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Les formes d'adhésion au discours sur les créatifs culturels : approche sociologique de la diffusion d'une croyance dans le capitalisme vert / Forms of adherence to discourse on "Cultural Creatives" : a sociological approach to the dissemination of a belief in "green capitalism"

Blorville, Gwenhaël 20 June 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet les formes d'adhésion au discours sur les « Créatifs Culturels », saisi comme courroie de transmission dogmatique du « capitalisme vert ». À la croisée de la sociologie de l'engagement, de l'écologie et de l'étude des croyances, la thèse retrace, dans un premier temps, la construction sociale, au sein de la configuration sociale du « capitalisme vert », d'un « mouvement entrepreneurial » réformiste. Apparu au début des années 1990, ce mouvement est engagé dans un travail d'imbrication entre des valeurs New Age et écologiques et d'autres propres au champ économique. Dans un deuxième temps, l’enquête de terrain, qui s'appuie sur la réalisation d'entretiens biographiques auprès d’acteurs engagés dans la diffusion de ce discours, montre comment la mise en pratique de cette idéologie fait l'objet de positionnements sur un continuum allant d'un pôle dogmatique à un pôle utilitariste, ces logiques de sens résultant in fine de socialisations hétérogènes / This thesis deals with the forms of adherence to the discourse on « Cultural Creatives », grasped as a strap of dogmatic transmission of « green capitalism ». At the crossroads of sociology of commitment, ecology and the study of beliefs, the thesis first traces social construction within the social configuration of « green capitalism », of reformist entrepreneurial movement. Appearing in the early 1990s, this movement is engaged in a work of interweaving between New Age values and other ecologies specific to the economic field. In a second phase, the field survey, which is based on the production of biographical interviews with a cast committed to the dissemination of this discourse, shows how the putting into practice of this ideology is the subject of positioning a continuum going from an area of belief to a utilitarian one, resulting in ultimate heterogeneous socialisations
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De la guerre contre le terrorisme à la conquête impériale des états défaillants: une perspective néogramscienne de l'impérialisme américain en Côte d'Ivoire [2001-2010]

Adjagbe, Mathieu January 2014 (has links)
This dissertation on American imperialism toward Côte d’Ivoire challenges mainstream theories in International Relations. It argues that in order to understand imperialism, we must understand the ontology of the power at work and of states mediating the global capitalism and the historical context. Following Robert Cox’s and Alejandro Colás’ works, it suggests broadening our comprehension by reconnecting imperialism to empire. The framework reveals that imperialism is not just naked brigandage, nor selfish expansion of culture or power. The thesis argues an imperial market security politics historically engaged into the restoration of the modern sovereignty of failed states and regulation of their regime, economy and culture. Through a historical study of the American case in Côte d’Ivoire, the dissertation finds that its dominion of the structures of security, knowledge and market makes the United States of America an empire attuned to the postcolonie era with authority to dictate the rules of the game. It also finds that Côte d’Ivoire is a failed state. American led-globalization runs up against the colonial pact which makes France the owner. Subverting modern capitalism, contestations against the democratic transition regime and France supporting the statu quo ante crush down into civil war and the disruption of Côte d’Ivoire’s sovereignty in an age of terror. The United States' Government implements Peace and security, Investing in People, Governing Justly and Democratically and People-to-People. It also dictates the agenda to restore Côte d’Ivoire’s sovereignty: electoral legitimacy of rulers and constitutional breakthrough. These global programs and agenda spread out in Côte d’Ivoire, public goods historically fostered by empires: the condition of stability, legitimate authority, and sense of belonging.
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Captive bodies, dissident voices : carcerality and resistance in third-world women's narratives

Boughattas, Imen 11 1900 (has links)
Cette thèse de doctorat renouvelle les réflexions autour du « carcéral » afin de le repenser comme un instrument politique et social coercitif, qui saisit et emprisonne des sujets, des collectivités, des alternatives émancipatrices et des capacités imaginatives. S’appuyant sur des récits de femmes du « tiers monde » (We Lived to Tell : Azadeh Agah, Sousan Mehr, Shadi Parsi, 2007 ; Memoirs from the Women’s Prison : Nawal El Saadawi, 1984 ; Imaginary Maps : Mahasweta Devi, 1994 ; Zoo City : Lauren Beukes, 2010 ; Moxyland : Lauren Beukes, 2008), nous explorons de multiples tropes et sites d’emprisonnement, d’enfermement, de sujétion et d’immobilisation, qui renforcent les logiques carcérales et qui entravent l’agence collective. Nous présentons une critique genrée des mécanismes locaux et mondiaux, micropolitiques et macropolitiques de la violence contre les sujets captifs et les communautés précaires. Ce dispositif de déconstruction se base sur une analyse multidisciplinaire des arrangements carcéraux, qui incluent des institutions punitives, des États-nations hétéronormatifs, des discours patriarcaux, le trafic sexuel, la servitude pour dettes, le capitalisme, la surveillance numérique, la privation économique et la déshumanisation politique. Ce travail de recherche invite également à une relecture de récits carcéraux qui permettent la réinvention des vocabulaires, des pratiques et de l’éthique de résistance, ainsi que l’émergence de projets collectifs de libération qui transgressent les confins politiques, sociaux, discursifs et épistémologiques de l’agenda néolibéral. À travers ses différents cadres théoriques, notre lecture s’engage dans un dialogue critique entre les études littéraires, féministes, postcoloniales et matérialistes, afin d’élucider de nouvelles façons de penser la carcéralité, la liberté et la résistance. / This dissertation seeks to produce new understandings of the “carceral” as a mode of subject formation and social production that captures and contains subjects, collectivities, emancipatory alternatives, and imaginative capacities. Drawing on “Third-World” women’s narratives (We Lived to Tell : Azadeh Agah, Sousan Mehr, Shadi Parsi, 2007 ; Memoirs from the Women’s Prison : Nawal El Saadawi, 1984 ; Imaginary Maps : Mahasweta Devi, 1994 ; Zoo City : Lauren Beukes, 2010 ; Moxyland : Lauren Beukes, 2008), this dissertation investigates multiple tropes and sites of imprisonment, enclosure, subjection, and immobilization that reinforce carceral logics and impede collective agency. Through a multidisciplinary examination of carceral arrangements that include punitive institutions, heteronormative nation states, patriarchal discourses, sexual trafficking, debt bondage, global capital, political dehumanization, digital surveillance, and corporate violence, this dissertation offers a gendered critique of the local and global, micropolitical and macropolitical mechanisms of violence against captive subjects and precarious communities. The dissertation also invites a rereading of carceral narratives that enable the reinvention of vocabularies, ethics, and practices of resistance and the emergence of collective liberatory projects that transgress the political, social, discursive, and epistemological confines of the neoliberal agenda. Through its different theoretical frameworks, this dissertation engages in a critical dialogue between literary, feminist, postcolonial, and materialist studies in order to elucidate new ways of thinking about carcerality, freedom, and resistance.
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L’autonomie au travail : étude de cas des livreur·euse·s de la gig-économie à Montréal

Coget, Léa 11 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à l’expérience de travail des livreur·euse·s de plateformes de la gig-économie, au prisme de la question de l’autonomie. Il apparaît hautement paradoxal que les plateformes numériques, tout en célébrant cette valeur émancipatrice qu’est l’autonomie, sapent simultanément toutes ses chances de réalisation effective par les travailleur·euse·s, en multipliant les sources, directes ou indirectes, de contrôle. Devant ce paradoxe, nous interrogeons la réception par les travailleur·euse·s du discours sur l’autonomie tenu par les plateformes numériques et tentons de déceler leur interprétation personnelle de l’autonomie, afin de comprendre les conditions sous lesquelles une autonomie au travail peut être exercée. En adoptant une conception large de l’autonomie, il s’agit également d’intégrer les niveaux individuel et collectif afin de tisser des fils entre rapport au travail et action collective dans le cadre d’une réflexion sur les ressorts de la mobilisation. À partir d’un corpus de 16 entretiens menés avec des livreurs de plateforme à Montréal, nous développons une analyse qui tente de faire la part entre les aspirations et les pratiques concrètes d’autonomie, tant à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective, en mettant l’accent sur les obstacles à leur réalisation. Au terme de cette analyse, nous mettons en évidence le fait que l’autonomie apparaît comme un enjeu des rapports sociaux de production, qui se trouve dans une tension constante avec son opposé dialectique, à savoir le contrôle. Ce qui se dessine alors apparaît bel et bien comme une « zone grise d’autonomie ». / This dissertation focuses on the work experience of platform-based delivery workers through the lens of autonomy. It appears highly paradoxical that digital platforms, while celebrating the emancipatory value of autonomy, simultaneously undermine all its chances of effective realization by workers, by multiplying direct or indirect sources of control. To address this paradox, we question workers’ reception of the discourse on autonomy held by digital platforms and attempt to identify their personal interpretation of autonomy, in order to understand the conditions under which autonomy at work can be exercised. By adopting a broad conception of autonomy, we integrate the individual and collective scales in order to weave threads between the relationship to work and collective action as part of a reflection on the dynamics of mobilization. Based on a corpus of 16 interviews conducted with platform delivery workers in Montreal, we are developing an analysis that attempts to distinguish between aspirations and concrete practices of autonomy, both at the individual and collective levels, by focusing on the obstacles to their realization. At the end of this analysis, we highlight the fact that autonomy appears to be an issue in the social relations of production, which is in constant tension with its dialectical opposite, namely, control. What then emerges appears to be a "grey zone of autonomy".
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L’invention de la rencontre : contrat et transaction dans les représentations littéraires de l’échange prostitutionnel

Brassard, Léonore 08 1900 (has links)
Cette thèse porte sur la représentation littéraire de l’échange prostitutionnel dans son rapport ambigu au contrat, à l’intimité et à la rencontre. Elle est basée sur une analyse de textes de Villiers de L’Isle-Adam, Maupassant, Flaubert, Arcan, Duras, et du tableau Olympia de Manet. Dans un premier temps, je m’intéresse à un motif abordé par certains textes du corpus, et devenu lieu commun, celui qui fait de la prostitution la métaphore et l’extension du capitalisme en tant que ce dernier « réifie le monde », et j’en montre les divers déploiements. Dans un second temps, j’analyse des œuvres qui mettent de l’avant l’échange prostitutionnel en reprenant un autre rapport qu’il entretient avec le marché (intimement lié au premier) : celui de la clôture de la relation induite par le contrat. Les textes à l’étude problématisent cette rencontre « annulée ». En cela, je m’arrête d’une part sur l’invention d’un « dépassement » du contrat vers l’intimité, et de l’autre sur la mise en scène, rejouée dans l’échange prostitutionnel, d’un empêchement de la relation. Comment la prostitution figure-t-elle en tant que métaphore péjorative de la vénalité ? Comment devient-elle par ailleurs le lieu de la répétition d’une impossible rencontre sexuelle « véritable » ? Alimentée par ces questions, cette thèse analyse les représentations de l’échange prostitutionnel dans la littérature comme lieu paradigmatique du contrat, paradoxalement travaillé de l’intérieur par l’invention d’une rencontre toujours occupée à ne pas se faire. / This thesis focuses on the literary representation of prostitutional exchange in its ambiguous relationship to the concepts of contract, intimacy and encounter. It is based on an analysis of texts by Villiers de L'Isle-Adam, Maupassant, Flaubert, Arcan and Duras, as well as Manet's painting, Olympia. First, I focus on a theme addressed by some writings within the corpus which has become commonplace: the idea of prostitution as the too wide extension of capitalism, as it “reifies the world.” I show the various deployments of this metaphor. In a second step, I analyze literary works that put forward the prostitutional exchange by returning to another relationship that it maintains with the market (intimately linked to the first): that of the closure and the clarity of the rapport allowed by the contract. The texts offered for study herein problematize this “cancelled” meeting. In this, I address on the one hand the development of “surpassing” of the contract towards intimacy, and on the other, on the staging, replayed in the prostitutional exchange, of an impediment of the relationship. How does prostitution become the pejorative metaphor for venality? How does it also become the place of repetition of an impossible “real” sexual encounter? These queries spark others to unfold through the thesis, in that the latter questions the prostitutional exchange in literature as a paradigmatic place of the contract, paradoxically developed from within by the invention of an encounter constantly yearning to be inexistant.
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Entre intégration et rejet : l'utilisation d'Instagram par les artistes visuels à Montréal

Raymond, Maude 08 1900 (has links)
En regard de la convention d’originalité propre à l’art contemporain, l’extraordinaire imprécision des critères visant à déterminer la qualité et la légitimité des œuvres d’art et du statut de l’artiste qui les crée nécessite l’intervention d’intermédiaires dont le mandat est de découvrir et de promouvoir de nouveaux talents. Dans ce contexte, les artistes en quête de reconnaissance doivent se plier aux règles et aux conventions établies au préalable par ces intermédiaires puisque leur légitimité dépend de leur validation commune. Cependant, avec l’arrivée d’Instagram et l’investissement massif des artistes visuels qui utilisent la plateforme pour promouvoir leurs œuvres et leurs expositions, un certain discours émerge des mondes de l’art et prétend que, de plus en plus, les artistes s’autonomisent des déterminants de la légitimité et parviennent à contourner les réseaux traditionnels de légitimation des œuvres d’art, et ce, en vendant directement aux publics. La présente recherche a toutefois montré que la réalité est en fait beaucoup plus complexe que cela. L’objectif de ce mémoire consiste donc à mettre à l’épreuve cette hypothèse largement promue dans les mondes de l’art et de mesurer l’impact réel de l’utilisation d’Instagram sur les dynamiques de pouvoir et les rapports à la légitimité. Pour ce faire, 12 artistes visuels qui utilisent Instagram régulièrement dans le cadre de leur pratique artistique ont été interrogés. Dans un premier temps, l’utilisation de l’application par les artistes visuels a été décrite et documentée dans le but d’offrir un premier aperçu de cette nouvelle pratique. Ensuite, l’analyse et la mise en tension de certains processus a permis de dévoiler la complexité des dynamiques qui y sont véritablement à l’œuvre. Les résultats de la recherche montrent que l’utilisation d’Instagram contribue à inscrire les artistes dans des logiques capitalistes néolibérales et dans un esprit de marchandisation du soi du fait d’une nouvelle injonction à la vente de soi et de l’accentuation des concurrences interindividuelles. Cependant, les résultats attestent aussi d’un fort attachement envers des idéaux anticonformistes et anticapitalistes qui restreignent en retour l’investissement des artistes sur la plateforme. La recherche permet donc de documenter et d’analyser les nuances qu’entraînent la rencontre de ces idéologies opposées sur la plateforme. Ce mémoire constitue une première analyse critique de l’utilisation d’Instagram par les artistes visuels contemporains. / Within the convention of originality specific to contemporary art, the criteria used to determine the quality and legitimacy of works of art and the status of the artist are extremely vague. This is why it requires the intervention of intermediaries whose purpose is to discover and promote new talents. In this context, artists who seek recognition must comply with the rules and conventions established beforehand by these intermediaries as their legitimacy depends on their common validation. However, with the arrival of Instagram and the massive increase of visual artists using the platform to promote their works and exhibitions, a discourse is emerging from the art worlds which claims that, more and more, artists are becoming less dependant on the determinants of legitimacy as they are able to bypass the traditional networks of art intermediaries. However, this research has rather shown that the reality is much more complex. Therefore, the purpose of this thesis is to challenge this hypothesis largely circulating in the art worlds and to observe whether the dynamics of power and legitimacy are actually changing. To do so, 12 visual artists who frequently use Instagram as part of their artistic practice were interviewed. First, the thesis describes the use of the application by visual artists in order to offer a first glimpse at this new practice. Then, the analysis and questioning of some processes reveal the complexity of the dynamics that are really at work. The results of this research show that the use of Instagram constraint artists to deal with neoliberal capitalist ideologies. It also contributes to subscribe them into a state of commodification of the self due to the new injunction of self promotion and increased competition between visual artists on the platform. However, the results also attest of a strong attachment to anti-conformist and anti-capitalist ideals which curbs the way artists use the platform. Therefore, the thesis paints a more nuanced portrait resulting from the meeting of the two opposite ideologies on the platform. This thesis constitutes a first critical analysis of the use of Instagram by contemporary visual artists.
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Économie de la réputation commerciale. Une histoire du crédit marchand à Montréal au 19e siècle

Lapalme, Alexandre 08 1900 (has links)
Cette thèse examine les dossiers de crédit produits entre 1847 et 1872 par la succursale montréalaise de la Mercantile Agency, l’une des plus célèbres et puissantes agences d’évaluation de crédit en Amérique du Nord au 19e siècle. Le 19e siècle est notamment caractérisé par l’accélération de la commercialisation transatlantique. Montréal étant située géographiquement plus ou moins entre la Grande-Bretagne et les États-Unis, elle est au coeur des transformations économiques. Les institutions légales, commerciales et financières de la métropole doivent s’ajuster au contexte généralement associé à l’entrée dans le capitalisme. Le climat économique bouillonnant force effectivement les gouvernements à faire adopter des lois sur les faillites pour amoindrir les effets négatifs des créances irrécouvrables et pour encourager et soutenir la diffusion du crédit commercial. Plusieurs raisons, liées par exemple aux problèmes d’accessibilité, à la complexité et aux coûts engendrés par les procédures, font en sorte que les lois sont pourtant, aux yeux de la communauté marchande qui bénéficie des législations, inaptes à garantir pleinement le recouvrement du crédit. La thèse soutient que les agences d’évaluations constituent une réponse des gens d’affaires aux problèmes de l’asymétrie d’information que les gouvernements n’ont pas été en mesure de régler par la législation. Les agences établissent une forme d’autorégulation du crédit marchand. Elles proposent une estimation des risques que pose un potentiel débiteur. Pour conduire leur expertise, les enquêtes de crédit ont pour méthode de recueillir puis de faire une synthèse de l’opinion publique commerciale. Elles traduisent textuellement ce qui se dit sur les commerçants qui font l’objet d’une enquête. Les bureaux de crédit organisent, gèrent et diffusent à son réseau d’abonnés la réputation des commerçants qu’elle évalue. Ce système mène à la création d’une économie des réputations. À l’intérieur de cette structure, les réputations retranscrites dans les dossiers de crédits prescrivent les conditions d’emprunt aux yeux des créditeurs qui souscrivent aux services offerts par la Mercantile Agency. L’analyse, qui s’appuie sur les postulats de la « nouvelle histoire du capitalisme », explore cette économie des réputations construites par les agences qui influence les relations de crédits entre les prêteurs et l’emprunteur. Les dossiers de crédit conçoivent une forme de savoir qui a l’ambition d’avantager les conditions d’asymétrie de l’information en faveur des créditeurs. Dans les dossiers de crédit de cette époque, la réputation traduit donc le degré de solvabilité. Les différents chapitres décortiquent les modalités de cette forme d’organisations des réputations, les variables évoquées dans les évaluations, les principes et les vertus définissant la réputation commerciale et les tensions qui découlent de cet encadrement pionnier du crédit marchand. / This thesis examines the credit records between 1847 and 1872 of the Montreal branch of the Mercantile Agency, among the most important credit bureaus in 19th century North America. The 19th century saw the acceleration of transatlantic trade. Montreal, located between Great Britain and the United States, was at the crossroads of the economic expansion. In this period, commonly referred to as the transition to capitalism, the legal, commercial and financial institutions of the metropolis were forced to adjust. In the financial sector, the state was compelled to adopt bankruptcy laws to lessen the negative effects of bad debts and to encourage and support the spread of commercial credit. However, because of limited accessibility, and the complexity and costs of the procedure, the laws were unable to fully guarantee the recovery of loans and were deemed unsatisfactory by the business community. The thesis claims that the emergence of credit agencies responded to the needs of the business community to address problems of information asymmetry. These agencies, like the Mercantile Agency, established a type of self-regulation of commercial credit. They provided information on risk to lenders. To a large extent, the information gathered represented the opinion of the Montreal merchant community. The credit offices of the Mercantile Agency used this information to generate rankings of the credit worthiness of merchants. The information was disseminated to the Agency’s network of subscribers. In this fashion, the Agency contributed to the construction of an economy of reputations. The research, which is inspired by contributions to the new history of capitalism, explores the effects of the construction of the economy of reputations on the relationship between lenders and borrowers. I find that the structure of the relationship favored creditor over debtors. The chapters of the thesis describe the role of reputation in the creditor-debtor relationship, the determinants adopted to measure credit worthiness, and the tensions and conflicts that emerged in the economy of reputations.
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Les injustices numériques raciales : à la croisée du capitalisme de surveillance et du colonialisme

Nguyen, Minhly 05 1900 (has links)
À l’ère d’une économie numérique sans précédent, ce mémoire tente de comprendre la relation entre les usagers du milieu virtuel et les entreprises technologiques au pouvoir. Afin de comprendre les conséquences du marché, seront à l’étude des concepts tels que les injustices numériques et injustices numériques raciales. Essentiellement, l’objectif de ce travail sera de qualifier la place des classes subalternes dans l’écosystème numérique. Une réflexion pluridisciplinaire s’impose, avec une attention particulière portée sur le topo du racisme en relation avec la technologie. Conséquemment, le cadre normatif régulant le marché économique actuel sera mis en lumière de sorte à contester l’enjeu éthique entourant l’usage de la technologie. / In the age of an unprecedented numérique economy, this thesis attempts to understand the relationship between users of the virtual environment and the technology companies in power. In order to understand the consequences of the market, concepts such as digital injustice and digital racial injustice will be studied. Essentially, the aim of this work will be to qualify the place of the subaltern classes in the digital ecosystem. Multidisciplinary reflection is required, with particular attention paid to the topo of racism in relation to technology. Consequently, the normative framework regulating the current economic market will be brought to light, so as to challenge the ethical stakes surrounding the use of technology.
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Globalisation, communication et champ du pouvoir. Une socio-économie comparée des structures actionnariales et dirigeantes des groupes de médias et des entreprises dans le domaine des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication en Europe et aux États-Unis

Geuens, Geoffrey 22 May 2007 (has links)
Les « Nouvelles Technologies de lInformation et de la Communication » (NTIC) font aujourdhui lobjet dune abondante littérature, tant francophone quanglo-saxonne. Lobjectif de la thèse était précisément de soumettre à lanalyse critique cette prolifération de discours le plus souvent clichés associés, pour les uns, à la « société de linformation », pour les autres, à la « mondialisation » de léconomie qui forment presque un discours social à part entière, et dont lun des traits communs est notamment de révoquer en doute, à lexemple des phénomènes examinés sous le point de vue quils adoptent, les principaux référents théoriques dantan. Les « idéologèmes » véhiculés par ce discours social, on la montré, relèvent pour lessentiel de trois grandes catégories particulièrement saillantes, organisées en loccurrence sous la forme de trois binômes largement reçus, qui tendent à fonctionner comme des structures de pensée communes : a)Privatisation/désétatisation. La croyance en lomnipotence des communications de masse a généralement son corollaire dans la mise à mort symbolique de lÉtat. Nés de lautorité publique mais arrivés à maturité, les « nouveaux médias » et les NTIC libéralisés auraient enfin acquis leur autonomie et placeraient nos sociétés à lenseigne du réticulaire marchand. La « nouvelle économie » en réseaux se serait définitivement libérée de la tutelle politique, pour le meilleur (dynamisme, efficacité, compétitivité) comme pour le pire (marchandisation, affaiblissement de lÉtat, soumission du politique), selon le point de vue adopté à légard de ces évolutions données pour inévitables ; b)Mondialisation/déterritorialisation. Linternationalisation des structures de pouvoir des groupes de communication entretient une relation organique avec la dépolitisation du secteur. Cest que lexplication majeure de la disjonction État/médias réside, justement, dans la logique de dissociation croissante entre lespace démocratique national et les réseaux technologiques mondiaux. Les nouveaux conglomérats de linformation sidentifieraient alors à des géants transnationaux apatrides et déterritorialisés. Quant à la « financiarisation » des industries culturelles, elle annoncerait la fin des actionnaires de références nationaux et lavènement parallèle dune nouvelle économie sappuyant sur une multitude de petits porteurs disséminés aux quatre coins de la planète dont les investisseurs institutionnels constituent, en quelque sorte, le modèle le plus abouti ; c)Libéralisation/dérégulation. La « dépolitisation » et la « globalisation » des industries technologiques auraient instauré un marché débarrassé des entraves et des privilèges associés aux anciens opérateurs publics. Décidées au nom du libéralisme économique, les réformes de dérégulation adoptées dès le début des années 80 auraient ainsi abouti à la décomposition des antiques monopoles et à la mise en concurrence dentités industrielles isolées les unes des autres. Quant aux conquérants de la Silicon Valley, Media Moguls et autres Tycoons, ils seraient en quelque sorte les effigies suprêmement individuelles de cette métamorphose du « capitalisme numérique » : autant de managers déracinés, dépeints comme dinfatigables compétiteurs apolitiques, engagés dans une course féroce au gigantisme, nayant pas la moindre solidarité de classe et nayant pour seul moteur que la quête du profit à court terme. Les discours convenus touchant à la « société de linformation » et aux phénomènes de « globalisation », il nous faut en réalité les relativiser, sinon même les infirmer, à la lumière de nos observations et analyses. Cest que la « mondialisation » de léconomie doit en effet compter non seulement avec la permanence de particularismes nationaux dont témoignent les structures de détention et de contrôle des groupes de médias et des NTIC, mais également avec le fait que la très grande majorité des entreprises étudiées sont caractérisées par un rapport entre investisseurs résidents et non-résidents tournant très nettement à lavantage des premiers. On peut ainsi affirmer que les « multinationales » de la communication nexistent pas. Souhaitée par les uns ou redoutée par les autres, mais proclamée par tous, la « financiarisation » des industries culturelles na pas, en effet, débouché sur la trans-nationalisation du capital dont elle se voulait, pourtant, annonciatrice. Le « marché global » de linformation demeure, à ce jour, une vue de lesprit séduisante, mais scientifiquement non fondée, les réseaux technologiques nayant pu transformer les capitalismes en un marché mondial faisant fi des principaux référentiels dantan tels que ceux de « propriété », de « classes sociales » et de « souveraineté nationale ». Quant au pouvoir des grands actionnaires traditionnels (familles, pouvoirs publics, etc.), il na pas non plus cédé face à la pression des fonds dinvestissements anglo-saxons, mais sest au contraire consolidé à cette haute finance ayant permis le lancement dopérations de fusion et acquisition, sans précédent jusque-là, dans le secteur de la communication. La « globalisation » des réseaux informationnels ne sidentifie pas, enfin, à la régénérescence dun libéralisme pur et parfaitement concurrentiel, mais à la réaffirmation de quelques-unes des caractéristiques les plus fondamentales des industries culturelles en régime capitaliste : concentration de la propriété des firmes, centralisation de léconomie nationale, fusion des intérêts bancaires et industriels, consolidation des principaux holdings et, enfin, imbrication des groupes financiers et de lappareil dEtat. On aurait tort cependant de se limiter à une approche strictement financière de ces phénomènes. La situation quasi monopolistique que connaissent certaines compagnies leaders dans le domaine de la presse ou des NTIC ne séclaire, en effet, véritablement quà la lumière de leur très forte centralité au sein des réseaux de pouvoir. La densité des relations que les firmes en question entretiennent avec lappareil dEtat, les principales entreprises industrielles et financières, et les plus influents groupes de pression et autres think tanks constitue à nos yeux la première des conditions garantissant la reproduction des positions dominantes occupées par ces sociétés privées sur leur marché respectif. Cette approche relationnelle du pouvoir économique est illustrée par la multiplicité des positions institutionnelles détenues par les dirigeants des entreprises médiatiques. Représentant autant de formes incarnées de relations sociales génériques entre Economie, Politique et Communication, les grands administrateurs, issus pour la plupart dentre eux du secteur financier ou de la très haute fonction publique, peuvent être légitimement considérés, pour parler le langage un peu oublié dun Gramsci, comme les intellectuels organiques de la fraction hégémonique du bloc au pouvoir. Ce quil faut, au total, rejeter dans la définition des médias en tant que « quatrième pouvoir » ou dans celle des réseaux numériques en tant que « nouveaux pouvoirs », cest limpensé théorique qui sous-tend cette représentation dune industrie de la communication qui « globalisée », « libéralisée » et « dérégulée », se serait simultanément affranchie des territoires nationaux, des gouvernements et de la grande bourgeoisie daffaires. Il nest pas non plus conforme à la vérité des faits et de leur recoupement de penser que la classe dirigeante ne se servirait de la presse que comme vulgaire relais ou instrument de propagande. Tout semble plutôt se passer comme si le champ du pouvoir était invaginé dans le champ médiatique du fait de la circulation ininterrompue de certains agents sociaux privilégiés entre les divers sous-espaces constitutifs du champ du pouvoir (pouvoir économique, pouvoir dEtat, pouvoir idéologique, etc.).
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A schizoanalytic reading of paradise lost and the waste land

Duffy, Clifford January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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