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L’expression de la modalité épistémique en espagnol : étude diachronique des modalisateurs de doute / The expression of epistemic modality in Spanish : diachronic study of the probability adverbs / La expresión de la modalidad epistémica en español : estudio diacrónico de los modalizadores de duda

Barrio García, Alejandra 25 September 2017 (has links)
Notre thèse s’intéresse aux processus de création des adverbes de modalité dubitative dans l’histoire de l’espagnol. À l’aide des corpus de la Real Academia Española, CORDE et CREA, nous étudions du point de vue diachronique les principaux adverbes et locutions adverbiales qui expriment le doute du locuteur par rapport au contenu propositionnel de l’énoncé : por (a)ventura, acaso, quizá(s), puede que, tal vez, a lo mejor, lo mismo et igual. Notre recherche comprend ainsi la quasi-totalité de l’histoire de la langue espagnole, depuis le XIIe siècle, où l’on retrouve déjà quizá, jusqu’au XXe avec le surgissement de lo mismo et igual. Ces expressions ont des origines diverses – constructions verbales, syntagmes prépositionnels, etc.–mais elles fonctionnent toutes initialement comme des éléments intégrés dans la structure syntaxique de la phrase, dans laquelle elles transmettent des notions qui relèvent du hasard, de la temporalité, de la comparaison, etc. Ce travail s’occupe donc, dans un premier temps, d’élucider les chemins que ces expressions ont empruntés pour parvenir à fonctionner comme des adverbes de modalité dubitative et, dans un deuxième temps, il rend compte des relations qu’entretiennent ces expressions adverbiales, puisque, malgré leur apparente synonymie et interchangeabilité, ces adverbes diffèrent sur certains aspects les uns des autres. À cet égard, l’étude diachronique des contextes d’apparition, des valeurs et des fonctions des éléments qui ont intégré le paradigme nous permet de comprendre les différentes nuances et possibilités d’emploi qui caractérisent ces expressions une fois qu’elles acquièrent leur rôle d’adverbes de modalité dubitative. / This thesis aims to study the creation processes of the modal probability adverbs in the history of Spanish. Thus, from the diachronic point of view, we study, with the help of the Real Academia Española corpora, CORDE and CREA, the main adverbs and adverbial locutions that express the speaker's doubt regarding the propositional content of the statement: por (a)ventura, acaso, quizá(s), puede que, tal vez, a lo mejor, lo mismo and igual. Our research covers practically the whole history of the Spanish language, from the twelfth century, in which quizá is documented, until the twentieth, when the most recent adverbs of probability, lo mismo and igual, arise. These expressions have different origins – verbal constructions, prepositional phrases, etc. – but all function initially as integrated elements in the syntactic structure of the sentence, in which they transmit notions related to chance, temporality, comparison, etc. This work, therefore, is concerned firstly with elucidating the paths followed by these expressions in order to function as probability adverbs and, secondly, it gives account of the relations that lie between these adverbial expressions. Despite their apparent synonymy and interchangeability, these adverbs differ from one another in some respects. In this sense, the diachronic study of the contexts of appearance, the meanings and the functions of the elements that have integrated the paradigm allow us to understand the different nuances and possibilities of use that characterize these expressions once they acquire their role of modal probability adverbs. / Esta tesis se ocupa del estudio de los procesos de creación de los adverbios de modalidad dubitativa en la historia del español. Con la ayuda de los corpus de la Real Academia Española, CORDE y CREA, estudiamos desde el punto de vista diacrónico los principales adverbios y locuciones adverbiales que expresan la duda del hablante con respecto al contenido proposicional del enunciado: por (a)ventura, acaso, quizá(s), puede que, tal vez, a lo mejor, lo mismo e igual. Nuestra investigación abarca así prácticamente toda la historia de la lengua española, desde el siglo XII, en el que ya se documenta quizá, hasta el XX, en el que surgen los adverbios de duda más recientes lo mismo e igual. Las expresiones estudiadas tienen orígenes diversos –construcciones verbales, sintagmas preposicionales, etc.–, pero todas funcionan inicialmente como elementos integrados en la estructura sintáctica de la frase, en la que transmiten nociones relativas al azar, a la temporalidad, a la comparación, etc. Este trabajo se ocupa, pues, en primer lugar, de elucidar los caminos que han seguido estas expresiones para llegar a funcionar como adverbios de modalidad dubitativa y, en segundo lugar, de dar cuenta de las relaciones que mantienen estas expresiones adverbiales, ya que, a pesar de su aparente sinonimia e intercambiabilidad, estos adverbios difieren unos de otros en algunos aspectos. En este sentido, el estudio diacrónico de los contextos de aparición, valores y funciones de los elementos que han integrado el paradigma nos permite comprender los diferentes matices y posibilidades de uso que caracterizan a estas expresiones una vez que adquieren su papel de adverbios de modalidad dubitativa.
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L'éthique cartésienne de la pensée / The cartesian ethics of the thought

Lallemand, Jean-Daniel 28 January 2012 (has links)
L'œuvre de Descartes est une œuvre de pensée, qu'il a voulue et qu'il a bâtie avec méthode, rigueur et constance tout au long de sa vie. À travers cette œuvre, ce n'est pas tant la vérité des choses que l'on découvre, que la manière dont on peut construire sa pensée et son propre système de certitudes. Et la manière que nous propose Descartes et qu'il a lui-même mise en œuvre repose sur le souci de la cohérence. Penser avec vérité le monde est alors le moyen le plus sûr de penser de manière cohérente. L'étude a pour objet de mettre en lumière les règles qui constituent, de fait, ce que l'on peut appeler la maxime cartésienne de la pensée. Pour ce faire, on commence par décrire ce qu'est, pour Descartes, d'une part la pensée, et d'autre part ce monde qu'il s'agit justement de penser. On est ainsi conduit à examiner et à critiquer en particulier la place que tient l'existence de Dieu dans le dispositif cartésien qui vise à garantir la cohérence de sa propre pensée. Malgré l'application qu'il fit de sa maxime, Descartes n'évita pourtant pas une erreur qui allait fragiliser son système de certitudes : il s'agit de sa conception de la matière comme pure étendue. Le "roman de la nature" qu'il imagina alors sur cette base erronée a beau être très cohérent, il ne représente malheureusement pas la réalité du monde. C'est en introduisant l'intersubjectivité dans l'éthique de la pensée, c'est-à-dire en acceptant de frotter son propre système de certitudes à celui d'un Autre, dont on reconnaît l'existence et la valeur, que l'on peut sans doute éviter ce type de dérive. On constate alors que l'idée de l'Homme, qui est à la fois l'ego cartésien et cet Autre, remplace avec profit l'idée de Dieu dans la perspective d'une garantie de la vérité. / Descartes' work is a work of thought, which he wanted and built with method, strictness and constancy his whole life through. Thanks to this work, we do not discover as much the truth of the things as the way we can build our own thought and system of convictions. And the method Descartes is suggesting and applying in the mean time is aimed at coherence. To think truly the world is consequently the most reliable way to think with coherence.The subject of the study is to highlight the rules that indeed make up what we may call the Cartesian maxim of the thought. With this aim in view, we start with the description of what is for Descartes the thought on one hand, and on the other hand, this world which is precisely to be thought. We are then led to examining and criticizing the role of God's existence in the Descartes' system, which aims to guarantee the coherence of his own thought. However, in spite of the application of his maxim, Descartes did not avoid an error which was to weaken his system of convictions, that is to say his conception of the matter as pure expanse. Even if the "novel of nature" he then imagined on this erroneous basis is coherent, it unfortunately does not represent the reality of the world. By introducing inter-subjectivity in the ethics of the thought, i.e. by accepting to rub our own system of convictions to the one of the "Other", whose existence and value we recognise, we no doubt can avoid this kind of drift. So we establish that the idea of Man, who is both the Cartesian ego and this Other one, takes with great benefit the place of the idea of God, in the prospect of guaranteeing the truth.
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Apport de la clinique du travail à l'anthropologie psychanalytique du sens moral : Vers une théorie psychanalytique de l'action / Contributions of the clinical approach to work in psychoanalytical anthropology of moral sense

Demaegdt, Christophe 12 April 2012 (has links)
L'enjeu principal de cette recherche est de questionner ce que l'analyse psychodynamique du travail peut apporter à l'anthropologie psychanalytique du sens moral. Une explicitation des références doctrinales est un préalable nécessaire pour discuter la façon dont la psychanalyse et la psychodynamique du travail conçoivent les réquisits du sens moral. La démarche clinique et critique adoptée au cours de cette thèse tend conjointement à décrire et comprendre l'expérience vécue des sujets rencontrés, et à discuter les constructions métapsychologiques censées rendre compte de cette même expérience. Selon notre point de vue, la psychodynamique du travail apporte des éléments de discussion essentiels, et pourtant insuffisamment pris en compte par la psychanalyse, pour élucider les conditions de construction et de suspension du sens moral. Nous développerons l'idée qu'en sus d'une théorie du corps affecté dans le rapport au réel, une anthropologie du sens moral ne peut se passer d'une théorie du travail. / The main purpose of this research is to question what the analaysis of psychodynamics of work can bring to the psychoanalytical anthropology of moral sense. An clarification of doctrinal references is a necessary prerequisite to discuss how psychoanalysis and psychodynamics of work conceive the foundations of moral sense. The clinical and critical approach adopted in this thesis tends jointly to describe and to understand the experience lived by the subjects we met, and to discuss the metapsychological constructions supposed to report the same experience. In our view, psychodynamics of work provides some essential elements of discussions, and nevertheless insufficiently taken into account by psychoanalysis, to clarify the conditions of construction and suspension of the moral sense. We will develop the idea that in addition to a theory of the body affected in relation to the real world, an anthropology of the moral sense cannot do without a theory of work.
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La vraisemblance en matière pénale

Le Drevo, Delphine 30 June 2017 (has links)
Si la manifestation de la vérité apparaît comme l’un des objectifs centraux du procès pénal, confronté à l’obstacle du doute, le droit doit bien souvent se contenter de vraisemblance. Pressés par les nécessités d’agir et de décider, les acteurs de la justice pénale ne pourront pas toujours attendre d’être absolument certains de leur opinion. Afin d’éviter l’écueil de l’immobilisme - qui serait préjudiciable à l’intérêt de la société - ou celui de la précipitation – qui serait préjudiciable à l’intérêt de l’individu -, le droit pénal organise une réaction fondée sur une réalité vraisemblable. La vraisemblance contribue ainsi à la réalisation prudente et efficace du droit pénal. Il faut alors admettre que si la vraisemblance n’est pas une notion spécifiquement juridique, il n’en demeure pas moins que le droit lui reconnaît des effets. L’ambition de cette étude est de démontrer que la vraisemblance innerve l’ensemble de la matière pénale et permet d’y introduire les garanties suffisantes d’objectivité dont elle a besoin, car seule l’existence hautement probable d’une réalité infractionnelle permet de forger le seuil de vraisemblance à partir duquel ce standard va pouvoir produire des effets de droit. Il est alors question d’identifier ces effets de droit, d’en démontrer les ressorts et de déterminer les possibilités de surpassement du doute qu’offre cette notion / If the manifestation of truth appears as one of the central objectives of the criminal trial, confronted with the obstacle of doubt, the law must often be satisfied with verisimilitude. Pressed by the necessity to act and decide, the actors of the criminal justice system can not always wait to be absolutely certain of their opinion. In order to avoid the pitfall of immobilism - which would be prejudicial to the interests of society - or that of precipitation - which would be detrimental to the interest of the individual - the criminal law organizes a reaction based on a plausible reality. The likelihood thus contributes to the prudent and effective realization of criminal law. It must be recognized, then, that while verisimilitude is not a legal concept, the fact remains that the law recognizes its effects. The ambition of this study is to demonstrate that the likelihood serves as a basis for the whole of penal matters and allows the necessary guarantees of objectivity to be introduced, since only a certain degree of conviction allows for the threshold of Likelihood that this standard will produce legal effects. It is then a question of identifying these legal effects, of demonstrating the springs and of determining the possibilities of overcoming the doubt that this notion offers. Likelihood is indeed a formidable tool for overcoming doubt, to which the law assigns two predominant roles : an operative role in the first place, by authorizing the investigating and investigating authorities to act in spite of their doubts. A probative role then, to the extent that the existence of certain facts presents such a likelihood that they benefit from a presumption of truth
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Le soupçon en droit / The suspicion

Faillet-Sblandano, Margaux 19 June 2015 (has links)
Fréquemment utilisé en droit pénal et procédure pénale mais également présent dans d’autres domaines de la matière juridique, le soupçon en droit n’a pourtant jamais fait l’objet d’une étude juridique transversale. Présent mais non encadré, le soupçon en droit laisse dans son sillage un certain nombre de dérives et d’atteintes à des principes ou droits fondamentaux. Cette constatation parachève l’idée d’une nécessaire conceptualisation juridique de la notion à travers notamment l’élaboration d’une définition. Partant du recensement des différentes manifestations du soupçon en droit la thèse a cherché à dégager les points convergents mais aussi les différences découlant de ces différentes utilisations du soupçon afin de la caractériser. La détermination du soupçon étant ainsi achevée, la question de son traitement s’est posée. D’un point de vue actuel, le constat a été celui d’une certaine subjectivation engendrée par l’utilisation du soupçon que ce soit de la part du législateur ou de celle du juge. Il en découle un certain nombre d’atteintes à des éléments pourtant essentiels tel que le principe de la présomption d’innocence mais également le principe de la légalité des délits et des peines ou plus généralement la nécessité d’une stabilité et d’une sécurité juridique. La volonté affichée par la thèse a alors été de proposer un encadrement juridique futur du soupçon qui permettrait de parer à ce risque de subjectivisme. Pour cela un travail définitionnel de la notion a été opéré. De cette définition, des propositions de réécriture de certains articles du Code de procédure pénale se sont imposées / Frequently used in criminal law and proceedings but also present in all the other Law matters, the suspicion has never been the subject of a legal study as it will here. Although the suspicion is closely linked to the legal matter as a whole, the first observation that can be made is that there is no legal definition of it. Present, but not clearly defined, the suspicion is an open door to all kind of abuses and could infringe fundamental rights and principles. This observation lead to the idea to make headway in the conceptualization of this notion, its delimitation and its definition. Therefore, beginning with the different legal appearances of the Suspicion - in the criminal law and above - the thesis tried to expose all the converging points and the differencies coming from all the uses of the suspicion in order to synthesise and define it clearly. We thus had to deal with the question within the following observations. From today’s point of view, the suspicion stay a subjective term whether it is use by the legislators or the judges. The main purpose of this thesis has been to suggest a futur legal framework for the notion of suspicion which could eliminate, or at least severely reduce the possibility of bias due to the subjectivism. For this to happen, we had to define, first of all, the notion distinctly from the twin notions of doubt, presumption, and then to propose a genuine legal definition of the suspicion. From this definition came some proposals to rewrite certain articles of the Criminal Code
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The art of post-truth in quantum cryptography

Zafar Jafarzadeh, Sara 01 1900 (has links)
L’établissement de clé quantique (abrégé QKD en anglais) permet à deux participants distants, Alice et Bob, d’établir une clé secrète commune (mais aléatoire) qui est connue uniquement de ces deux personnes (c’est-à-dire inconnue d’Ève et de tout autre tiers parti). La clé secrète partagée est inconditionnellement privée et peut être plus tard utilisée, par Alice et Bob, pour transmettre des messages en toute confidentialité, par exemple sous la forme d’un masque jetable. Le protocole d’établissement de clé quantique garantit la confidentialité inconditionnelle du message en présence d’un adversaire (Ève) limité uniquement par les lois de la mécanique quantique, et qui ne peut agir sur l’information que se partagent Alice et Bob que lors de son transit à travers des canaux classiques et quantiques. Mais que se passe-t-il lorsque Ève a le pouvoir supplémentaire de contraindre Alice et/ou Bob à révéler toute information, jusqu’alors gardée secrète, générée lors de l’exécution (réussie) du protocole d’établissement de clé quantique (éventuellement suite à la transmission entre Alice et Bob d’un ou plusieurs messages chiffrés classique à l’aide de cette clé), de manière à ce qu’Ève puisse reproduire l’entièreté du protocole et retrouver la clé (et donc aussi le message qu’elle a chiffré) ? Alice et Bob peuvent-ils nier la création de la clé de manière plausible en révélant des informations mensongères pour qu’Ève aboutisse sur une fausse clé ? Les protocoles d’établissement de clé quantiques peuvent-ils tels quels garantir la possibilité du doute raisonnable ? Dans cette thèse, c’est sur cette énigme que nous nous penchons. Dans le reste de ce document, nous empruntons le point de vue de la théorie de l’information pour analyser la possibilité du doute raisonnable lors de l’application de protocoles d’établissement de clé quantiques. Nous formalisons rigoureusement différents types et degrés de doute raisonnable en fonction de quel participant est contraint de révéler la clé, de ce que l’adversaire peut demander, de la taille de l’ensemble de fausses clés qu’Alice et Bob peuvent prétendre établir, de quand les parties doivent décider de la ou des clés fictives, de quelle est la tolérance d’Ève aux événements moins probables, et du recours ou non à des hypothèses de calcul. Nous définissons ensuite rigoureusement une classe générale de protocoles d’établissement de clé quantiques, basée sur un canal quantique presque parfait, et prouvons que tout protocole d’établissement de clé quantique appartenant à cette classe satisfait la définition la plus générale de doute raisonnable : à savoir, le doute raisonnable universel. Nous en fournissons quelques exemples. Ensuite, nous proposons un protocole hybride selon lequel tout protocole QKD peut être au plus existentiellement déniable. De plus, nous définissons une vaste classe de protocoles d’établissement de clé quantiques, que nous appelons préparation et mesure, et prouvons l’impossibilité d’instiller lors de ceux-ci tout degré de doute raisonnable. Ensuite, nous proposons une variante du protocole, que nous appelons préparation et mesure floues qui offre un certain niveau de doute raisonnable lorsque Ève est juste. Par la suite, nous proposons un protocole hybride en vertu duquel tout protocole d’établissement de clé quantique ne peut offrir au mieux que l’option de doute raisonnable existentiel. Finalement, nous proposons une variante du protocole, que nous appelons mono-déniable qui est seulement Alice déniable ou Bob déniable (mais pas les deux). / Quantum Key Establishment (QKD) enables two distant parties Alice and Bob to establish a common random secret key known only to the two of them (i.e., unknown to Eve and anyone else). The common secret key is information-theoretically secure. Later, Alice and Bob may use this key to transmit messages securely, for example as a one-time pad. The QKD protocol guarantees the confidentiality of the key from an information-theoretic perspective against an adversary Eve who is only limited by the laws of quantum theory and can act only on the signals as they pass through the classical and quantum channels. But what if Eve has the extra power to coerce Alice and/or Bob after the successful execution of the QKD protocol forcing either both or only one of them to reveal all their private information (possibly also after one or several (classical) ciphertexts encrypted with that key have been transmitted between Alice and Bob) then Eve could go through the protocol and obtain the key (hence also the message)? Can Alice and Bob deny establishment of the key plausibly by revealing fake private information and hence also a fake key? Do QKD protocols guarantee deniability for free in this case? In this Thesis, we investigate this conundrum. In the rest of this document, we take an information-theoretic perspective on deniability in quantum key establishment protocols. We rigorously formalize different levels and flavours of deniability depending on which party is coerced, what the adversary may ask, what is the size of the fake set that surreptitious parties can pretend to be established, when the parties should decide on the fake key(s), and what is the coercer’s tolerance to less likely events and possibly also computational assumptions. We then rigorously define a general class of QKD protocols, based on an almost-perfect quantum channel, and prove that any QKD protocol that belongs to this class satisfies the most general flavour of deniability, i.e.,universal deniability. Moreover, we define a broad class of QKD protocols, which we call prepare-and-measure, and prove that these protocols are not deniable in any level or flavour. Moreover, we define a class of QKD protocols, which we refer to as fuzzy prepare-andmeasure, that provides a certain level of deniability conditioned on Eve being fair. Furthermore, we propose a hybrid protocol under which any QKD protocol can be at most existentially deniable. Finally, we define a class of QKD protocols, which we refer to as mono-deniable, which is either Alice or Bob (but not both) deniable.
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Certitude, évidence et vérité chez Descartes : La question du fondement cartésien de la connaissance / Certainty, evidence and truth in Descartes : The question of the cartesian foundation of knowledge

Peretti, François-Xavier de 01 March 2014 (has links)
Une des interprétations dominantes de la philosophie de Descartes consiste à considérer que Dieu garantit une parfaite correspondance entre l'ordre des raisons et l'ordre des choses, de sorte que nos idées peuvent être tenues pour conformes à la réalité telle qu'elle est hors de notre pensée. Nous suggérons que Descartes n'a jamais espéré faire jouer ce rôle à Dieu dans sa théorie de la connaissance et qu'il n'a pas plus prétendu que nous soyons assurés de disposer d'idées adéquates à ce qu'est la réalité hors de notre pensée. Pour cela, nous soutenons que l'importance accordée par Descartes à l'hypothèse d'un Dieu trompeur, est largement surestimée par les commentateurs, et qu'elle ne sert qu'à justifier, par contrecoup, le rôle que la véracité divine ne joue pas dans sa philosophie première. Nous défendons la thèse selon laquelle le fondement de la vérité revient, en ultime instance, chez Descartes, à l'"ego cogitans", de sorte que la vérité, du point de vue de l'esprit humain, n'est pas ce à quoi la pensée doit d'être conforme, mais ce qui ne peut qu'être conforme à notre pensée. Par conséquent, nous suggérons que l'ego joue, par défaut, dans la philosophie première de Descartes, le rôle trop souvent accordé à Dieu par ses commentateurs. / One of the dominant interpretations of Descartes' philosophy consists in considering that God assures a perfect conformity between the order of reasons and the order of things, in such a way that our ideas can be regarded in accordance with the reality such as it is out of our thought. We suggest that Descartes has never hoped that God could play this part in his theory of knowledge and that he has no more claim that we would be certain of having adequate ideas according to the reality as it is out of our thought. In this aim, we argue that the importance conceded by Descartes in favour of the deceiving God argument is widely over-valued by the scholars, and that it is used only to justify, by repercussion, the part that the veracity of God doesn't play in Descartes' first philosophy. We defend the thesis from which the foundation of the truth in Descartes' philosophy is, in the final analysis, built on the "ego cogitans" in such a way that the truth, for the human mind, is not what the mind has to conform to, but what is necessary conformed to our mind. Consequently, we suggest that the ego, in Descartes' first philosophy, plays, in absence, the role too frequently awarded to God by the scholars.
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Le juge pénal et l'émotion / The criminal judge and the emotion

Salomon, Eva 24 March 2015 (has links)
« [L]e commandement appartiendra, […] l'obéissance sera due, à un ordre qui n'a point de visage, dont on peut attendre, puisqu'il est impersonnel, qu'il interpellera sans passion et sera écouté sans colère »1219. C’est à ces fins que la procédure pénale et la pratique tentent d’évincer du jugement les émotions « passives » paralysant le raisonnement autonome du juge, ou certaines émotions « actives » non fondées sur un raisonnement logique. Mais parmi les émotions pourchassées, seules celles qui peuvent être effectivement contrôlées par leur matérialisation sont susceptibles d’être évitées et d’engager la responsabilité du juge. Au-surplus, il faut compter sur l’autodiscipline du juge en le sensibilisant au moyen de règles déontologiques. Toutefois, malgré la crainte de l’arbitraire que pourraient susciter les émotions, la bonne administration de la justice ne peut se faire nonobstant toute considération émotionnelle : le juge perçoit des émotions telles que les doutes méthodiques nécessaires au jugement et doit composer avec celles des tiers. Ainsi, au sein de l’espace laissé aux émotions, le magistrat tente de réguler celles qui survivent légitimement. Finalement renvoyé à sa condition d’être social, le juge ne peut échapper aux émotions qu’il a intégrées par sa sociabilisation. Il est le représentant des émotions sociales, restant ainsi en phase avec les valeurs qu’elles révèlent. La contribution de ces émotions à la décision est légitimée par leur représentativité. La légitimité se propage enfin aux décisions et à l’action du juge. / «Commandment shall belong […] and one shall obey to a faceless order, which may be expected, given its impersonality, to rule without passion and to be listened to without anger»1220. To reach such an aim, practice and criminal procedure try to erase from judgment «passive» emotions as well as some «active» ones that are not based on any logical thinking, since they paralyse the judge's autonomous reasoning. However, among such hounded emotions, only those which can be genuinely controlled by their materialisation are likely to be avoided and to involve the judge's responsibility. Furthermore, one has to take into account the judge's self-discipline by making him aware of these issues thanks to deontological rules. Nevertheless, and despite the fear of arbitrariness that emotions might trigger, the right administration of justice cannot cast aside every emotional consideration: a judge perceives emotions such as the methodological doubts that are necessary to his judgment; he must also take into account the ones felt by others. As a result, within the space left for emotions, a magistrate tries to regulate those which legitimately survive. A judge is ultimately brought back to his status of social being, he cannot escape the emotions which he has integrated through his socialization. He represents social emotions and stays in tune with the values they reveal. The contribution of these emotions to the final decision is legitimised by their representativeness. This legitimacy finally spreads out to the judge's decisions and actions.
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La présomption d'innocence : essai d'interprétation historique

Ferot, Patrick 15 December 2007 (has links) (PDF)
La Présomption d'innocence constitue un principe procédural qui organise le procès pénal, en désignant celle des parties qui aura à supporter la charge de la preuve, et en renvoyant l'accusé des fins de la poursuite dès lors qu'il existe un doute. Consacré sur le plan international, et plus récemment, au plan national, par les lois des 4 janvier 1993 et 15 juin 2000, ce principe, intimement lié au problème de la preuve pénale, connut une émergence lente et laborieuse. En effet, l'Ordonnance criminelle ainsi que le système de la preuve légale qui lui est consubstantiel imposent au juge de condamner dès que la preuve est réunie. Le doute ne peut exister pour un accusé que l'on supposait coupable. La Révolution allait cependant inscrire la présomption d'innocence, dans une Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et qui entendait libérer les hommes des cadres obsolètes de l'Ancien régime, mais aussi le protéger de ses rigueurs. Quand ils votèrent l'article 9 de ce texte, les Constituants en ignorèrent la dimension procédurale. La consécration du jury et de l'intime conviction, tant par la loi du 16-29 septembre 1791 que par le Code d'instruction criminelle, maintient cette cécité. Malgré le renouveau du droit pénal qui s'affranchit du poids représenté par la toute puissance du seul droit civil, le XIXème reste presque silencieux sur ce principe. Il faudra attendre le XXème pour voir clairement exposé le mécanisme procédural de la présomption d'innocence. Toutefois, sa réception demeure imparfaite. Il est critiqué dans son application et la loi pénale créa des présomptions de culpabilité. Les récentes interventions législatives ne permettent pas d'enrayer l'érosion de ce principe puisqu'elles installent une confusion entre le principe procédural et un principe concourant à la liberté de la défense et des droits de la personne. La présomption d'innocence reste donc d'une fragilité certaine malgré sa pleine reconnaissance.
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Scepticisme, contextualisme, et clôture épistémique: la connaissance en contexte

Lihoreau, Franck 30 September 2005 (has links) (PDF)
Le contextualisme est l'une des approches de la connaissance et des attributions de connaissance les plus discutées à l'heure actuelle. La motivation majeure communément invoquée en sa faveur est sa supposée capacité à fournir une solution satisfaisante au paradoxe sceptique, en proposant de concevoir les conditions de vérité des phrases de connaissance comme variables en fonction du contexte. Si sa visée prioritaire est d'ordre épistémologique, cette conception n'en a donc pas moins d'importantes implications pour la philosophie du langage. <br />Dans ce travail, nous examinons un certain nombre des principales objections, tant d'ordre linguistique qu'épistémologique, adressées à l'encontre de la forme dominante de contextualisme. Nous nous proposons de défendre une approche alternative du paradoxe sceptique, qui diffère de l'orthodoxie contextualiste sur plusieurs questions, dont celles de l'indexicalité du terme de connaissance, de l'analyse de la connaissance ordinaire, de la connaissance anti-sceptique, de l'importance du contexte du sujet, de l'accomplissement épistémique, et de la clôture et l'extensibilité déductive de la connaissance.

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