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Le développement du soutien social par les groupes de cuisine collective comme stratégie de promotion de la santé mentale

Jones, Cindy 24 May 2019 (has links)
Depuis les dernières décennies, les cuisines collectives sont un phénomène qui s’est développé rapidement au Québec. Elles sont une réponse aux limites des services d’aide alimentaire traditionnels, davantage « assistancialiste », en travaillant sur le développement du potentiel des personnes et des collectivités en matière de sécurité alimentaire. Les cuisines collectives sont devenues un mode d’intervention qui dépasse largement le soutien alimentaire. Nous avons émis la proposition que les cuisines collectives avaient le potentiel de promouvoir la santé mentale positive, soit le bien-être psychologique des individus par l’amélioration du soutien social et du fait même l’amélioration des facteurs de protection en santé mentale. Cette recherche qualitative se consacre à la perception des participants et des participantes de groupes de cuisine collective sur les effets psychosociaux des cuisines. Cette recherche permet aussi de mettre en lumière les facteurs facilitant l’émergence des dynamiques de soutien dans les groupes de cuisine collective. Deux méthodes de collecte de données ont été privilégiées : l’entrevue semi-dirigée avec des membres des cuisines collectives et l’observation de cinq groupes de cuisine. Les résultats mettent en évidence que pour une grande majorité des membres la motivation à s’y engager est un désir de réduire l’isolement social dans lequel ils vivent. Dans l’ensemble, l’activité des cuisines favorise les interactions sociales, le partage d’expérience, l’aide mutuelle, l’autonomie et l’estime de soi. Toutefois, l’émergence des dynamiques de soutien est influencée par plusieurs facteurs : le rôle de l’animateur, le climat du groupe, le sentiment d’appartenance et la structure de groupe. Les résultats démontrent que par le développement des habiletés personnelles et sociales des participants, les groupes de cuisine sont une mesure efficace en promotion de la santé mentale. Nous suggérons diverses interventions pour la pratique afin de favoriser les retombées positives chez les participants. Une des suggestions est que les interactions sociales entre les membres soient fortement encouragées et mises de l’avant par des moments de partage lors des cuisines. / Since the last decades, collective kitchens are a phenomenon that has developed rapidly in the province of Quebec. They are a response to the limitations of traditional food aid services, more « assistance-based approaches », by working on developing the potential of individuals and communities in food security. Collective kitchen have become a way of intervention that goes well beyond food support. We hypothesized that collective kitchens have the potential to promote positive mental health, the psychological well-being of individuals through improved social support and at the same time improved health protective factors. This qualitative research focuses on the perception of participants in collective kitchens groups on the psychosocial effects of kitchens. This research also studies the factors facilitating the emergence of support dynamics in the collective kitchen groups. Two methods of data collection were used: the semi-structured interview with members of collective kitchens and the observation of five cooking groups. The results show that for a large majority of members the motivation to engage is a desire to reduce the social isolation in which they live. Overall, the collective kitchens favor social interaction, experience sharing, mutual aid, autonomy and self-esteem. However, the emergence of support dynamics is influenced by several factors: the role of group facilitator, the group climate, the sense of belonging and the group structure. The results show that by developing participants' personal and social skills, kitchen groups are an effective measure in promoting mental health. We suggest a variety of practice interventions to promote positive outcomes for participants. One of the suggestions is that social interactions between members should be strongly encouraged and promoted through moments of sharing in kitchens.
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Effet d’une psychothérapie psychodynamique interpersonnelle sur les symptômes dépressifs d’une clientèle atteinte d’un trouble neurocognitif dû à la maladie d’Alzheimer

Bourassa, Stéphanie January 2016 (has links)
Le trouble neurocognitif dû à la maladie d’Alzheimer (TNMA) constitue un enjeu de santé publique incontournable en raison de son incidence et de ses conséquences désastreuses. En plus des atteintes cognitives et fonctionnelles qu'il engendre chez la personne qui en est atteinte, la TNMA implique la présence de symptômes psychologiques et comportementaux comme la dépression. Les quelques études qui ont tenté une intervention non pharmacologique ont essentiellement mesuré les changements comportementaux ou cognitifs, laissant peu de place au vécu émotionnel. De plus, les rares études qui ont inclus l’exploration des affects ont obtenu des résultats peu concluants, mais possiblement explicables par des lacunes méthodologiques. Le premier article de cette thèse comprend un survol de la littérature et la proposition d’un nouveau modèle de psychothérapie afin de traiter les symptômes dépressifs chez les personnes atteintes d’un TNMA. Inspiré de l’adaptation de Brierley et al. (2003) de la psychothérapie psychodynamique interpersonnelle pour les personnes atteintes d’un TNMA et de symptômes dépressifs, notre modèle tient compte des nouvelles connaissances sur la mémoire implicite, relativement préservée chez la personne atteinte d’un TNMA, et inclus un nombre de séances plus élevé (15 semaines) que dans la plupart des études documentées jusqu’à maintenant. Un devis expérimental à cas uniques (n = 4) combiné à un dispositif par lignes de base multiple a été adopté pour évaluer l’efficacité de ce modèle. L’évaluation des effets de l’intervention comprenait la Dementia Mood Assessment Scale (DMAS), la Cornell Scale for Depression in Dementia (CSDD) et le Dementia Quality Of Life (DQOL). Aussi, dans le but d’obtenir une mesure continue, les participantes ont évalué leur humeur et leur intérêt chaque semaine pendant l’étude. La DMAS et la CSDD ont aussi été complétées par un proche. Le deuxième article présente une étude exploratoire visant à mesurer le potentiel clinique du modèle proposé pour une participante. Le profil des trois autres participantes sont présentés dans la transition de cette thèse pour compléter le travail de recherche visant à mesurer les effets cliniques du modèle proposé. Bien que les résultats des différents suivis aient démontré une variabilité importante, il est possible de conclure qu’une amélioration significative à au moins une mesure clinique des symptômes de la dépression a été observée pour la majorité des participantes. Cette amélioration clinique a aussi été confirmée par les proches aidants. Enfin, malgré les limites de l’étude, celle-ci suggère que le modèle de psychothérapie psychodynamique interpersonnelle que nous proposons présente un certain potentiel d’efficacité thérapeutique avec une clientèle atteinte d’un TNMA et de symptômes dépressifs. La discussion générale de la thèse s’inspire des résultats de celle-ci afin de proposer de nouvelles adaptations, ainsi que des pistes de recherche futures devant permettre d’en mesurer l’efficacité.
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Troubles dépressifs majeurs : approche méthodologique pour la modélisation médico-économique des stratégies de prévention des récidives par modèles de simulation à événements Discrets / Modelling the cost-effectiveness of prophylactic interventions in patients with recurrent major depressive disorders : a methodological approach with Discrete Event Simulation

Le Lay, Agathe 16 December 2009 (has links)
Les troubles dépressifs représentent aujourd’hui l’une des causes de handicap et de mortalité précoce les plus fréquentes dans le monde. Les projections établies par l’Organisation Mondiale de la Sante à l’horizon 2020 prévoient qu’ils seront classés second, juste après les maladies cardiovasculaires. De nombreuses études ont montré l’efficacité des antidépresseurs dans la prévention des rechutes, cependant la situation semble moins claire s’agissant de la prévention des récidives. Un certain nombre de travaux de recherche ont été menés visant à évaluer l’impact médico-économique des stratégies thérapeutiques préventives, en recourant à la construction de modèles de simulation, ceux-ci permettant une représentation schématique de l’évolution de la pathologie au cours du temps. Cependant, afin d’être en mesure d’évaluer l’impact économique des stratégies de prévention des troubles dépressifs, un certain nombre de facteurs doivent être pris en considération dans l’élaboration du modèle représentatif de la pathologie. Nous montrons que l’intégration de l’ensemble des facteurs déterminants des récidives, tout en considérant un horizon temporel suffisamment large afin de capter les bénéfices thérapeutiques et (éventuellement) économiques sur le long terme, n’est pas sans poser problème. Nous montrons que les modèles disponibles dans la littérature sont seulement en mesure de proposer une forme partielle d’abstraction de la pathologie dépressive, généralement réduite à un ou deux facteurs de risque principaux, parmi lesquels l’observance du traitement, l’histoire médicale ou encore les caractéristiques sociodémographiques du patient. Nous proposons alors d’envisager les modèles de simulation à événements discrets en tant que réponse possible pour la représentation des facteurs de risque des troubles dépressifs récurrents, et détaillons les principes de la méthode. Nous tentons ensuite de développer un modèle ≪ princeps ≫ à partir de données épidémiologiques. Nous montrons alors que la flexibilité associée à ce type de modélisation permet de proposer un cadre d’analyse au plus près de la réalité de la pathologie dépressive / Depressive disorders represent today one of the most frequent causes of disability and premature death worldwide. Research on the natural history of depressive disorders has shown that it is indeed a chronic rather than an acute disease. Many studies have shown the effectiveness of antidepressants in preventing relapse; however, the situation seems less clear with regard to the prevention of recurrence. A number of research activities have been conducted to evaluate the pharmaco-economic impact of preventive strategies with the help of simulation models. These techniques represent a convenient tool enabling the schematic representation of disease progression over time. However, in order to be able to assess the economic impact of prevention strategies for depressive disorders, a number of factors must be taken into account when developing the model structure. We show that the integration of all determining factors, especially on a wide-enough time horizon in order to capture the therapeutic and possible economic benefits in the long term can be somewhat problematic. We show that the models available in the literature only present a partial framework aiming at depicting disease’s risk factors (medical history, treatment compliance or socio-demographic characteristics) and progression over time. We propose then to consider the use of discrete event simulation models as a possible tool for modelling recurrent depressive disorders, and we provide a detailed description of the principles of this methodology. We then try to develop a core model based on epidemiological evidence. We show that the flexibility associated with this type of modelling method can provide an analytical framework that depicts the characteristics of the depressive pathology in a more realistic fashion
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Trajectoires de symptômes dépressifs chez les sujets âgés : profils, déterminants et évènements évolutifs à partir des données sur 20 ans de la cohorte PAQUID.

Montagnier, Delphine 26 March 2014 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail était d'étudier l'évolution des symptômes dépressifs (SD) chez 2590 sujets âgés français, issus de la population générale et suivis pendant 20 ans entre 1988 et 2008. Une méthode d'analyse du changement fondée sur l'identification de trajectoires individuelles de développement a été utilisée afin de tenir compte de l'hétérogénéité pressentie dans cette population. Les facteurs et évènements évolutifs associés aux trajectoires de SD ont été étudiés. Nous avons identifié cinq trajectoires d'évolution de SD entre 1988 et 2008 et trois trajectoires entre 65 et 104 ans. La majorité des individus ne présentait pas ou peu de SD au cours des 20 ans de suivi. Cependant, environ une personne sur dix suivait une trajectoire compatible avec un diagnostic de dépression chronique. Les antécédents psychiatriques, la polymédication, les comorbidités somatiques et la perte d'autonomie étaient des facteurs fortement prédictifs de dépression " émergente " ou " persistante ". Le veuvage apparaissait être un facteur protecteur d'appartenance à la trajectoire de dépression " persistante " pour les femmes uniquement. L'entrée en institution et le décès étaient plus fréquents dans les trajectoires les plus défavorables. Les trajectoires de SD étaient significativement associées aux trajectoires de consommation d'antidépresseur. Notre travail confirme l'hétérogénéité de l'évolution des symptômes dépressifs en population âgée. Il alerte sur la prévalence préoccupante de la chronicité et aide à déterminer des sujets à plus haut risque d'évolution défavorable qui pourraient faire l'objet d'actions de prévention.
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Le rétablissement et les représentations sociales de la dépression chez des personnes souffrant ou ayant souffert d'un épisode dépressif : un projet pilote

Ouellet, Alexandra 07 May 2019 (has links)
L’étude avait pour objectif principal de caractériser comment le concept de représentation sociale de la dépression s’imbrique, évolue ou influence le rétablissement chez des personnes souffrant ou ayant déjà souffert d’un épisode dépressif en élaborant le profil de deux groupes de personnes. Cette recherche a été menée auprès de 25 participants, 12 se déclarant rétablis et 13 se considérant avancés dans leur processus de rétablissement. La collecte de données s’est faite à l’aide de questionnaires quantitatifs évaluant la dépression, l’autostigmatisation, le rétablissement et la disposition à l’espoir. L’étude comprenait également une portion qualitative au moyen de la méthode des réseaux d’associations et de questions ouvertes au sujet de l’expérience de la dépression. Dans l’ensemble, les résultats indiquent que les représentations sociales de la dépression sont connotées majoritairement négativement, mais que celles du groupe composé des individus se considérant rétablis comprenaient toutefois une plus grande part de mots positifs comparativement aux mots neutres. Un épisode de dépression laisse des traces considérant la persistance de certains symptômes, notamment les difficultés cognitives et de sommeil. En ce qui a trait au rétablissement, il demeure que sa définition est assez personnelle. L’élément le plus déterminant du rétablissement soulevé par les participants est le soutien de leurs proches, mettant en lumière l’importance de l’accueil de l’entourage lors du dévoilement d’un trouble mental. De plus, la disposition à l’espoir est la variable la plus corrélée au rétablissement et en serait donc un vecteur important. Enfin, par rapport à la stigmatisation, notons que les personnes vivant ou ayant vécu une dépression présentent un haut degré d’autostigmatisation, notamment en ce qui a trait à la honte, à l’autoblâme et à l’inadéquation sociale, et ce, sans égard à leur avancement dans leur rétablissement. Il est toutefois encourageant de constater que les participants expérimentent peu d’inhibition à chercher de l’aide / This study had for principal goal to characterize how the concept of social representation of depression fit in, evolve or influence the recovery of people who are suffering or suffered of a depressive episode by elaborating the profile of two groups of persons. This research have been led close by 25 participants, 12 of whom stating they have fully recovered and 13 who considered themselves as advanced in their recovery process. The data collection have been made with quantitative questionnaires that evaluated depression, self-stigma, recovery and hope dispositional. The study also included a qualitative part by the associative network method and by open questions about their episode of depression. Overall, the results point out that the social representations of depression are connoted mainly negatively but those of the group composed of individuals who considerate themselves recovered include a greater part of positive words comparatively of neutral words. Regarding recovery, it remains that its definition is quite personal. The most determinant element of recovery that the participants have recalled is the support of their relatives, which bring out the importance of the openness of the entourage during the unveiling of a mental disorder. Furthermore, the hope dispositional is the most correlate variable with recovery. Therefore, the hope of getting better would be an important vector of recovery. Finally, regarding stigmatisation, the persons living or having lived a depression show a high level of self-stigmatisation, especially regarding shame, self-blame and social inadequateness, regardless of their advancement in their recovery. However, it’s encouraging to note that the participants do not experience much help seeking inhibition.
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Étude des modérateurs cognitifs d’une intervention ciblée sur les traits de personnalité pour les symptômes dépressifs et les pensées suicidaires chez les adolescents

Ngombé, Marthiale 03 1900 (has links)
La dépression chez les adolescents est une préoccupation majeure en raison de son impact sur la santé mentale et sur le risque de suicide qui constitue la quatrième cause de décès chez les 15- 29 ans. Malgré l’existence d’alternatives thérapeutiques, la gestion des troubles dépressifs demeure complexe en raison de la résistance aux traitements. Comprendre les facteurs influençant la réponse aux thérapies est donc crucial. L'intervention préventive cognitive- comportementale PreVenture, conçue pour cibler des traits de personnalité spécifiques comme le désespoir, un facteur de risque pour le développement de la dépression, offre une alternative de traitement prometteuse pour les adolescents. Des résultats préliminaires ont démontré le potentiel de PreVenture à réduire les symptômes dépressifs et les pensées suicidaires chez des adolescents canadiens. Ce projet vise à étudier les modérateurs cognitifs impliqués dans la réponse à cette intervention, en évaluant leur influence sur les symptômes dépressifs et les idées suicidaires chez des adolescents de 12 à 13 ans. Un modèle de croissance latent a été utilisé pour étudier la croissance des symptômes dépressifs et des pensées suicidaires. L’analyse de modération a permis d’étudier l’interaction entre PreVenture et la cognition. Les résultats indiquent que les adolescents rencontrant des difficultés de mémoire avant l'intervention montrent une réduction significative de leurs idées suicidaires dans les années suivantes. Cependant, aucun des modérateurs cognitifs n'a été identifié pour les symptômes dépressifs. En incluant les profils cognitifs d’adolescents à risque, ce projet met en avant la contribution des caractéristiques individuelles dans la prévention du suicide chez les adolescents. / Depression among adolescents is a major concern due to its impact on mental health and the risk of suicide, which ranks as the fourth leading cause of death among 15- to 29-year-olds. Despite the existence of therapeutic alternatives, managing depressive disorders remains complex due to treatment resistance. Understanding the factors influencing treatment response is therefore crucial. The cognitive-behavioral preventive intervention PreVenture, designed to target specific personality traits such as hopelessness, a risk factor for depression development, offers a promising treatment alternative for adolescents. Preliminary results have demonstrated PreVenture's potential to reduce depressive symptoms and suicidal thoughts among Canadian adolescents. This project aims to study the cognitive moderators involved in the response to this intervention by assessing their influence on depressive symptoms and suicidal ideation in adolescents aged 12 to 13. A latent growth model was used to examine the growth of depressive symptoms and suicidal thoughts. Moderation analysis allowed the investigation of the interaction between PreVenture and cognition. The results indicate that adolescents with memory difficulties prior to the intervention show a significant reduction in suicidal ideation in the following years. However, none of the cognitive moderators were identified for depressive symptoms. By including cognitive profiles of at-risk adolescents, this project highlights the contribution of individual characteristics to adolescent suicide prevention.
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Self-care tools to treat depressive symptoms in older adults with ocular diseases : a randomized controlled clinical trial

Kamga, Hortence 09 1900 (has links)
Objectif: La dépression est un problème fréquent chez les personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et de rétinopathie diabétique (RD). Les antidépresseurs et les thérapies psychologiques sont souvent sous utilisés. Notre objectif était de déterminer si les outils d’auto-soins associés au support téléphonique limité pouvaient réduire les symptômes dépressifs. Méthodes: Un essai clinique randomisé à simple insu a été mené à l’Hôpital Maisonneuve Rosemont, Canada. Tous les patients éligibles étaient invités à participer à l’essai. Pour être éligibles, les participants devaient 1) avoir un diagnostic de DMLA avancée ou de RD, 2) au moins des symptômes dépressifs moyens et 3) une acuité visuelle meilleure que 20/200 dans leur meilleur oeil. Une moitié des participants était randomisée au bras d’intervention et l’autre moitié à l’intervention retardée/traitement usuel. L’intervention était composée d’outils audio et écrits en gros caractères, incluant des principes cognitifs comportementaux plus trois appels téléphoniques d’un coach d’une durée de 10 minutes chacun. Les données de suivi étaient collectées huit semaines plus tard, par téléphone. L’issu primaire était le changement de symptômes dépressifs à huit semaines, mesuré par le questionnaire sur la santé du patient, PHQ-9. Résultats: Quatre-vingts participants, âgés de 50 ans et plus ont été recrutés, dont 70 ayant des données complètes et 10 perdus de vue (12.5%). Le score moyen du iv PHQ-9 à l’inclusion était de 9.5 (SD=3.9) indiquant des symptômes dépressifs modérés. La réduction moyenne du score de PHQ-9 au terme du suivi était de 4.9 (SD=4.2) dans le groupe d’intervention et de 3.2 (SD=4.6) dans le groupe de traitement usuel, soit une différence intergroupe de 1.7 point (p=0.104). Après avoir contrôlé pour les disparités observées à l’inclusion notamment pour l’acuité visuel, l’utilisation des antidépresseurs et la participation à la psychothérapie, cette différence est passée de 1.7 à 2.3 et est devenue statistiquement significative (p=0.037). Soixante pourcent des participants du groupe d’intervention ont rapporté avoir utilisé les outils d’auto-soins au terme de l’étude ou de l’exploitation des données Conclusion: Les outils d’auto-soins accompagnés de support téléphonique conduisent à une petite amélioration des symptômes dépressifs chez les patients atteints de pathologies oculaires liées à l’âge. Des recherches additionnelles ciblant les meilleures stratégies pour soutenir les patients déprimés atteints de maladies oculaires liées à l’âge sont nécessaires. / Purpose: Depression is a common problem in people with age-related macular degeneration (AMD) and diabetic retinopathy (DR). Antidepressants and psychotherapy are often underutilized. Our goal was to determine if self-care tools plus limited telephone support could reduce depressive symptoms. Methods: A single-blind randomized controlled clinical trial was conducted at Maisonneuve-Rosemont Hospital in Montreal, Canada. All eligible patients were invited to participate in the trial. To be eligible, participants must have had either late stage AMD or DR, at least mild depressive symptoms, and visual acuity better than 20/200 in their better eye. Half were randomized to the intervention arm and half to delayed intervention/usual care. The intervention consisted of large print written and audio tools incorporating cognitive-behavioral principles plus three 10-minute telephone calls from a coach. Eight-week follow-up data were collected by telephone. The primary outcome was the 8-week change in depressive symptoms as measured by the Patient Health Questionnaire (PHQ-9). Results: Eighty participants, aged 50 years and older, were recruited while 10 were lost to follow-up (12.5%) giving 70 with complete data, 35 in each group. The mean baseline PHQ-9 score was 9.5 out of 27 (SD=3.9) indicating moderate depressive symptoms. The average decrease in PHQ-9 scores over the 8 weeks was 4.9 (SD=4.2) in the intervention group and 3.2 (SD=4.6) in the usual care group, a 1.7 point difference (P=0.104). After adjusting for baseline imbalances in visual acuity, ii antidepressant use, and participation in psychotherapy, the difference increased from 1.7 to 2.3 and became statistically significant (p=0.037). Sixty percent of those in the intervention group reported having used the tools at the end of the study. Conclusions: Self-care tools plus telephone coaching led to a small improvement in depressive symptoms in patients with age-related eye disease. Additional research into the best way to support depressed patients with age-related eye disease is necessary.
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La fonction protectrice des acides gras oméga-3 dans la neuroinflammation et les comportements anxio-dépressifs induits par l’obésité et l’implication du récepteur GPR120

Demers, Geneviève 01 1900 (has links)
No description available.
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L’association prospective entre le climat de sécurité en milieu scolaire et les symptômes dépressifs chez les adolescents : une étude multiniveaux

Yale-Soulière, Gabrielle 06 1900 (has links)
No description available.
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Facteurs hormonaux et anthropométriques associés à la dépression chez la femme en post-ménopause : résultats de la cohorte E3N / Hormonal and anthropometric factors associated with depression in postmenopausal women : results from the E3N cohort

Perquier, Florence 14 January 2014 (has links)
Contexte – La dépression est le trouble mental le plus répandu, mais son étiologie et les facteurs de risque qui lui sont associés demeurent encore largement inconnus, notamment en post-ménopause. Une influence des facteurs hormonaux et anthropométriques est fortement suggérée sur le risque de symptômes dépressifs (SDS) mais pourrait être différente selon que les SDS en post-ménopause ont été précédés d’un antécédent de trouble psychologique (SDS récurrents) ou non (SDS isolés). Objectif – Les données de la cohorte française E3N ont été utilisées pour évaluer les associations entre les facteurs reproductifs endogènes, l’utilisation de traitements hormonaux de la ménopause (THM), les mesures anthropométriques, la corpulence au cours de la vie, et le risque de SDS chez les femmes post-ménopausées. Résultats – Nos résultats suggèrent que la parité est associée à une diminution de risque, tandis que l’irrégularité des cycles en pré-ménopause et les antécédents de symptômes de la ménopause sont associés à un augmentation de risque de SDS en post-ménopause. Une ménopause plus tardive pourrait avoir un effet bénéfique sur le risque de SDS isolés ou précédés d’un premier trouble en post-ménopause. Notre étude n’a cependant pas mis en évidence d’effet bénéfique à long terme des THM sur les SDS, bien que, chez les utilisatrices en cours, la durée de prise de traitement et la voie orale étaient associées à une diminution de risque de SDS isolé. Un poids ou un indice de masse corporelle élevé n’étaient associés qu’aux SDS récurrents. En revanche, les femmes de plus faible poids ou ayant un faible indice de masse corporelle, mais aussi celles ayant un rapport tour de taille/tour de hanches élevé, avaient un risque augmenté de SDS. Enfin, nos résultats suggèrent que des facteurs anthropométriques précoces, tels qu’un poids de naissance élevé ou une forte corpulence dans l’enfance, peuvent également être associés au risque de SDS isolés en post-ménopause. Les femmes ayant un faible poids de naissance ou dont la corpulence augmentait fortement à la puberté pourraient d’autre part être à risque de SDS récurrents.Conclusion – Notre étude suggère que les associations entre les facteurs hormonaux et anthropométriques et les SDS en post-ménopause dépendent de l’histoire psychologique des femmes et proposent ainsi de nouvelles hypothèses. Ces résultats demandent cependant à être reproduits dans des études prospectives qui permettraient d’apporter de nouveaux arguments en faveur de la causalité. / Background – Depression is the most common mental disorder, but its etiology and associated risk factors in postmenopausal women remains largely unknown. A relationship between hormonal or anthropometric factors and severe depressive symptoms (SDS) has been suggested but could vary according to whether postmenopausal SDS are preceded by a psychological disorder (recurrent SDS) or not (isolated SDS).Objective – We used data from the French E3N cohort to examine the associations of endogenous reproductive factors, the use of menopausal hormone therapy (MHT), different anthropometric measures and body silhouettes throughout life with the risk of SDS in postmenopausal women.Results – Our results suggest that parity is associated with a lower risk, and that menstrual cycle irregularity and menopausal symptoms are associated with a higher risk of postmenopausal SDS. A later age at menopause could have a beneficial effect on isolated SDS or when SDS are preceded by a first psychological disorder in postmenopause. Our study was not able to show an inverse association between long-term MHT use and SDS, although longer MHT duration or oral MHT could have a beneficial effect on isolated SDS in women who were currently using MHT. A higher weight or body-mass index were only associated with recurrent SDS. However, women with a low weight or a low body-mass index, as well as those with a high waist-to-hip ratio had a higher risk of SDS. Finally, our results suggest that early anthropometric factors, such as a high birth weight or a high body-size in childhood could also be associated with a higher risk of isolated SDS. On the other hand, women with a low birth weight or whose silhouette grew strongly at puberty could be at higher risk of recurrent SDS.Conclusion – Our study suggest that associations between hormonal and anthropometric factors and postmenopausal SDS could differ according to women psychological history. New results of large prospective studies are warranted to argue for causality.

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