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Symptôme et structure dans la pratique clinique. De la particularité du symptôme de l'enfant à l'universel de la structure du sujetBerger, Frederique 06 December 2003 (has links) (PDF)
À partir d'une pratique clinique inscrite sur différents continents, le symptôme et la structure sont les pôles majeurs de l'interrogation qui soutient ce travail de recherche déployé en trois temps. Ils sont tout d'abord explorés, à la lumière des enseignements de Freud et Lacan, à travers la psychanalyse avec les enfants depuis son origine jusqu'à ses développements cliniques et théoriques les plus récents. Puis, le symptôme est étudié en confrontant les approches de l'ethnopsychiatrie et des psychothérapies métaculturelles avec celles de la psychanalyse et de la cure analytique, démontrant la pertinence de ces dernières dans un contexte interculturel. Enfin, les dimensions allant de la particularité du symptôme de l'enfant à l'universel de la structure du sujet sont mises en évidence à partir de cas cliniques issus d'une pratique analytique avec des enfants d'origines et de cultures diverses. L'étude de la structure symbolique et de la constellation familiale permet de cerner les temps logiques de la structuration subjective ainsi que ses enjeux. Pour chaque sujet, la famille se présente comme une structure universelle indispensable dont la fonction et les effets inconscients sont décisifs. Témoignant d'une vérité particulière, le symptôme de l'enfant est impliqué dans les structures cliniques, dans l'expérience analytique et dans l'opération qui la constitue. Et c'est au-delà des spécificités culturelles que la rencontre avec l'analyste peut mener vers une expérience analytique ouvrant un espace d'implication subjective où l'enfant révèle peu à peu sa vérité intime et découvre le chemin d'une position désirante singulière.
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Folie, souffrance et parole : stratégie de retissage identitaire /Labelle, Marie-Hélène. January 2006 (has links)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2006. / Bibliogr.: f. 105-109. Publié aussi en version électronique.
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L'accès aux soins de santé mentale à Montréal : la perception des familles immigrantesOurhou, Abdelaaziz January 2020 (has links) (PDF)
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Expériences et représentations de «l'intervention en situation interculturelle» chez des psychologues du Québec travaillant au privéMichaud Labonté, Thomas 05 June 2018 (has links)
À l’intersection des mouvements actuels au Québec d’augmentation constante de la diversité culturelle et de la professionnalisation des pratiques de soins psychologiques apparaît la nécessité de mieux comprendre la pratique des psychologues en situations interculturelles. Les recherches empiriques explorant l’interculturel dans le quotidien des professionnels sont relativement éparses et récentes, d’autant plus en psychologie. Un relevé de la littérature montre les difficultés pour considérer sérieusement la culture en intervention et les éléments qui facilitent cette démarche. Pour approfondir la question, la présente thèse propose d’abord un cadre théorique praxéologique-interculturel qui tient compte de la sensibilité interculturelle, des orientations d’acculturation, du rapport aux connaissances et du rapport aux normes du côté du psychologue. Ce cadre a servi de guide pour répondre à l’objectif général qui est de décrire comment sont représentées et vécues les expériences d’intervention en situation interculturelle chez des psychologues du Québec travaillant au privé. Pour mener cette exploration, 21 psychologues ont été rencontrés à Québec et Montréal. Tous ont en commun d’avoir vécu au moins une expérience d’intervention interculturelle durant leur carrière. Il s’agit de femmes et d’hommes, d’âge, de niveau d’expérience et de pays de naissance variés. Le recrutement a visé le secteur de pratique privé qui apparaît particulièrement représentatif de la profession de la psychologie. Les personnes rencontrées ont d’abord réalisé une tâche d’association libre et celle-ci a été analysée à l’aide de méthodes descriptives. Elles ont par la suite été interrogées dans le cadre d’une entrevue semi-dirigée sur leurs expériences antérieures d’interventions en situation interculturelle pour mettre en lumière leurs représentations de l’Autre culturellement différent, de la consultation interculturelle et de leur propre rôle. Une analyse thématique a été réalisée sur ces entrevues. Les résultats globaux ont été mis en perspective avec le cadre théorique. Des comparaisons ont été effectuées entre les participants nés à l’extérieur et ceux nés au Canada et entre les participants rapportant plus fréquemment des expériences d’intervention en situation interculturelle et ceux en rapportant plus occasionnellement. Au niveau représentationnel, les résultats mettent en évidence que les psychologues interrogés n’ont généralement pas le sentiment de sortir de leur rôle en situation interculturelle, même s’ils nomment plusieurs spécificités qui touchent toutes les facettes de leur travail. La consultation est souvent perçue comme n’étant pas différente et certaines situations génèrent de la déstabilisation à des degrés variables. L’Autre culturellement différent est majoritairement représenté comme un immigrant en processus d’adaptation culturelle. Cette représentation émerge de celle du patient comme une personne en difficulté qui teinte l’ensemble des conceptualisations portées sur l’Autre et légitime les interventions du psychologue. Des positions individuelles ressortent au niveau de la pratique. Tous expriment un intérêt pour l’interculturel et une majorité démontre un niveau de sensibilité interculturel leur permettant d’adapter certains aspects de leur pratique. Les discours acculturatifs témoignent en majorité d’un désir d’intégration pour l’Autre culturellement différent et, chez certains, d’une perspective individualiste. Les connaissances spécifiques aux situations interculturelles sont généralement perçues positivement, mais leur utilisation est par moments limitée dans l’intervention. Le rapport aux normes professionnelles détermine des pratiques variant entre une normalisation plus forte d’un côté et une prise en compte des rapports « internormatifs » propres à la consultation interculturelle de l’autre. Le croisement de ces observations permet de répartir les participants dans une typologie du rapport à l’Autre culturellement différent, où près de la moitié montre un discours sur leurs pratiques faisant apparaître des difficultés à la décentration culturelle. En conclusion, une attitude d’ouverture, de bonnes intentions ou même une exposition fréquente aux contacts interculturels ne suffisent pas aux psychologues pour leur permettre de se décentrer pleinement d’une perspective uniquement psychologique. Une compréhension socialement partagée du rôle du psychologue centré sur l’intériorité d’un individu en difficulté peut limiter le développement de perspectives plus larges. Les apports des résultats à la formation interculturelle ainsi que les limites sont discutés. / In the province of Quebec, there is a need to better understand psychologists’ cross-cultural practice, considering that cultural diversity is constantly increasing and that professionalization of psychological cares continues to evolve. Furthermore, empirical research exploring intercultural encounters in the daily practice of health professionals is relatively scarce and recent, especially regarding psychologists. An in-depth review of the literature revealed the difficulties of truly considering culture in cross-cultural intervention and, on the contrary, uncovered the facilitating factors of such encounters. This thesis delves deeper in this literature and contributes to knowledge in the field of cross-cultural encounters in psychology by suggesting a praxeological-intercultural theoretical framework that takes into account psychologists’ intercultural sensitivity, acculturation orientations, relation to knowledge and relation to norms of their profession. This framework was then used to explore the way in which psychologists, working in a private practice in Quebec, represent and experience cross-cultural interventions. To carry out this exploratory study, 21 psychologists were interviewed in Quebec City and Montreal City. All participants had experienced at least one cross-cultural intervention during their career. The sample consisted of both women and men, of varying ages, levels of experience and countries of birth. Private practice was targeted, as it appears to be representative of the profession. First, the informants performed a free association task that was analyzed with descriptive methods. Then, they were interviewed about previous experiences of cross-cultural interventions, to highlight their representations of the culturally different Other, of the cross-cultural psychological consultation and of their own role. A thematic analysis was performed on these interviews. Results were interpreted through the theoretical framework described above. Comparisons were made between foreign-born participants and those born in Canada and between participants reporting more cross-cultural intervention experiences and those reporting less of these encounters. Concerning participants’ representations, findings show that the informants generally do not feel that they step out of their psychologist’s role, even if they discuss several particularities that affect all aspects of their work in cross-cultural contexts. Consultations are often perceived as similar, although some situations generate varying degrees of destabilization. The culturally different Other is predominantly represented as an immigrant in the process of cultural adaptation. This representation arises from a more general representation of the patient as a person experiencing difficulties. The later colors all the conceptualizations carried about the Other and legitimizes the interventions of the psychologist. Individual nuances and positions emerged when analysing practices. All participants expressed an interest for cross-cultural differences and a majority demonstrated a degree of cross-cultural sensitivity sufficient enough to favour some cross-cultural adaptations of psychotherapy. Discourses on acculturative issues mostly reflect a desire for integration of the culturally different Other and less often demonstrate individualistic perspectives. Specific knowledge about cross-cultural issues are generally perceived positively, but their usefulness is sometimes limited in the context of real interventions. Analysis of professional norms shows practices varying between a stronger standardization on the one hand and a consideration of the "inter-normative" aspects of the cross-cultural consultation relationship on the other. Participants were distributed into a typology of the relationship to the culturally different Other after crossing observations from these different theoretical perspectives. Nearly half of them showed a discourse on their practices revealing difficulties with the cultural decentration processes. In conclusion, an attitude of openness, good intentions or even frequent exposure to intercultural contacts is not enough for psychologists to allow them to fully decentre from a purely psychological perspective. A socially shared understanding of the psychologist's role centered on the inner self of an individual living with difficulties may limit the development of broader perspectives. Contributions of the results for cross-cultural training as well as the limits of the current research are discussed.
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Adolescence, immigration et santé mentale : schisme et articulation des discours soignants autour des orientations et des stratégies d'intervention en contexte ethnopsychiatriqueLarivée, Alexandre 01 1900 (has links)
La souffrance psychologique des adolescents fait l'objet d'une attention croissante des pouvoirs publics, des mondes associatifs, et bien sûr des cliniciens et des travailleurs psychosociaux. Pour les adolescents migrants, cette souffrance, aggravée par la fragilité, les malaises et les tensions de l'adolescence, est compliquée par l'appareil de santé publique bureaucratique complexe destiné à traduire dans le langage des soins le malaise des attitudes, des comportements et des tendances qui se dégagent de leur statut de migrant tantôt mal vécu, tantôt réprouvé par leur environnement et leur parcours personnel et familial.
Ce mémoire de maîtrise a exploré l'un d'entre eux, celui de la clinique de psychiatrie transculturelle, où l'écoute de ce qui se dit importe tout autant que la traduction et la gestion de ces souffrances. En utilisant une approche anthropologique, j'analyse les discours et les attitudes de dix thérapeutes et les travailleurs sociaux qui interviennent auprès de ces familles. Cette recherche montre que le cadre de gestion sociale et culturelle qui inclut les soignants et les familles, et les ambivalences de jeunes adolescents, ne peut être analysé sans référencer le contexte plus large des différences de classes, d'accès au pouvoir, d'orientations et de bagages culturels affectant à la fois le vécu des adolescents et la manière avec laquelle leurs angoisses seront communiquées et traduites. Dans cette perspective particulière, les paradoxes et les résistances de certains professionnels médicaux et sociaux, dont les positions qu'ils occupent au sein des structures du pouvoir, autrement, pourraient les tenter de s'engager dans des diagnostics faciles liés à la socialisation prétendument difficile de ces adolescences. Au lieu de cela, ils créent des stratégies uniques qui respectent les idiomes officiels encadrant leur autorité médicale et sociale. / The psychological suffering of teenagers has drawn increasing attention of the public authorities, associations, and of course clinicians and psychosocial workers. For migrant teens, this suffering, exacerbated by the fragility, discomforts and tensions of adolescence, is complicated by the complex bureaucratic public health apparatus designed to translate into the language of health care the malaise of attitudes, behaviours, and tendencies that emerge from their migrant status and history.
This thesis explores one of these, the transcultural psychiatry clinic, where listening to what is said is as important as translating and managing these complaints. Using an anthropological approach, I analyze the speech and attitudes of ten therapists and social workers who work with families and teenagers. This research shows that the framework of social and cultural management that includes caregivers and families, and the ambivalencies of young teens, cannot be analyzed without referencing the broader context of class differences, power, and the past condition that influence both teen suffering and how their anguish is communicated and translated. In this particular perspective, the paradoxes and resistances of some medical and social professionals, whose position in the power structure could otherwise tempt them to engage in facile diagnoses linked to allegedly improper socialisation of these migrant teens. Instead, they create unique strategies that respect the official idioms that frame their medical and social authority.
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Solidarisations : Enquête sur les migrants en situation irrégulière et leurs soutiens / Solidarisations : Inquiry on illegal migrants and their supportsChambon, Nicolas 30 November 2017 (has links)
La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation. / La temporalité (2007-2017) de cette enquête sur les modalités de soutien aux migrants en situation irrégulière lui donne une valeur particulière. Si ce temps a permis de suivre les reconfigurations des formes de soutiens, il inscrit surtout cette thèse dans une actualité de crise (de l’accueil) des migrants, induisant une augmentation continuelle du nombre d’illégaux et parmi eux de déboutés de l’asile.Cette thèse retrace ainsi le parcours de son auteur et amène à suivre différentes voies de solidarisation avec ceux qu’on appelle alors les « sans-papiers » ou clandestins et, de manière plus « neutre », les migrants en situation irrégulière. Les trois parties qui composent l’ouvrage correspondent à trois sites de problématisation avec leur épicentre : une association qui propose du soutien juridique, des collectifs militants et enfin un observatoire / réseau inscrit dans le champ de la santé mentale. Chaque site implique, pour l’auteur, un réajustement de sa posture (tantôt bénévole-observateur, tantôt militant-engagé, tantôt sociologue-impliqué), mais toujours une forte réflexivité et le maintien du fil problématique : comment prendre en compte, de manière théorique mais aussi pratique, ceux qui seraient incomptés ? Tel est l’enjeu : une fois posée l’énigme de la solidarité avec les étrangers, il importe d’enquêter sur les activités pratiques de solidarisation. Comment se rendre solidaire ? Et in fine quelle est la teneur politique des différentes activités de soutien ?La thèse embarque son lecteur tout d’abord dans une association « œcuménique » et ses permanences juridiques. Comment concilier un soutien juridique à destination de « cas », de « sujets de droit » et le souci politique d'une défense du droit des étrangers ? Si le soutien juridique est efficace, il pose problème à certains membres de l’association qui vont expérimenter une autre manière (moins individualisée) de venir en soutien à des étrangers, en l’occurrence, à des couples mixtes.Le lecteur est ensuite amené au « cœur du problème », dans des collectifs et autres réseaux militants. Sont documentées dans cette deuxième partie, notamment à partir de l’analyse de tracts, les modalités de saisie des « sans-papiers » comme sujets politiques, entre « cas » et « cause ». Mais qu’est-ce que la cause fait à l’autre ? Dans un contexte d’affaiblissement de la cause des étrangers, comment mobiliser ? Au nom de quoi ? Le relatif échec des mobilisations est en grande partie dû à la quête infructueuse de réponses efficientes à cette question. Le « sans-papiers » résiste à être un militant comme les autres. La thèse explore ensuite la question de la prise en charge des migrants dans les dispositifs médicaux et sociaux. La question des manières de prendre en charge les « particularités » des migrants se posent aux praticiens et intervenants de ces domaines. En rejoignant un dispositif de soutien aux professionnels, l’auteur trouve un terrain d’opérationnalisation… Comment parler du public ? D’un côté, il s’agit de le caractériser de manière générale (cela se fera à travers la figure du migrant précaire) et de l’autre, d’inviter à une réflexivité sur les modes de prise en charge des vulnérabilités et à un partage des épreuves auxquelles les intervenants font face. Mais point de miracle ici : cette incursion dans le champ de la santé ne constitue par un aboutissement, ni l’horizon normatif d’un mode de prise en compte de la personne.L’enquête continue… Avec Mansour, un « sans-papiers » qui aura ses papiers. Et ce dernier, en ne se rendant pas solidaire d’hypothétique soutien, est aussi celui qui finalement résiste… à l’assignation.
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Place de la notion d’honneur en psychothérapie et en pratique ethnopsychiatrique : entrevues réalisées auprès de psychothérapeutes et ethnothérapeutes montréalais et parisiensWarnant, Ariane L. M. A. 03 1900 (has links)
Confrontée à des familles devant faire face à des questions reliées à l'honneur, l'ethnopsychiatrie ne peut faire l'économie de s'interroger sur cette notion. C'est l'un des objectifs de cette thèse qui se donne pour mission, non seulement de réaliser une revue de la littérature sur ce thème, mais aussi de dégager l'intérêt de ce concept pour cette discipline. / The notion of honor in psychotherapy and ethnopsychiatry: Interviews conducted with psychotherapists and ethnotherapists in Montreal and Paris.
Having to treat families with honor related issues, ethnopsychiatry cannot afford to ignore this notion. The objectives of this thesis are to review the literature on the theme of honor and to impress the importance of the notion of honor in the field of ethnopsychiatry.
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Place de la notion d’honneur en psychothérapie et en pratique ethnopsychiatrique : entrevues réalisées auprès de psychothérapeutes et ethnothérapeutes montréalais et parisiensWarnant, Ariane L. M. A. 03 1900 (has links)
Confrontée à des familles devant faire face à des questions reliées à l'honneur, l'ethnopsychiatrie ne peut faire l'économie de s'interroger sur cette notion. C'est l'un des objectifs de cette thèse qui se donne pour mission, non seulement de réaliser une revue de la littérature sur ce thème, mais aussi de dégager l'intérêt de ce concept pour cette discipline. / The notion of honor in psychotherapy and ethnopsychiatry: Interviews conducted with psychotherapists and ethnotherapists in Montreal and Paris.
Having to treat families with honor related issues, ethnopsychiatry cannot afford to ignore this notion. The objectives of this thesis are to review the literature on the theme of honor and to impress the importance of the notion of honor in the field of ethnopsychiatry.
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Les interventions psy dans les communautés autochtones du Nord du Québec : la transculturation d’une pratique nomadeBlanchet, Edgar 10 1900 (has links)
Ce mémoire est catégorisé dans la sous-discipline de l'anthropologie culturelle, car la culture - comme phénomène - occupe un rôle important dans l'analyse. Il aborde néanmoins des questions de santé et de santé mentale. On pourrait donc le catégoriser également dans une sous-sous-discipline de l'anthropologie de la santé mentale. / L’étiologie et l’épistémologie biomédicale sont importées par les psychiatres, les thérapeutes et les intervenants-es qui pratiquent en milieux autochtones. Elles entrent parfois en conflit avec des conceptions locales des troubles (Laplantine 1998 ; Summerfield et al. 2016). C'est en réaction à ce problème que des champs d'études interdisciplinaires relativement récents tels que la psychiatrie transculturelle et l’ethnopsychiatrie se sont développés. Ces disciplines proposent une épidémiologie socioculturelle et contextuelle de la santé mentale ainsi que des traitements alternatifs originaux (Lecompte et col. 2006). La différence culturelle ferait partie des obstacles au succès du travail de prévention, au traitement et particulièrement au développement d’une alliance thérapeutique (Chandler et Lalonde 1998 ; Kirmayer 2003 et 2009 ; Sterlin et Dutheuil 2000). Dans le Nord du Québec, l’enjeu de la différence sociale et culturelle s’ajoute au fait que certains services de santé sont parfois difficiles à offrir dans les communautés nordiques et donc éloignées des centres urbains et hospitaliers. De plus, le roulement des employés y serait plus grand (Paré 2004).
Cette recherche étudie spécifiquement la rencontre clinique dans un contexte interculturel précis et l‘adaptation des services et des cadres psychothérapeutiques qui en suit. Le travail des intervenantes et leur vécu est documentés et analysés en profondeur. Cette recherche accorde une attention particulière à l’analyser de la dynamique originale du soin de type « fly-in, fly-out » (FIFO) et à ses effets sur l’issue des rencontres cliniques. Les données de l’étude témoignent de plusieurs modifications apportées à la pratique des soignantes suite à ce que j’appelle leur psytinéraire interculturel en contexte colonial.
Mon étude est fondée sur une approche inductive et qualitative. L’analyse conjugue des données provenant d'une quinzaine d’entrevues semi-dirigées avec des informateurs-trices psy- de même que du matériel de prévention et de formation que ces informatrices ont développé.
En bref, je m’intéresse à la manière dont s’articulent la prévention et les soins de santé mentale et aux défis rencontrés par les intervenantes psy. Les variables mises en cause sont : les effets de l’éloignement et de l’isolement (« fly in fly out » - FIFO), la différence sociale et culturelle et d’autres particularités liées au contexte colonial qui entrent en jeux lors des rencontres thérapeutiques (violences coloniales, traumatismes, pauvreté, etc.). Finalement, je me questionne sur les éléments des modèles d’interventions transculturelle et ethnopsychiatrique qui pourraient être importés dans ce contexte afin que le travail clinique ait davantage de succès. En trame de fond, j’interroge quelle place prend la culture portée par les différents acteurs de la rencontre dans les traitements. Une perspective systémique complémentariste inspirée des travaux de George Devereux et de Grégory Bateson s’est avérée très utile. / This exploratory study focuses on the mental health care services provided within aboriginal communities in Northern Québec, through a systemic and ethnopsychiatric perspective. Based on an approach both inductive and qualitative, this analysis relies on data from some fifteen semi-structured interviews with informants from the psychological and psychiatric fields, combined with educational and prevention materials developed by those actors. This study first wishes to document and examine the peculiar dynamics of mental health care within northern communities and how the medical staff adapts its methods, yet it also wishes to question the very own nature of the provided mental health care system, focusing especially on the impact of the alternating care providing system (the "fly-in, fly-out") on the outcomes of clinical meetings.
While presenting some advantages, this structure of care still raises numerous issues, from the constraints emerging from cultural differences, to the geographical and demographical situations of those communities, even raising issues linked to the colonial history of Quebec. In this context, all the boundaries of medical intervention are increased, as well as risks associated with errors, re-traumatization, even neo-colonisation. Consequently, therapists seem to see their practice transcultured once immersed in a new environment. I therefore examine potential elements for a new model of transcultural and ethnopsychiatric intervention, that once developed, might help clinical works be more successful. Moreover, the idea is to think more generally about what should be the place given to the culture of the care providers, in order to start creating an environment more in line with the issues brought by the testimonies I collected.
Finally, this Master Thesis wishes to link theories of ethnopsychiatry and transcultural psychiatry to field work in the Northern territories, in order to offer a reflection on the decolonization of mental health care, through the use of a complementarist systemic perspective and a community-based, partnership-based approach.
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Messager sans message : traité de psychothérapie interculturelle / Messenger without a message : study on intercultural psychotherapyCoyer, Gilbert 22 October 2009 (has links)
Cette recherche est issue d’une observation longitudinale de quatorze enfants suivis en psychothérapie ; reçus en consultations familiales avec des interprètes ou médiateurs ; soutenus dans leur environnement social et scolaire ; et pour certains, accueillis en hôpital de jour. Il s’agit essentiellement d’enfants d’origine africaine, simultanément engagés par leur famille dans des traitements traditionnels. Le caractère bifocal – individuel et environnemental – de ces suivis, ouvre à un questionnement épistémologique dans ces deux champs respectifs – psychologique et social – et dans celui de leur articulation. Il engage, pour éviter l’écueil du relativisme ou des confusions sémantiques, à un approfondissement des notions de complémentarisme et d’acculturation antagoniste telles qu’elles ont été formalisées par Devereux, et prolongées, pour cette dernière, par certains sociologues comme Bourdieu et Sayad, ou du point de vue des paradoxes qu’elle soulève, par les travaux de Winnicott, de Roussillon, de Bateson, ou de certains cognitivistes. Ces observations conjointes et longues, sur trois à dix ans, soulignent les nombreuses interfaces entre les problématiques des enfants suivis et le champ familial et social auquel ouvrent les traitements culturels de leur malaise. En cela, la réflexion sur ces psychothérapies interculturelles soutient celle déjà engagée par d’autres cliniciens sur l’articulation de l’intrasubjectivité et de l’intersubjectivité, et sur les médiations thérapeutiques. Elle amène à approfondir dans ce domaine le sens des notions de symbolisation, de traduction, et de transitionnalité, dans la suite des travaux de Roussillon, de Berman, et de Winnicott. / This work is based on the longitudinal observation of 14 children treated with psychotherapy, seen in family consultations with interpreters or mediators, supported in their social and school environment and in some cases, admitted to day hospitals. Most children are of African origin, with families that simultaneously looked for traditional treatments. The bifocal character of these follow-ups – individual and environmental – allows for epistemological questioning in both of the respective fields – psychological and social – and in their articulation. It involves, in order to avoid the pitfalls of relativism or semantic confusions, a more profound analysis of the notions of complementarism and antagonistic acculturation as they have been formalized by Devereux, and developed in the case of acculturation, by certain sociologists such as Bourdieu and Sayad, or from the perspective of paradoxes that result, of the work of Winnicott, Roussillon, Bateson and certain cognitivists. These conjoined and long clinical follow-ups lasting from three to ten years underline the numerous interfaces between the problematics of the treated children and the family and social fields implicit in the cultural treatment of their illness. As such, the reflection about these intercultural psychotherapies supports work already engaged by other clinicians on the articulation between intra- and inter-subjectivity and on therapeutic mediations. It allows for a more profound examination of meaning of the notions of symbolization, translation and transitional space, following the work of Roussillon, Berman and Winnicott.
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