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Louis Durey's Le Bestiaire: A Performance StudyStieler, Kathryn Ann January 2008 (has links)
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Les mises en musique du Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1911) d'Apollinaire par Francis Poulenc, Louis Durey et d'autres compositeurs : Analyse et étude stylistique / Musical settings of Apollinaire's "Bestiaire ou Cortège d'Orphée (1911) by Francis Poulenc, Louis Durey and anothers composers : Analysis and stylistic studyDumery, Aline 21 November 2014 (has links)
Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée (1911) d’Apollinaire attire toujours les mélodistes de notre temps. S’inscrivant dans une tradition ancestrale, les mises en musique des petits poèmes d’animaux guidés par Orphée constituent en effet un inestimable « jardin zoologique » pour les musiciens. Apollinaire imaginait-il une exploration de ce type ? Ces créations musicales à partir du Bestiaire sont-elles, à titre posthume, un hommage au poète ? Des plus célèbres, celles de Poulenc et Durey (1919), à celle de Régis Campo (2008) en passant par les recueils de Claude Ballif et Robert Caby (1945), chacune des versions donne lieu à un réinvestissement spécifique des poèmes. Dans cette étude diachronique allant de 1919 à 2008, les compositions concernées sont analysées dans leur contexte puis examinées à travers la pluralité des langages musicaux qu’elles mettent en oeuvre. Outre Poulenc et Durey, voici, par ordre chronologique, les auteurs abordés : Yves Nat (Dans vos viviers, dans vos étangs, 1943) ; Claude Ballif (Le Cortège d’Orphée, op. 1b, 1945-1948) ; Robert Caby (Cycle inédit de sept mélodies, 1945-1948) ; Robert Cornman (Le Bestiaire Alpha, 1961-1963, Le Bestiaire Bêta, 1972) ; Jean Absil (Bestiaire op. 58, 1964) ; Lionel Daunais (Bestiaire, 1978) ; plus près de nous : May Breguet (Bestiaire, 1982) ; Alain Corbellari (Bestiaire bis, 1991) ; Rachel Laurin (Bestiaire op. 22, 1992) ; enfin, John Carbon (Bestiaire, 2002) et Régis Campo (Bestiaire, 2008) / The poem collection Le Bestiaire or Cortège d’Orphée (1911) by Apollinaire still attracts vocal composers of our time. Drawing on ancestral traditions, the setting to music of short poems about animals guided by Orpheus constitutes an inestimable “zoo” for musicians. Did Apollinaire imagine an exploration of this type? Are these musical creations, from Le Bestiaire onward, posthumously, homages to Apollinaire? From the most famous of animal cycles by Poulenc and Durey (1919), to that of Régis Campo (2008), as well as the collections of Claude Ballif and Robert Caby (1945) , each version gives rise to a specific reingagement with the poems. In this diachronic study from 1919 to 2008, the compositions in question are analyzed in their context and examined through the plurality of musical languages that they employ. In addition to Poulenc and Durey, here, in chronological order, are the other composers discussed: Yves Nat (Dans vos viviers, dans vos étangs, 1943); Claude Ballif (Le Cortège d’Orphée, op. 1b, 1945-1948); Robert Caby (Cycle of seven songs, 1945-1948); Robert Cornman (Le Bestiaire Alpha, 1961-1963, Le Bestiaire Bêta, 1972); Jean Absil (Bestiaire, op. 58, 1964); Lionel Daunais (Le Bestiaire, 1978); more recent, May Breguet (Bestiaire, 1982); Alain Corbellari (Bestiaire bis, 1991); Rachel Laurin (Bestiaire, op. 22, 1992); and, finally, John Carbon (Bestiaire, 2002) and Régis Campo (Le Bestiaire, 2008)
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Le devenir-animal dans l'oeuvre de Bernard-Marie Koltès : les cas exemplaires de La fuite à cheval très loin dans la ville, Quai ouest et Roberto ZuccoRobitaille, Pascal January 2006 (has links) (PDF)
L'objectif général de ce mémoire est d'étudier la présence animale dans l'oeuvre du dramaturge français Bernard-Marie Koltès. Cette expression nous sera indispensable, car elle décrit autant le peuplement animal des textes de ce dernier que la présence animale à l'intérieur de ses personnages, c'est-à-dire leur animalité. L'étude de la présence animale est féconde, puisqu'elle nous révèle à la fois l'idéologie défendue par Koltès, en plus de mettre en lumière un type très particulier de subjectivation de ses personnages littéraires: les devenirs-animaux. Les objectifs spécifiques de ce mémoire sont, premièrement, de cataloguer les divers animaux présents dans notre corpus littéraire. Nous effectuerons ce repérage dans le but de dresser le bestiaire sommaire du dramaturge. Cet exercice nous permettra ensuite de caractériser les animaux koltésiens, avant de les comparer à ceux qui constituaient le bestiaire littéraire traditionnel. Par l'entremise de cette comparaison, nous dévoilerons l'idéologie et certaines valeurs défendues par Koltès. Le deuxième objectif spécifique de ce mémoire est d'étudier, de manière théorique cette fois, l'animal en le traitant comme un processus de subjectivation des êtres. En effet, la rencontre, que nous pourrions quailifier de noce contre nature, entre les animaux et les sujets koltésiens engage ces derniers dans des phénomènes singuliers que Gilles Deleuze et Félix Guattari nomment des devenirs-animaux. En étudiant ceux-ci à partir des théories de Deleuze et Guattari, nous ferons la jointure entre l'identité des personnages du dramaturge et l'animalité. Par ailleurs, nous décrirons certaines voies qu'empruntent les devenirs pour se manifester, en analysant les cas particuliers de trois personnages de Koltès. Le troisième et dernier objectif spécifique de ce mémoire est d'aborder les conséquences affectives et perceptives -les affects et percepts -des devenirs-animaux chez les sujets devenant. Nous montrerons que les devenirs-animaux, en entraînant les personnages dans une autre dimension ontologique, suscitent en eux une intense circulation d'affects et de percepts de nature animale. Ces affects et percepts animaux déshumanisent les personnages qui se transforment en des animaux en puissance. La présence animale chez Koltès constitue un rhizome au sens deleuzien et guattarien du terme. Le rhizome conçu par le dramaturge compte trois plateaux qui correspondent à chacun des chapitres de notre mémoire. D'un chapitre à l'autre, la topique de l'animalité suit un mouvement de sémiose, c'est-à-dire que sa signification connaît des avancées. C'est dire que le rhizome koltésien est bien davantage qu'une thématique; il est plutôt une structure signifiante complexe et complète en elle-même. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Affect, Animal, Animalité, Bestiaire, Devenir-animal.
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L'éléphant dans la zoologie et la symbolique médiévales : connaissance et méconnaissance d'un très grand animal exotique / Elephant in medieval zoology and symbolic : knowledge and unknowledge of a very great exotic animalGauthey, Thomas 15 December 2016 (has links)
L'éléphant du Moyen Âge occidental était un animal paradoxal. Absent de la faune européenne, il apparaissait pourtant dans une importante quantité et variété de sources, tirant largement profit des héritages scientifiques, littéraires et artistiques antiques : textes savants, récits historiques, écrits de voyageurs, fables animalières, miniatures dans les manuscrits, dessins sur les cartes et globes, fresques et sculptures dans l'architecture, tableaux en fin de période et ivoires dès la période altomédiévale. Il avait également parfois trouvé son chemin jusque dans les ménageries occidentales. De fait, la culture savante médiévale disposait d'un bon nombre de savoirs à son sujet, plus ou moins justes : sa place dans le monde animal ou dans la géographie, sa physiologie et son comportement, son exploitation par l'homme, sa morphologie étaient autant d'objets de discussions ou de contradictions. Jamais inconnu, l'éléphant était cependant mal connu, un étranger pour le monde occidental, profondément teinté d'orientalisme et de symbolisme chrétien : bête de guerre de l'Antiquité et de l'Inde médiévale, il était une démonstration vivante de pouvoir et d'opulence ; il était aussi, par essence, un animal pécheur, mais également doté d'une remarquable chasteté, un être d'une grande ambivalence. / Elephant in the western Middle Ages Europe was a paradoxical animal. Missing in european fauna, he appeared yet in a large quantity and variety of sources, taking great advantage of scientific, litterate and artistic legacies from the Ancient World : scholarly texts, historical accounts, writings of travelers, animal fables, miniatures in manuscripts, drawings on maps and globes, frescoes and sculptures in architecture, paintings in the late Middle Ages and ivories since the early Middle Ages. He also found sometimes his way into western menageries. De facto, medieval scholar culture had a lot of knowledge about him, more or less right : his place in the animal world or in geography, his physiology and behaviour, his exploitation by man, his morphology were subjects of discusses or controversies. Never unknown nor well known, the elephant were a stranger in the Western World, deeply tinged with orientalism and christian symbolism : warbeast from Ancient World and Medieval India, he was a living demonstration of power and opulence ; he was also, in essence, a sinner animal, but also gifted of a remarkable chastity, a being of great ambivalence.
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Handel, Puccini, Strauss, Poulenc, Brown, and Gealt an exploration of song.Frye, Randall William January 1900 (has links)
Master of Music / Department of Music / Reginald Pittman / This Master’s Report contains extended program notes on the works performed on a graduate rectial of music for a Baritone. The text includes biographical information on each composer and an analysis of each piece performed. Text translations are included in the body of the discussions. The pieces discussed are Handel’s “See The Raging Flames Arise,” from Joshua, Poulenc’s Le Bestiaire, Strauss’s Zueignung, Nichts and Cäcilie, Puccini’s “Questo amor, vergogna mia,” from Edgar, Jason Robert Brown’s Moving Too Fast, The Next Ten Minutes, The River Won’t Flow and She Cries and lastly Jonathon Reid Gealt’s September of ’92. The graduate recital was given in partial fulfillment of the requirements for the Master of Music degree in vocal performance on April 7, 2014. It was performed in All Faiths Chapel at Kansas State University. It featured the piano talents of Amanda Arrington, Paul Meissbach and Norma Roozeboom, the vocal talents of Reginald Pittman, Elise Poehling and Patricia Thompson, and the insrumental talents of Nolan Groff and Craig Archer.
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"Je monstre un singe acoustré en damoiselle" : représentations et identités simiesques dans les polémiques religieuses en France (1542-1584)Lafleur, Benoît 05 1900 (has links) (PDF)
La recherche sur le symbolisme animalier en Occident est un objet d'histoire à part entière que recouvre désormais le domaine pluridisciplinaire de la zoohistoire. Des études spécialisées montrent que diverses sources textuelles et iconographiques regorgent de nombreuses représentations simiesques, malgré le fait que cet animal soit peu présent physiquement sur le sol européen. Néanmoins, toutes les analyses de sources culturelles convergent en témoignant de manière très cohérente sur les multiples caractéristiques que l'homme occidental prête intrinsèquement à cet animal, mais dans un rapport diamétralement opposé à notre perception contemporaine de la figure simiesque, amusante et sympathique. En effet, de l'Antiquité jusqu'au milieu du XXe siècle, les représentations simiesques ont systématiquement une connotation péjorative. Ce mémoire de maîtrise porte sur la construction du mythe simiesque, sur sa présence symbolique itérative dans la culture et son utilisation dans la société. Une incursion dans le cadre spatio-temporel de la France au XVIe siècle, et en particulier dans un rapport historiographique étroit avec les guerres de Religion, s'avère être un terrain d'étude propice pour circonscrire de manière précise les concepts de représentation et d'identité en les appliquant aux échanges de la polémique religieuse entre les protestants et les catholiques. Durant cette période, la représentation simiesque sert d'arme symbolique et identitaire pour les polémistes religieux. Le but recherché est de discréditer l'autre en le représentant sous les traits animalisés du singe, qui endosse une multiplicité de rôles, allant de la figure d'inversion comique et carnavalesque du théâtre populaire à la figure diabolique et hérétique d'un théâtre infernal de la désolation. Les analyses démontrent une évolution diachronique dans l'utilisation de la représentation simiesque en France et qui suit sensiblement le même mouvement que celui des tensions politiques et sociales. En comparant les représentations conceptuelles du « singe religieux » produites par les polémistes des deux camps et sur un court demi-siècle, nous isolons un indicateur probant de l'histoire culturelle qui nous permet de mesurer et de suivre, avec d'autres manifestations symboliques connexes, l'évolution des changements socioculturels en cours dans l'histoire de la France.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire culturelle, France, Renaissance, Guerres de Religion, Zoohistoire, Symbolisme animalier, Singe, Animalisation, Polémique religieuse, Tradition, Mythes, Représentation, Identité.
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Farandoles et jazz-parties des animaux : étude du "Bestiaire" dans l'oeuvre de Boris Vian / Animal's farandoles and jazz parties : study of the "bestiary" in Boris Vian's workDurand, Allison 11 June 2018 (has links)
L’animal, c’est d’abord un mouvement, une animation. Chez Vian celle-ci se présente sous bien des formes, comme dans les dessins animés. Dans son œuvre, réels ou fictifs, issus de l’imagination confinant aux êtres hybrides et aux monstres, les animaux prennent vie, partageant régulièrement les événements de l’existence des personnages humains. Avec eux le lecteur est pris dans une farandole d’animaux, allant des surprises-parties à la maladie et à la mort. Compagnons, ils vont jusqu’à acquérir le statut de personnage, adoptant même des caractéristiques et comportements propres aux hommes… Ils sont à la fois matière de l’œuvre et son langage, des « animots », à l’origine du jeu et du canular, parfois jusqu’au burlesque. Nonobstant ils révèlent une observation, une connaissance scientifique chère à l’ingénieur de l’Afnor, qui rejette cependant la norme par l’invention multiple de néologismes, de calembours et d’images. Il fait « swinguer la langue », sur un air éclaté par le rythme du jazz, poussant ainsi à bouts rimés bien des conventions, sans aller tout à fait jusqu’au surréalisme et à l’Oulipo de l’ami Raymond Queneau. Le satrape Vian est plein de fantaisie….Sa gidouille devient corne d’abondance animalière. Fable nouvelle ? Les ani-maux parlent du monde, en révèlent les cruautés et violences : monde en guerre, racisme, sadisme. De là s’installe un langage allant jusqu’à l’absurde, qui tourne à vide. Néanmoins, la poésie, comme un coup d’éclat, instant magique, traduit une innocence enfantine sur la beauté du monde, parmi lequel les animaux règnent. Ultime provocation ? En fait Vian révèle constamment à travers les animaux le paradoxe de l’homme et de l’œuvre. Entre une farandole gaie et un rythme de jazz hérité des hommes noirs, il est partagé entre un cri de bête écorchée et un chant éphémère, comme un « baiser d’escargot ». Avec ce cri qui résonne sur la toile, ou sur sa trompinette, Vian imprime sa patte à tous les arts et en voulant mettre des mots à travers les « animots/animaux », il louvoie entre un homme de feinte et un créateur de fiction. / The animal is foremost a movement, an animation. With Vian, the latter comes in many forms, like in cartoons. In his work, whether real or fictious, born from the imagination confining to hybrid beings and monsters, animals come to life, often sharing the life events of human characters. With them the reader is taken in a farandole of animals, going from celebrations to illness and death. Companions, they even gain a character status, adopting characteristics and behaviours specific to men... They are both the work's material and its language, "animots" originator of the game and the hoax, sometimes up to the burlesque. Notwithstanding they reveal an eye, a scientific knowledge dear to the Afnor engineer who nevertheless rejects the standard with the multiple inventions of neologisms, puns and images. He makes the language "swing" on a melody blown up by jazz rhythm, thus pushing to rimed limits many conventions, without extending to surrealism and friendly Raymond Queneau's Oulipo. Vian the satrap is fanciful... His "gidouille" turns into a wildlife horn of abundance. New fable? « Ani-maux » talk about the world, revealing its cruelties and violences : world at war, racism, sadism. From there sets up a language going up to the absurd, running idle. Nevertheless, poetry, like a stunning blow, a magical moment, shows a childish innocence over the world’s beauty among which animals reign. Final provocation? Actually, through animals Vian constantly reveals the paradox between the man and his work. Between a cheerful farandole and a jazz rhythm inherited from black men, he is torn between the scream of a skinned beast and an ephemeral chant, like a “snail kiss”. With this scream resonating on the canvass, or on his “trompinette”, Vian prints his hand to every arts and by willingly putting words across the “animots/animals”, he weaves between a man of diversion and a creator of fictions.
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La disparition du sujet-nul dans l’ancien français : Analyse de l’avancement du sujet pronominal obligatoire dans l’ancien français du XIIe siècle / Study on the progress of the obligatorification of the pronominal subject in Old French of the 12th centuryGütschow, Silvia January 2024 (has links)
L’étude porte sur des changements morphosyntaxiques de l’ancien français en étudiant la transition d’une langue à sujet-nul à une langue à sujet pronominal exprimé obligatoire comme c‘est le cas du français moderne. Dans ce but, une partie du Bestiaire de Philippe Thaon, œuvre médiévale du XIIe siècle, est analysée. Les occurrences du sujet-nul sont quantifiées et les régimes d’expression et omission du sujet pronominal sont examinés en prenant en compte le type deproposition et position verbale. Les résultats exposent une forte asymétrie entre les propositions principales et subordonnées quant à la fréquence relative du sujet-nul, les premières montrant un taux plus élevé de sujet-nul (87 %) que les dernières (56,5 %). Cette asymétrie est en concordance avec des études antérieures portant sur des textes du XIIe et surtout du XIIIe siècles (Offredi, 2006; Zimmermann, 2014) et résulte de l’organisation syntaxique à verbe second des propositions principales, ce qui permet l’omission du sujet en positions postverbales (Adams, 1987; Vance, 1997). En revanche, le régime d’expression du sujet pronominal dans les propositions subordonnées est moins bien défini ; tandis que l’étude actuelle confirme la flexibilité syntaxique dans les subordonnées, les conditions qui favorisent la réalisation du sujet ouvert restent à déterminer. Ces résultats peuvent cependant confirmer que l’ancien français du XIIe siècle n’est plus une langue à sujet-nul traditionnelle et que la transition a déjà commencé. / The present study investigated morphosyntactic changes in Old French by studying the transition from a null-subject language to a language with an obligatory pronominal subject, like Modern French. To this end the Bestiaire by Philippe de Thaon, a medieval literary work from the 12th century is analysed. The occurrence of null-subjects is quantified and the patterns of expression and omission of the pronominal subject are examined with regards to the proposition type and verbal position. The results expose a strong asymmetry between the main clauses and subordinate clauses, where the former display higher rates of null-subjects (87 %) compared with the latter (56,5 %). This asymmetry is in agreement with previous findings of the 12th century, and particularly the 13th century (Offredi, 2006; Zimmermann, 2014), resulting from a verb-second order in main clauses which allows for the omission of pronominal subjects in postverbal positions (Adams,1987; Vance, 1997). However, the conditions of the overt pronominal subject in subordinate clauses are less well-understood and while the present study confirms the greater syntactic flexibility in these clauses, the analysis did not reveal any factors helping to discern the observed pattern and more comprehensive research would be needed in this area. Yet, this study confirms what previously has been indicated that Old French of the 12th century is no longer a traditional null-subject language, and the transition is already well under way.
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« Quelles bestes sont ce là ? » L’humanisme rabelaisien à l’épreuve de ses bestiaires / "Quelles bestes sont ce là ?" Rabelaisian humanism in the light of its bestiariesMillon-Hazo, Louise 16 December 2017 (has links)
Cette thèse propose une étude globale des bestiaires rabelaisiens à partir de l’exploration de ses sources antiques et médiévales. La focale critique se concentre d’abord sur les torsions qu’impose Rabelais aux genres littéraires rattachés à des figures animales prototypiques : l’inversion des paradigmes épiques du cheval et du porc ; le brouillage et la démultiplication des bêtes charivariques et farcesques ; la mise en crise des animaux exemplaires de la fable. Elle s’ouvre ensuite aux jeux du célèbre humaniste avec les figures animales des écrits savants et sérieux : encyclopédies, littérature gnomique, livres de cuisine. Finalement, le point de vue se renverse pour examiner les effets esthétiques et sensoriels de ces bestiaires sur le lecteur et l’auditeur, et en dégager une certaine esthétique grotesque. Cette enquête débouche sur la redéfinition de l’humanisme rabelaisien, qui se révèle dans l’épreuve et à l’épreuve d’une profusion d’images animales. / This dissertation analyses François Rabelais’ bestiaries through the exploration of its antique and medieval sources. The first part of this thesis focuses on the way Rabelais distorts certain literary genres containing prototypical animal figures by reversing the epic paradigms associated with horses and boars, multiplying and merging farces and charivaris’ animals, and undermining the exemplary animals portrayed in the fables. The next part uncovers how the famous humanist plays with animal figures drawn from scholarly and serious writings such as encyclopedias, gnomic literature, and recipe books. The third part overturns this perspective to examine the aesthetical and sensory impact of these bestiaries on the reader and listener as well as the grotesque aesthetic they seem to thrive from. Overall, this investigation leads to a redefinition of the Rabelaisian humanism, which reveals itself through an abundance of animal images.
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Enjeux, symboliques et pratiques du don animalier au XIIIe siècle : perspectives conceptuelle, zoologique et historique Faucons, fauves, ours blancs et éléphantsBouzigues, Benoit 05 1900 (has links)
Le présent mémoire vise à étudier les pratiques, les enjeux et les modalités du don diplomatique animalier au XIIIe siècle, notamment sous le règne de Frédéric II, Henri III et Louis IX. Pour cela, on présente les concepts et les théories, sociologiques et anthropologiques, du don, particulièrement celles de Marcel Mauss. Ainsi outillé, on appréhende les particularités des cadeaux animaliers diplomatiques au XIIIe siècle. Ensuite, à l’aide d’une recherche sur les descriptions animalières des bestiaires et des encyclopédies médiévales, on montre la puissance symbolique et les particularités physiques et comportementales de la faune offerte. Enfin, à partir de la combinaison des deux premières parties, plusieurs modalités du don sont développées, parmi lesquelles les critères de choix et les préférences fauniques des rois, le contexte et les règles de la réalisation d’un présent et la circulation des animaux offerts. En outre, on souligne combien les bêtes et les oiseaux offerts ont eu une utilité. En effet, on voit que les rois ont mis en scène leurs animaux afin de s’approprier leur symbolique et d’exacerber leur prestige et leur grandeur, lors d’évènements spécifiques ou dans leurs ménageries. / The main purpose of this text is to study the practices, the issues and the modalities of the animal diplomatic gift in the 13th century, especially during the reign of Frederick II, Henry III and Louis IX. The analysis is based on the presentation of the sociological and anthropological conceptualizations of the gift, particularly those of Marcel Mauss. They are used to understand the peculiarities of the animal diplomatic gift in the 13th century. Then, a research on animal descriptions of medieval bestiaries and encyclopedias is conducted to show the symbolic power and the physical and behavioral characteristics of the offered wildlife. Finally, several modalities of the donation are developed, such as the selection criteria and the wildlife preferences of the kings, the context and rules of the elaboration of a present and the movement of given animals. In addition, it is shown how the beasts and birds had a real use for the kings. Indeed, they staged their animals in order to appropriate their symbolism and show off their prestige and their greatness, at events or in the menageries.
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