription of the political violence in the city during the years of lead : (1966-1982)

Guzzo, Domenico 06 June 2017 (has links)
En s’inscrivant dans le récent sillage historiographique consacré à la dimension métropolitaine de la conflictualité armée, cette recherche a analysé les milieux et les formes urbaines de l'extrémisme à Rome dans l’après-68. Par une approche interdisciplinaire - qui a intégré l’apport de la philosophie, de l'urbanisme, de la sociologie, de la géographie urbaine, des sciences politiques - cette étude a reconstruit la relation entre le territoire urbain et la mise en œuvre d’une violence subversive, souvent à caractère meurtrier et terroriste, dans le cadre de la modernisation nationale activée par le "boom économique" (1958-1963) et des dynamiques propres à la « guerre froide ».On a porté une attention particulière à l’appréhension des processus de transformation idéologique et culturelle, mûris au sein de la « crise urbaine » affectant le mauvais et difficile développement de Rome dans l'après-guerre, qui ont permis à la première métropole italienne de devenir l'écosystème unique et catalyseur de cette conflictualité extrême, au-delà des simples facteurs géopolitiques (crise européenne de l'idée d'atlantisme) et socio-économique (explosion des luttes sociales pour la revendication de biens et services propres à la modernité consumériste).Cette étude est remontée aux facteurs de division caractérisant la structure, le tissu et l’ambiance de Rome. Il s’agit des clivages fondamentaux, en place dès le début de l’époque républicaine (1946), sur lesquels s’implantent ensuite, au lendemain du boom économique, les processus de radicalisation qui accompagnent les multiples luttes revendicatives - dans les domaines du quartier, du travail, des écoles et de l’Université - engendrées par une modernisation de la capitale brutale et déséquilibrée. Notre recherche a, de ce fait, démontré que les différentes « expériences d’antagonisme » muries au sein de cette vaste contestation sociale, ont servi finalement d’incubateurs où une partie de la militance extraparlementaire romaine, issue de la mobilisation soixante-huitarde, s’est initiée à différentes pratiques subversives (notamment les répertoires de l’illégalité de masse et de la guérilla clandestine).La prise en compte de tous ces niveaux et ces dimensions a fait ressortir les particularités de la violence politique déployée à Rome dans l’après-68, tout en attribuant la juste proportion au « poids » de la capitale d’Italie dans le déploiement à l’échelle nationale de la « stratégie de la tension » (1969-1974) et des « années de plomb » (1975-1982).Cette recherche s’est donc engagée dans la reconstruction d’un cadre historique global, mettant en connexion diachronique les faits et les dynamiques internes à la ville (d’ordre social, économique, culturel, idéologique, politique et urbanistique) avec le système étatique centré à Rome – marqué par les pressions du « rideau de fer », les lourdes séquelles de la dictature fasciste et de la guerre civile, la fragilité gouvernementale et le manque de cohésion nationale – le long des années de la modernisation et de l’entrée dans la société d’abondance en Italie. / Following the new historiographical path focused on the urban dimension of the armed struggle, this research analyses the milieus and the forms of the political extremism in Rome after ‘68. By an interdisciplinary approach – which integrates the contribution of philosophy, of urban studies, of sociology, of urban geography, of political sciences – this study rebuilt the relation between urban territory and the implementation of a subversive violence, often lethal and terrorist, in the context of the national modernization activated by the “economic boom” (1958-1963) and of the “cold war” dynamics. A special attention is payed to the apprehension of the ideological and cultural evolutions - grown inside the “urban crisis” which affects the critical development of Rome in the post-war period – that transformed the biggest Italian metropolis in a perfect ecosystem for this extreme conflict, far beyond the only effects of the geopolitical  (European crisis of the Atlanticism) and socio-economic factors  (explosion of the social struggles claiming the fruition of goods and services created by for consumerist modernity). This study went back to the basic divisions of the structure, the society and the environment of Rome: the fundamental cleavages, appeared at the beginning of the republican time (1946), over which, after the “economic boom”, a process of radicalization (due to the growing of the social struggles in the fields of the local community, work, school and the University, generated by a brutal and unbalanced modernization of the town) is established. Our research, so showed that the various “experiments of antagonism” matured within this vast social protest, were used finally as incubators where part of the roman extremist militancy, resulting from the end of ’68 mobilization, was initiated with various subversive practices (in particular, the repertoires of the mass illegality and of the clandestine guerrilla). Considering of all these levels and these dimensions highlighted the characteristics of the political violence deployed in Rome after ’68, while allotting the right proportion to the “weight” of the capital of Italy in the national deployment of the “strategy of the tension” (1969-1974) and the “years of lead” (1975-1982). This research thus strives to reconstruct a comprehensive historical framework, putting of diachronic connection the facts and the dynamic of the metropolis (social economic, cultural, ideological, political and urban factors) with the State system based in Rome – characterized by the pressures of the “iron curtain”, the heavy after-effects of the fascist dictatorship and the civil war (1943-1945), the governmental frailty and the lack of national cohesion – along the years of modernization and of the entry in the age of abundance for Italy.
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Le syncrétisme esthétique de Forces Nouvelles (1935-1942) : une voie pour la définition de l’identité culturelle française dans l’imaginaire de l’entre-deux-guerres / The Aesthetic Syncretism of Forces Nouvelles (1935-1942) : paving the way towards a definition of French cultural identity in the collective imagination of the interwar period

Kampa, Artemise 04 July 2014 (has links)
Cette thèse analyse la position problématique et paradoxale du groupe Forces Nouvelles dans le large mouvement du retour à la figuration réaliste qui s’opère dans l’esthétique de l’entre-deux-guerres. Lancé en 1935 comme un groupe à la fois antimoderne et anticonformiste, Forces Nouvelles avance un nouveau langage pictural, un réalisme plus sensible investi dans l’expression de l’intériorité de l’être et éloigné de toute connotation sociale et idéologique, au-delà de toute trivialité ou de classicisme éteint. Pour beaucoup, ce réalisme d’esprit humaniste donnait au groupe un profil esthète et noble. Cette ambivalence entre réalisme et classicisme, entre activisme et esthétisme, est perpétuée dans la critique d’art même après la dissolution de l’ensemble en 1942. Cette identité ambiguë et obscure de Forces Nouvelles prend son sens une fois mise en relation avec les quêtes spirituelles et idéologiques de l’intelligentsia des années 1930. Révoltée contre l’idéologie matérialiste - dans sa forme libérale ou marxiste -, cette intelligentsia non-conformiste aspire à une nouvelle modernité plus spirituelle et morale ; explorant une voie alternative, ni à droite ni à gauche, elle vire souvent au conservatisme le plus anachronique et frôle la dérive fasciste. Forces Nouvelles, partageant une forme de pensée analogue à celle de l’élite contestataire – à la fois nihiliste et synthétique –, s’investit dans la recherche d’une esthétique originale, moderne et spirituelle, dans la recherche d’une nouvelle Renaissance ; s’inspirant d’une tradition picturale supposée authentique, le groupe élabore jusqu’au bout un style réaliste, grave et austère, effleurant l’archaïsme. En résonance avec la vision de cette génération non-conformiste, avec l’avènement d’un nouvel ordre moral, Forces Nouvelles propose un style réaliste au fondement existentiel comme horizon d’une nouvelle esthétique ultramoderne. / This dissertation analyses the problematic, paradoxical position of the group known as Forces Nouvelles within the large movement of a return to realistic figuration, which takes place in the context of interwar aesthetics. Forces Nouvelles, launched in 1935 as an anti-modern, anti-conformist group, proposes a new pictorial language, a more sensitive realism at the service of the expression of the interiority of human beings and remote from social and ideological associations, beyond trivial realism and jaded classicism. This humanistic realism would confer a noble aesthete's profile to the group. Such ambivalence between realism and classicism, between activism and aestheticism is carried over in art criticism even after the dissolution of the group in 1942. This ambiguous, obscure identity of Forces Nouvelles becomes meaningful in the light of the spiritual and ideological quest of the 1930s intelligentsia, which revolted against materialist ideology, whether liberal or Marxist, aspiring to a new, more spiritual and moral, modernity. In its exploration of a new alternative, which is neither right nor left-oriented, it veers towards the most anachronistic conservatism verging on fascism. Having intellectual affinities with the radical elite, this both nihilistic and eclectic group, strives to achieve original aesthetics - modern and spiritual - and a new Renaissance. Based on a supposed authentic pictorial tradition Forces Nouvelles adopts a realistic style, grave and sober, verging on archaism. Resonating with the vision of this non-conformist generation and the advent of a new moral order Forces Nouvelles puts forward a realistic style with an existential basis as the aesthetics of ultra-modernity.
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Qui décide pour qui ? Entre ancrage et mobilité : langue, légitimité et représentations de la francité au Manitoba / Who Decides For Whom? Between Mooring and Mobility : language, legitimacy and ‘francité’ in Manitoba

Monnin, Isabelle 12 November 2018 (has links)
Ancrée dans les méthodes de la sociolinguistique critique, cette thèse fait état des questions de légitimité, d’inclusion et d’exclusion, d’ancrage et de mobilité au sein de la collectivité francophone de la province du Manitoba, une minorité linguistique de langue officielle au Canada. Par l’entremise d’un travail de terrain ethnographique et d’entretiens semi-dirigées, cette étude cherche à sonder les questions de la redéfinition de la francité manitobaine, la reproduction des frontières de différenciation du groupe depuis les années 1960. Cette thèse se penche également sur la formation d’une élite en émergence au Manitoba français durant les années 1960 et le phénomène de migration et de mobilité d’une partie de ce groupe. En posant d’emblée une question importante, ‘Qui décide pour qui’, cette thèse se propose de naviguer à travers les questions légitimité sociale, linguistique et identitaire au Manitoba depuis les années 1960. / This research discusses the legitimizing forces that comprise what it means to be francophone in French speaking parts of Manitoba, an official language minority group in Canada. The researcher has through the lens of critical sociolinguistic analysis and ethnographic fieldwork, used participant observation, open ended interviews and discourse analysis to uncover themes of legitimacy, belonging and elite-building in 1960s Franco-Manitoba and how these themes resonate today. The research attempts to answer the conundrum, “who decides for whom” in matters of the right to francophone recognition. The current issues of migration and the dynamic tension between anchoring of the perceived centre and an ever-shifting periphery of linguistic and “ethnic” boundaries underscore the research.
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La NAACP et le Parti communiste face à la question des droits civiques, 1929-1941 / The NAACP and the Communist Party faced with the question of the civil rights, 1929-1941

Curie, Fabien 20 September 2013 (has links)
Cette thèse a pour objet la lutte pour les droits civiques dans la période qui va de la crise économique de 1929 jusqu'à l’entrée en guerre des États-Unis en 1941, et ce à travers l’examen du rôle joué par la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) d’une part et le parti communiste américain (CPUSA) de l’autre. Si ces deux organisations se firent d’abord concurrence, s’opposèrent même parfois, comme ce fut le cas lors de l’affaire Scottsboro, certains rapprochements s’esquissèrent un peu plus tard, dans la période du Second New Deal, notamment à l’occasion du National Negro Congress, tandis que la syndicalisation des ouvriers noirs devenait possible grâce à la fondation d’une nouvelle confédération syndicale, le Congress of Industrial Organizations (CIO). La NAACP et le PCUS, deux organisations que tout semblait séparer, furent donc amenées à se « rencontrer » autour de la question noire, et à modifier sensiblement certaines habitudes, comportements, ou réflexes. Alors que la NAACP se rapprochait du peuple noir, les militants communistes, en acquérant sur le terrain une expérience concrète, aidèrent le Parti à modérer sa rhétorique révolutionnaire. On pourrait dire aussi que la concurrence entre la NAACP et le PC constitua une sorte de préfiguration du mouvement pour les droits civiques des années cinquante et soixante. / This dissertation deals with the struggle for civil rights in the 1930s – from the economic crisis of 1929 until 1941 – through an examination of the role played by the National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) on the one hand and the American Communist Party (CPUSA) on the other. As was evident in the Scottsboro Case, the competition between the two organizations often bordered on antagonism, even confrontation. During the Second New Deal, however, the relationship eased considerably: the National Negro Congress, and the creation of the Congress of Industrial Organizations (CIO) manifested the growing visibility and acceptance of African-American demands for equality and fairness, both were a mover and a consequence of the now possible convergence of the activities of the NAACP and the PCUS. These two organizations, which had seemed so dissimilar, even irreconcilable, now came to meet around the Afro-American problem(s). While the NAACP now sought to move closer to the real-life conditions of the African-American masses, the grassroots experience gathered by committed Communists probably helped the Party and its members to alleviate their revolutionary rhetoric. One might add that the competition between the NAACP and the CP prefigured the civil rights movement of the 1950s and 1960s.
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Scienza e ideologia "A la Lumière du Marxisme" : il contributo del Cercle de la Russie Neuve nel processo di elaborazione e attivazione nel materialismo dialettico in Francia / Science and Ideology “in the light of Marxism” : the contribution of the Cercle de la Russie neuve in the process of elaboration and activation of dialectical materialism in France / Science et idéologie « à la lumière du marxisme » : la contribution du Cercle de la Russie neuve dans le procès d’élaboration et d’activation du matérialisme dialectique en France

Carlino, Fabrizio 30 January 2014 (has links)
Le Cercle de la Russie neuve est couramment présenté comme le lieu d’origine du « marxisme à la française » ; à savoir, d’une pensée marxiste reconduite au matérialisme des Lumières, définie en 1939 comme « rationalisme moderne » et qui sera, à partir de l’après-guerre, l’une des références idéologiques majeures du PCF. Et pourtant, les premiers travaux de ce groupe –dont le rôle joué dans l’introduction du matérialisme dialectique dans le débat philosophique en France est méconnu – sont consacrés à la démonstration de l’hétérogénéité du marxisme à la tradition rationaliste et matérialiste française, en proposant en revanche une lecture hégélianisante de la philosophie de Marx. Pour décrire le procès qui a conduit à ce véritable renversement de sens, et identifier les instances qui en étaient à l’origine, il ne suffit pas de remonter aux écrits des auteurs se réclamant du marxisme, pour les rendre à nouveau lisibles : il s’agit plutôt d’en suivre les thèses au-delà de leur formulation, dans leurs effets ainsi que dans leur interaction avec le champ idéologique dans lequel elles interviennent et qui à son tour les surdétermine. A la lumière de cette double forme d’existence de la philosophie marxiste – en tant que théorie, dans son élaboration, et en tant qu’idéologie, dans son activation – il est possible de réinscrire l’histoire de son introduction en France dans sa problématique originaire, et par là de l’interroger au-delà de la marque du stalinisme qui lui a été imprimée et qui en recouvre comme une pierre tombale sa propre spécificité. / The Cercle de la Russie neuve is commonly described as the place of origin of the “marxisme à la français”, namely, a Marxist thought reduced to Enlightenment materialism, and defined in 1939 as “modern rationalism”. And yet, at first the work of this group was aimed to demonstrate the heterogeneity of Marxism to the French rationalist and materialist tradition, proposing instead a Hegelian reading of Marx's philosophy.
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Heinrich Mann et l’exil en France. 1933 – 1940 / Heinrich Mann and the exile in France. 1933 – 1940

Lagleize, Maxime 13 February 2010 (has links)
Chassé par l'arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, Heinrich Mann a presque soixante-deux ans lorsqu'il émigre en France, le 21 février 1933. Comment Heinrich Mann a-t-il pu concilier la continuité de son engagement intellectuel avec la situation même de l'exil et dans quelle mesure son engagement fut-il redéfini par cette situation? Heinrich Mann a compris très vite qu'il lui fallait réadapter les objectifs de son engagement pour pouvoir le poursuivre en terre étrangère ; c'est ce qu'il fit dès les premiers mois passés en France, par les essais qu'il publia. La ville de Nice, où il s'établit, est le lieu de l'écrivain, Paris reste le lieu de l'engagement intellectuel. L'historiographie sur cette époque n'a souvent retenu du personnage qu'une certaine naïveté, et son instrumentalisation par le parti communiste, point qui mérite d'être relativisé. Le roman d'Henri IV, écrit pendant l’émigration, reste l'un des plus grands textes produits par la communauté allemande en exil. / After the Nazis had come to power in Germany, Heinrich Mann at the age of almost sixty-two years old had to go into exile to France on February 21th, 1933. How could he adapt his intellectual commitment to the new status of exile and to what extend was his commitment in France redetermined by the life in exile? Heinrich Mann understood quickly that he had to readjust the objectives of his commitment in order to continue in exile. He implemented it already in the first months he spent in France in the essays and texts he published. The city of Nice was the place where he lived and wrote, Paris remained the place for the intellectual commitment. The historiography of this period has often imputed to him a kind of naivety of character and the exploitation by the German communist party, but this point has to be relativised. Young Henry of Navarre, written during his stay in France is one of the most beautiful texts produced by the German community in exile.

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