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La quête de l’honneur apaisée de la « grandeur indienne ». : Déni de reconnaissance des « tigres tamouls » et événements catalyseurs au Sri Lanka. identité virile et inimitié des décideurs dans un conflit (1987-1990 puis 2000-2009) / A peaceful quest for honor of the indian greatness. : Non-recognition of the “ Tamil Tigers” and catalyst events in Sri Lanka. Manliness and inimity among the decision-makers in conflicts (1987-1990 then 2000-2009)

Soosaithasan, Solène Nadia 25 November 2016 (has links)
La quêtede l’honneurpeut paraitre désuète de nos jours en Occident mais cela n’est pas forcément le cas si l’on poussait plus loin les analyses. Elle caractérise depuislongtemps les relations entre les décideurs indiens et les dirigeants de la région Asie du Sud. Les relations avec les belligérants sri lankais n’en font pas exception. L’honneur et la gloire sont souvent le produit d’un éthos guerrier et d’une démonstration de virilité de la part des dirigeants politiques et non pas uniquement des militaires.La virilité n’est donc pas biologique mais est un construit politique et social. Les heurts ont été nombreux quant à la résolution du conflit sri lankais.Les décisions, attitudes et actions prises par les Indiens ont été façonnées par les interactions avec leurs interlocuteurs sri lankais et par des éléments extrêmement importants que nous qualifions d’« événements catalyseurs».Après le départ de l’IPKF et l’assassinat de Rajiv Gandhi, les dirigeants indiens ont adopté une autre attitude et des discours plus apaisés vis-à-vis des dirigeants sri lankais tout en refusant de reconnaitre les « Tigres tamouls » (LTTE), une guérilla tamoule au Sri Lanka. La reconnaissance de la part des dirigeants indiens vis-à-vis des décideurs sri lankais a par ailleurs permis la résolution du conflit sri lankais par des moyens militaires. Vingt ans auparavant, cela aurait été totalement inconcevable pour les dirigeants indiens de laisser ainsi faire les décideurs sri lankais. La reconnaissance de part et d’autre a donc pu permettre d’améliorer les relations interpersonnelles et interétatiques indiennes et sri lankaises. / Today, the quest for honor can seemoutdated in Western countries. But for a long timeit has characterizedthe relationships between the Indian decision-makers and the South Asian leaders. Relationships with Sri Lankan protagonists are also shaped by this question of honor but also of glory. Just as the military, political leaders are also influenced by honor and glory which are often produced by a warrior ethos So they want to show their manliness. Virility is not biological but a political and social construct. Throughout the resolution of the Indian-Sri Lankan conflict, numerous clashes took place between between their respective leaders. Decisions, attitudes and actions taken by the Indians have been shaped by their interactions with their Sri Lankan counterparts. And this evolution has also been possible because of “catalyst events”. After the IPKF’s withdrawal and Rajiv Gandhi’s murder,Indian decision-makers refused to recognize the“Tamil Tigers” guerilla (Liberation Tamil Tigers of Eelam, in Sri Lanka. But the Indian Political leaders’ recognition of the Sri Lankan rulersopened the way to a conflict resolution with military means. Twenty-years ago it would have been completely impossible for the Indians to allow the Sri Lankans to have their way.Recognition on both parts have largely improved the Indian and the Sri Lankan interpersonal and interstate relationships.
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Gouverner la violence : les effets sociaux de la loi de justice et de paix et l’administration de la violence paramilitaire après 13 ans d’application

Oviedo Perez, Manuel Antonio 09 1900 (has links)
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La gouvernance sans Etat : une étude de cas sur les territoires contrôlés par le front révolutionnaire uni en Sierra Leone / Governance without State : a case study on territories controlled by the Revolutionary United Front in Sierra Leone

Sesay, Mohamed Kanja 13 December 2013 (has links)
La guerre civile en Sierra Leone débute en 1991 et dure jusqu’en 2002.Encore aujourd’hui, les analystes sont assez partagés sur ses causes, notamment lesmotivations des rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF), mouvement àl’origine des hostilités. De son entrée en Sierra Leone à nos jours, le RUF a étél’objet de plusieurs débats et critiques, tant sur son organisation que sur sesméthodes guerrières. En questionnant d’abord la capacité organisationnelle de cemouvement, la thèse a pour objet de contextualiser les arguments souvent associésavec des guerres civiles de ce type. Ils insistent sur l’absence de sens : ces conflitsillustreraient d’abord une situation de chaos total. Elles seraient aussi laconséquence de l’absence ou de la défaillance d’un État.Cette présente étude s’inscrit dans le prolongement des débats sur le RUF.Elle démontre que ce dernier n’était pas si désorganisé que ce que racontent lescommentateurs, avertis ou non. Cette opinion répandue résulte notamment d’unemédiatisation intense de son usage intensif de la violence extrême, très réellecependant. Le RUF n’était pas qu’un groupe de voleurs de diamants sanguinairesmais aussi une force assez structurée avec une logique hiérarchique claire, voireune idéologie. Grâce à ces facteurs, il a mis en place des structures lui permettantd’établir les relations de gouvernant à gouvernés avec les populations urbainessous son contrôle. Cette force rebelle a instauré un mode de gestion de lacollectivité. Cela a modifié la nature de ce groupe armé, devenu, dans les zonessous son contrôle, un « appareil administratif » civil, loin d’être toujoursperformant mais bien identifiable comme tel.En juxtaposant les interactions complexes d’une gouvernance quotidienne,la thèse met en lumière les méthodes de gouvernance du RUF et les aspects dits« normaux » de la vie dans ces villes en guerre. Elle analyse les variables de larelation entre les membres du mouvement rebelle occupant ces communes et lapopulation locale. Une fois une ville conquise, les rebelles sont obligés d’y fairequelque chose. Le RUF impose un « système administratif » instaurant un ordre devie en commun dans toute cette zone.L’étude analyse donc ces outils de la gouvernance civile, mobilisés entemps de guerre. Au cours de cet étude, plusieurs recherches de terrain en SierraLeone, ont été menées. Ces séjours sur place ont permis la réalisation de plusieursentretiens, individuels et collectifs. Ils soutiennent les idées générales exposéesdans cette thèse. / The war in Sierra Leone began in 1991 and ended in 2002. Analysts remaindivided on the question of its cause, particularly on the issue of the motivations ofthe rebel Revolutionary United Front (RUF), the armed group which started thehostilities. From its entry into Sierra Leone to date; the RUF has been the subjectof much debate and criticism, both on its organization and its methods of wagingwar. By asking questions relating to the organizational capacity of the RUF, thisstudy aims to contextualize the central arguments often associated with civil warsof the Sierra Leonean kind: they insist on the absence of meaning; these conflictsillustrate a situation of chaos and/or are devoid of political reflections. They arealso the consequence of the absence or failure of a State.This present study continues these discussions in relation to the RUF, bydemonstrating that this guerilla force was not as disorganized as often portrayed,despite increased media coverage on its use of violence. The RUF was not a groupof murderous diamond thieves but also quite structured with a clear hierarchicallogic or ideology. Through this internal organisation, it set up structures toestablish governor/governed relations with urban populations under its control.The rebel force thus established a system to manage these local communities. Suchconsiderations changed the nature of the armed group in the areas under itscontrol, where it established a civil "administrative unit", far from being efficientbut identifiable as such.By juxtaposing the complex interactions of daily governance, the thesishighlights the governance practices of the RUF and the aspects that characterise"normal" life in these « war torn » towns. It analyzes the variables of therelationship between members of the rebel movement occupying these towns andthe local population. Once a town is conquered, the rebels are forced to dosomething there, an "administrative system" establishing an order of coexistence inthe whole area is imposed.The study therefore analyzes the tools of civil governance, mobilized intime of war. During this study, several field research trips to Sierra Leone, wereconducted. These trips have allowed the realization of several interviews,individual and collective. They support the general ideas presented in this thesis.
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La gouvernance sans État : une étude de cas sur les territoires contrôlés par le Front Révolutionnaire Uni en Sierra Leone

Sesay, Mohamed 13 December 2013 (has links) (PDF)
La guerre civile en Sierra Leone débute en 1991 et dure jusqu'en 2002. Encore aujourd'hui, les analystes sont assez partagés sur ses causes, notamment les motivations des rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF), mouvement à l'origine des hostilités. De son entrée en Sierra Leone à nos jours, le RUF a été l'objet de plusieurs débats et critiques, tant sur son organisation que sur ses méthodes guerrières. En questionnant d'abord la capacité organisationnelle de ce mouvement, la thèse a pour objet de contextualiser les arguments souvent associés avec des guerres civiles de ce type. Ils insistent sur l'absence de sens : ces conflits illustreraient d'abord une situation de chaos total. Elles seraient aussi la conséquence de l'absence ou de la défaillance d'un État. Cette présente étude s'inscrit dans le prolongement des débats sur le RUF. Elle démontre que ce dernier n'était pas si désorganisé que ce que racontent les commentateurs, avertis ou non. Cette opinion répandue résulte notamment d'une médiatisation intense de son usage intensif de la violence extrême, très réelle cependant. Le RUF n'était pas qu'un groupe de voleurs de diamants sanguinaires mais aussi une force assez structurée avec une logique hiérarchique claire, voire une idéologie. Grâce à ces facteurs, il a mis en place des structures lui permettant d'établir les relations de gouvernant à gouvernés avec les populations urbaines sous son contrôle. Cette force rebelle a instauré un mode de gestion de la collectivité. Cela a modifié la nature de ce groupe armé, devenu, dans les zones sous son contrôle, un " appareil administratif " civil, loin d'être toujours performant mais bien identifiable comme tel. En juxtaposant les interactions complexes d'une gouvernance quotidienne, la thèse met en lumière les méthodes de gouvernance du RUF et les aspects dits " normaux " de la vie dans ces villes en guerre. Elle analyse les variables de la relation entre les membres du mouvement rebelle occupant ces communes et la population locale. Une fois une ville conquise, les rebelles sont obligés d'y faire quelque chose. Le RUF impose un " système administratif " instaurant un ordre de vie en commun dans toute cette zone. L'étude analyse donc ces outils de la gouvernance civile, mobilisés en temps de guerre. Au cours de cet étude, plusieurs recherches de terrain en Sierra Leone, ont été menées. Ces séjours sur place ont permis la réalisation de plusieurs entretiens, individuels et collectifs. Ils soutiennent les idées générales exposées dans cette thèse.
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Le statut de combattant dans les conflits armés non internationaux : etude critique de droit international humanitaire / The Status of Combatant in Non-international armed Conflicts : critical Study of International Humanitarian Law

Aivo, Gérard 14 October 2011 (has links)
Avant les Conventions de Genève de 1949, seuls les conflits armés internationaux étaient réglementés par le droit de la guerre. Ce dernier ne pouvait s’appliquer dans les guerres civiles qu’après la reconnaissance des forces rebelles comme partie belligérante. Or, depuis la Seconde guerre mondiale on a assisté à une multiplication des conflits armés non internationaux. Mais les Conventions de Genève de 1949 leur ont consacré seulement l’article 3 commun ; puis le Protocole II additionnel de 1977 est venu le compléter. Ces deux textes comportent de nombreuses lacunes, notamment l’absence de définition des « combattants » et des « civils », rendant ainsi difficile le respect du principe de distinction pourtant essentiel à la protection des populations civiles. Ces dispositions ne réglementent pas non plus les moyens et méthodes de guerre. Outre les lacunes normatives, il y a des problèmes matériels qui compliquent la mise en œuvre efficace des règles pertinentes. Il s’agit notamment de la participation des populations civiles aux hostilités, y compris les enfants-Soldats et les mercenaires. L’absence du statut de combattant dans les conflits armés non internationaux apparaît comme le problème principal compromettant l’efficacité du DIH. Celle-Ci ne contribue-T-Elle pas au non respect de ce droit par les groupes armés ? Faudrait-Il conférer ce statut à ces derniers en vue de les amener à appliquer le droit international humanitaire ou envisager d’autres moyens ? Lesquels ? / Before the Geneva Conventions of 1949, only the international armed conflicts were regulated by the law of the war. This last one could apply in the civil wars only after the recognition of the rebel forces as belligerent party. Now, since the Second World War we attended an increase in non-International armed conflicts. But the Geneva Conventions of 1949 dedicated them only the common article 3; then the additional Protocol II of 1977 came to complete it. These two texts contain numerous gaps, in particular the absence of definition of the "combatants" and the "civilians", making so difficult the respect for the principle of distinction nevertheless essential for the protection of the civil populations. These rules do not regulate either the means and the war methods. Besides the normative gaps, there are material problems which complicate the effective implementation of the relevant rules. It is in particular about the participation of the civil populations in the hostilities, including the children-Soldiers and the mercenaries. The absence of combatant's status in the non-International armed conflicts appears as the main problem compromising the efficiency of the international humanitarian law. Does not this one contribute to the non compliance with this law by the armed groups? Would it be necessary to confer this status to these last ones to bring them to apply the international humanitarian law or to envisage the other means? Which one?

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