Spelling suggestions: "subject:"comorbidités."" "subject:"comorbidity.""
51 |
La comorbidité chez les joueurs pathologiques en traitementGonzález-Sicilia Fernández, Daniela 07 1900 (has links)
Plusieurs études telles que le NESARC ont démontré la comorbidité chez les joueurs
pathologiques dans la population générale et dans des échantillons cliniques. Le jeu pathologique se présente souvent avec des troubles comorbides tels que les toxicomanies, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de la personnalité. Cette étude a été réalisée auprès de 40 joueurs pathologiques admis en traitement au Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances à Montréal. Les objectifs étaient d’évaluer : la consommation d’alcool et de drogues, la présence d’une détresse psychologique caractérisée par des symptômes et des
syndromes cliniques ainsi que par des troubles de la personnalité et la prévalence du trouble de l’ÉSPT dans l’échantillon. L’ICJE a été utilisé pour évaluer la gravité du jeu. Les autres troubles ont été mesurés à travers l’IGT, l’AUDIT, le MCMI-III, le QÉT et l’ÉMST. Les résultats montrent
que 65 % des participants présentent une consommation problématique d’alcool (25 %
actuellement, 40 % dans le passé), 27,5 % une consommation problématique de drogues; 52,5 %, un diagnostic probable d’au moins un syndrome clinique (surtout anxiété et dépression), 55 %, un diagnostic probable d’au moins un trouble de la personnalité; 30 %, des symptômes du trouble d’ÉSPT et 17,5 %, un diagnostic probable du trouble. Alors, la comorbidité est présente chez les
joueurs pathologiques de l’échantillon. Il est essentiel de l’identifier pour mieux répondre aux besoins particuliers de l’individu et l’aider avec les symptômes qui aggravent le problème de jeu et augmentent le risque de récidive. / Several studies such as the NESARC have demonstrated the comorbidity in pathological gamblers in the general population and in clinical samples. Pathological gambling often occurs with other comorbid disorders, such as addictions, mood disorders, anxiety disorders, and personality disorders. This study was conducted among 40 pathological gamblers admitted in treatment at Centre Dollard-Cormier, Institut universitaire sur les dépendances, in Montreal. The objectives
were to assess the use of alcohol and drugs, the presence of psychological distress characterized by clinical symptoms and syndromes as well as by personality disorders, and the prevalence of PTSD
in the gamblers of the sample. The CPGI was used to assess the severity of gambling. The other disorders were measured through the ASI, the AUDIT, the MCMI-III, the QÉT and the ÉMST. The results show that 65% of participants had a problem with alcohol (25% currently, 40% in the past), 27.5% presented a problematic drug use, 52.5% had a potential diagnosis of at least one
clinical syndrome (mainly anxiety and depression), 55% had a potential diagnosis of at least one personality disorder, 30% presented symptoms of PTSD and 17.5% had a potential diagnosis of PTSD. In conclusion, comorbidity exists in the pathological gamblers of the sample. It is essential
to identify it in order to better address the needs of the individual and to help him with the symptoms that worsen the gambling problem and increase the risk of recurrence.
|
52 |
Synthèse systématique des écrits : les instruments d’évaluation de la comorbidité psychiatrique présentée par les adolescent(e)sMarchiori, Nathalie 04 1900 (has links)
No description available.
|
53 |
Exploration de la reconnaissance des émotions en schizophrénie comorbidePaquin, Karine 11 1900 (has links)
No description available.
|
54 |
Conséquences imprévues : comprendre les maladies cardiovasculaires chez les adultes âgés atteints d’épilepsieHusein, Nafisa 08 1900 (has links)
INTRODUCTION. La charge mondiale des maladies cardiovasculaires (MCV) ne cesse d’augmenter. Une population particulièrement vulnérable à ces maladies est celle des adultes âgés ayant une maladie neurologique : l’épilepsie. Plusieurs études démontrent que les adultes âgés atteints d’épilepsie ont un risque plus élevé de développer une MCV par rapport à la population générale. Cette association est étonnamment peu étudiée chez cette population. Afin de développer des programmes de soins de santé pour prévenir l’apparition de comorbidité de MCV chez les personnes atteintes d’épilepsie, dresser un portrait précis des adultes âgés atteints d’épilepsie est nécessaire. OBJECTIFS. Afin de combler les lacunes de la littérature scientifique sur les causes du fardeau élevé des MCV chez les adultes âgés atteints d’épilepsie, l’objectif de ce mémoire est d’étudier la répartition des facteurs sociaux, mode de vie et comportements, ainsi que des maladies chroniques connues comme étant des facteurs de risque de MCV chez les adultes âgés atteints d’épilepsie comparée à la population générale. En outre, nous visons à mesurer l’association transversale entre l’épilepsie et les MCV chez les adultes âgés, avec et sans ajustement pour des antécédents d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), ainsi qu’à trouver des preuves d’interactions entre l’épilepsie et les facteurs de risque de MCV. MÉTHODES. Nous avons analysé les données de 44 817 participants de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), une cohorte d’étude longitudinale composée d’individus âgés d’au moins 45 ans et plus dont plus de 700 personnes ont des antécédents d’épilepsie autodéclarés au cours de leur vie. En ajustant pour l’âge, le sexe et le statut d’AVC, nous avons utilisé la régression log-binomiale pour modéliser les associations transversales entre les facteurs de risque de MCV, l’épilepsie et les MCV telles que les maladies cardiaques, les maladies vasculaires périphériques et les infarctus du myocarde. Nous avons comparé le fardeau des MCV attribuable par les AVC dans la population avec et sans épilepsie. Des modèles de régression multivariés ont également été stratifiés en fonction du statut d’épilepsie afin d’observer des différences dans ces associations entre les personnes atteintes d’épilepsie et les personnes non atteintes d’épilepsie. Finalement, nous avons testé l’existence d’interactions entre les facteurs de risque de MCV et l’épilepsie, et leur association avec le statut de MCV. Nous avons utilisé l’imputation multiple pour remplacer les données manquantes. RÉSULTATS. La majorité des caractéristiques sociodémographiques, mode de vie et comportements et maladies chroniques, sélectionnées comme facteurs de risque de MCV dans notre étude, étaient significativement plus prévalentes chez les personnes atteintes d’épilepsie comparée à la population générale non atteinte d’épilepsie. Le fardeau des MCV attribuable par les AVC chez les personnes atteintes d’épilepsie n’était que de 36 %, soit un taux similaire à celui de la population générale qui lui s’élevait à 32 %. Même après l’ajustement du statut d’AVC, ainsi que de l’âge et du sexe, les personnes atteintes d’épilepsie présentaient une prévalence significativement plus élevée de maladies cardiaques [ratio de prévalence (PR) = 1,27 (IC à 95 % : 1,02-1,57)] et de maladies vasculaires périphériques [PR = 1,88 (IC à 95 % : 1,50-2,36)]. Bien qu’elle ne soit plus significative, la tendance vers une augmentation de la prévalence des infarctus du myocarde chez les personnes atteintes d’épilepsie était maintenue [PR = 1,19 (IC à 95 % : 0,89-1,60)]. Finalement, parmi tous les facteurs de risque de MCV, seuls l’âge, l’hypertension et la maladie pulmonaire chronique obstructive ont été associés à une augmentation significative de la prévalence d’une ou plusieurs MCV. CONCLUSION. La grande taille de l’échantillon et l’étendue des informations sur la santé saisies par l’ÉLCV (c’est-à-dire démographiques, sociales, physiques, psychologiques, économiques, physiologiques) nous ont permis de modéliser une analyse approfondie et de présenter un reflet juste d’une population d’adultes âgés. Le mémoire présenté démontre que les facteurs de risque de MCV sont plus fréquemment observés chez les personnes atteintes d’épilepsie et l’association entre l’épilepsie et les MCV est indépendante de l’association entre l’épilepsie et les AVC. Ces résultats constituent une première étape importante pour mieux comprendre les origines des MCV chez les personnes atteintes d’épilepsie. L’analyse de médiation aurait pu être un moyen d’approfondir mes analyses. Cela n’a pas été possible avec l’analyse actuelle étant donné que nous n’avions aucun moyen d’établir la séquence temporelle de nos données. Les adultes âgés constituent une population vulnérable à laquelle les prestataires de soins de santé doivent accorder une attention particulière. Mener des études longitudinales sur les personnes dont les crises d'épilepsie viennent d'être diagnostiquées et qui présentent une maladie chronique, des caractéristiques sociodémographiques et un mode de vie entièrement caractérisé (avant et après le diagnostic d'épilepsie) sont nécessaires. / INTRODUCTION. The global burden of cardiovascular disease (CVD) is steadily increasing. A population particularly vulnerable to these diseases are the older adults with a neurological condition: epilepsy. Several studies show that older adults with epilepsy have a higher risk of developing CVD when compared to the general population. This association is surprisingly poorly studied among people with epilepsy. In order to develop health care programs to prevent the onset of CVD comorbidity in people with epilepsy, creating an accurate portrait of older adults with epilepsy is required. OBJECTIVES. In order to fill the gaps in the scientific literature on the causes of the high burden of CVD in older adults with epilepsy, the purpose of this thesis is to investigate the distribution of social factors, lifestyle and behaviors, as well as chronic disease CVD risk factors, in people with epilepsy as compared to the general population. In addition, we aim to measure the cross-sectional association between epilepsy and CVD in older adults, with and without adjustments for a history of stroke as well as looking for evidence of interactions between epilepsy and CVD risk factors. METHODS. We analysed data for 44,817 participants in the Canadian Longitudinal Study on Aging (CLSA), a longitudinal study cohort of individuals aged at least 45 years and where more than 700 individuals have a lifetime self-reported history of epilepsy. Adjusting for age, sex and stroke, we used log-binomial regression to model the cross-sectional associations between CVD risk factors, epilepsy, and CVD such as heart disease, peripheral vascular disease, and myocardial infarction. We compared the CVD burden attributable to stroke in the population with and without epilepsy. Multivariable regression models were also stratified across levels of epilepsy status to observe for differences in these associations between epilepsy and people without epilepsy. Finally, we tested the existence of interactions between CVD risk factors and epilepsy and their association with CVD status. We used multiple imputation to replace missing data. RESULTS. The majority of the sociodemographic characteristics, lifestyle and behavior and chronic diseases, selected as CVD risk factors in our study, were significantly more prevalent in people with epilepsy as compared to the general population without epilepsy. The CVD burden attributable to stroke in people with epilepsy was only 36%, similar to the general population which reached 32%. Even after adjusting for a history of stroke, as well as age and sex, people with epilepsy had a significantly higher prevalence of heart disease [prevalence ratio (PR) = 1.27 (95% CI: 1.02, 1.57)] and peripheral vascular disease [PR = 1.88 (95% CI: 1.50, 2.36)]. Although no longer significant, the trend towards an increase in the prevalence of myocardial infarction in people with epilepsy was maintained [PR = 1.19 (95% CI: 0.89, 1.60)]. Finally, among all the CVD risks factors, only age, hypertension, and chronic obstructive pulmonary disease were associated with significant increases in the prevalence of one or more of the CVD. CONCLUSION. The large sample size and breadth of health information captured by the CLSA (i.e. demographic, social, physical, psychological, economic, physiological) allowed us to model in-depth analysis and present a fair reflection of an older adult population. The presented thesis demonstrates that CVD risk factors are more frequently seen in people with epilepsy and that the association between epilepsy and CVD is independent of the association between epilepsy and stroke. These findings are important first steps in more comprehensively understanding the origins of CVD in people with epilepsy. Mediation analysis could have been a way of further examining my analysis. This was not possible with the current analysis given that we had no way to establish the temporal sequence of our data. Older adults are a vulnerable population in which health care providers should pay particular attention. Conducting longitudinal studies of individuals with newly diagnosed epilepsy seizures and fully characterized chronic disease, sociodemographic characteristics and lifestyle (prior to and post a epilepsy diagnosis) are needed.
|
55 |
Le retard de langage précoce : difficultés développementales concomitantes et à l'âge scolaire selon sa persistanceMatte-Landry, Alexandra 12 June 2018 (has links)
Cette thèse porte sur les enfants d’une cohorte populationnelle longitudinale qui présentaient un retard de langage (RL) à 18 mois et sur leurs difficultés concomitantes et à l’âge scolaire selon la persistance de leur RL. En premier lieu, une approche rétrodictive a été utilisée pour documenter leur développement moteur, leur sommeil et leur développement psychosocial pour identifier si des difficultés spécifiques et/ou leur cumul permettent de prédire la persistance d’un RL précoce expressif au-delà de la nature et de la sévérité de celuici. Les résultats indiquent que les enfants avec un RL persistant (RLP) cumulaient les difficultés à 18 mois alors que ceux avec un RL transitoire (RLT) avaient seulement plus de difficultés d’opposition que les enfants avec un RLP et les enfants sans RL précoce. Ces difficultés semblent avoir une contribution dans la persistance du RL précoce, mais elles ne prédisaient pas la persistance au-delà du vocabulaire expressif et réceptif à 18 mois. Le seul prédicteur unique de la persistance du RL à 5 ans était le vocabulaire réceptif à 18 mois. En second lieu, les difficultés langagières, académiques et psychosociales au primaire des enfants avec un RL précoce ont été documentées selon la persistance du RL. Il s’agissait notamment de vérifier s’il était possible d’appuyer empiriquement l’hypothèse selon laquelle les enfants avec un RLT présentent des difficultés résiduelles à long terme. Les résultats révèlent que les enfants avec un RLP cumulaient les difficultés langagières, académiques et psychosociales tout au long du primaire. Les enfants avec un RLT présentaient néanmoins quelques difficultés psychosociales au début du primaire. Ainsi, l’hypothèse du rétablissement illusoire est appuyée empiriquement au plan psychosocial, mais pas aux plans langagier et académique. En somme, les résultats de la thèse mettent en évidence que les enfants avec un RL présentent davantage de difficultés développementales concomitantes et à l’âge scolaire que les enfants dont le langage se développe typiquement. Les difficultés sont plus sévères ou touchent plus de sphères de développement chez les enfants dont le RL persiste en comparaison avec ceux dont le RL a été transitoire. De plus, les difficultés développementales concomitantes pourraient contribuer à prédire la persistance du RL. Ces résultats suggèrent que les enfants avec un RLP et ceux avec un RLT appartiennent à deux trajectoires développementales distinctes sous-tendues par des mécanismes développementaux et étiologiques distincts. Les implications de ces résultats pour la recherche et la clinique sont discutées en conclusion. / The present thesis focuses on children with early language delay (LD) at 18 months of age from a populationbased longitudinal study. It focuses on their co-occurring and school-age developmental difficulties according to LD persistence. First, a retrodictive approach was used to document motor development, sleep and psychosocial development in late-talkers to identify whether specific difficulties and/or their accumulation predict expressive LD persistence over and above initial language levels. Results showed that children with persistent LD accumulated developmental difficulties at 18 months of age whereas those with transient LD only had more oppositional behaviors than children with persistent LD and controls. These developmental difficulties seem to have a contribution to the development of expressive language but they do not predict LD persistence over and above the nature and the severity of early LD. The only unique predictor of persistence at 5 years of age was 18-month receptive vocabulary. Second, school-age language, academic and psychosocial outcomes of children with early LD were investigated according to LD persistence. We wanted to test empirically the hypothesis that children with transient LD had residual difficulties at school-age. Results showed that children with persistent LD accumulated language, academic and psychosocial difficulties up to Grade 6. Children with transient LD however had some psychosocial difficulties in the early school years. Thus, the hypothesis of an illusory recovery in children with transient LD was empirically supported only for psychosocial development. In sum, the results of this thesis showed that children with persistent LD have more co-occurring and schoolage developmental difficulties than those with typical language development. Difficulties were more severe or affected more developmental domains in children with persistent LD in comparison with children with transient LD. Moreover, early co-occurring developmental difficulties could help predict LD persistence at age 5. These results may suggest that children with persistent and transient LD belong to two distinct developmental trajectories underpinned by distinct developmental and etiological mechanisms. The implications of these results for the advancement of scientific knowledge and clinical practice are discussed in the conclusion.
|
56 |
Élaboration et évaluation (acceptabilité et faisabilité) d'un protocole d'interventions infirmières visant à soutenir les personnes atteintes d'insuffisance cardiaque et d'un trouble neurocognitif léger dans la pratique de leurs autosoinsBoisvert, Sophie 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 17 avril 2023) / L'insuffisance cardiaque (IC) est un syndrome chronique où les personnes peuvent présenter des symptômes tels que la dyspnée et la fatigue (Jaarsma et al., 2021; McDonagh et al., 2022). La pratique des autosoins est requise notamment pour contribuer à stabiliser les symptômes, pour éviter des épisodes de décompensation et pour augmenter la qualité de vie (Jaarsma et al., 2021). Les autosoins sont définis par Riegel et al. comme étant « un processus de maintien de la santé grâce à des pratiques de promotion favorisant la santé et des pratiques de gestion de la maladie » (2012, p. 195, traduction libre). En plus de l'IC, 41 % de ces personnes sont atteintes d'un trouble neurocognitif (TNC) (Yap et al., 2022). En raison de l'effet combiné de l'IC et du TNC, la pratique des autosoins se veut plus difficile (Riegel et al., 2012). Ces personnes peuvent donc avoir besoin d'aide, et un suivi infirmier adapté à leurs besoins peut devenir nécessaire. Or, peu d'études publiées présentent les composantes d'interventions d'un suivi infirmier adapté à ces personnes (Hickman et al., 2020; Lovell et al., 2019). Aussi, les interventions sont peu explicitées, ce qui rend difficile leur transposition dans la pratique et au sein d'un groupe de personnes aux besoins diversifiés (Hickman et al. (2020). Pour ces raisons, la présente étude avait comme but d'élaborer un suivi infirmier permettant à des personnes atteintes d'IC et d'un TNC léger de pratiquer au quotidien des autosoins complexes requis par leur condition chronique. Les autosoins sont complexes en raison de la quantité (Kessing et al., 2019) et de l'implication de différents processus cognitifs (Riegel et al., 2012; Riegel et Dickson, 2008). La vision des soins infirmiers proposée par le modèle d'adaptation de Roy (2009) a servi d'assise à cette étude. Les postulats du modèle suggèrent de mettre à profit les capacités et les forces d'une personne malgré des capacités cognitives légèrement atténuées et des difficultés évidentes dans la pratique des autosoins, tout en soulignant la possibilité d'agir afin de favoriser un processus d'adaptation optimal. Pour ce faire, la méthode proposée par Sidani et Braden (2011) a été employée afin de développer un protocole d'interventions infirmières pour des personnes atteintes d'IC et d'un TNC léger. Les 4 phases suivantes ont été consacrées à l'élaboration du protocole, soit la compréhension du problème (phase 1), l'identification et l'élaboration des interventions appropriées (phase 2), le développement du protocole d'interventions infirmières (phase 3), ainsi que la conduite d'un projet pilote. Ce dernier a permis de raffiner le protocole d'interventions; d'évaluer son acceptabilité, sa faisabilité, de même que les capacités des indicateurs de résultats sélectionnés à saisir les changements de l'application du protocole d'interventions infirmières (phase 4). Des entrevues avec des personnes aux prises avec l'IC et un TNC, et des professionnels de la santé, appuyées par les résultats d'études empiriques et le recours à des théories en mesure d'expliquer les résultats obtenus, ont permis de cibler des besoins et des interventions. L'analyse des données expérientielles, empiriques et théoriques des deux premières phases a donné le moyen d'élaborer le protocole d'interventions infirmières, et le projet pilote a permis d'en raffiner le contenu. Les phases de la méthode de Sidani et Braden (2011) ont mis en lumière des éléments importants devant être intégrés dans un suivi infirmier auprès de la population atteinte d'IC et d'un TNC. Les résultats de cette étude suggèrent qu'un suivi infirmier régulier, à domicile et à long terme, est à privilégier. Les résultats ont également fait valoir que l'enseignement doit s'étendre au-delà des recommandations standards, que les opérations cognitives liées à la pratique des autosoins doivent être soutenues et, surtout, que la pratique des autosoins doit être contextualisée dans la vie quotidienne de la personne. Les résultats ont fait valoir comment la présence d'un proche s'avère indispensable à la pratique des autosoins. Au final, le projet pilote a permis de compléter la phase d'élaboration du protocole d'interventions infirmières en plus de montrer qu'il est acceptable et faisable pour soutenir la pratique des autosoins des personnes atteintes d'IC et d'un TNC. / Heart failure is a chronic condition which could cause symptoms such as dyspnea and fatigue (Jaarsma et al., 2021). The person with heart failure (HF) can help stabilize symptoms, avoid decompensation, and enhance quality of life by managing his or her chronic disease, particularly through self-care (Jaarsma et al., 2021). Self- care is defined as « a process of maintaining health through heath promoting practices and managing illness » (Riegel et al., 2012, p.195). However, the practice of self-care is influenced by mild cognitive impairment (MCI) common in heart failure patients, affecting 41 % of that population (Yap et al., 2022). HF associated with MCI can make self-care practice more difficult (Riegel et al., 2012). Thus, these people may need assistance, and a nursing follow-up adapted to their needs may become necessary. However, few published studies present the intervention components of a nursing follow-up adapted to these people (Hickman et al., 2020; Lovell et al., 2019). Also, in those studies, the interventions are poorly explained, which makes it difficult to transpose them into practice and to a group of people with diverse needs (Hickman et al., 2020). For these reasons, the aim of the present study was to develop a nursing follow-up that would allow people with HF and MCI to practice the complex self-care required by their chronic condition on a daily basis. The vision of nursing care proposed by Roy's (2009) adaptation model served as the basis for this study. The model's postulates suggest building on a person's abilities and strengths despite slightly impaired cognitive abilities and obvious difficulties in practicing self-care, while emphasizing the possibility of taking actions to promote an optimal adaptation process. To this end, the method proposed by Sidani and Braden (2011) was used to develop a nursing follow-up protocol for people with HF and MCI. The following 4 phases are devoted to the development of the nursing interventions protocol: understanding the problem (phase 1), identifying and developing appropriate interventions (phase 2), developing the intervention protocol (phase 3), as well as conducting a pilot project to refine the protocol; assess its acceptability, feasibility and outcome indicator capabilities; and capture changes during the implementation of the nursing interventions protocol (phase 4). Interviews with people with HF and MCI, and health professionals, supported by empirical research findings and the use of theories to explain the findings, were used to target needs and interventions. Analysis of the experiential, empirical and theoretical data from the first two phases led to the development of the nursing interventions protocol, and the pilot project helped to refine its content. The phases of Sidani and Braden's (2011) method highlighted important elements that should be incorporated into a nursing follow-up for population with HF and MCI. The results of this study suggest that regular, home- based, long-term follow-up is preferred. The results also suggested that teaching should extend beyond standard recommendations, that cognitive operations related to self-care practice should be supported, and, most importantly, that self-care practice should be contextualized in the person's daily life. The results underline how the presence of a relative is indispensable for the practice of self-care. In the end, the pilot project completed the nursing interventions protocol development phase and showed that it is acceptable and feasible to support the practice of self-care for people with HF and MCI.
|
57 |
Contribution des facteurs de risque vasculaires dans le développement de troubles cognitifs et de démence dans la maladie de Parkinson idiopathiqueDoiron, Maxime 24 April 2018 (has links)
Chez les aînés autrement en santé, les facteurs de risque vasculaires (FRV), tels que l’hypertension artérielle, le diabète sucré, l’hypercholestérolémie et le tabagisme, sont d’importants facteurs de risque pour les troubles cognitifs, les symptômes psychologiques et comportementaux ainsi que la démence. Néanmoins, il y a actuellement peu de connaissances quant aux conséquences des maladies cérébro-vasculaires et des FRV dans la maladie de Parkinson idiopathique (MP). Les troubles d’ordre neuropsychologique ont un impact considérable sur la qualité de vie des patients et de leurs proches et constituent un aspect important du tableau clinique de la MP. Par conséquent, il est crucial d’identifier les facteurs y prédisposant. Les FRV offrent plusieurs pistes d’interventions intéressantes, puisqu’ils peuvent être modifiés et traités. Ainsi, cette thèse avait pour objectifs principaux d’étudier si les FRV contribuaient aux troubles cognitifs et la démence associés à la MP, et dans l’affirmative, de préciser le profil neuropsychologique des patients MP présentant des FRV. La thèse se divise en six chapitres, chacun adressant un objectif particulier. Le Chapitre 1 introduit les principaux concepts de la problématique et présente les particularités de l’étude des conséquences neurocognitives des FRV dans le contexte spécifique de la MP. Le Chapitre 2 est une recension systématique des écrits qui a permis de faire état des connaissances actuelles sur la question, en plus de soulever les limites des études antérieures afin de guider les travaux subséquents de cette thèse doctorale. Le Chapitre 3 présente une analyse transversale incluant 139 patients MP et montre que la sévérité de l’histoire de tabagisme est associée à un fonctionnement cognitif global inférieur, même chez les patients ayant cessé de fumer, et ce, indépendamment de l’âge et du niveau d’éducation. Le Chapitre 4 présente une étude empirique basée sur la banque de données longitudinale du Parkinson’s Progression Markers Initiative (PPMI), et conclut que le nombre d’années avec un diagnostic d’hypertension artérielle ainsi qu’une pression différentielle élevée ont des effets délétères sur les mesures de mémoire épisodique et de fluidité verbale sémantique. Le Chapitre 5 détaille la dernière étude empirique de la thèse et expose les effets dommageables du fardeau vasculaire total sur les fonctions exécutives et la mémoire épisodique, à la fois dans un groupe de patients MP et un groupe de participants contrôles. Enfin, le Chapitre 6 se veut une synthèse, une mise à jour et une réflexion critique des résultats obtenus dans le cadre des travaux de cette thèse. / Vascular risk factors (VRFs) such as hypertension, diabetes mellitus, hypercholesterolemia and smoking are important risk factors for cognitive impairment, psychiatric disorders and dementia in otherwise healthy older adults. However, there is little knowledge about the influence of cerebrovascular diseases and VRFs on cognition in idiopathic Parkinson's disease (PD). Cognitive impairment and dementia are an important part of the clinical presentation of PD and have a considerable impact on the quality of life of the patients and their caregivers. Therefore, it is crucial to identify potential risk factors for neuropsychological disorders in PD. VRFs offer many possibilities for intervention in clinical settings, since they can be modified and treated. Thus, the main objectives of this dissertation were to study whether VRFs contribute to cognitive impairment and dementia associated with PD, and if so, to specify the neuropsychological profile of MP patients with VRFs. The dissertation is divided into six chapters, each addressing a particular objective. Chapter 1 introduces the main concepts of the problem and presents the specific challenges of the study of the neurocognitive consequences of VRFs in the specific context of PD pathology and treatment. Chapter 2 is a systematic and critical review of the literature that presents the current knowledge on this issue, in addition to identifying and discussing the limits of the previous studies to guide the subsequent work of this dissertation. Chapter 3 presents a cross-sectional analysis including 139 PD patients that shows that the severity of smoking history is associated with lower global cognitive functioning, even in patients who quit smoking, and regardless of age and level of education. Chapter 4 presents an empirical study based on the longitudinal database of the Parkinson's Progression Markers Initiative (PPMI), and concludes that the number of years with a diagnosis of hypertension and high pulse pressure have deleterious effects on measures of episodic memory and semantic fluency. Chapter 5 presents the last empirical study of this dissertation and shows that a higher vascular burden is independently associated with worse performance on executive functions and episodic memory, both in a group of PD patients and a group of otherwise healthy controls. Finally, Chapter 6 presents a summary, an update and a critical discussion of the results obtained over the last five years.
|
58 |
La dépression suite à un traumatisme cranio-cérébral : la contribution de la douleur, des comorbidités et des blessures aux autres parties du corpsTessier, Danielle 24 April 2018 (has links)
La dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent dans la population ayant subi un traumatisme cranio-cérébral (TCC). Les blessures aux autres parties du corps, les problèmes de santé, la douleur et les migraines semblent liés à la dépression post-TCC. L’objectif de ce mémoire est de mieux comprendre ces liens. Les taux de dépression chez les individus ayant des blessures aux autres parties du corps au moment du TCC ou de la douleur significative, des migraines, la prise d’analgésiques ou des problèmes de santé comorbides à 4, 8 et 12 mois post-blessure ont été comparés à ceux des gens qui ne présentent pas ces facteurs. Ensuite, l’influence de ces variables à 4 mois post-TCC sur le risque de développer la dépression au cours de la première année post-TCC a été analysé. Le risque de présenter une dépression au cours de la première année post-TCC est plus élevé pour les individus qui rapportent des blessures aux membres inférieurs au moment du TCC et de la douleur significative, des migraines, la prise d’analgésiques et des problèmes de santé comorbides à 4 mois post-blessure. Une histoire de dépression pré-morbide demeure la variable avec la plus grande force prédictive d’une dépression post-TCC. Ces résultats démontrent l’importance de suivis ciblés pour la population TCC présentant ces facteurs. / Depression is the most common psychiatric disorder after traumatic brain injury (TBI). Injuries to other parts of the body, physical illnesses, pain and migraine headaches seem to be related to post-TBI depression. The goal of this memoire is to better understand these relationships. Rates of depression in individuals having injuries to other parts of the body at the time of the accident and significant pain, migraines, use of analgesics and physical health concerns at 4, 8 and 12 months post-TBI were compared to those who did not. The influence of these variables at 4 months post-injury on the development of depression over the first year post-TBI was then analysed. The risk of presenting with depression over the first year post-TBI is increased for individuals reporting injuries to lower limbs at the time of the accident and significant pain, migraines, use of analgesics and health problems at 4 months post-injury. A history of pre-injury depression remains the strongest predictor of post-TBI depression. These results demonstrate the importance of targeted follow-up for TBI populations presenting with these factors.
|
59 |
Évolution des contacts sociaux des Québécois selon le statut de comorbidités et le statut vaccinal avant et pendant la pandémie de COVID-19Godbout, Aurélie 25 November 2023 (has links)
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les mesures de distanciation physique mises en place ont permis de limiter la transmission du virus en limitant les contacts sociaux. Avec l'émergence de variants plus sévères/transmissibles avec échappement immunitaire élevé, il est important de comprendre comment les contacts sociaux des personnes à risque de complications de la COVID-19 ont évolué pendant la pandémie, particulièrement après la vaccination. L'objectif principal de ce mémoire était de décrire les tendances temporelles des contacts sociaux des adultes québécois selon le statut de comorbidités avant et pendant les trois premières vagues de la pandémie. L'objectif secondaire visait à explorer l'influence du statut vaccinal avec la première dose sur la relation entre le statut de comorbidités et les contacts sociaux. Pour répondre à ces objectifs, les données de l'étude transversale populationnelle canadienne des contacts sociaux, CONNECT, ont été utilisées. Les participants ont été recrutés par composition téléphonique aléatoire lors de périodes prépandémiques (2018-2019) et pandémiques (avril 2020 à juillet 2021). Les données, recueillies par questionnaire web autoadministré, comprennent les contacts sociaux, les conditions de santé préexistantes et, à partir de la troisième vague, le statut vaccinal. Les résultats montrent que les contacts sociaux des personnes avec et sans comorbidités ont diminué significativement pendant la première vague comparativement à la période prépandémique. Pendant la deuxième vague, les personnes avec comorbidités semblent s'être protégées davantage en maintenant un niveau de contacts inférieur aux personnes sans comorbidités. Puis, les résultats de l'analyse exploratoire suggèrent que les personnes avec comorbidités se sont senties protégées par leur première dose de vaccin, puisqu'elles ont augmenté leurs contacts à un niveau similaire aux personnes vaccinées sans comorbidités pendant la troisième vague. Le suivi de l'évolution des contacts des personnes à risque de complications pourrait contribuer à informer de futures interventions ciblées. / Physical distancing measures implemented since the beginning of the COVID-19 pandemic have limited transmission of the virus by limiting social contacts. In the current context, with the emergence of new variants that are more transmissible/severe and with high immune escape, it is important to assess the evolution of socialcontacts according to the risk of COVID-19 complications, particularly after vaccination. The main objective of this study was to describe time trends in social contacts by comorbidity status, before and during the first three waves of the pandemic. A secondary objective was to explore the influence of vaccination status with the first dose on the association between comorbidity status and social contacts. Data from the Canadian repeated cross-sectional population-based study of social contacts, CONNECT, were used to address these objectives. Participants were recruited by random digit dialing during pre-pandemic (2018-2019) and pandemic (April 2020 to July 2021) periods. Data was collected using a self-administered web-based questionnaire and included social contacts, pre-existing medical conditions and, from the third wave, vaccination status. The results show that contacts significantly decreased during the first wave compared with the pre-pandemic period for individuals with and without comorbidities. During the second wave, individuals with comorbidities appear to have protected themselves by maintaining fewer contacts than individuals without comorbidities. The results of the exploratory analysis suggest that individuals with comorbidities felt protected by the first dose of the vaccine, as they increased their contacts to levels similar to vaccinated individuals without comorbidities during the third wave. Monitoring time trends in social contacts of individuals at risk of COVID-19 complications could help inform future targeted interventions.
|
60 |
Schizophrénie et dépression : Recours aux services avant et après une hospitalisation pour tentative de suicideRouthier, Danielle 09 1900 (has links)
Contexte :
Une tentative de suicide antérieure et les troubles mentaux constituent d’importants facteurs de risque de suicide. Les services de santé ont un rôle important à jouer en matière de prévention.
Objectif :
Analyser les patrons de recours aux services à des fins de santé mentale avant et après une hospitalisation pour tentative de suicide chez les résidents montréalais qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression.
Méthode :
Les données proviennent de la banque médico administrative jumelée de l’Agence de Montréal. Les caractéristiques des patients et les taux de contacts avec les services trois mois avant et après l’hospitalisation index furent comparées. L’échantillon représentatif compte 525 Montréalais hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide (avr. 2003-déc. 2004) qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie ou de dépression.
Résultats :
Le recours aux services a augmenté de manière significative suivant l’hospitalisation index. Les patients déjà en contact avec les services et les hommes avec comorbidité en termes d’abus de substances semblent en contact avec les services au cours des trois mois suivant leur hospitalisation contrairement aux femmes avec comorbidité. Le profil « urgence » de recours aux services semble prédire une absence de recours aux services.
Conclusions :
Les services de santé répondent aux tentatives de suicide, particulièrement chez les hommes avec troubles d’abus de substances. Cependant, des interventions sont requises en vue d’améliorer la coordination des services, principalement pour les personnes qui se présentent l’urgence, les femmes avec troubles d’abus de substances et les patients en marge du système avant leur hospitalisation. / Background:
Mental health disorders and suicide attempts are important risk factors for suicide. Health care services have an important role to play in preventing these deaths.
Objective:
To analyze patterns of service use for a mental health purpose before and after a hospitalisation following a suicide attempt among Montreal’s residents diagnosed with schizophrenia or depression.
Method:
Data was taken from the linked administrative database of the Montreal’s Agency. Patient’ characteristics and contacts rates with services three months before and after the index hospitalisation were compared. The representative sample includes all 525 patients living in Montreal, who were hospitalised following a suicide attempt (Apr. 2003-Dec. 2004) and who were diagnosed with schizophrenia or depression.
Results:
Intensity of care increased significantly after the index hospitalisation. Patients in contact with services before and comorbidity of substance abuse disorder among men predicted a contact with services for a mental health purpose three months after the index hospitalisation contrary to women with comorbidity. Besides, the emergency room profile of service use predicted a lack of service utilisation.
Conclusions:
Health services respond to suicide attempts, including in men with substance abuse. However, there is an opportunity for increased aftercare coordination for suicidal individuals, in particular for those presenting at the emergency room, those with no previous contact with services and for women with substance abuse.
|
Page generated in 0.3852 seconds