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Développement de la promotion immobilière dans l'agglomération d'Abidjan : désengagement de l'Etat et privatisation de la production de l'espace urbain / Development of real estate in the metropolitan area of Abidjan : disengagement of the State and privatization of the production of urban spaceKanga, Jean-Jacques 12 July 2014 (has links)
Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, connaît une forte pression démographique. Elle abrite aujourd’hui environ 4,5 millions d’habitants, soit 20% de la population nationale et 50% de la population urbaine. Cette situation induit une demande régulièrement en hausse de logements et de terrains urbains à bâtir. Pour faire face à cette demande, l'Etat est lancé dès les indépendances, dans une politique volontariste de production de logements et de terrains urbains, dont la mise en œuvre a nécessité la création de plusieurs structures publiques. Dans ce dispositif, l'Etat intervenait depuis la programmation jusqu’à la commercialisation des logements et la gestion des ensembles immobiliers réalisés. Il assurait par ailleurs la mise en place des infrastructures et des équipements socio collectifs. Mais suite à la crise économique des années 1980 il passe le relai au secteur privé et se cantonne à stimuler l'initiative privée et à moderniser les mécanismes de financement du secteur de l’habitat. Dès lors, le marché immobilier connaît l’apparition de plusieurs promoteurs qui interviennent presqu’exclusivement à Abidjan. Ce travail contribue à établir une meilleure connaissance des activités du secteur privé formel de promotion immobilière dans l’agglomération Abidjanaise depuis les années 1980 et leur impact sur l’espace urbain. Il met en lumière les opérations immobilières en insistant sur leurs dimensions spatiale, qualitative et quantitative. / Abidjan, the economic capital of Cote d'Ivoire, is undergoing a strong demographic pressure. It currently has a population of 4.5 million, which represents about 20% of the national population and 50% of the urban population. This situation induces a continuously rising demand for housing and building land. To address this rising demand after its independence, the state voluntarily engaged in a series of policies to promote housing and building land by creating a number of public sector organizations. In this plan, the state intervened from programming to marketing of the housing and the management of the residential projects. It also ensured the implementation of infrastructure and public social facilities. However, due to the economic crisis of the 1980s, the state relayed those tasks to the private sector and focused its efforts on the promotion of private initiatives by modernizing the financing mechanisms in the housing sector. Since then, the real estate market is witnessing the emergence of several real estate developers exclusively operating in the district of Abidjan. This study helps to establish a better understanding of the formal real estate development private sector’s activities in the agglomeration of Abidjan since the 1980s and their impact on the urban space. It highlights the real estate developments with an emphasis on their spatial, qualitative and quantitative aspects.
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Contrôle du foncier, agricultures d'entreprise et restructurations agraires : une perspective critique des investissements fonciers à grande échelle : Le cas de la partie centrale du Mozambique / Land control, agricultural firms and agrarian restructuration : a critical perspective of large scale land-based investment : The case of central MozambiqueBoche, Mathieu 15 December 2014 (has links)
La demande croissante pour l’alimentation, l’énergie et les ressources naturelles, combinée à la limitation des ressources et à la libéralisation du commerce sont parmi les facteurs ayant entrainé une nouvelle « ruée sur les terres agricoles » observée depuis quelques années. Alors que certains ont exprimé des inquiétudes sur les implications potentielles de ces projets sur les droits et les moyens de subsistance des populations rurales des pays en développement, d’autres ont souligné le potentiel de ces opportunités dans la lutte pour la sécurité alimentaire et le développement rural que constituait ces annonces d’investissements dans un secteur longtemps négligé. Cette thèse interroge la complexité économique, institutionnelle et sociale des investissements fonciers à grande échelle et leur capacité à engendrer des restructurations agraires et un changement du modèle de développement agricole au Mozambique. En raison de leur fort taux d’échec et des difficultés d’implantation des projets, il apparait que les investissements fonciers à grande échelle n’ont pas entrainé une rupture dans les structures agraires locales marquée par un changement des caractéristiques des exploitations majoritairement productrices dans le secteur agricole national. En revanche, l’intérêt des investisseurs étrangers tend à influencer les autorités nationales vers une réactivation du modèle de développement agricole qui prévalait après l’Indépendance, c’est-à-dire un secteur agricole dual avec des agriculteurs familiaux marginalisés d’une part et des exploitations agricoles à grande échelle établies avec des investissements étrangers de l’autre. Ainsi, non seulement la grande majorité des agriculteurs familiaux ne bénéficient pas de la dynamique actuelle de projets d’investissement, mais les politiques agricoles et foncières et les mesures de soutien tendent à se détourner d’eux au profit de la facilitation des investissements à grande échelle. Nos résultats remettent en cause la capacité des projets actuels à enclencher une trajectoire de développement agricole capable de répondre aux défis des économies africaines. / The growing demand for food, energy and natural resources, combined with the limited stock of natural resources available and the process of trade liberalization are among the factors that have triggered a new rush for land observed in the last years. Despite an extensive literature, most analyses of large scale land based investment are politically and ideologically anchored, reflecting strong opposing stances. On one hand, some have expressed some concerns on the potential implications of these projects on peasants’ land rights and livelihood. On the other hand, some other researchers have argued that these projects should be seen as opportunities in the struggle for food security and rural development. This thesis questions the economic, social and institutional complexity of large scale land based investment including their differentiated evolutionary dynamics and implications in terms of agricultural development and agrarian change in Mozambique. Because of a high failure rate and difficulties to establish the production structures, it appears that large scale land based investments haven’t led to a shift from small scale farming to large scale farming as the main farming organization in Mozambique. However, the rising interest of foreign investors tend to influence national authorities in rehabilitating the post-Independence agricultural development model, which was characterized by a dual system composed of marginalized subsistence farmers on one hand and foreign owned large scale farms. So, not only do smallholders benefit little from present agricultural investment dynamics, but also agricultural policies and support measures tend to shift away from the former towards the facilitation of large-scale investment. Our results questions the capacity of actual large scale land based investments to trigger a trajectory of agricultural development able to meet African economies challenges.
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La tierra se mueve : les transformations de la propriété agricole dans une zone aride : la province du Limarí (Région de Coquimbo, Chili)Reyes Serrano, Héctor Fabian 29 January 2009 (has links) (PDF)
La terre agricole du Limarí change de mains, parfois très lentement, parfois très rapidement. La concentration de la propriété de la terre, initiée avec les mercedes de tierra faites par la couronne espagnole à partir du 16ème siècle, ne sera interrompue que par la réforme agraire des années 1960. Le courant économique néolibéral confirmé avec force au Chili à partir de 1973, marque le début d'une nouvelle période de transformation de la propriété et de la production agropastorale qui se maintient actuellement. De nouveaux propriétaires et de nouvelles dynamiques économiques et sociales se développent dans le Limarí. Dans le contexte politique qui a mis en évidence le problème de paysans sans terre dans l'Amérique latine, l'accès à la terre agricole donne t'elle un meilleur accès à la croissance ? Le fait qu'un plus grand nombre devienne propriétaire de la terre transforme-t-il la relation entre l'agriculteur, la terre et la production ? La relation entre l'accès à la terre, la production et le bien-être des agriculteurs les moins favorisés n'est pas homogène mais présente une vaste gamme de nuances. L'accès à l'eau, au financement, à l'information et à la formation sont tout aussi déterminants. L'avenir des propriétaires-agriculteurs actuels, et de ceux qui aspirent à le devenir, n'est pas tout tracé et dépend de facteurs devenus imprévisibles. A travers les données des recensements agro-pastoraux et les données fiscales, et à travers des exemples détaillés, ce travail aborde l'évolution de la structure foncière dans une province dont l'agriculture s'est développée de façon spectaculaire malgré ou grâce à l'aridité, malgré ou grâce au néolibéralisme.
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L'accession à la propriété foncière pour les investisseurs étrangers à Madagascar / The land accession in Madagascar for foreign investorsFreydier, Cédric 12 October 2011 (has links)
La perpétuelle recherche d'un gain ou d'un profit n'a pas épargné les rapports entre les Etats. En effet, les pays via les relations qu'ils entretiennent passent des accords dans le but d'assurer un essor et un développement économique et, Madagascar n'échappe pas à cette règle.Ainsi, force est de constater que depuis quelques années les investisseurs étrangers sont intéressés par les perspectives offertes par l'île rouge, cependant, la question de la sécurité de leurs investissements se pose, et en découle, de nombreuses interrogations sur l'accession à la propriété foncière pour les investisseurs étrangers à Madagascar. La propriété foncière sera entendue dans cette recherche comme la somme des terres acquises ou devant être acquises par les investisseurs étrangers pour établir leurs projets. En effet, les investisseurs, c'est-à-dire, les personnes morales (SA, SARL, EURL, Groupements…) souhaitant s'implanter à Madagascar veulent s'assurer des garanties quant à « la propriété de la chose (…) et de ce qu'elle produit1 » c'est-à-dire de leurs investissements. Ainsi, condition nécessaire du développement des affaires, les investissements étrangers représentent un potentiel important pouvant permettre de tirer l'économie du pays vers le haut. Toutefois, de nombreux chefs d'entreprises ou d'entrepreneurs individuels restent sur leur réserve en raison de leurs craintes quant à la fiabilité d'une implantation dans l'île de l'Océan Indien. C'est dans ce cadre que, le droit des affaires malgache avec l'appui du gouvernement actuellement en place et par le biais d'institutions internationales est en train de subir une profonde mutation. En effet, Monsieur RAVALOMANANA2 président de la République Démocratique de Madagascar a institué des processus nouveaux dans l'économie et la politique Malgache. Une profonde réforme du droit des affaires et du droit applicable aux investisseurs est en cours3, ceci dans le but de redonner confiance aux entreprises étrangères, de redynamiser l'économie et de permettre un « appel » à l'investissement international pour encourager les bailleurs de fons étrangers.L'approche, l'étude et l'approfondissement de ces nouvelles données permettent de dresser un bilan global de l'accession à la propriété foncière (qui est une condition pour favoriser, développer et encourager les investissements des entreprises étrangères).C'est dans le cadre de cette profonde mutation, et de ces réformes ayant des conséquences sur le droit des affaires qu'il est intéressant de s'interroger sur les nouvelles conditions d'accession à la propriété sur le sol malgache, d'étudier ainsi, les procédés mis en place pour encourager des créations d'entreprises, des délocalisations (Fiscalité encourageante…) et pour rassurer les investisseurs.---------------------------------------------------------------------------------------------------1 Art.544 C.civ « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses (…) » et 546 C.civ « La propriété d'une chose soit mobilière, soit immobilière donne droit sur tout ce qu'elle produit (…) »2 Président depuis 2002, il succède à Monsieur Didier RATSIRAKA.3 Voir, la Cérémonie de lancement officiel de « l'Economic Developpement Board of Madagascar » ou Conseil Economique pour le développement Economique de Madagascar, en date du 05 Mars 2007, à Antananarivo. / The perpetual search for gain or profit has not spared reportsbetween states. Indeed, the country through their relationshipssign agreements in order to ensure growth and developmenteconomic, Madagascar is no exception to this rule.Thus, it is clear that in recent years investorsforeigners are interested in the prospects offered by the"red island"however, the issue of security of their investments arises, andresult, many questions about the home landfor foreign investors in Madagascar.The land will be heard in this research as the sum ofland acquired or to be acquired by foreign investorsdevelop their projects. Indeed, investors, that is to say,Corporations (SA, SARL, EURL, group ...) wishing to relocate toMadagascar want to ensure guarantees of "property of the thing(...) And what it product1 "that is to say their investments.Thus, a necessary condition for business development, investmentForeigners represent a significant potential that can afford to takethe economy up. However, many business leaders orindividual entrepreneurs remain on their reserves because of theirconcerns about the reliability of a settlement on the island of the Indian Ocean.It is within this framework, business law with support from Madagascarcurrent government and through institutionsInternational is undergoing a profound change. Indeed,RAVALOMANANA2 Mr. President of the Democratic Republic of Madagascarintroduced new processes in the economy and politics of Madagascar. Amajor reform of business law and the law applicable toinvestors is Class3, this in order to restore confidenceforeign companies to revitalize the economy and allow a "call"investment to encourage international donors fonsforeigners.The approach, the study and deepening of these new data allowof a comprehensive review of home land (which is acondition to promote, develop and encourage investmentsforeign companies).As part of this profound change, and these reforms withimpact on business law it is interesting to speculatethe new conditions of home ownership on the ground in Madagascar,and to study the processes in place to encourage creativecompanies, relocation (Taxation encouraging ...) and to reassureinvestors.1 Art.544 C.civ "Property is the right to enjoy and dispose of things(...) "And 546 C.civ" The ownership of a thing is movable or real estateis entitled to everything it produces (...) "2 President since 2002, he succeeded Mr. Didier Ratsiraka.3 See, the official launch ceremony of "the Economic Development Boardof Madagascar "and the Economic Development EconomicMadagascar, dated March 5, 2007, in Antananarivo.
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Qui prendra ma terre ? : l'office du Niger, des investissements internationaux aux arrangements fonciers locaux / Who Will grab my land ? The Office du Niger, from international investments to local land arrangements. : the Office du Niger, from international investments to local land arrangements.Adamczewski-Hertzog, Amandine 31 March 2014 (has links)
Qui prendra ma terre ? L’Office du Niger, des investissements internationaux aux arrangements fonciers locaux.La crise alimentaire mondiale de 2008 a provoqué un mouvement d’investissements fonciers à grande échelle. En Afrique de l’Ouest, l’Office du Niger (ON) est un cas emblématique des aux investissements fonciers dans l’irrigation. 45 000 exploitations familiales y exploitent 100 000 ha de rizières sur lesquelles ils n’ont jamais obtenu de droits fonciers. Faute de capitaux, l’Etat malien a fait appel aux investisseurs, privés et publics, nationaux et étrangers, pour atteindre l’objectif d’un million d’ha irrigués visé depuis 1932. De nouvelles règles facilitent leur accès à la terre. L’arrivée des investisseurs et les risques d’accaparements ont donné le signal d’une course à la terre où les différents acteurs, investisseurs, paysans, petits et hauts responsables de l’Etat, mettent en oeuvre des arrangements fonciers informels.La thèse montre que ces arrangements ont leurs racines dans l’évolution historique du foncier. Elle analyse le développement des arrangements fonciers en tant que processus d’adaptation à des règles contraignantes ne permettant pas aux acteurs d’atteindre leurs objectifs. Trois types d’arrangements ont pu être identifiés : des arrangements coopératifs, des arrangements néo-coutumiers et des arrangements spéculatifs. A travers l’analyse des jeux d’acteurs, la thèse souligne l’importance du rôle des acteurs, mais aussi du contexte socio-politico-spatial dans la construction des arrangements fonciers. / Who will take my land? The Office du Niger, international investments to local tenure arrangements.The 2008 global food crisis led to a wide dynamic of large scale investments in agriculture. In West Africa, the Office du Niger (ON) irrigation scheme is a significant example of such a dynamic of investment in agriculture. 45,000 family farmers grow rice on 100,000 hectares where they have never obtained property rights. Facing low national investment capacity and a significant decrease in the international development assistance, the Malian State launched an appeal to investors to reach the objective defined in the early 1930’s of one million hectares developed for irrigation. Investors were national or foreign investors from the private or public sectors. The State defined new rules to make their access to land easier. The risk of land grabbing linked to the arrival of new investors gave the signal for a rush to access to land in which different actors: investors, farmers, national or local officers, used informal arrangements.This research shows that these arrangements are historically rooted in the evolution of land management in the ON area. The main methodological contribution of this research is that arrangements are analyzed as a process that enables the different actors to adapt to binding rules, and finally to achieve their objectives. Three types of arrangements are described: cooperative arrangements, neo-customary arrangements, and speculative arrangements. By analyzing stakeholders’ games, this research highlights the importance of the actors’ positions and the socio-political context as key factors in the creation of new land arrangements.
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Práticas de sociabilidade de proprietários fundiários de Floresta e de Tacaratú : sertão de Pernambuco (1840-1880) / Les pratiques de sociabilité des copropriétaires fonciers de Floresta et de Tacaratu : deux villes de l'arrière-pays du Pernambouc (1840-1880)Ferreira Burlamaqui Proa, Maria do bom parto 14 December 2011 (has links)
Cette thèse repose sur l'analyse de la trajectoire sociale de cent cinquante-quatre propriétaires fonciers de Floresta et Tacaratú, deux villes moyennes de la région du Médio São Francisco1, l'arrière-pays du Pernambouc. La recherche de documents judiciaires et notariaux permet de situer les caractéristiques de la formation sociale de cette catégorie de propriétaires, dans la période de l'exécution de la Loi de Terres de 1850, moment où le gouvernement impérial du Brésil cherchait à concrétiser des transformations économiques et sociales importantes, telles que les ventes de terres publiques à des particuliers.Pour ce faire, nous nous proposons d'analyser le régime de copropriété qui caractérisait nombre de biens de propriétaires fonciers. L’étude comparative des sources a permis de mettre en évidence des caractéristiques sociales, politiques, culturelles et économiques de ces membres des familles traditionnelles de la région. À partir d'une approche d’histoire sérielle et prosopographique, nous avons constitué les réseaux de sociabilité développés par ce groupe élitaire, tel que le réseau matrimonial, le réseau patrimonial et le réseau politique bureaucratique.Nous avons constaté que ces familles de copropriétaires fonciers ont participé de la construction de cet espace de l'arrière-pays, comme catégorie socialement dominante et tant que de membres de la bureaucratie administrative locale. / This thesis is based on the analysis of the social trajectory of one hundred and fifty to four landowners Tacaratú and Floresta, two towns in the region of Medio Sao Francisco, the interior of Pernambuco. The analysis of court documents and notary can put the characteristics of the social formation of the class property owners, in the period of implementation of the Land Act of 1850, when the Imperial Government of Brazil sought to implement changes economic and social importance, such as sales of public land to individuals.To do this, we propose to analyze the co-ownership of property that characterized many of the landowners. Comparative research has highlighted the social, political, cultural and economic of the members of traditional families in the region. Using an approach prosopographic and serial history, we established the social networks developed by this elite group, such as matrimonial network, the network and the network patrimonial bureaucratic politics.We found that these families of land owners were involved in the construction of this area of the hinterland, as socially dominant class and as members of the local government bureaucracy.
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Développement territoriale [sic] et mutation foncière : une approche spatiale dans la région de Barito Kuala (Kalimantan du Sud, Indonésie) / Territorial development and land transformation : a spatial approach in the area of Barito Kuala (South Kalimantan, Indonesia)Bangun, Sri Karina 22 June 2018 (has links)
Barito Kuala, une région de Kalimantan du Sud, en Indonésie, est située le long de la côte du fleuve Barito, avec une largeur moyenne de 500 m et une longueur d'environ 900 km. Sa proximité de la rivière a rendu la terre dans cette région riche et fertile, avec de vastes zones de marécages forestiers inoccupés. Ces conditions favorables ont conduit le gouvernement indonésien, depuis 1969, à mettre en œuvre des politiques de transmigration à l'égard de la région de Barito Kuala et à l'affecter à divers projets agricoles. En conséquence, en 2014, Barito Kuala est devenu le plus grand producteur de riz de Kalimantan du Sud, avec 53% de sa superficie utilisée comme rizières. Les surfaces restantes sont allouées aux plantations (22%), suivies par les arbustes (13%), le logement (4%), les forêts (2%) et autres (6%), y compris les étangs et les rivières. La répartition actuelle des terres à Barito Kuala contraste fortement avec les images satellites prises en 1973, qui montrent clairement que la majorité de sa superficie était couverte de forêts (64%), suivie de rizières (26%), de plantations (4%) et d'autres (10%) y compris les roseaux et les rivières. Ces faits indiquent que les changements d'utilisation des terres se sont produits très rapidement à Barito Kuala, en particulier en ce qui concerne les forêts et les plantations. Ces changements majeurs dans l'utilisation des terres ont déclenché des changements majeurs dans le régime foncier, dont les droits d'utilisation des terres. Cette situation est devenue plus compliquée par le développement rapide de la nouvelle ville métropolitaine de Banjar Bakula, établie depuis 2012, qui comprend une partie de Barito Kuala dans sa zone métropolitaine. L'émergence des marchés fonciers a également affecté la forme et le rythme de l'urbanisation et les transformations des terres et les structures foncières. Il est intéressant de considérer le cas de Barito Kuala où la transformation d'une zone humide-zone rurale en une zone urbaine tentaculaire et spectaculaire est en proie à des problèmes fonciers. / Barito Kuala, a district in South Kalimantan, Indonesia, is located along the coast of the great river Barito, with an average width of 500 m and a length of about 900 km. Its proximity to the river has rendered its terrestrial landscape rich and fertile, with large areas of idle forest wetlands. These opportune conditions led the Government of Indonesia, since 1969, to implement transmigratory policies toward the district of Barito Kuala and earmarked it for various agricultural developments. As a result, in 2014, Barito Kuala became the largest rice producer in South Kalimantan, with 53% of its land area utilized as rice fields. The remaining areas are allocated for plantations (22%), followed by reeds (13%), housing (4%), forest (2%) and others (6%), including pond and rivers. The present land allocation in Barito Kuala is in stark contrast with satellite images taken in 1973, which clearly shows that most of its area was forest covered (64%) followed by rice field (26%), plantation (4%), and others (10%, including reeds and rivers). These facts indicate that land use changes occurred very quickly in Barito Kuala, especially with regards to forest and plantation areas. These major changes in land uses have triggered major shifts in land tenure, including land use rights. This situation is further complicated by the rapid development of a new metropolitan city of Banjar Bakula, established since 2012, which includes a part of Barito Kuala in its metropolitan zone. The emergence of land markets has also affected the form and pace of urbanization, including land transformations and land structures. It is interesting to consider the case of Barito Kuala; the transformation of a wetland-rural area into a sprawling and spectacular urban zone rife with land tenure issues.
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L’agriculture de la région beyrouthine au prisme des terres waqf (Liban) : une géographie foncière des logiques agricoles / Agriculture of Beirut in the light of waqf lands (Lebanon) : a land geography of agricultural logicLteif, Carine 28 June 2019 (has links)
Dans les pays méditerranéens, l’agriculture en lien avec la ville connait des dynamiques variées, entre déclin et renouveau. Au Liban, les espaces agricoles sont de faible étendue, et limités par un relief escarpé. Le pays souffre également de politiques faibles d’aménagement qui n’accordent pas d’importance à l’agriculture urbaine. Pourtant, des formes agricoles persistent en ville. Dans cette thèse nous lisons l’agriculture en lien avec la ville au prisme d’un droit spécifique au monde arabe, le waqf. Nous partons d’une hypothèse qui voit sur les propriétés dotées d’un waqf une possibilité de maintien ou même de développement de l’agriculture de la région beyrouthine. Adoptant une approche multiscalaire, nous examinons l’agriculture sur le waqf au niveau de sites mais également d’exploitations agricoles, et dressons une géographie foncière des logiques agricoles observables dans la région beyrouthine.Selon nos résultats, les waqf sont assez présents dans l’agglomération beyrouthine. Les waqf agricoles présentent une meilleure résistance face à l’urbanisation -que les terres privées- lorsqu’ils sont associés à des couvents situés dans le périurbain de Beyrouth. Si l’objectif du waqf est l’immobilisation de biens dont les revenus doivent servir des actions pieuses, il en existe différents types au Liban : familial, caritatif, mais aussi religieux chez les chrétiens dont les revenus servent à soutenir les serviteurs de l’Eglise et l’accomplissement d’actes religieux. Quant à leur acquisition, la recherche a permis de distinguer deux discours : celui de religieux qui parlent surtout de waqf achetés, et le second, celui de laïcs, qui lient les acquisitions à d’anciens dons de terres. La gestion de waqf communautaires, majoritaires dans la zone d’étude, diffère selon les confessions religieuses présentes au Liban : elle est centralisée chez les grecs-orthodoxes, les sunnites et les catholiques dans le cas des waqf d’églises, et décentralisée chez les chiites et les catholiques lorsqu’il s’agit de waqf de couvents. Si la location et le métayage agricoles sont possibles sur le waqf, ils sont régis par des contrats s’étalant sur 3, 6, 9 ans chez les catholiques et variant selon le projet agricole chez les orthodoxes, ce qui confère une plus grande sécurité foncière aux exploitations agricoles que celle procurée par les terres privées louées (contrats annuels). Sur le waqf diverses formes agricoles se déploient : maraîchage, arboriculture, élevage et transformation (faire-valoir direct par des religieux), mais aussi des cultures hydroponiques, des pépinières et des cultures spéciales (faire-valoir indirect), alors que sur les terres privées nous retrouvons du maraîchage et de plus en plus de pépinières. Les logiques agricoles identifiées montrent un regain agricole sur les waqf empruntant des trajectoires différentes et entretenant des liens divers à la ville.Finalement, les waqf, malgré leur vocation sociale, n’apparaissent pas comme des communs, ni comme des propriétés privées. Ils sont plutôt mus par des logiques communautaires qui leur sont propres. / In the Mediterranean countries, agriculture linked to city knows various dynamics, between renewal and decline. In Lebanon, agriculture extends over small surface areas and is limited by steep terrain. Moreover, the country suffers from weak planning policies that do not address its agriculture, especially that found in urban contexts. Yet, agriculture persists in the city. In this thesis, we explore agriculture linked to the city in the light of a right that is specific to the Arab region, the waqf. We depart from the following hypothesis: waqf properties allow to maintain, if not to develop, agriculture related to the city. Adopting a multiscale approach, we examine agriculture on waqf at the level of sites, as well as production units, and draw a geography, rather a land geography based on agricultural actors’ logic or logiques agricoles in french.According to our results, waqf lands are quite present in the Beirut region. Agricultural waqf are more resilient- than private lands- to urbanization, especially when found on convent sites located in the peri-urban area of Beirut. If the objective underlying the constitution of a waqf is the immobilization of goods for usages generating revenues for pious actions, still we can distinguish different types of waqf: family, charitable but also religious waqf, especially Christian religious waqf, whose income is used to support the servants of the Church and the fulfillment of religious actions. Management of community waqf, abundant in the study area, differs among religious communities: it is centralized among Greek-orthodox, Sunnis and Catholics in the case of church waqf, and decentralized among Shiites and Catholics in the case of convent waqf. If agricultural leasing and sharecropping are possible on waqf lands, they are ruled by contracts extending over 3, 6, 9 years among Catholics, and varying according to the agricultural project among the Orthodox, which grants a greater land security than which found on private lands (annually renewed contracts). Various agricultural forms can be found on waqf: market gardening, fruit trees, breeding and processing (direct tenure by clergymen) but also hydroponics, nurseries and special crops (indirect tenure of lands, leasing), whereas on private lands we find market gardening and more and more nurseries. Identified agricultural logics show a revival of agriculture on waqf lands borrowing different trajectories and maintaining various links to the city.Finally, the waqf, despite their social vocation, do not appear as commons nor as private properties. They are rather driven by their own communitarian logic.
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Quand les grands promoteurs immobiliers fabriquent la ville en Inde : regards croisés sur Bangalore et Chennai / The large real estate developers and the making of Indian cities : a perspective from Bangalore and ChennaiRouanet, Hortense 09 December 2016 (has links)
La thèse s'intéresse à la place encore méconnue des promoteurs immobiliers privés dans la fabrication des espaces urbains en Inde, en prenant pour terrain de recherche les régions métropolitaines de Bangalore et Chennai. L’enjeu de cette recherche doctorale est d’observer et d’expliquer comment des promoteurs immobiliers contribuent à la transformation de l’organisation spatiale des villes et de leurs paysages, mais également de la manière de les représenter et de les concevoir ainsi que de les aménager et de gouverner leur développement. En sondant ces dimensions matérielles, symboliques et politiques, nous explorons les mécanismes qui aident à comprendre l'essor plus rapide de certains promoteurs à un moment récent de l'histoire urbaine. Ceci nécessite alors de prendre en compte les spécificités de l’activité de promotion en scrutant les modalités par lesquelles les entreprises accèdent aux ressources qui leur sont nécessaires (le foncier, les capitaux et le pouvoir réglementaire) tout en prenant soin de les historiciser. Dans le contexte de l'Inde libéralisée, nous remarquons que l'essor des entreprises de promotion immobilière tient à trois aspects conjugués : 1) une demande importante en nouvelles constructions qui reflète la consommation immobilière d’entreprises recherchant des locaux modernes pour héberger leurs salariés et d’une classe moyenne supérieure croissante; 2) un environnement socio-règlementaire assoupli sur tous les aspects importants pour l’activité de promotion immobilière, et en particulier les modalités d'accès aux matériaux de construction et à la main-d’œuvre, mais également au foncier urbain et aux capitaux pour préfinancer les opérations de promotion ; 3) enfin, la disponibilité de ces capitaux à partir de diverses sources (marchés financiers, banques commerciales, investisseurs particuliers). Ainsi, au milieu des années 2000, certains promoteurs sont parvenus à se développer très rapidement, tout en parvenant à conserver une autonomie forte vis-à-vis des investisseurs qui sous-tendent leur essor. Cette autonomie relative des promoteurs, doublée de la puissance de feu apportée par les marchés financiers leur a permis de mettre en œuvre une stratégie de conquête de marchés immobiliers à la fois dans leurs espaces d’origine et par l'implantation dans d'autres villes d’Inde du sud. Ils ont ainsi pu accroître leur volume de production, multipliant des projets caractérisés par leur taille croissante. Les promoteurs immobiliers étudiés se trouvent en position de force pour énoncer des visions sur le développement urbain, la gouvernance des métropoles et pour société urbaine indienne. Ces visions retrouvent celles proposées par d'autres grands entrepreneurs indiens et des cabinets d'audit internationaux : la ville indienne doit être transformée afin de répondre à un idéal de ville de classe mondiale, caractérisée notamment par des infrastructures et services urbains efficients. Les promoteurs disqualifient les acteurs publics en raison de leur incompétence et de leur recours à des pratiques de rémunération frauduleuse. A contrario, les promoteurs se targuent de produire des formes urbaines répondant à cet idéal de ville de classe mondiale, d’apporter des services efficaces au sein de leurs complexes immobiliers, de démontrer leur probité et leur intégrité professionnelles notamment en répondant aux exigences de transparence en matière de communication financière et de bonne gouvernance, et plus généralement d’œuvrer au bien commun par la production de logements et d’immeubles de bureaux adapté à la modernisation économique de l’Inde. Discours d’auto légitimation qui les incitent à rêver tout haut de se substituer aux autorités publiques en charge de l'aménagement des métropoles, ou du moins, à assumer une responsabilité plus importante encore dans leur transformation / The thesis focuses on the little-known role of private developers in making of urban spaces in India, in the metropolitan regions of Bangalore and Chennai. The aim of this doctoral research is to observe and explain how developers contribute to the transformation of the spatial organization of cities and their landscape, but also the way of representing and designing as well as develop and govern the development. By probing the physical, symbolic and political, we explore the mechanisms that help explain the more rapid growth of some promoters to a recent moment in urban history. This then needs to take into account the promotion of the activity of specific scrutinizing the ways in which businesses access to the resources they need (land, capital and regulatory power) while taking care of the historicizing. In the context of liberalized India, we note that the growth of real estate development companies due to three aspects combined: 1) a significant demand for new construction that reflects the real estate consumer companies seeking modern premises to house their employees and a growing upper middle class; 2) a socio-relaxed regulatory environment on all important aspects of the property development business, and in particular the arrangements for access to building materials and labor, but also to urban land and capital to pre-finance development operations; 3) finally, the availability of capital from various sources (financial markets, commercial banks, private investors). In the mid 2000s, some developers have managed to develop very rapidly, while managing to maintain a strong autonomy vis-à-vis investors that underpin their development. This relative autonomy of developers, coupled with the firepower provided by the financial markets allowed them to implement a strategy to conquer real estate markets in both their original spaces and by implanting in other cities of south India. They were able to increase their production volume, multiplying projects characterized by their increasing size. Real estate developers surveyed are in strong position to articulate visions on urban development, the governance of cities and urban Indian society. These views reflected those proposed by other leading Indian business leaders and international audit firms: the Indian city should be transformed to meet a world-class city ideal, characterized by efficient urban infrastructure and services. Proponents disqualify public players because of their incompetence and their use of fraudulent compensation practices. Conversely, proponents boast of producing urban forms responding to this world-class city ideal, provide effective services in their housing complexes, demonstrate probity and professional integrity including meeting the requirements of transparency in financial communication and good governance, and more generally to work for the common good through the production of housing and office buildings adapted to the economic modernization of India. These self-legitimation discourse encourage them to dream aloud to replace public authorities in charge of the development of cities, or at least to assume even greater responsibility in their transformation
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Agriculture, territoire et développement durable. Analyse systémique d'une agriculture littorale sous pression touristique : l'exemple de la Balagne en CorseTafani, Caroline 10 December 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objet l'analyse des conditions de la durabilité de l'agriculture d'une campagne de nouvelle ruralité, la Balagne maritime touristique au nord-ouest de la Corse. Considérant qu'un développement agricole durable repose sur des exploitants agricoles qui ont les capacités de pratiquer une agriculture multifonctionnelle, et que leurs pratiques sont largement conditionnées par le jeu des acteurs autour de la place et des fonctions de l'agriculture dans le territoire, une analyse systémique de la problématique est menée. Celle-ci s'appuie sur le concept de système agraire, alors inscrit dans un méta-système territorial. La présentation de ce cadre méthodologique et pratique réactualisé fait l'objet de la première partie de la thèse. Il est ensuite montré dans une seconde partie comment les interactions dynamiques entre des événements d'ordres démographiques, socio-économiques et politiques ont conduit à transformer la société horto-pastorale des années 1950 en territoire mixte, rural touristique : l'agriculture, entre pression foncière et valorisation touristique du patrimoine rural, y est au cœur d'enjeux contradictoires. Ces résultats sont notamment issus d'une étude statistique très précise des données SAFER Corse sur la période 1998-2008, ainsi que de l'analyse des plans et projets d'aménagement rural. La troisième partie expose enfin le fonctionnement technico-économique des systèmes de production agricole, et met en exergue que les exploitants qui répondent à, et tirent profit de la demande touristique de patrimoine rural possèdent un usage garanti du foncier exploité. Pourtant, si la maîtrise foncière est une condition nécessaire à un développement durable, elle n'est pas suffisante. Pour conclure, des pistes pour améliorer la durabilité de l'agriculture en Balagne sont suggérées.
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