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Expérience de foi et processus de maturation : jalons pour une éducation de la foi des adultes

Leclerc, Lise January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Êtres et manières d’être à Chefchaouen, une ville rurale du Maroc : vers une anthropologie de la présence / Beings and ways of being in Chefchaouen, a rural town in Morocco : towards an anthropology of presence

Jabiot, Isabelle 20 January 2017 (has links)
Ce travail s’attache à décrire la coprésence de l’urbain et du rural à Chefchaouen au Maroc. La dimension rurale est une réalité ancrée au sein de cette petite cité de montagne du rif occidental. Elle s’observe à travers des pratiques et des représentations de la ville et de ses quartiers, des manières d’aller au souk, un certain rapport au monde rural et aux produits, à ses origines traduites par des histoires familiales, des valeurs et des manières d’être en société. Elle se comprend encore dans les rapports quotidiens, routiniers ou plus occasionnels, à une diversité d’êtres non-humains, invisibles ou visibles: Dieu, les djinns, le shaytan ou les animaux, dont les chats, l’animal sacrificiel de l’Aïd el Kabîr et les chèvres et les boucs élevés en ville. Cette thèse restitue comment l’urbain et le rural sont présents et objets d’attentions variées sur ces divers pans de la vie sociale, selon les échelles et les individus considérés. Ce sont ici plusieurs champs disciplinaires qui sont concernés dont l’ethnologie urbaine, l’anthropologie religieuse et la question du croire, les rapports homme-animal et la question de l’ontologie en anthropologie. Grâce un perspectivisme anthropographique, cette recherche montre comme l’individu, saisi dans son quotidien et dans la continuité de son existence, offre une perspective située sur les catégories, et permet de penser autrement la diversité des rapports aux êtres. En plus de mettre en avant la pluralité des vécus, cette recherche souligne, d’une part, l’importance de la singularité des relations que tout un chacun est à même d’avoir envers d’autres êtres, tout particulièrement l’animal, et d’autre part, celle du croire qui permet de garder l’attention sur l’engagement que les individus ont de situation en situation face à aux non-humains, en particulier Dieu et les djinns. Voici là trois apports que la thèse entend apporter au « débat ontologie ». Ce travail y parvient en remettant les individus au cœur du projet anthropologique, tant dans leur singularité que leurs manières d’être socialement. / This work attempts to describe the copresence of urbanity and rurality in Chefchaouen, Morocco. In this small city of the western Rif Mountains, the expression of rurality is pregnant. Rurality manifests itself through practices and representations of the city and its neighborhoods, in ways of going to the souk. It finds expressions in relation to rural surroundings as well as rural products. Rurality is also given consistency with reference to origins and family histories, values and ways of being in society. Rurality can be understood out of daily routinized or on the contrary, unusual encounters with a variety of non-human beings, visible or invisible: God, jinn-s, Shaytan or animals, including cats, the sacrificial animal of Aid el Kabir or goats raised in the city and its vicinity. This Ph.D. thesis aims at rendering how urban and rural are present and are objects of varying attentions, according to the scales and individuals considered. Several disciplines are engaged with in this work: urban ethnology, anthropology of religion and the question of belief, human-animal relations and the question of ontology in anthropology. Grounded in an anthropographical perspectivism, this research demonstrates how the individual apprehended in his daily life and the continuity of its existence, offers a situated perspective on categories which enables to think from anew the diversity of relations between humans and other beings. It also sheds light on the plurality of experiences. This perspective allows two demonstrations: firstly, it sets the importance of the singular and unique relationship everyone is able to have with other beings, especially animals,; and secondly, it focuses on the question of “believing” keeping the attention on the commitment individuals develop from situation to situation while facing non-humans - especially God and jinn-s. These are the contributions the Ph.D. thesis intends to make to the "ontology debate." This can only be accomplished by putting individuals at the heart of the anthropological project, both in their singularity and in their ways of being as social beings.
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Existe-t-il une seule normativité de la croyance? : analyse de la thèse de l'incommensurabilité aux vues de l'instrumentalisme de la croyance

Montplaisir, Samuel 09 1900 (has links)
Ce mémoire s'inscrit dans la constellation de questions regroupées sous l'étiquette de l'éthique de la croyance. Plus spécifiquement, il cherche à analyser la viabilité des jugements tout bien considéré portant sur les croyances lorsque des raisons de types distincts (raisons épistémiques et raisons pragmatiques) entrent en conflit. Cette analyse se fera à l'aune d'une recherche portant sur l'instrumentalisme de la croyance, la position avançant que les croyances sont instrumentales à nos intérêts et que, par conséquent, la normativité de la croyance se jauge en fonction de nos objectifs. L'instrumentalisme de la croyance est tombé sous le coup de plusieurs critiques dans les dernières années et se mémoire se donne comme mission d'en évaluer la portée. Si d'aventure l'instrumentalisme de la croyance devait être une position viable, il y a lieu de penser qu'il existe une commensurabilité possible entre raisons de différents types. / This thesis is part of a larger group of philosophical inquiries usually placed under the label of "Ethics of Belief". Specifically, my aim is to examine the possibility of all things considered judgments concerning beliefs for which there is a conflict between reasons of distinct kinds (epistemic reasons and pragmatic reasons). This inquiry will mostly concern epistemic instrumentalism, the position holding that one's beliefs are instrumental to one's own objectives and thus, that the rationality of beliefs must be an instrumental rationality. It appears that this position has been the aim of a few criticism in the recent years and my goal is to evaluate the strength of such criticism. If epistemic instrumentalism ends up being a viable thesis, we can expect that there may not be any incommensurability between reasons for belief of different kinds.
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Sectaire et "inter-dit" : introduction à la dimension du croire dans l'écoute du dire des personnes en cause dans le sectaire.

Garand, Marie-Eve 05 1900 (has links)
La thèse questionne les conditions d’écoute des témoignages des personnes ayant vécu une expérience sectaire, ainsi que les enjeux éthiques et méthodologiques qui découlent de la manière dont la littérature propose de comprendre le dire de ces personnes. Une revue de littérature permet de montrer que les principaux cadres théoriques utilisés pour expliquer le sectaire (aliénation, manipulation mentale, addiction) déterminent la manière dont est entendu le dire des personnes. De cette façon, le sens du sectaire n’oriente pas seulement la compréhension que nous avons des personnes. Il trace aussi les conditions de l’écoute. Le postulat de base de la thèse est que l’introduction de la « dit-mention » du croire comme carrefour interprétatif permet de développer une écoute qui concerne à la fois le sujet parlant et la dimension de l’être. À partir d’une théorisation du croire comme mouvement du vivant distinct de la religion, de la spiritualité, de la croyance et de la mystique, la thèse déplace la problématique de l’expérience sectaire de sa structure polémique pour donner pleine valeur au dire des personnes. Ainsi, en situant l’écoute sous le versant symbolique, soit dans un rapport qui prend en compte le rapport du sujet à l’Autre, le sens produit par un acte d’écoute du croire ne prend plus appui sur un sens extérieur pour expliquer et rendre compte d’une expérience sectaire. Il est produit par la liaison des signifiants entre eux, ce qui ouvre un espace de recherche pour que du sujet puisse advenir. L’hypothèse d’un sujet à croire sur parole se présente alors comme fondement d’un acte d’écoute différentiel, dans la mesure où il permet l’élaboration d’un savoir efficace, soit un savoir qui déplace, qui surprend, et qui relance le sujet. / The thesis questions the conditions of listening concerning the testimonies of people who lived a sectarian experience, as well as the ethical and methodological issues arising from the way literature proposes to understand the telling of these people. A literature review shows that the main theoretical frameworks used to explain the sectarian (alienation, mental manipulation, addiction) determine the way the telling of these people is listened. Thereby, the meaning of the sectarian directs not only our understanding of people, but it also outlines the conditions of the listening. The premise of the dissertation is that the introduction of the « dit-mention » (the mension of the telling) of the believe as an interpretative intersection leads to develop a listening concerning both the speaking subject and the dimension of the being. From a theorization of believe as a movement of the living distinct from religion, spirituality, belief and mysticism, the dissertation moves the problematic of a sectarian experience from its polemic structure to give full value to the telling of people. Thus, by setting the listening on its symbolic side, that is in a way that takes into account the subject's relation to the Other, the meaning produced by an act of listening to a believe does not rely anymore on an external meaning to explain and report a sectarian experience. It is produced by the binding of the signifiers together, which opens a research space where something of the subject can happen. The hypothesis of a subject « à croire sur parole » (which words must be believed) then offers a basis for a differential act of listening, since it allows the working out of an effective knowledge, a knowledge that moves, surprises, revives the subject.
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Sectaire et "inter-dit" : introduction à la dimension du croire dans l'écoute du dire des personnes en cause dans le sectaire

Garand, Marie-Ève 05 1900 (has links)
No description available.
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La pratique médiumnique occidentale contemporaine en contexte de marginalité institutionnelle : déplacements et analyse d’une lignée interprétative

Lupascu, Constantin 11 1900 (has links)
Parmi la multitude de manifestations de nature religieuse et spirituelle qui animent présentement la société occidentale contemporaine, une attire notre attention par son mode d’action et l’intérêt grandissant qu’elle exerce sur le public. Elle est mise en place, organisée et administrée par un nombre d’individus prétendant posséder des capacités spéciales, résultat d’une relation particulière entretenue avec un pouvoir qualifié par la plupart de spirituel. Ces personnages sont généralement nommés « médiums », mais peuvent aussi être appelés suivant le nom de leur pratique qu’ils développent. Ainsi, celui qui prétend pouvoir « voir » le passé et l’avenir d’une personne est appelé « voyant » et sa pratique est appelée la « voyance ». Celui qui se réclame de la capacité de guérir des maladies et d’identifier leur cause par un contact privilégié avec son pouvoir spirituel est appelé guérisseur et sa pratique est appelée guérison. Ceux qui peuvent se mettre en contact avec les âmes des personnes décédées, chasser des esprits qui tourmentent des individus ou hantent des maisons et des lieux sont appelés médiums ou « médiums exorcistes » et leur pratique est l’exorcisme. Nous regroupons toutes ces manifestations en termes de « pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies » vu la caractéristique sous-tendant son expression : elle se produit en dehors d’un cadre institutionnel . À la suite des entrevues menées auprès d’un certain nombre de médiums, clients et individus ayant entendu des récits d’expériences de séance médiumnique, nous nous proposons de comprendre la manière dont cet univers de pratiques fonctionne. Nous cherchons également à déterminer comment il est possible de parler de l’émergence d’une expression inédite de pratique médiumnique selon la modalité qui la structure et la manière dont elle approfondit sa dimension croyante et idéologique. Nous séparons notre travail en trois parties distinctes. Dans la première, nous nous proposons de survoler la pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies à partir des témoignages des médiums qui ont participé à notre étude. La seconde partie de notre travail révèle l’image de cette pratique à partir du point de vue des clients qui ont fait appel aux services des médiums et ceux qui sont entrés en contact avec des récits décrivant des expériences vécues en séance médiumnique. La troisième partie est vouée à l’analyse de la pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies. Nous concevons cette dernière en deux temps. Le premier fait la lecture de plusieurs expressions médiumniques réparties dans le temps et l’espace afin de cerner différentes constantes régissant ces manifestations. Nos conclusions se confrontent à celles sur la pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies. Dans un second temps, nous analysons la pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies à partir des données fournies par les trois groupes de personnes interviewées afin d’en comprendre le mode de fonctionnement. Nous concevons le fonctionnement de cette pratique en trois étapes qui seront analysées à l’aide des travaux de plusieurs auteurs. L’étape précédant la séance et le rôle qu’elle joue pour la pratique médiumnique est analysée sous l’angle de la réflexion de l’anthropologue Jeanne Favret-Saada. La séance médiumnique, son mode d’implémentation et son efficacité sont analysés grâce à la réflexion de l’anthropologue Marc-Antoine Berthod sur le travail des voyants. La dernière partie de la pratique médiumnique, l’après-séance, sera analysée à l’aide de la dynamique entre « croire » et « savoir », et entre « instituant » et « institué » telle qu’élaborée par le théologien philosophe et historien français Michel de Certeau. Notre étude nous permet d’arriver aux conclusions générales suivantes : la pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies n’est pas l’expression d’une valorisation institutionnelle. Elle est l’expression de manifestations individuelles mises en place par ses représentants médiums. Chaque étape qui la compose est représentée par une série des stratégies capables, par leurs actions concertées, d’assurer sa pérennité. L’acte de croire participe activement à chacune de ces étapes, mais d’une manière sélective selon le parcours de chaque client. La pratique médiumnique manifestée en marge des institutions établies incarne par ses spécificités une nouvelle expression du phénomène médiumnique. / Among the myriad forms of religious or spiritual practices stirring contemporary Western society right now, one attracts our attention by its mode of operation and mounting public interest in this phenomenon. It is set up, organized and managed by a number of individuals claiming to have special abilities due to their unique relationship with a power qualified by most as spiritual. These individuals are usually known as "mediums" but may also be referred to by the name of their particular practice. Someone who claims to be able to "see" a person's past and future is called a "psychic" and their practice is called "clairvoyance." A person who claims the ability to heal illnesses and identify their cause through a special contact with their spiritual power is called a healer and their practice, healing. Those who can make contact with the souls of the deceased, cast out spirits that torment individuals or haunt homes and places are called mediums or "exorcist mediums" and their practice is exorcism. We describe these practices as "a mediumistic practice conducted on the margins of established institutions" since they happen outside the institutional framework. Based on interviews with mediums, clients, and individuals who have heard accounts of mediumistic séances, we seek to more fully understand the approach employed by practitioners in this domain. We also hope to determine whether, based on its structural modality, we are seeing the emergence of a new expression of mediumistic practice, and how this reinforces the associated faith and ideology. Our work is grouped into three distinct parts. In the first part, we conduct an overview of mediumistic practice conducted on the margins of established institutions based on the personal accounts of mediums who are taking part in our study. The second part of the research portrays this practice from the perspective of clients who have requested the services of mediums and people who have heard stories describing others’ experiences of mediumistic séances. The third part consists in an analysis of mediumistic practice conducted on the margins of established institutions. This last part is conducted in two phases. In the first phase, we interpret various mediumistic practices as they occurred over time and place to identify any constants. Our conclusions are set against those concerning mediumistic practices conducted on the margins of the established institutions. In the second phase, we analyze mediumistic practice conducted on the margins of the established institutions based on data provided by our three groups of interviewees with a view to obtaining an understanding of its functioning. We conceive three stages of functioning and draw on the works of several authors to aid us in analyzing them. The stage preceding the session and the role it plays for mediumistic practice is analyzed from the perspective of the anthropologist Jeanne Favret-Saada. The mediumistic session, its implementation method and its effectiveness are analyzed using the anthropologist Marc-Antoine Berthod’s reflections on the work of psychics. For the last stage of the mediumistic practice, the after-session, our analysis refers to the dynamic between "believing" and "knowing" and between "instituting" and "instituted" as the French theologian-philosopher and historian Michel de Certeau elaborated. Our study leads us to the following general conclusions: mediumistic practice conducted on the margins of established institutions is not an expression of institutional valorization. It is the expression of individual manifestations enacted by its psychic representatives. Each stage of the process is represented by a series of strategies capable, through their concerted actions, of ensuring its continuity. The act of believing is an active element in each of these stages, but in a selective way, associated with the path of each client. Mediumistic practice conducted on the margins of established institutions embodies by its specificities a new expression of the mediumistic phenomenon.
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Peut-on être blâmé pour ses croyances? : le déontologisme épistémique face au problème de l'involontarisme doxastique

Côté-Bouchard, Charles 07 1900 (has links)
Peut-on parfois être blâmé pour ses croyances ? Selon les partisans du déontologisme épistémique, la pratique ordinaire consistant à blâmer et critiquer les gens pour leurs croyances est tout à fait légitime. Toutefois, d’autres philosophes soutiennent que malgré son omniprésence dans la vie de tous les jours, le blâme doxastique n’est jamais approprié. En effet, selon l’argument à partir de l’involontarisme doxastique, nous ne pouvons jamais être blâmés pour nos croyances puisque (1) nous pouvons être blâmés pour une croyance seulement si elle est sous notre contrôle volontaire et (2) nos croyances ne sont jamais sous notre contrôle volontaire. Le but de ce mémoire est de déterminer si les déontologistes peuvent répondre de manière convaincante à cet argument. Autrement dit, pouvons-nous parfois être blâmés pour nos croyances malgré ce qu’en disent les anti-déontologistes, ou faut-il leur donner raison et rejeter la pratique du blâme doxastique ? Pour répondre à cette question, je commence par clarifier l’argument anti-déontologiste en précisant la teneur de sa thèse centrale : l’involontarisme doxastique. Par la suite, je passe en revue différentes stratégies qui ont été proposées par des représentants du déontologisme pour défendre le blâme doxastique contre cet argument. Devant l’échec de ces réponses, je suggère une défense alternative du déontologisme selon laquelle l’involontarisme doxastique n’est pas incompatible avec le blâme doxastique. Si cette réponse est concluante, alors nous n’avons pas à donner raison aux anti-déontologistes : nous pouvons parfois être blâmés pour nos croyances. / Can we sometimes be blamed for our beliefs ? According to epistemic deontologism, the ordinary practice of blaming and criticizing people for their beliefs is a legitimate one. However, some philosophers argue that despite its pervasiveness in everyday life, doxastic blame is never appropriate. According to the argument from doxastic involuntarism, we can never be blamed for our beliefs since (1) we can be blamed for a belief only if it is under our voluntary control, and (2) our beliefs are never under our voluntary control. The goal of this thesis is to determine whether deontologists can reply convincingly to this argument. In other words, can we sometimes be blamed for our beliefs despite what anti-deontologists claim, or do we have to accept the argument from doxastic involuntarism and reject the practice of doxastic blame ? In order to answer that question, I first clarify the anti-deontologist argument by making more precise the nature of its central thesis: doxastic involuntarism. I then review different strategies proposed by deontologists to defend doxastic blame against this argument. Given the failure of these replies, I propose an alternative defense of deontologism according to which doxastic involuntarism is not incompatible with doxastic blame. If this reply is sound, then we do not have to accept the anti-deontologist argument: we can sometimes be blamed for our beliefs.
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Le désir d'éternité : réflexion autour de la notion de plénitude chez Charles Taylor

de la Michellerie, Priscilla M. 04 1900 (has links)
Ce mémoire engage une réflexion sur la plénitude dans la pensée de Charles Taylor, et plus particulièrement dans son maître ouvrage L’âge séculier. L’idée de plénitude y est intimement liée à celles de modernité, de croyance et d’incroyance. C’est que, pour Taylor, comprendre la modernité implique de saisir le changement qui nous a permis de passer d’un contexte dans lequel il était impensable de ne pas croire en Dieu à un contexte dans lequel la croyance n’est qu’une option. Ce changement tourne essentiellement autour d’une modification de notre représentation de la plénitude. Qu’est-ce que la plénitude pour notre auteur ? Elle est la condition à laquelle tend tout homme et implique une réponse, tacite ou pas, à la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plénitude telle que la conçoit Taylor. Je montrerai que la double définition de la plénitude dans L’âge séculier génère une certaine tension entre la plénitude conçue comme un événement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une résolution de cette tension à travers une compréhension de la plénitude qui vise à en restituer l’unité fondamentale, l’idée étant de saisir la plénitude comme événement unique et comme aspiration constante au sens, non pas séparément, mais dans leur relation. Ce modèle d’interprétation, fourni par l’idée d’éternité, que l’on retrouve aussi dans L’âge séculier, me conduira à établir une coïncidence entre la poursuite de la plénitude et le désir d’éternité. Tous deux ont le même but fondamental : à travers l’inscription de moments qualitativement privilégiés et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalité de cette vie, ils visent à en dévoiler le sens et à lui conférer une certaine pérennité. À plus forte raison, ce que j’entends montrer à travers la coïncidence entre plénitude et éternité, c’est que la quête de plénitude n’engage pas nécessairement la perspective religieuse déployée dans L’âge séculier, mais plutôt une forme de transcendance que l’on pourrait qualifier de « temporelle ». / This M.A. thesis unfolds a reflexion upon the concept of fullness as developed by Charles Taylor, especially in his book A Secular Age, in which the idea of fullness is intrinsically connected with modernity, belief and unbelief. For Taylor, the understanding of modernity implies a grasping of the change that allowed the transition from a context where unbelief in God was considered inconceivable to a context where belief remains only an option. That change consists essentially in a modification of our very representation of fullness. What is fullness for Charles Taylor? It is the condition to which any human being tends towards, and which implies an answer, unspoken or not, to the question of the meaning of life. My main goal will be the understanding of the nature of fullness as conceived by Charles Taylor. I shall show that the twofold definition of fullness in A Secular Age generates a tension between fullness conceived as a unique event, and fullness conceived as a constant aspiration towards meaning (which identifies with goodness). I shall suggest a resolution of this tension through an understanding of fullness which aims to restore its fundamental unity – the idea being to grasp the notion of fullness as a unique event and as the constant aspiration to meaning not separately, but in their relationship with one other. This interpretation model, provided by the idea of eternity, which is also present in A Secular Age, will allow me to establish a coincidence between the pursuit of fullness and the desire of eternity. Both of them share the same fundamental aim: through the inscription of qualitatively privileged and unique moments, constituents of life, in the very totality of this life, they aim to reveal its meaning and to bestow permanence to it. Moreover, I will argue from this coincidence between fullness and eternity that the quest for fullness doesn’t necessarily imply a religious perspective as unfolded in A Secular Age, but can lead rather to a form of transcendence that one can qualify as « temporal ».
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Peut-on être blâmé pour ses croyances? : le déontologisme épistémique face au problème de l'involontarisme doxastique

Côté-Bouchard, Charles 07 1900 (has links)
Peut-on parfois être blâmé pour ses croyances ? Selon les partisans du déontologisme épistémique, la pratique ordinaire consistant à blâmer et critiquer les gens pour leurs croyances est tout à fait légitime. Toutefois, d’autres philosophes soutiennent que malgré son omniprésence dans la vie de tous les jours, le blâme doxastique n’est jamais approprié. En effet, selon l’argument à partir de l’involontarisme doxastique, nous ne pouvons jamais être blâmés pour nos croyances puisque (1) nous pouvons être blâmés pour une croyance seulement si elle est sous notre contrôle volontaire et (2) nos croyances ne sont jamais sous notre contrôle volontaire. Le but de ce mémoire est de déterminer si les déontologistes peuvent répondre de manière convaincante à cet argument. Autrement dit, pouvons-nous parfois être blâmés pour nos croyances malgré ce qu’en disent les anti-déontologistes, ou faut-il leur donner raison et rejeter la pratique du blâme doxastique ? Pour répondre à cette question, je commence par clarifier l’argument anti-déontologiste en précisant la teneur de sa thèse centrale : l’involontarisme doxastique. Par la suite, je passe en revue différentes stratégies qui ont été proposées par des représentants du déontologisme pour défendre le blâme doxastique contre cet argument. Devant l’échec de ces réponses, je suggère une défense alternative du déontologisme selon laquelle l’involontarisme doxastique n’est pas incompatible avec le blâme doxastique. Si cette réponse est concluante, alors nous n’avons pas à donner raison aux anti-déontologistes : nous pouvons parfois être blâmés pour nos croyances. / Can we sometimes be blamed for our beliefs ? According to epistemic deontologism, the ordinary practice of blaming and criticizing people for their beliefs is a legitimate one. However, some philosophers argue that despite its pervasiveness in everyday life, doxastic blame is never appropriate. According to the argument from doxastic involuntarism, we can never be blamed for our beliefs since (1) we can be blamed for a belief only if it is under our voluntary control, and (2) our beliefs are never under our voluntary control. The goal of this thesis is to determine whether deontologists can reply convincingly to this argument. In other words, can we sometimes be blamed for our beliefs despite what anti-deontologists claim, or do we have to accept the argument from doxastic involuntarism and reject the practice of doxastic blame ? In order to answer that question, I first clarify the anti-deontologist argument by making more precise the nature of its central thesis: doxastic involuntarism. I then review different strategies proposed by deontologists to defend doxastic blame against this argument. Given the failure of these replies, I propose an alternative defense of deontologism according to which doxastic involuntarism is not incompatible with doxastic blame. If this reply is sound, then we do not have to accept the anti-deontologist argument: we can sometimes be blamed for our beliefs.
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Le fantastique littéraire en France et en Roumanie. Quelques aspects au XIXe siècle : une rhétorique de la (dé)construction ?

Apostol, Silvia Adriana 10 September 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'analyser le fantastique littéraire en France et en Roumanie par une méthode double : l'histoire des influences et des transferts culturels (approche diachronique) et l'étude de certains aspects communs aux textes fantastiques identifiés dans la poétique de la (dé)construction (approche synchronique).Le corpus comprend des contes fantastiques provenus des espaces littéraires du XIXe siècle français (Mérimée, Gautier, Maupassant, Villiers de l'Isle-Adam ou Barbey d'Aurevilly) et roumain (Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale, Gala Galaction et Mateiu Caragiale). Bien que certains récits de ces derniers dépassent de peu le cadre strictement temporel du XIXe siècle, le choix est motivé par un certain décalage temporel entre les deux littératures, par l'appartenance de ces écrivains à une première étape du fantastique littéraire roumain et, dans le cas de Mateiu Caragiale, par l'intertextualité explicite avec Le rideau cramoisi de Barbeyd'Aurevilly.L'étude prend comme fil conducteur l'idée de (dé)construction, prise non pas dans le sens philosophique de la méthode déconstructionniste conçue par Derrida, mais dans la lignée de la thèse formulée par Irène Bessière, notamment le double mouvement qui traverse le récit fantastique, la construction et la déconstruction d'univers.Dans la première partie, la (dé)construction est rapportée au niveau de l'onomastique du fantastique (histoire du mot et de ses dénominations), car le terme " fantastique " est associé aux récits d'Hoffmann dans la traduction fautive de Loève-Veimars et un discours théorique et critique est construit à partir de Charles Nodier. La (dé)construction est aussi envisagée du point de vue de l'identité du fantastique en tant que genre littéraire. D'un côté, le fantastique puise ses sources, surtout thématiques, à la matière des mythes, des textes religieux, des croyances populaires, des légendes, des idéologies, des progrès scientifiques, etc. De l'autre côté, le remaniement fantastique (sa poétique) consiste à construire un " rapport fantastique " entre le réel et les autres éléments généralement considérés comme surnaturels, invraisemblables ou impossibles donnés pourtant comme sérieux, perceptibles et donc possibles.La deuxième partie déroule un panorama d'histoire littéraire comparée franco-roumaine, où sont mises en question deux figures étrangères, Hoffmann et Poe, ainsi que les particularités de l'émergence du fantastique dans la littérature française et dans la littérature roumaine, liées au romantisme dans les littératures ouest-européennes, et au légendaire et au magique dans la littérature roumaine. On parle de (dé)construction des modèles étrangers - jeu de traduction chez Ion Luca Caragiale, imitation chez Nicolae Gane, etc. - et de construction d'un discours fantastique autochtone.La troisième partie analyse quelques aspects qui caractérisent la rhétorique du fantastique, en soulignant les procédés par lesquels l'art de la persuasion se manifeste paradoxalement tant comme garantie que comme sape des stratégies textuelles : la littéralisation des figures au niveau de la fiction ; l'hypervisibilité des figures (l'hyperbole, l'hypotypose) ; le résidu littéral du discours figuré en tant que principe de suggestion du surnaturel, l'objet en tant qu'indice réaliste et support des " déviations " fantastiques

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