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L'essor de l'art typographique hébraïque à Amsterdam du XVIIème siècle face au déclin des imprimeries juives sur le territoire de la République de Pologne : liens réciproques / Development of hebrew printing in the 17th century in amsterdam in view of the collapse of jewish printing houses in the polish commonwealth : interrelations

Krzemińska Bendowska, Magdalena 21 May 2015 (has links)
Le développement de l’art typographique juif à Amsterdam au XVIIe s. a été étroitement lié au déclin de la production de livres juifs en Pologne, dû, en principe, aux règlements restrictifs imposés par le Conseil des Quatre Pays. Les imprimeurs juifs d’Amsterdam ont bénéficié de cette situation en contribuant à l’essor des imprimeries hébraïques aux Pays-Bas. Les imprimeries séfarades et ashkénazes d’Amsterdam travaillaient sur commande et avec l’assistance des juifs polonais. C’était la publication simultanée, par les imprimeries d’Uri Feibush et de Joseph Athias, de deux traductions différentes de la Bible Hébraïque en yiddish qui a été la plus grande entreprise éditoriale réalisée à Amsterdam et destinée au marché polonais. Les livres juifs étaient publiés aux Pays-Bas également par des imprimeries chrétiennes. L’imprimerie de Caspar Steen, produisant exclusivement pour le marché polonais, en constitue un exemple.Après la faillite des imprimeries juives dans les villes royales de Cracovie et de Lublin, l’imprimeur d’Amsterdam Uri Feibush, en 1692, a ouvert une nouvelle imprimerie à Żółkiew, ville privée du roi Jean III Sobieski. Un autre juif polonais, Sabbataï Bass de Kalisz, ayant appris le métier de typographe à Amsterdam et y ayant acquis l’expérience, en 1689 a fondé, à Dyhernfurth en Silésie, une imprimerie publiant pour les besoins des juifs polonais. Ce n’était qu’après la dissolution du Conseil des Quatre Pays, à la fin du XVIIIe s., que le mouvement éditorial en Pologne a connu une véritable renaissance. La fondation de nombreuses nouvelles imprimeries juives a repoussé les imprimés d’Amsterdam des marchés polonais et international du livre. / The development of Jewish printing in Amsterdam in the 17th century was strictly related to a decline of Jewish books production in the Commonwealth of Poland mainly caused by the restrictions imposed by the Council of Four Lands (Vaad Arba Aratzot). Jewish printers from Amsterdam took advantage of this situation and launched in the Netherlands a multitude of Hebrew printing houses. Amsterdam printing shops, both Sephardic and Ashkenazi, worked on commissions from Polish Jews and with their help. The greatest publishing endeavor undertaken in Amsterdam and intended for the market in the Commonwealth of Poland was a concurrent printing by the houses of Uri Fayvesh and Joseph Athias of two different Yiddish translations of the Hebrew Bible. In the Netherlands, Jewish books were also printed by Christian printers, like the shop of Casper Steen, who produced exclusively for the Polish market.Following the collapse of Jewish printing houses in the royal towns of Kraków and Lublin, Amsterdam printer Uri Fayvesh opened in 1692 a new printing house in Żółkiew, the private town of king John III Sobieski. Another Polish Jew, Shabbetai Bass from Kalisz, who acquired printing skills and experience in Amsterdam, created in 1689 in Dyhernfurth, in Silesia, a shop supplying Polish Jews. It is only after the dissolution of the Council of Four Lands at the end of the 18th century that printing in the Commonwealth of Poland really expanded. The many new printing houses then created began to drive out Amsterdam prints from the Polish and international markets.
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Le domaine des morts dans l'Ancien Testament

Daoust, Francis 30 June 2021 (has links)
Le présent mémoire traite des différents aspects du domaine des morts dans l'Ancien Testament. Cet endroit est généralement nommé Shéol. L’étymologie de ce nom est incertaine. On désigne également cet endroit par les termes Abaddôn, la terre, le sol, la fosse et le gouffre. L'étude de ce sujet est effectuée à la fois à l'aide de méthodes d'exégèse diachroniques (critique textuelle, étude du développement des textes, étude étymologique) et synchroniques (étude des champs sémantiques, étude de la structure des textes et étude des styles littéraires utilisés). Tout au long du traitement de ce sujet, une attention particulière est également portée à l'étude comparative des religions du Proche-Orient Ancien. L'ensemble du mémoire est encadré et dominé par une approche anthropologique. Selon cette approche, l'être humain utilise son expérience de réalités concrètes et visibles pour parler de concepts abstraits et invisibles. Dans l'Ancien Testament, le domaine des morts est un lieu souterrain, situé à l'extrême opposé des deux où habite Yahvé. H s'agit d'un lieu homogène, privé de toute sous-division. Cet endroit est dominé par la poussière et les ténèbres, mais il est dépourvu d'eau ou de boue. Le domaine vétéro-testamentaire des morts est parfois imaginé à travers diverses représentations telles que le monstre souterrain, la maison, la ville et la prison. Il s'agit d'un lieu terne et morne, où les morts mènent une existence léthargique, et où la relation avec Yahvé est à son minimum. Mais contrairement aux conceptions du domaine des morts présentes ailleurs au Proche-Orient Ancien, le Shéol n'est pas un lieu chaotique, dangereux et terrifiant. L'Ancien Testament se démarque nettement de ces conceptions en présentant plutôt le séjour des morts comme lieu de paix et de tranquillité. L'anthropologie biblique nous montre que la majorité des conceptions du royaume des morts dans l'Ancien Testament sont communes à l'ensemble de l'humanité. Il s'agit habituellement de conceptions qui se basent sur l'observation du tombeau, du cadavre ou des mourants dont l'état s'approche de celui des défunts. La notion du domaine israélite des morts semble être un emprunt fait aux différents peuples mésopotamiens. Il s'avère cependant plus exact d'affirmer que ces deux conceptions sont issues d'une notion commune et primitive du domaine des morts (semblable à celles que possèdent l'ensemble de l'humanité) qui aurait subi, en Israël, un développement distinct basé sur le développement de la religion monothéiste, sur le rejet du culte des morts et de la pratique de la nécromancie, et sur le caractère nomadique du peuple d'Israël.
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L'arbre sans tronc : Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire en hébreu : présence, influence, traductions / The trunkless tree : Baudelaire's Flowers of Evil in hebrew

Manor, Dory 02 March 2017 (has links)
La présente thèse cherche à étudier l’histoire de la réception et de la présence de Charles Baudelaire dans l'univers poétique de l'hébreu moderne, à travers l'influence de son œuvre sur la création poétique en hébreu comme à travers les traductions hébraïques de sa poésie. Cette dernière partie inclut une analyse comparative approfondie de différentes traductions de la poésie de Baudelaire parues en hébreu au courant du XXe siècle.À travers cette approche nous cherchons à voir dans quelle mesure il existe des corrélations entre la traduction et la réception poétique de Baudelaire d'une part, et l'évolution particulièrement rapide du langage poétique de l'hébreu moderne d'autre part.Dans toutes les générations de la poésie de l’hébreu moderne, des auteurs majeurs ont traduit Baudelaire. Ce grand intérêt pour sa poésie s'explique, entre autres raisons, par le motif suivant : traduire Baudelaire en hébreu constitue un projet singulier de par le statut unique de son œuvre qui est à la fois la pierre angulaire de la Modernité poétique en général, et le point de départ de la poésie hébraïque moderne en particulier.La poésie hébraïque moderne peut être comparée à un arbre sans tronc ; ses racines, les textes de l'hébreu classique, sont profondes et séculaires. Sa cime, la nouvelle création poétique des 120 dernières années, est fraîche et verdoyante. Mais s'il tient debout, c'est grâce à ses branches qui sont suspendues sur les riches ramifications de ses voisins – les corpus poétiques étrangers qui ont toujours alimenté ce jeune corpus. Traduire Baudelaire en hébreu moderne, c'est – symboliquement – contribuer à greffer, rétroactivement, un tronc sur cet arbre. / This thesis examines the history of the reception and of the immanence of Charles Baudelaire in Modern Hebrew poetry through the influence of his work on original poetic work in Hebrew and through the translations of his poems into Hebrew. As part of the latter, a detailed comparative analysis is offered of some of Baudelaire’s poems translated into Hebrew and published through the 20th century.In examining these questions we wish to examine the extent to which one may trace a correlation between, on the one hand, the translation and reception of Baudelaire’s poetry and, on the other hand, the exceptionally rapid evolution of Modern Hebrew poetic language.In every generation of Modern Hebrew poetry, Baudelaire was translated by major authors. This significant interest in his poetry can be attributed, among other reasons, to the constructive role that such translation plays in Hebrew. For, in the Hebrew context, Baudelaire's poetry has a unique role: he is both a keystone of Modern poetry in general and the starting point of Modern Hebrew poetry in particular.Modern Hebrew poetry can be compared to a tree without a trunk: Its roots – the classical Hebrew texts – are ancient and deep. Its crown – the New Hebrew creation of the last 120 years – is fresh and green. But what keeps it standing are its branches that lean on the rich offshoots of its neighbours in the forest: the foreign poetic corpora which have always nourished this young literature, born modern. Translating Baudelaire into Modern Hebrew implies, symbolically, a contribution to the retrospective grafting of a trunk to the tree.
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Sources théologiques dans la conception nationale d'Eliezer Ben Yehuda / Theological Sources of Eliezer Ben Yehuda’s Concept of Jewish Nationalism

Lavi Halewa, David 14 December 2015 (has links)
La présente recherche décrit la méthode de travail adoptée par Eliezer Ben Yehuda (1858-1922, ci-après Ben Yehuda) dans ses journaux d'information Ha-Tsvi (La Gazelle) et Ha-Or (La Lumière), tout en se concentrant sur les modes selon lesquels ses journaux ont traité les thèmes juifs. La recherche décrit la création par Ben Yehuda de la conscience nationale juive en Eretz Israël, depuis ses débuts (1881), processus qui recoupe largement les premières années du nationalisme hébraïque. Ce faisant, elle met en lumière la méthode de Ben Yehuda, basée sur l'identification de concepts, de récits et d'idées théologiques juifs et leur conversion aux besoins du nationalisme, tout en agissant au cœur de l'ordre culturel en place. Comme la théologie juive n'était pas la seule source du nationalisme juif, notre recherche marque les points d'interface entre la matière première théologique et d'autres idéologies ayant influencé Ben Yehuda, l'une des principales étant les Lumières européennes. Notre recherche se propose de repérer le système des éléments qui ont été dégagés du capital culturel théologique et les modes de leur présentation dans les journaux de Ben Yehuda, par rapport à leur source théologique et selon un ensemble de thèmes. Elle examine la façon dont a été organisé ce super-système jusqu'à devenir un capital culturel national, la manière dont il a été coordonné, à travers divers contextes, à d'autres systèmes, et quel rapport il entretenait avec son origine – le capital culturel juif. / This study describes Eliezer Ben-Yehuda’s (1858-1922) work method in his newspapers “HaTzvi” and “HaOr”, focusing on the ways in which these newspapers addressed Jewish issues. The study describes the construction of Jewish national consciousness in the land of Israel by Ben-Yehuda from the outset (1881), a process that, to a large extent, corresponds to the first years of Hebrew nationalism in the Land of Israel. The study delineates Ben-Yehuda’s method which is based on identifying Jewish theological concepts, narratives and ideas and adapting them for nationalist purposes, in what was perceived to be an undertaking conducted within the existing cultural order. Since Jewish theology was not the only wellspring of Jewish nationalism, this study identifies the interface between these theological sources and other ideologies that influenced Ben-Yehuda, among them one of the central influences, European enlightenment.The study seeks to map the network of elements derived from the theological cultural capital and the ways they were presented in Ben-Yehuda’s newspapers, in contrast to their theological origins, on a host of issues. It examines how this multi-system was consolidated into national cultural capital, how it was adapted through a network of contexts to other systems, and how it viewed its roots – Jewish cultural capital.
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Les démons de la tradition : Book of Mercy ou les psaumes de Leonard Cohen

Satre, Hugo 08 1900 (has links)
À travers une lecture de Book of Mercy, le recueil de psaumes de Leonard Cohen, le présent mémoire examine le rapport que le poète entretient avec la tradition hébraïque. Ancrant sa production poétique dans l’histoire du psaume, qui remonte à la Bible hébraïque ou, pour les chrétiens, à l’Ancien Testament, Book of Mercy constitue effectivement un cadre à l’intérieur duquel se déploie une confrontation sans égale dans l’œuvre de Cohen. Dressant, dans un premier temps, le portrait de la tradition scripturale dont hérite le poète, nous nous pencherons, dans un deuxième temps, sur ce psaume qu’elle lui lègue, afin d’étudier, dans un troisième et dernier temps, la singularité du projet littéraire qui en échoit. De fil en aiguille, se profile avec ce rapport à la tradition hébraïque un poète qui éclaire de sa modernité les soubassements littéraires d’une poésie qu’il montre mue par l’expression prosaïque de l’humain. / Through a reading of Book of Mercy, Leonard Cohen’s collection of psalms, this study examines the poet’s relationship with the Hebrew tradition. Anchoring its poetic production in the history of the psalm, which dates back to the Hebrew Bible, or, for Christians, to the Old Testament, Book of Mercy constitutes indeed a framework within which unfolds a confrontation unequaled in Cohen’s work. Drawing the portrait of the scriptural tradition inherited by the poet, we will therefore delve into the psalm that tradition bequeathed to him, in order ultimately to study Cohen’s singular literary project. Against the backdrop of this evolving relationship to the Hebrew tradition, the poet reveals in his modernity the literary underpinnings of poetry moved by the prosaic expression of the human.
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Le mythe du golem, de la créature au créateur / The myth of the golem, from the creature to the creator

Morel, Dorothée 07 October 2011 (has links)
Le mot golem, un hapax biblique traduit de l’hébreu golmi, présent dans le Psaume CXXXIX,16, désigne la forme du premier homme avant son animation par le souffle divin. Le plus souvent traduit par « embryon » ou « masse informe », son sens a généré une exégèse considérable.De la tradition juive, le mot en arrivera à désigner un homme artificiel, et sa création sera attribuée à de pieux rabbins dans une perspective d’imitation Dei, selon une interprétation magique du Sefer Yetsirah ou « Livre de la Création » qui en contiendrait la clé. L’expérience doit prouver la puissance créatrice des lettres de l’alphabet hébraïque ou des lettres du Nom de Dieu, selon les maîtres de la Cabbale achkénase et européenne du Nord. Ils ont consigné les techniques de création : c’est un rituel en deux temps, façonnement de la forme humaine à partir des éléments puis animation de celle-ci grâce aux récitations de combinatoires de lettres. La réussite de l’expérience est considérée comme la pierre de touche de la perfection religieuse du créateur comme de sa puissance créatrice, à l’instar de celle des lettres de l’alphabet hébraïque.Le golem entre dans le domaine légendaire vers la fin du XVIIIe siècle et les débuts du XIXe siècle, pour prêter à de saints rabbins des pouvoirs démiurgiques. A une première légende d’origine polonaise centrée sur le Rabbin Elias Baalschem de Chelm, succède la légende pragoise un peu plus tardive qui prend le pas sur la première et attribue au Rabbin Judah Löw ben Bezalel, outre des pouvoirs surnaturels, la création d’un golem censé protéger la ville juive des accusations de crimes riruels historiques. Si c’est au créateur que nous avons choisi de nous intéresser plus particulièrement, nous n’avons manqué d’évoquer le mot « golem » lui-même, son origine ainsi que celle de la légende et en regard de parallèles anciens. Nous nous sommes appuyée sur les thèmes mis en avant itérativement par les auteurs et dans lesquels s’inscrit le thème : Cabbale juive et mystique des lettres et du Nom de Dieu ou Schem. Magie, alchimie nous ont amenée à évoquer avec les auteurs le thème de Faust puis de Frankenstein explicites dans les textes, pour souligner la création dans la création. Nous nous sommes servie du thème du Graal pour mettre l’accent, avec une interrogation sur le parallèle icône et idole, sur la littéralité du thème de la création, avant d’en arriver à mettre l’accent sur une poétique des commencements, création de l’homme artificiel et création littéraire en miroir. / The word golem, a biblical hapax which was translated from the Hebrew term “golim”, is to be found in Psalm CXXXIX,16. It refers to the shape of the first man before his being given life by the breath of God.Most of the time, translated by the word “embryo” or “shapeless mass”, its very meaning has given rise to considerable exegis.From the Jewish tradition, the word will consequently happen to describe an artificial man whose creation will be ascribed to devout rabbis who had in prospect an Imitatio Dei, according to the magic interpretation of the Sefer Yetsirah or “Book of Creation” which is supposed to hold the key of it. The experiment must prove the creative power of the letters of the Hebrew alphabet or the letters attributed to the Name of God, according to the Ashkenazi and Northern European masters of the Cabbala. They have consigned their techniques of creation; the ritual takes place in two stages: first of all, there is the building of the human shape from the elements, then its animation happens owing to the reciting and combined arrangement of letters. The success of the experiment is considered as the touchstone of the religious perfection of the maker as well as his creative power, just like that of the letters of the Hebrew alphabet.The golem became part of the legendary field between the end of the XVIIIth century and the beginning of the XIXth century, giving holy rabbis such powers as demiurges.The first legend brought to light has Polish origins and is centered on Reb Elias Baalschem of Chelm. Not long after it will give precedence to the legend born in Prague which tells the story of Rabbi Löw who, besides his supernatural powers, made a golem to protect the Jewish town accused of committing ritual historical crimes.Trought I decided to take a special interest in the maker’s function, actually I did mention the word golem, its origin as well as its legends, in connection with ancient parallels. I based my study on the iterated themes regularly brought to light by authors in whose works I might find the following themes: Jewish Cabbala, the mystic of the letters and the Name of God or Schem.Magic, alchemy would lead me to evoke the themes of Faust and Frankenstein and to underluie with their authors the theme of creation within creation.I called to mind the myth of the Holy Grail too, to wonder about the paralell between icon and idol, as well as about the literality of the poetic of all beginnings with the making of the artificial man and any literay creation, acting like a mirror writing
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Pour une histoire rapprochée des traductions. Étude bibliographique, historique et linguistique des traductions en langue française du Cantique des cantiques publiées depuis la Renaissance / Towards a close-up history of translations. Bibliographical, historical and linguistic study of translations in French of the Song of songs, published since the Renaissance

Placial, Claire 02 December 2011 (has links)
Le premier but de cette thèse est d’identifier et de décrire bibliographiquement les traductions en langue française du Cantique des cantiques, publiées sur support imprimé, quels que soient le support éditorial, la date et le lieu de la publication. Une lecture minutieuse de ces traductions, les confrontant aux textes sources essentiellement hébreux et latins, et les situant dans leur contexte historique, éditorial et confessionnel, vise à déterminer, selon la méthode d’Antoine Berman, le « projet de traduction » et l’« horizon du traducteur ». Sur cette base, des études de cas sont réalisées : partant de problèmes théoriques de la traduction, puis d’un choix d’extraits significatifs du texte, l’ensemble du corpus est confronté dans une perspective à la fois diachronique et synchronique. L’ensemble de l’étude illustre la façon dont chaque traduction est l’incarnation d’une lecture spécifique du Cantique des cantiques. / The primary aim of this thesis is to identify and to give a bibliographical description of all the French translations of the Song of Songs that have been published in print since the Renaissance, regardless of their editorial support, date and place of publication. A close reading of these translations will then allow us to determine, following Antoine Berman’s method, the “translation project” and the “translator’s horizon”, by comparing them with their source texts (mostly in Hebrew and Latin) and by situating them in their historical, editorial and religious contexts. Accordingly, a number of case studies have been carried out : first, considering theoretical problems of translation, then by comparing a selection of key excerpts from the text, the entire text corpus has been analyzed from both a diachronic and a synchronic perspective. The entire study illustrates the extent to which each translation is the embodiment of a specific reading of the Song of Songs.
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Traduire le Nouveau Testament en hébreu : un miroir des rapports judéo-chrétiens / Translating the New Testament into Hebrew : a mirror of Jewish-Christian relations

Shuali, Eran 17 December 2015 (has links)
Cette thèse examine la particularité de la démarche qui consiste à traduire le Nouveau Testament en hébreu et qui implique de transférer le texte fondateur du christianisme dans un contexte juif. Elle se concentre sur la façon dont le traducteur utilise la Bible hébraïque et la littérature rabbinique ancienne pour accomplir ce transfère. Il est montré que grâce aux liens historiques, théologiques et conceptuels étroits entre le Nouveau Testament et ces deux corpus juifs, l’emploi d’éléments repris d’eux pour rendre des éléments du Nouveau Testament est particulièrement efficace pour augmenter la compréhensibilité du Nouveau Testament en hébreu et son acceptabilité dans un contexte juif. Cependant, l’usage de tels éléments dans la traduction du Nouveau Testament en hébreu risque souvent de gommer les spécificités du Nouveau Testament par rapport au judaïsme. Le travail du traducteur du Nouveau Testament en hébreu implique donc une constante hésitation quant à la pertinence des formes d’expressions hébraïques et des concepts juifs pour refléter les formes d’expression et les concepts du Nouveau Testament, et, plus généralement, quant aux affinités et aux contrastes entre le christianisme et le judaïsme. / This dissertation examines the specificity of translating the New Testament into Hebrew, an activity which involves transferring the founding text of Christianity into a Jewish context. The dissertation focuses on the use of the Hebrew Bible and of ancient rabbinic literature in bringing about this transfer. It is shown that because of the close historical, theological and conceptual links between the New Testament and these two Jewish corpora, the use of elements borrowed from them in rendering elements found in the New Testament is particularly effective for enabling the New Testament to be easily understood in Hebrew and to be accepted in a Jewish context. However, the use of such elements in a Hebrew translation of the New Testament may often result in blurring features of the New Testament that are distinguished from Judaism. For this reason, the translator of the New Testament into Hebrew constantly hesitates whether Hebrew forms of expression and Jewish concepts are suitable for reflecting the New Testament’s forms of expression and concepts, and asks himself, more generally, what exactly unites and distinguishes Christianity and Judaism.
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Fray Luis de Leon à l'épreuve de la traduction : un negocio de particular juicio / Fray Luis de León and the experience of translation : un negocio de particular juicio

Vidal, Marion 30 November 2018 (has links)
Fray Luis de León (1527-1591) est connu pour ses poésies originales, il l’est beaucoup moins pour ses traductions. Pourtant, c’est bien autour de la traduction que se nouent les principaux enjeux du XVIe siècle : traduire permet de comprendre les trésors littéraires du passés (la Bible et les auteurs gréco-latins), et de forger la langue vernaculaire. Il y a là aussi un grand danger : fray Luis passe plus de quatre ans en prison, accusé par l’Inquisition de « judaïser » entraduisant le Cantique des Cantiques depuis sa version hébraïque. Une lecture minutieuse de ses traductions, les confrontant aux textes-sources (Virgile et Horace en latin, la Bible en hébreu et en latin), vise à esquisser les contours d’une « théorie luisienne de la traduction ». / Fray Luis de León (1527-1591) is well known for his original poetry, but not as recognized for his translations. However, most of the sixteenth century’s stakes are tied to translation: translate allows one to understand the literary treasures of the past (the Bible and the Greco-Roman authors), and forge vernacular language. But, in translation also lies serious danger: fray Luisspends more than four years in jail, accused by the Inquisition of “Judaizing” by translating the Song of Songs from its Hebrew version. A close reading of his translations aims to outline a “luisian theory of translation”, by comparing them with their original text sources (Vergil and Horace in Latin, the Bible in Hebrew and Latin).
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Histoire alternative des origines du roman : promenades interculturelles dans un monde sans épopée / An alternative history of the origins of the novel genre Intercultural wanderings around a world with no epics

Toren, Orly 04 December 2010 (has links)
Que signifie repenser l’Histoire littéraire et l’Histoire du roman comme Histoire culturelle ? Le point de départ de notre questionnement sur les formes de représentation adoptées par l’Histoire littéraire porte sur la doxa critique selon laquelle il existe une relation génétique entre l’épopée et le roman, dont la source se trouve dans ce qu’il est convenu de voir comme le texte fondateur de la littérature, l’épopée d’Homère et celui de la théorie littéraire, la Poétique d’Aristote. Si l’épopée homérique est une œuvre de la tradition orale, quelle est sa relation avec le roman, issu, lui, de la scripturalité et de l’émergence de la prose ? Si les récits en prose narrative de fiction apparaissent dans des civilisations sans épopée, quelle est la condition nécessaire pour leur émergence ? Si, de plus, l’apparition d’une prose narrative de fiction est précédée de plusieurs siècles de celle d’une historiographie et que ce phénomène se répète aussi bien dans la Grèce classique qu’au Moyen Âge européen, ou encore en Chine, quelle est la condition nécessaire pour l’essor du roman ? Nous présentons ici l’ébauche d’une Histoire alternative des origines du roman dans la Weltliteratur, en relation avec l’émergence de la scripturalité et la prose et l’essor de l’historiographie À la croisée de plusieurs disciplines académiques, notamment entre les sciences humaines et sociales, notre recherche fait appel d’une part à la théorie et à l’Histoire de la littérature, d’autre part à l’Histoire de l’historiographie, ainsi qu’à la théorie et la philosophie de l’Histoire. / Is it possible to rethink Literary History and in particular the History of the Novel as Cultural History which seeks to differentiate between an historical object and it’s representation? Considering the critical doxa, according to which, there exists a genetic link between epics and the novel, leads to one of Western thinking’s most stubborn myths. If epics, and particularly Homer’s, is seen as the novel’s ascendant , although it belongs to oral tradition, how does it explain the fact that as Ancient civilizations as Egypt or China or Israel developed sophisticated prose narratives without having epics? Moreover, if Western literary history refers to Aristotle’s Poetics as it’s foundational text, although by the time it was written, fictional prose didn’t exist yet, and was only to develop a few centuries later, shouldn’t we seek for the missing link between the oral tradition and the rise of the novel? As against this hegemonic and unhistorical representation that considers the novel genre as a Western invention, and as opposed to the historical circumstances that gave birth to the novel, we consider that the key to understanding this phenomenon lies in the emergence of literacy and prose. Indeed, in all civilizations that developed fictional prose writing, it was systematically preceded, not by epics, but by historiography. Our PHD dissertation presents an alternative History of the novel, whose angle is intercultural and interdisciplinary, aiming at recreating a new chronology of the emergence of the novel as a an inevitable historical genre in world’s literature.

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