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Les relations entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie : armée du peuple et la populationBeutter, Jeanne January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Guerre totale et concept de partisan pendant la guerre de 1870-1871 / Total war and concept of partisan during the Franco-Prussian war in 1870-1871Dirou, Armel 12 April 2013 (has links)
Après la défaite française de Sedan le 2 septembre 1870 et la chute de l’Empire, la France s’engage dans la poursuite de la guerre contre son envahisseur. Ses armées défaites, le pays doit se réorganiser pour se reconstituer militairement. Aux côtés des armées régulières, Gambetta appelle de ses vœux l’armement du peuple au sein d’unités irrégulières et à la mobilisation de toutes les ressources du pays. Au-delà de l’aspect incantatoire de la levée en masse qu’il proclame, il renonce finalement à l’emploi de ces unités irrégulières. Il pense en effet que toute bascule révolutionnaire de certaines d’entre elles pourrait ternir l’image et menacer la restauration républicaine à laquelle il aspire. Ainsi, contrairement à ce qu’ont écrit Moltke ou Colmar von der Goltz, Gambetta savait ce qu’il pouvait militairement attendre de ces unités irrégulières ; il voulait la victoire de la France mais pas à tout prix. Il n’était pas prêt politiquement à prendre tous les risques. Face à l’insurrection qui se développe considérablement à partir du mois d’octobre 1870, les Prussiens et les Allemands consacrent 25% de leurs troupes à la sûreté de leurs arrières. Se fondant sur la loi du 4 juin 1851 sur l’état de siège, ils exercent une répression d’une implacable dureté. Les francs-tireurs ne sont pas un ennemi à respecter puisque ces combattants irréguliers n’ont aucune existence légale. Ils sont tel un parasite qu’il convient d’éradiquer. Cette guerre apparaît finalement comme l’aboutissement d’une réflexion prussienne sur la terreur qui s’est étoffée et a mûri tout au long du XIXe siècle. / After the French defeat at Sedan on 2nd September 1870 and the fall of the Empire, France continued to wage war on the invading armies. In order to recover its military capability after the defeat of its army, the country was obliged to undertake a radical reorganization of its armed forces.Alongside the use of regular armed forces, Gambetta advocated arming the population in units of irregulars and mobilizing all the country's resources. The magic spell of the mass uprising which he was proclaiming aside, he finally abandoned the use of irregular units as he believed that any revolutionary change of direction amongst any of them could tarnish their image and threaten the restoration of the Republic to which he aspired. Thus, contrary to what was suggested by Moltke or Colmar von der Goltz, Gambetta knew what he could expect from his irregular units in military terms; he sought a French victory but not at any price. He was not ready to take all the political risks involved.From October 1870 onwards, the insurgency gained considerable strength forcing the Prussians and Germany to deploy 25% of their troops to secure their rear areas. Using the 4th June 1851 Law on the state of siege, they undertook a brutal and relentless campaign of repression: the snipers were not an enemy worthy of respect since irregulars had no legal status. They were parasites which had to be eradicated. This war seems in fact to be the result of Prussian thinking on the use of terror which evolved and matured throughout the nineteenth century.
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La contre-insurrection en Colombie : vers une économie politique stratégiqueDufort, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Le comportement stratégique des forces contre-insurrectionnelles est l'objet d'étude de ce mémoire. Par l'étude de son évolution en Colombie, nous avons pu vérifier qu'il est possible de créer une dynamique synergique entre contrôle territorial et transformation socio-économique. La compréhension de cette dynamique contre-insurrectionnelle complexe s'articulant au niveau local permet d'expliquer le revirement récent du rapport stratégique colombien au profit des forces contre-insurrectionnelles. Un retour historique permet de saisir l'importance déterminante des forces contre-insurrectionnelles quant aux développements politico-militaires colombiens récents (Chapitre 1). L'approche holiste de ce retour ne donne toutefois pas accès à une véritable compréhension de la dynamique stratégique appliquée. Afin de cerner la dynamique d'action ayant structurée la stratégie contre-insurrectionnelle, il est nécessaire de l'étudier au niveau local. Une étude de cas est donc réalisée afin d'exposer la complexité de cette stratégie (Chapitre 2 et 3). L'approche empirique de cette étude de cas lance le défi de la conceptualisation des interactions de la sphère économique et stratégique. Comme nous le verrons, il est tout à fait possible de poser en des termes théoriques l'interraction coconstitutive entre l'économique et le stratégique dans un contexte belliqueux. À cette fin, un dialogue entre les études stratégiques et l'économie politique des conflits armés est nécessaire (Chapitre 4). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Études de sécurité, Études stratégiques, Économie politique, Stratégie, Conflits, Guerre, Contre-insurrection, Insurrection, Paramilitarisme, Colombie.
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Terrorismo: a violência política como espetáculo / Terrorisme : la violence politique comme spectacleSchittino, Renata Torres January 2004 (has links)
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Previous issue date: 2004 / Departamento de História – Instituto de Ciências Humanas e Filosofia – UFF – 24210-380 – Niterói – RJ – Brasil. / O trabalho propõe estabelecer uma explicação para o terrorismo,
considerando que apenas na contemporaneidade essa manifestação se desenvolve
como política autônoma. A partir da década de 1970, é possível constatar a
ocorrência de atentados terroristas que pretendem intervir no processo histórico
através da violência elevada à categoria de espetáculo. Analisando a constituição
fundamental do terrorismo - conteúdo político e forma espetacular -, nota-se o
caráter anacrônico da manifestação diante da sociedade democrática
pretensamente pacificada. Observando a ambigüidade da difusão de imagens de
violência, que ao mesmo tempo coloca em evidência uma determinada causa
política e vende as imagens como mercadoria-entretenimento, revela-se a
dificuldade da realização das pretensões revolucionárias do terrorismo. A
efetividade política dessa manifestação será reencontrada nas possibilidades
abertas pela divulgação das imagens de violência; compondo-se não como
alternativa ao sistema vigente, mas como o lugar contemporâneo de resistência à
realização da democracia. / Ce travail propose établir une explication pour le terorisme en considérant
que ce n’est que dans la contemporanité que cette manifestation se développe en
tant qu’une politique autonome. A partir des annés 70, il est possible de constater
l’éclosion d’attentats terrorristes ayant l’intention d’intervenir dans le processus
historique à travers une violence haussé à la catégorie de spectacle. En analisant la
constitution fondamentale du terrorisme – contenu politique et forme spectaculaire
-, on remarque le caractère anachronique de cette manifestation face à la societé
démocratique soi-disant pacifiée. En observant l’ambiguïté de la diffusion des
images comme des marchandises-entretiens – on révèle la difficulté de réalisation
des prétention révolutionnaires du terrorrisme. La concrétisation politique de cette
manifestation sera retrouvée dans les possibilités ouvertes par la divulgation des
images de violence qui se composent, non pas comme une alternative au système
en vigueur, mais comme un lieu contemporain de rèsistance à la réalisation de
l’histoire.
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Les FARC et la lutte pour la reconnaissance : aspects symboliques, émotionnels, moraux et identitaires de la violence armée en Colombie / FARC and the struggle for recognition : symbolic, emotional, moral and identity-building aspects of Colombia armed violenceGonzález Mojica, Johanna María 17 December 2013 (has links)
RESUME en français : La confrontation armée en Colombie se distingue par sa durée, son intensité et sa complexité. L’un des acteurs principaux de cet affrontement est la guérilla des FARC. Leur étude, à partir de la théorie de la reconnaissance d’Axel Honneth, permet de prendre en compte le rôle des besoins de reconnaissance, exprimés par ce groupe et ses membres, dans le développement du conflit. En effet, la violence guérillera plonge ses racines dans des dénis de reconnaissance dans les sphères de l’affection (maltraitance infantile, violence intrafamiliale, exactions des groupes armés), du droit (privation de droits-exclusion) et de la solidarité (indignité-injustice). Les aspects de la lutte pour la reconnaissance, menée par ce mouvement, ont évolué dans le temps, en fonction des interactions avec d’autres acteurs comme le gouvernement colombien et des variables comme le narcotrafic, passant d’une lutte pour l’obtention de la dignité et de l’égalité, à une lutte pour le prestige et l’affirmation d’identités idéalisées. / The armed confrontation in Colombia is characterized by its duration, intensity and complexity. FARC is one of the main actors of this war. The study of the Colombian guerrilla from the perspective of Axel Honneth's theory, the struggle for recognition, allows us to take into account the role of recognition needs, as expressed by this group and his members, in the conflict evolution. Guerrilla violence plunges its roots into denials of recognition in the spheres of love (ill-treatment of children, domestic violence, exactions by armed groups), of rights (denial of rights, exclusion) and solidarity (denigration, insult). The FARC’s struggle for recognition gradually change over time depending on new variables, like drug trafficking, and the interactions with other actors (government, civil populations, etc.) passing from a struggle for dignity and equality to a struggle for status and the assertion of idealized identities.
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Médias, propagande et pouvoir politique à Cuba sous le régime du 10 mars (1952-1958) / Medios de comunicación y poder politico en Cuba durante el regimen del 10 de marzo (1952-1958) / Средства массовой информации, пропаганды и политической власти на Кубе во время режима 10 марта (1952-1958) / Media, propaganda and political power in Cuba during the regime of 10 March (1952-1958)Calmettes, Xavier 03 February 2017 (has links)
L’un des sujets historiques latino-américains les plus abordés par la littérature scientifique, est celui de la révolution cubaine de 1959. Les réformes sociales, la projection internationale du nouveau régime havanais, la répression politique intérieure, l’opposition des États-Unis ont entraîné un vaste débat politique et intellectuel. Pour montrer l’échec ou la réussite de la nouvelle politique menée, les auteurs ont tenté de nombreuses comparaisons avec le gouvernement de Fulgencio Batista sans, pour autant, étudier attentivement ses mécanismes, ses contradictions internes, ses différences et ses similitudes avec les régimes voisins. De faux documents ont même été produits pour justifier la vision de l’un ou l’autre des camps.57 ans après l’entrée des révolutionnaires à La Havane, il convient de s’interroger sur ce que fut le régime du 10 mars. L’objet de cette thèse estde réussir à comprendre, à partir du plus large corpus possible et à travers la relation entre l’État et les médias, quelle était la nature du gouvernement de Fulgencio Batista. Il s’agit de replacer au centre de la compréhension les actions des acteurs politiques et médiatiques. / One of the Latin American historical subjects most approached by scientific literature is the Cuban Revolution of 1959. Social reforms, the international projection of the new Havanese regime, internal political repression, led to extensive political and intellectual debate. In order to show the failure or the success of the new policy, the authors have attempted many comparisons with the government of Fulgencio Batista without, however, carefully examining its mechanisms, internal contradictions, differences and similarities with neighboring regimes. False documents were even produced to justify the vision of one or the other of the camps.57 years after the revolutionaries entered Havana, it is necessary to question what the regime of March 10 was. The aim of this thesis is to understand the nature of the government of Fulgencio Batista through the relationship between the state and the media and to reposition it in the center of the understanding of the period the actions of political and media actors.
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L'État inachevé colombien et le processus de paix du président Andrés PastranaHaratsaris, Elena 09 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à la Colombie et plus précisément aux négociations que le président Andrés Pastrana a menées entre 1998 et 2002 pour parvenir à un accord de paix avec la guérilla des FARC. L'État colombien étant souvent perçu comme ayant des capacités étatiques amoindries du fait de la présence d'acteurs illégaux tels que les guérillas, les paramilitaires ou encore les trafiquants de drogue, l'objectif de ce travail est de comprendre le rôle de l'inachèvement de l'État dans l'échec du processus de paix d'Andrés Pastrana. En partant du fait que l'État inachevé est un État basé sur le principe de l'exclusion territoriale, sociale et politique, ce mémoire adopte trois axes de recherche. Premièrement, la problématique de l'autonomie militaire vis-à-vis l'exécutif. De fait, l'armée ayant une certaine indépendance, l'État colombien perd de son pouvoir et, de cette manière, sa capacité à diriger des négociations. En deuxième lieu, ce sont les paramilitaires qui font l'objet de l'attention de ce travail. Ceux-ci existant pour mettre fin aux FARC, mais n'étant pas liés à l'État, leurs activités ne concordent pas avec la politique de paix du gouvernement. Enfin, le troisième axe de recherche est celui de la guérilla et l'explication de sa présence et de ses agissements. L'hypothèse de ce travail est de dire que ces trois acteurs ont été engendrés par l'inachèvement de l'État et que cet inachèvement se perpétue du fait de l'existence de ces acteurs. Ainsi, la Colombie serait inscrite dans un cycle conflictuel qui ne laisserait pas de voie au dialogue.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colombie, État, guérilla, FARC, Andrés Pastrana, négociations
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Mitología y ritualidad guerrillera insurgente en Colombia : el imaginario político del Movimiento 19 de abril, M-19Lopera Realpe, Laura Maria 10 1900 (has links)
Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, la Colombie se trouve submergée dans un
conflit interne permanent qui s´étend pour plus de cinquante ans. Dans celui-ci convergent des
divers acteurs armés : l`armée colombienne, les groupes paramilitaires et la guérilla, qui jouent
un rôle central dans la définition du conflit et de la réalité sociale et politique du pays. Pourtant,
l’image que chacun se fait autant du conflit que d’eux-mêmes dépend de l’interprétation que
chacun donne aux faits et à la manière dans laquelle ils se perçoivent en intervenant dans la
construction de cette réalité. Ainsi, avec le but d’indaguer dans l’interprétation d’une partie des
acteurs du conflit, et cherchant faire un apport à la compréhension de cette période de l`histoire
de la Colombie, une approche à l`imaginaire insurgé du Movimiento 19 de Abril, M-19, est ici
proposé. Ce groupe étant l’une des guérillas les plus actives dans le pays, étant donné la
magnitude de ces opérations armées, est aussi l’une des premières à établir depuis seize ans
d’activité militante, des accords avec le gouvernement de la Colombie, signant un accord de
paix et se transformant finalement en parti politique (1990). Pour ce faire, des récits des exmilitants
de l’organisation s’incluent dans l’investigation afin de que ceux-ci apportent, depuis
ses perspectives, à une meilleure compréhension et à la reconstruction de l’histoire du pays ; de
cette façon on peut comprendre aussi ce qui les a amenés au soulèvement en armes et sa vision
du monde. Dans la quête de faire connaître ses propositions et ses interprétations de ce qui se
passait dans l`époque en Colombie, le M-19 déploie des actions et des discours, avec lesquels
fait allusion aux ressources symboliques et matérielles afin de se représenter en tant que groupe
insurgé et exprimer ainsi, ses dénonciations, ses propositions et ses interprétations de la réalité.
C’est à partir de ces éléments que l’on peut constater l’existence d’une narrative insurgent ainsi
que certaines pratiques encadrées dans les rites de passage. C’est donc à travers l’analyse de ces
rites qui marquent les transformations internes du groupe, ainsi qu’à travers la reconstruction du
mythe insurgent, compris en termes d’un réseau discursive construit à partir du langage, des
symboles et des pratiques avec lesquelles les ex-militants se souviennent des années actives dans
la guérilla, qu’une approche à l’imaginaire du M-19 peut se faire. / During the second half of the XXth Century, Colombia was submerged into a permanent
internal conflict that has extended for much of half a century. In such conflict, there are different
converging armed actors: The Colombian army, the guerrilla and paramilitary groups, who have
played a significant role defining the conflict and the social and political reality of the country.
However, the image each one creates of it and of themselves, depends profoundly on the
interpretation that each one makes of the facts, as well as on the way in which they picture
themselves intervening in the construction of this reality. Thus, aiming at getting insight of the
interpretation of this reality made by one of the groups in the conflict, while contributing at the
same time at understanding further this historical moment in Colombia, a study of the insurgent
imaginary of the Movimiento 19 de Abril, M-19 is proposed. The M-19 was one of the most
active guerrillas in the country due to the scope of its operations and one of the first that, after
16 years of militancy, establishes accords with the central government, signing a peace
agreement and finally, becoming a political party (1990). In order to proceed, accounts from the
organization`s ex militants are the main source of information integrated in the research so that
they can contribute, from their perspective, to better understand and reconstruct the history of
Colombia, and in this way, understand what led them to raise in arms and their vision of the
world. In the search to make public their proposals and their interpretation of what was
happening in Colombia during that time, the M-19 deploys several actions and discourses in
which they make reference to symbolic and material resources in order to establish themselves
as an insurgent group; and to express in this way, their demands, their proposals and their
interpretations of the reality. From these elements, the existence of an insurgent narrative as
well as of certain practices framed in what is known as rites of passage can be ascertained. Thus,
It is through the analysis of these rites that mark the internal transformations of the group, as
well as through the reconstruction of the insurgent myth –understood here in terms of a
discursive patchwork composed by the language, the symbols and the practices through which
the ex-militants recall their active years in the guerrilla- that an approach of the collective
imaginary of the M-19 can be made. / A partir de la segunda mitad del siglo XX, Colombia se encuentra sumegida en un
conflicto interno permanente que se extiende por más de medio siglo. En él, convergen
diferentes actores armados: ejército, paramilitares y guerrilla, que juegan un rol principal en la
definición del conflicto y de la realidad social y política del país. Pero la imagen que cada cual
se hace de este y de sí mismos depende de la interpretacion que cada cual da de los hechos y de
la manera en que ellos se ven interviniendo en la construcción de dicha realidad. Con el fin de
indagar en la interpretación de una parte de los actores del conflicto y aportar en la comprensión
de este periodo histórico en Colombia, se propone aquí realizar un acercamiento al imaginario
insurgente del Movimiento 19 de Abril, una de las guerrilas más activas dada la magnitud de
sus operativos y un de las primeras, que tras 16 años de militancia, logra entablar acuerdos con
el gobierno, firmar la paz y transformarse a un movimiento político (1990). Para hacerlo, se
incluyen los relatos de ex militantes de la organización para que, desde su perspectiva, aporten
a un mejor entendimiento y a la reconstrucción de la historia del país y así comprender qué los
llevo al alzamiento armado y cuál era su visión de mundo. En la búsqueda de dar a conocer sus
propuestas e interpretaciones de lo que estaba ocurriendo en Colombia en esa época, el M-19
despliega diferentes acciones y discursos, en donde hace alusión a recursos simbólicos y
materiales para representarse como grupo insurgente y expresar así sus denuncias, sus
propuestas y sus interpretaciones de la realidad. A partir de estos elementos se constata la
existencia de un relato insurgente y de ciertas prácticas que se enmarcan dentro de lo que se
conoce como ritos de paso; a través del análisis de estos ritos que marcan las transformaciones
internas del grupo y de la reconstrucción del mito insurgente, entendido como un entramado
discursivo construido por el lenguaje, los símbolos y las prácticas con los que se reviven los
años en la guerrilla, se hace un acercamiento al imaginario colectivo del M-19.
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Stratégie américaine et guerre hybride au Vietnam : les succès contre-insurrectionnels américains et le spectre militaro-hybride qui engendra l'impasse militaire au Vietnam, 1960-1972Fournier, Ismaël 11 April 2019 (has links)
La présente thèse porte sur la guerre du Vietnam et les facteurs fondamentaux qui ont empêché les Forces armées américaines d’enrayer les opérations militaires communistes. Plusieurs générations d’historiens ont souligné que l’erreur militaire la plus importante des Américains au Vietnam a été d’adopter un concept d’opération axé sur la guerre conventionnelle plutôt que de maximiser les opérations de contre-insurrection. Ces mêmes opérations de contre-insurrection se sont également souvent vues critiquées pour leur inefficacité à enrayer les opérations de guérilla du Viêt-Cong. Cette thèse va à contre-sens de ces théories et entend montrer d’une part que les opérations conventionnelles américaines étaient tout à fait justifiées, voire impératives, au Vietnam. D’autre part, une analyse détaillée cherchera à démontrer que la contre-insurrection n’a nullement été la cause de l’échec militaire américain et qu’en fait, elle a été très efficiente et engendra une défaite du Viêt- Cong. Cette thèse suggère que les insuccès américains à préserver la République démocratique du Vietnam ont été la résultante du concept d’opération communiste qui maximisait les bases d’une doctrine offensive de nature hybride. Ce modus operandi hybride avait pour caractéristique la synergie des opérations d’insurrection du Viêt-Cong avec les opérations conventionnelles des forces régulières de l’Armée nord-vietnamienne, appuyées par le réseau logistique complexe des communistes. Par sa synergie, ce concept a provoqué un effet domino qui frappa en succession les éléments militaires, politiques, économiques, médiatiques et sociaux des États-Unis. Au combat, l’impuissance des Américains à contrer ce procédé offensif a été la conséquence de leur inhabilité à briser la synergie du système hybride communiste, c’est-à-dire l’isolement et la destruction des éléments conventionnels, insurrectionnels et logistiques de l’effort de guerre communiste.
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La rébellion « Codos » au Tchad. Une guerre Nord-Sud sans fin / The “Codos” rebellion in Chad. A North-South war without end?Ngarassem, Nathan 05 March 2012 (has links)
Au Tchad, le Nord contraste avec le Sud. Alors que le Nord, aride consacré à l’élevage, est majoritairement de culture arabo-islamique, le Sud, savane boisée propice à l’agriculture, a épousé la culture occidentale. Avec la colonisation, puis avec les présidents sudistes Tombalbaye et Malloum, cette dichotomie s’est accrue ethniquement, religieusement... Le Frolinat, taxant les régimes sudistes de dominants, a pris le pouvoir après la guerre civile de 1979 et depuis lors, le Nord l’a confisqué, même si, une opposition politico-militaire sudiste, l’a contesté en permanence : face à Goukouni, les FAT, reliquat de l’ancienne armée nationale, coiffées par un organe politique, le Comité Permanent créé en 1979 lors du repli des sudistes au Sud, puis face à Habré une opposition armée dénommée Codos, créés pour résister à l’invasion très meurtrière du Sud par les forces de Habré. Les Codos purent s’imposer lors d’engagements considérables mais jamais déterminants. En effet, l’appui extérieur obtenu par Habré pour le conflit d’Aouzou, l’existence de multiples groupes de Codos, l’absence de base arrière... les rendirent vulnérables. Mais leur action a amené Habré à la négociation permettant un rééquilibrage politico-militaire. Les Codos (ré)intégreront les organes administratifs militaires et civils. Beaucoup de lycéens reprendront leurs études. Certains leaders seront nommés à de hautes fonctions et d’autres militaires prendront leur retraite. Ainsi émerge un Codo, Tokinon P. K. qui est devenu un homme d’affaires sans désavouer le Codoriste leader sudiste, Kamougué qui occupa plusieurs hautes fonctions politiques et créa son parti politique en 1992. Est-ce la fin de la guerre Nord-Sud ? / In Chad, the North contrasts with the South. While the arid and mostly arabic-islamic North is devoted to the breeding of animals, the South with its wooded bush appropriate to agriculture has adopted the Western culture. With colonization then with the Southern presidents, Tombalbaye and Malloum, the dichotomy has increased considering ethnic and religious matters. Criticizing the southern regimes to be dominant, Frolinat has overthrown the southern power after the 1979 civil war and since then, the North confiscated it, even if an opposition politico-soldier Southerner, disputed it permanently : against Goukouni, the FAT, the remnants of the former national army lead by a political organ, the Permanent Committee created in 1979 during the southerners’ withdrawal in the South, and against Habré and an armed opposition called the Codos. The Codo movement was created to resist against the extremely bloody invasion of the South by Habré’s forces. The Codos managed to resist with considerable commitments but not conclusive. Indeed, the fact that Habré obtained an outside support for the Aouzou conflict, and the existence of multiple groups of Codos, and the absence of a rear base, the Codos got vulnerable. But their action lead Habré to the negociations which permitted a new military and political balance. The Codos would then incorporate administrative, military and civil organisms. Many students would go back to school. Some leaders will be named with high positions and other soldiers will take their retirement. Then, one Codo emerged, Tokinon P. K, who became a businessman without downgrading the influence of Kamougué, the Codorist Southern leader who dealt with several high political functions and created his political party in 1992. Is this the end of the North-South war?
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