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Bar Italia 90 (roman) suivi de Du corps à l'écriture. L'apport des pratiques somatiques à la création littéraire (essai)

Scarpulla, Mattia 13 December 2023 (has links)
Dans le roman Bar Italia 90, Giulia se sépare de son mari Neri, quitte ses enfants et ses parents, part de la campagne d'Alessandria et déménage à Turin, ville de l'Italie du nord. Elle rencontre sa voisine Mara, pour laquelle elle développe une grande fascination. Giulia raconte les aventures nocturnes qu'elle vit avec d'autres trentenaires déraciné·e·s, fuyant leur famille, pour certain·e·s d'origine étrangère. Iels passent leurs journées au bar Italia 90, géré par Meddur. Au centre de ce microcosme, Mara joue le rôle de coryphée, organise les sorties et capte l'attention des client·e·s du bar grâce à ses récits fantastiques. Après avoir entamé une histoire d'amour avec Mara, Giulia perd sa trace. Dix ans après, une femme à l'identité changeante, s'appelant Giulia ou Mara selon les occasions, vit à Montréal. De l'époque du bar Italia 90, elle garde une amitié avec Meddur, lequel habite aussi au Québec et entretient avec elle un rituel de rencontres imaginaires avec leurs ancien·ne·s ami·e·s italien·ne·s. L'expérience de l'amitié se déploie dans l'alternance de chapitres se déroulant à Turin dans les années 2000 et à Montréal en 2018. Progressivement, on découvre un drame qui a marqué à jamais l'existence des personnages. La seconde partie de la thèse est un essai questionnant un processus de création littéraire nourri par des exercices issus de l'éducation somatique. Ce processus a permis l'écriture du roman. Nous enseignons notre méthode dans des ateliers somatiques d'écriture. Dans Du corps à l'écriture. L'apport des pratiques somatiques à la création littéraire, nous documentons l'origine de notre travail pédagogique en lien avec nos expériences de chercheur en études en danse. Nous soulevons un questionnement éthique autour de l'acte de création de l'écrivain·e et de sa relation au milieu littéraire. D'un chapitre à l'autre, nous présentons l'éducation somatique et deux cycles d'ateliers, organisés en 2018 (Italie) et en 2019 (Québec), durant lesquels des auteurices exécutent des exercices de yoga, de Feldenkrais et des automassages Do-In, et écrivent des œuvres littéraires. Ces deux expériences nous ont permis de concevoir le terrain de recherche conclusif de notre doctorat, organisé à l'été 2020, où nous avons convié cinq auteurices professionnel·le·s pour avoir leur avis critique. Dans l'essai, nous analysons les créations et les documents réflexifs produits par les participant·e·s. Nous définissons un « paradigme somatique » en littérature, entendu comme un questionnement et un point de vue sur l'écrivain·e par un dispositif mouvement+écriture. Notre thèse se clôt avec des suggestions d'introduction de l'éducation somatique dans des cours théoriques et pratiques en études littéraires. / In the novel Bar Italia 90, Giulia separates from her husband Neri, leaves her children and parents, moves from the countryside of Alessandria to Turin, a city in northern Italy. She meets her neighbour Mara, for whom she develops a great fascination. Giulia, the narrator of the novel, recounts the nightly adventures she has with other rootless thirty-somethings, fleeing their families, some of them of foreign origin. They spend their days in the Italia 90 bar, managed by Meddur. At the center of this microcosm, Mara plays the role of coryphée, organizing the outings and capturing the attention of the bar's customers with her fantastic stories. After having started a love story with Mara, Giulia loses track of her. Ten years later, a woman with a shifting identity, calling herself Giulia or Mara depending on the occasion, lives in Montreal. From the time of the Italia 90 bar, she keeps a friendship with Meddur, who also lives in Quebec and maintains with her a ritual of imaginary meetings with their old Italian friends. The experience of friendship unfolds in alternating chapters taking place in Turin in the 2000s and in Montreal in 2018. Gradually, we discover a drama that has forever marked the existence of the characters. The second part of the thesis is an essay questioning a creative writing process enhanced by exercises from somatic education. This process allowed the writing of the novel. We teach our method in somatic writing workshops. In Du corps à l'écriture. L'apport des pratiques somatiques à la création littéraire, we document the origin of our pedagogical work in relation to our experiences as researcher in dance studies. We also raise an ethical questioning around the writer's act of creation and his relationship to the literary milieu. From one chapter to the next, we present somatic education and two cycles of workshops, organized in 2018 (Italy) and 2019 (Quebec), during which authors perform yoga, Feldenkrais, and Do-In self-massage exercises, and write literary works. These two experiences allowed us to design the concluding research field of our PhD, organized in the summer of 2020, where we invited five professional authors to get their critical opinions. In the essay, we analyze the creations and reflective documents produced by the participants. We define a "somatic paradigm" in literature, understood as a questioning and view of the writer through a movement+writing device. Our thesis closes with suggestions for introducing somatic education into theoretical and practical courses in literary studies.
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Accompagner les processus créatifs de Monica Klingler, Barbara Manzetti et Marian del Valle (janvier 2009 - décembre 2012). / To accompany the creative processes of Monica Klingler, Barbara Manzetti and Marian del Valle (January 2009 – December 2012).

Del Valle, Marian 27 November 2013 (has links)
Ce projet de recherche en danse est né du désir et du besoin de questionner ma propre pratique artistique en danse contemporaine, en la mettant en perspective et en conversation avec celle de deux autres artistes chorégraphes, Monica Klingler et Barbara Manzetti. L’étude de ces (nos) pratiques, que j’ai qualifiées de «mineures» (au sens deleuzien) a été réalisée en les approchant par le «milieu», dans leur devenir, en les «accompagnant» pendant une période délimitée, celle de la durée de la thèse. Les questions qui dynamisent la recherche concernent les notions de présent et de vivant, contenues dans le terme «processus» : comment rendre compte de processus créatifs au moment même de leur surgissement? Comment se positionner pour pouvoir les décrire, les analyser? Une autre question explorée à travers différentes pratiques d’écriture, dont la thèse, est celle du rôle de l’écriture dans un projet de danse. Quelles pratiques d’écriture mettre en place pour accompagner la danse, pour la penser et pour la partager à travers le langage? L’analyse des démarches artistiques des trois artistes étudiées a été réalisée à l’aide de concepts issus de théories féministes. Elle s’appuie sur la notion de «hors de soi», du choix d’exacerber la vulnérabilité (Judith Butler) ; sur le positionnement des artistes comme des sujets non unitaires, des «sujets nomades» et en devenir (Rosi Braidotti) ; sur la mise en mouvement de formes fluides, changeantes et non réductibles à une œuvre, à l’«un» (Luce Irigaray).La recherche, considérée comme un «processus de danse», a donné forme à différents projets artistiques, Materia Viva, Figuras, Avec le masque, ainsi qu’à l’écriture de la thèse. / The desire and need to question my own artistic work in contemporary dance has led to this project in dance research. To do so, my own practice had to be put into perspective and into conversation with the practices of two other artists, Monica Klingler and Barbara Manzetti. These (our) practices, which I qualify as « minor» (according to Deleuze), were studied in midst, in their process of becoming, and were «accompanied» during the limited lapse of time of this research project. The main questions arise from the notions of the present and liveliness which are contained in the word « process ». How could a creative process be described at the very moment of its emergence? What stance must one take in order to analyse these creative processes?Another main question deals with writing practices. Which is the part of writing in a dance project? Which writing practices should we set up to accompany the dance, to reflect upon it and to share it through language? I have analyzed the artistic approach of the three artists using some concepts taken from feminist theories : « out of oneself», exacerbating the vulnerability (Judith Butler) ; the positioning of artists as non-unitary subjects, « nomadic subjects », and subjects in the process of becoming (Rosi Braidotti) ; and how the artist sets fluid and changing forms in motion, which cannot be reduced to «one» single work (Luce Irigaray).The research project, considered as a « dance process », has given birth to different artistic projects, such as Materia Viva, Figuras, Avec le masque, along with the writing of the thesis.
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Verbaliser l’indicible : une étude de l’expérience de la «vibe» dans la scène underground-house de Montréal

Murray-Hall, Méralie 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse du discours et de l’expérience corporelle des adeptes de la scène musicale électronique underground-house de Montréal. Il cherche à contribuer au champ des études sur les formations culturelles expressives contemporaines sur deux axes. Sur le plan méthodologique, cette recherche illustre la portée de l’entretien d’explicitation lorsqu’il s’agit d’accompagner la mise en mots d’impressions sensorielles, d’émotions, de pensées ou d’actions. Combinée à une démarche immersive de longue haleine sur le terrain, cette méthode innovante développée par le chercheur Pierre Vermersch (1994) s’avère ici un outil rigoureux donnant accès à la mémoire incarnée des sujets, laquelle regorge d’informations d’une étonnante précision. Sur le plan ethnographique, cette étude s’intéresse aux nouveaux espaces de solidarité et d’expression balisant l’expérience des Québécois de parents haïtiens issus des classes moyenne et moyenne élevée. Les résultats de cette recherche démontrent, en premier lieu, que l’expérience de la « vibe », expression idiomatique largement utilisée par les acteurs, constitue la clé de voûte maintenant la cohésion entre les représentations, les croyances et les activités corporelles des participants. En deuxième lieu, la scène underground-house se présenterait comme l’expression d’une nouvelle contre-culture en établissant une distance critique avec, d’une part, la « culture hip hop » commerciale et sa représentation médiatique « ghettoïsée » et, d’autre part, l’espace culturel dominant en promouvant une expérience de corps et d’esprit subversive. Cet espace de transmission et de communion inédit propose des modèles de sociabilités nouveaux qui contribuent de manière inusuelle au dialogue interculturel urbain montréalais. / This thesis examines the discourses and embodied experiences of participants from the underground electronic house music scene in Montreal. In this empirical study, I aim to provide a twofold contribution to the field of studies on contemporary expressive cultural formations. First, on the methodological standpoint, this research illustrates the scope of the « explicitation » interview—a method of retrospective introspection developed by French researcher Pierre Vermersch (1994)—in assisting informants in the process of putting sensory impressions, emotions, thoughts or actions into words. Combined with a long-term immersive approach in the field, I argue that this innovative method proved to be a rigorous tool, which allowed participants to access and verbalize embodied memories with unprecedented accuracy. Second, this ethnographic study sheds light on new social spaces of solidarity and expression created by middle and upper middle class Quebecers of Haitian origin. The results of this research show, firstly, that the "vibe"—an idiomatic expression widely used by the househeads to qualify their experience—is a conceptual cornerstone that maintains cohesion between the representations, beliefs and bodily practices of the participants. Secondly, the study demonstrates that this cultural formation stands as a new expression of counter-cultural space, which establishes a critical distance from both the commercialised "hip hop culture" as well as the dominant (mainstream) cultural space by promoting a subversive bodily and spiritual experience. This unique site of transmission and communion creates new models of sociability and contributes in an unusual way to the intercultural urban dialogue in Montreal.
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Identidty, displacement and embodiment in women's independent cinema

Ho, Patricia 08 1900 (has links)
Ma thèse examine les déplacements multiples – déportation, exil, voyage – et l‟expérience diasporique de différentes communautés ethniques dans le cinéma indépendant de trois réalisatrices et artistes contemporaines : Julie Dash, Rea Tajiri et Trinh T. Minh-ha. J‟analyse la déconstruction et reconstruction de l‟identité à travers le voyage et autres déplacements physiques ainsi que les moyens d‟expression et stratégies cinématographiques utilisées par ces artistes pour articuler des configurations identitaires mouvantes. Je propose de nouvelles lectures de la position des femmes dans des milieux culturels différents en considérant la danse comme une métaphore de la reconfiguration de l‟identité féminine qui se différencie et s‟émancipe des traditions culturelles classiques. Les expériences de l‟histoire et de la mémoire, qui sont vécues dans les corps des femmes, sont aussi exprimées par le biais des relations intermédiales entre la photographie, la vidéo et le film qui proposent des images de femmes variées et complexes. / My thesis examines the various forms of displacement resulting from deportation as well as the diasporic experience of dislocation from home and relocation to new socio-cultural spaces in the independent and experimental film and video of Julie Dash, Rea Tajiri, and Trinh T. Minh-ha. I highlight the deconstruction and reconstruction of intercultural identity through travel and the cinematic and narrative techniques or strategies of representations used by these artists to re-imagine identity. I propose new interpretations of women‟s position in different cultural settings in my consideration of dance as a metaphor for the empowerment and reconfiguration of women‟s identities as they distance themselves apart from inherited cultural traditions. Women‟s experiences of history and memory are expressed in the work of Dash, Trinh and Tajiri not only through travel and dance movements, but also in terms of intermedial relations between photography, video and film. The transfers and mutual transformations between these media result in complex depictions of women‟s activities in varying rhythms.
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Les cours de danse africaine à Montréal, émergence d’une production socioculturelle et esthétique

Prébolin, Estelle 08 1900 (has links)
Ce mémoire traite de l’enseignement de la danse africaine en France et au Canada. Cette recherche a débuté en 2007, lorsque l’auteur a participé à un échange étudiant. À la fin de cette expérience, l’auteur en était arrivé à la conclusion que la danse africaine au Québec était abordée comme un bien de consommation et/ou une production socioculturelle relevant de l’imaginaire. La présente analyse explore les avantages et les limites de l’approche méthodologique adoptée par l’anthropologue (qui est, dans ce cas-ci, une ancienne danseuse classique), et les conditions de la rencontre entre les Africains et les occidentaux par la danse. Tandis qu’il reste à démontrer que les critiques postmodernes de l’art de masse s’appliquent dans ce cas-ci, l’analyse montre ici clairement que l’on trouve dans les cours de danse africaine au Québec une forme de conscience professionnelle. Les critiques de la danse et de d’autres formes de démocratisations artistiques tendent à se confondre dans la peur du discours populaire. L’objectif principal de cette recherche est par conséquent d’établir les limites du fétichisme par rapport à la danse africaine et d’explorer en détail les implications de la « hantise du Troisième Homme » communiquée par la recherche ethnographique et l’analyse anthropologique / This thesis deals with the teaching of African dance in France and in Canada. The research for this thesis began in 2007, when the author took part in a student exchange and ended with a consideration of African dance in Quebec as a consumer good and/or an imaginary sociocultural production. The analysis explores the benefits and the limits of the methodological approach embraced by the anthropologist (who is, in this case, a former dancer with training in classical dance), and the terms of the encounter between Africans and Westerners through dance. While it remains to be shown that the post-modernist critiques of mass art apply to this context, the analysis here points to the presence of a professional consciousness in African dance lessons in Quebec. Critiques of dance and other arts as democratization tend to get lost in the fear of popular discourse. The main objective of this research is therefore to establish the limits of the fetishism associated with African dance and to discuss in further detail the « hantise du Troisième Homme », communicated by ethnographic research and anthropological analysis
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Panorama d'une compagnie de ballet (Les Grands Ballets Canadiens, 1957-1977) : la concrétisation d'une vision

Beaulieu, Marie January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Corps, pouvoir et douleur chronique : récits de vie de danseurs et de danseuses professionnels

Bloch, Valérie 08 1900 (has links)
La porte d’entrée méthodologique de cette recherche repose sur l’observation participante d’une patiente atteinte de «douleur chronique» adressée pour accompagnement thérapeutique par le Qi Gong. L’énoncé fréquent de situations de conflit avec la famille, avec l’employeur ou avec les médecins, m’a amenée à y considérer la similitude entre les symptômes énoncés, les usages du corps et les attitudes mentales en lien avec une représentation mécaniste et duelle du corps. Marcel Mauss a été le premier à désigner ce rapport entre les usages du corps et les paradigmes sociétaux et culturels, à l’œuvre. Dans une ère fortement marquée par la robotisation des entreprises et des services, la dématérialisation des documents et la tyrannie des nouvelles technologies, la «douleur chronique» vient donc questionner les usages du corps contemporain dans un monde du travail axé sur la performance et la productivité. Cette recherche a pour but d’interroger en quoi la «douleur chronique» serait un symptôme des apories contemporaines, dépassant ainsi largement le champ de la médecine et en quoi elle serait comme l’arme du faible, the weapon of the weak, en contexte d’oppression (Scott, 1985). Ultimement, elle questionne l’affirmation de Michel Foucault selon laquelle «nous avons tous du pouvoir dans le corps» (1987: 27). Le recueil de récits de vie auprès de professionnels de la danse, pressentis pour leur habileté à décrire leur ressenti, y déjoue une tendance à reléguer dans le domaine de la psyché ce qui ne fait pas la preuve de son évidence. La forte crédibilité de leur parole permet en outre de mieux documenter un phénomène complexe, entâché de beaucoup d’à priori et de révéler les dynamiques de pouvoir à l’œuvre au sein d’une profession confrontée aux limites corporelles, plus que tout autre, dans l’exercice de son art. Une approche généalogique de ces histoires de douleur et leur mise côte à côte permet d’identifier les «plis» que sont l’endurance et le rejet de toute médication face à la douleur et comment ils infléchissent son évolution. Une analyse plus approfondie des six d’entre elles qui s’en sont sorties y démontre que si le pouvoir s’exerce sur un corps perçu comme docile, il peut aussi s’inverser pour contribuer à la guérison, au prix d’une insurrection de savoirs enfouis, universels, mais «assujettis», et d’un changement de paradigme. Ainsi, une meilleure compréhension de la «douleur chronique» laisse entrevoir une possible réversibilité du phénomène et une réinsertion sociale, avec ou sans réorientation de carrière, à condition de repenser nos modes de représentation, de production, de relation au travail et aux usages du corps, le rapport à l’Autre et à soi. / The methodological starting point of this research was participant observation of a patient with «chronic pain» who was being seen for therapy through qigong. The patient’s frequent statements regarding situations of conflict with the family, the employer or doctors led me to consider the similarity between the symptoms described, the uses of the body and mental attitudes related to a mechanistic, dualistic representation of the body. Marcel Mauss was the first to address this relationship between the uses of the body and societal and cultural paradigms. At a time deeply marked by the automation of businesses and services, the dematerialization of documents and the tyranny of new technologies, «chronic pain» calls into question the uses of the contemporary body in a working world based on performance and productivity. The aim of this research is to examine how «chronic pain» may be a symptom of contemporary aporias that go far beyond the sphere of medicine and how it may be «the weapon of the weak» in a context of oppression (Scott, 1985). Ultimately, this research examines Michel Foucault’s statement that «we all have power in our bodies» (1987: 27). The collected life narratives of professional dancers, who were approached because of their ability to describe their feelings, avoid the tendency to relegate to the realm of the psyche whatever cannot be demonstrably proven. The strong credibility of the acccounts makes it possible to better document a complex phenomenon marred by a great many a priori and reveal the dynamics of power at work in a profession that, more than any other, confronts the limits of the body in the exercise of its art. A genealogical approach to these stories of pain and their examination side-by-side allowed me to identify the habits of endurance and rejection of medication and how they influenced the evolution of the pain. A more detailed analysis of the six healed one’s narratives shows that while power is exercised on a body perceived as docile, it may also be reversed to support a recovery at the cost of an insurrection of buried knowledge that is universal but «subjugated» and a change of paradigm. Thus, a better understanding of «chronic pain» makes it possible to envisage its reversibility and a social reintegration, with or without a career change, on the condition that we rethink our modes of representation, production and relation to work and to the uses of the body, and our relationship to the Other and the self.
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Danser au monde : étude du mouvement dans l'espace textuel de Marguerite Duras

Roy, Marie-Soleil 04 1900 (has links)
Peu d’études ont été faites sur le mouvement dans l’œuvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or réécritures et répétitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des déplacements, des métamorphoses que cette thèse se propose de lire dans l’accompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manière plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lévesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre s’intéresse à « la marche-danse de la mendiante », qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procès de déterritorialisation sans fin où ne cessent d’opérer métamorphoses et devenirs. Cette dernière entraîne dans son rhizome des lieux où faire l’expérience d’un visible difficilement isolable de sa doublure d’invisible. Des lieux sont ainsi « créés » pour faire du « lieu dansé un espace dansant » (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner « les rythmes de la danse » (chapitre 3) dont l’épreuve possède une puissance métamorphosante, particulièrement sensible dans L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi s’ouvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers où virtuel et actuel ne cessent d’échanger leurs forces. C’est alors la question de l’événement, de sa possibilité dans la rencontre et le crime, qui fait l’objet du « temps qu’entrouvre la danse » (chapitre 4). Dépositaire d’un étrange hiatus qu’elle suscite pour qu’un écart se creuse afin de dire l’événement, cette œuvre rêve finalement, à travers la langue, de l’événement inséparé dans le mouvement perpétuel du sens, dans « la danse du sens » (chapitre 5). Cependant, si le sens peut d’abord apparaître dansant parce qu’instable, il faut admettre qu’on tourne toujours autour de certains mots qui échappent. Quelque chose échappera toujours. C’est ce que le sixième chapitre, « Échappé(e) de la danse », appréhende, alors que le mouvement, qui n’a d’autre finalité que lui-même, inscrit un inachèvement perpétuel dont les réécritures témoignent. Parce qu’elle met en scène des êtres en mouvement dans une œuvre elle-même en mouvement, l’œuvre de Marguerite Duras permet de penser l’être-au-monde en danseur. / Few studies have been undertaken on movement in the work of Marguerite Duras (1914-1996). Yet, the rewritings and repetitions that mark her scripturary practice allow for the thinking of displacements, metamorphoses that the present thesis proposes to read in the company of such thinkers as Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, and in a more spectral, but no less essential way, Jacques Derrida, Claude Lévesque and Maurice Blanchot. The first chapter is interested in “the dancing-walk of the beggarwoman”, which takes place in Le Vice-consul (1966). The movement of loss in the beggarwoman proposes itself as a process of endless deterritorialization in which metamorphoses and becomings are ceaselessly operative. The latter draws into its rhizome places in which having an experience of the visible is isolatable with difficulty from its invisible doubling. Places are thus “created” to make of the “danced place a dancing space” (Chapter 2). It would not, however, be possible to account for movement without questioning “the rhythms of dance” (Chapter 3), the ordeal of which possesses a metamorphosizing power, and is particularly sensible in L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). But rhythm is also that through which time is opened. And Durassian time plunges her reader as well as her characters into a universe in which the virtual and the actual tirelessly exchange forces. Thus does the question of the event, of its possibility in encounter and crime, which is the object of “time parted by dance” (Chapter 4). The depository of a strange hiatus aroused such that a distance can be excavated in order to speak the event, this work dreams, finally, through language, of the unseparated event in the perpetual movement of sense, in “the dance of sense” (Chapter 5). Nonetheless, if sense can first appear to be dancing because it is unstable, it must be recognized that one is always turning around certain words that escape. Something will always escape. That is what the sixth chapter, “Dance’s échappé(e),” apprehends, when movement, which has no finality other than itself, inscribes a perpetual incompletion to which the rewritings testify. Because she stages beings in movement in a work itself in movement, Marguerite Duras’s œuvre enables one to think the being-in-the-world as a dancer.
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Nouveaux classiques. La création de ballets dans les compagnies de répertoire / New Classics. The Creation Process in Ballet Companies

Cappelle, Laura 20 December 2018 (has links)
Cette thèse a pour objet d’étude les processus d’élaboration de nouveaux ballets dans les compagnies de répertoire. À travers une enquête internationale, elle se propose d’interroger dans une perspective sociologique la situation de création spécifique qui est celle des chorégraphes de formation classique, insérés dans des institutions vouées principalement à l’entretien d’un répertoire d’œuvres existantes. Leurs trajectoires professionnelles et les différences genrées qu’elles mettent en évidence y sont élucidées, ainsi que la dimension fondamentalement collective d’un travail artistique qui implique la coopération d’autres acteurs, notamment les interprètes et les répétiteurs. À partir des formes d’incorporation et de circulation du mouvement, des logiques de création se dégagent, qui permettent d’interroger la nature de l’autorité créative du chorégraphe.Appuyé sur l’observation des répétitions de cinq créations au Ballet du Bolchoï, au Ballet de l’Opéra de Paris, à l’English National Ballet et au New York City Ballet, ce travail est complété par 29 entretiens et une base de données recensant toutes les créations des compagnies étudiées entre 2000 et 2016. Ces données croisées permettent de faire ressortir l’imaginaire commun qui sous-tend le travail des chorégraphes au XXIe siècle, les différences entre les quatre pays ainsi que les tensions propres à une forme de création identifiée comme classique. / Creativity within classical art forms is often underrated, and little is known about what it takes to craft a new ballet. This thesis explores the process of making new works in ballet companies today from a sociological perspective. Drawing on original field work in four countries, it looks at the specificity of the creative endeavours of ballet-trained choreographers, who work in institutional contexts where creation is allowed only limited space in comparison to the existing repertoire. The career trajectories of classical choreographers are addressed along with gender biases in the field. An in-depth look at the ways in which movement is shared, shaped and incorporated in the studio reveals the collective nature of creative processes which closely involve dancers and ballet masters.In addition to sustained periods of observation related to five creations at the Bolshoi Ballet, English National Ballet, New York City Ballet and the Paris Opera Ballet, the data gathered includes 29 interviews and a database listing every ballet created by the four companies above between 2000 and 2016. These findings shed light on the classical imaginary – a network of images and models, I argue, underpinning the work of 21st-century ballet choreographers – and highlight the complexity of classical artistic identities today.
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L’apprentissage par l’expérience esthétique : Utilisez-vous l’audio-visuel, la musique et le théâtre dans l’enseignement du français ? / Learning French through aesthetic experiences : Do you use audiovisual multimedia, music and theatre in teaching?

Nilsson, Birgitta January 2018 (has links)
With the implementation of the 2011 guidance documents (Lgr11), the aesthetic perspective was strengthened in the Swedish secondary school, according to Marie-Louise Hansson Stenhammar (2015: 60). The purpose of this thesis is to examine whether there are differences in the extent to which some teachers use learning through aesthetic experience, and to identify possible advantages and obstacles in this respect. After a brief overview of four major theoretical perspectives of learning, we present a minor quantitative study that we relate to previous research. Anne Bamford (2009 : 11) and Hélène Trocmé-Fabre (Jedrzejak 2012 : 24) show in their research how tools relating to aesthetic activities can improve learning. The main finding in our survey, covering a few teachers over the country, is that the use of these tools varies greatly, and that the degree of interest and motivation for this area of activity differs from teacher to teacher. Advantages for the pupils, mentioned by participants in our study, are motivation, variation, use of several senses, consolidation of knowledge, activation of the photographic memory and easier learning of the language. While research, by Hansson Stenhammar (2015), points out teacher’s interpretation of regulatory frames as an obstacle to the use of aesthetic activities, in our study the perceived obstacles are the teacher’s lack of motivation, time and teaching material. Our participants are randomly sampled, from across the country, and findings from our small study cannot be extended to a wider population. Our recommendation for further research would be a study on how the pupils’ attitudes and motivation is affected by aesthetic experiences.

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