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Impact de l'homophobie sur la détresse psychologique et l'adaptation conjugale de couples de mères lesbiennes biologiques et non biologiques vivant au Canada et en France

Marcil-Denault, Florence January 2012 (has links)
Malgré les avancées sociales et juridiques considérables des personnes de minorités sexuelles, l'homophobie dont elles sont encore victimes nuit à leur bien-être (p. ex., Cochran & Mays, 2009; Hatzenbuehler, Nolen-Hoeksema, & Dovidio, 2009; Meyer, 2003). Cette thèse porte sur les expériences d'homophobie spécifiques auxquelles les femmes lesbiennes sont exposées dans l'accès à la maternité et leur rôle de parent. Les deux premiers objectifs consistaient à évaluer l'impact de l'homophobie vécue par des mères lesbiennes dans différents milieux (clinique de fertilité, avec le personnel de santé, en garderie et dans le voisinage) sur leur niveau de bien-être, soit 1) la détresse psychologique et, 2) l'adaptation conjugale. Le troisième objectif visait à évaluer si le soutien de la famille d'origine pouvait protéger les mères de l'impact néfaste anticipé de l'homophobie sur leur bien-être. Les quatrième et cinquième objectifs de cette thèse examinaient si le lien biologique de la mère à son enfant (biologique versus non biologique) et le pays de résidence des mères (Canada versus France) avaient une incidence sur la fréquence des expériences d'homophobie rapportées. Recrutées par le biais d'organismes de soutien aux familles homoparentales, 138 familles de mères lesbiennes en couple ayant eu au moins un enfant par insémination artificielle ont été retenues pour cette étude, dont 75 canadiennes et 63 françaises. Les données ont été recueillies au moyen de questionnaires autorapportés. Comme le soutenaient nos hypothèses, les analyses des résultats ont montré que les expériences d'homophobie vécues en milieu de garderie avaient un impact négatif sur le bien-être des mères. De plus, le soutien par la famille atténuait l'impact négatif de l'homophobie vécue avec le personnel de santé. Toutefois, le statut biologique et le pays de résidence n'étaient pas liés à la fréquence des expériences d'homophobie rapportées par les mères de notre échantillon. Les implications sociales et politiques ainsi que les limitations des résultats sont discutées. En conclusion, les résultats de cette thèse confirment, d'une part, l'impact négatif de l'homophobie sur le bien-être de mères lesbiennes favorisées, éduquées et soutenues par leur famille, et invitent d'autre part, à poursuivre la recherche auprès d'une population plus vulnérable. Enfin, le soutien par la famille d'origine étant apparu important comme facteur de protection, il serait intéressant de développer un instrument de mesure du soutien plus spécifique aux expériences d'homophobie.
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Novas modalidades de família na pós-modernidade / Nouvelles formes de famille dans la postmodernité

Maluf, Adriana Caldas do Rego Freitas Dabus 16 April 2010 (has links)
A família é originariamente o lugar onde o homem se encontra inserido por nascimento ou adoção e nela desenvolve, através das experiências vividas, sua personalidade e seu caráter. O conceito de família vem sofrendo, no passar dos tempos, inúmeras transformações de caráter público e privado em face do interesse e do novo redimensionamento da sociedade. Nesse sentido, ao lado da família formada para perpetuar o culto religioso doméstico, da família constituída em virtude da autoridade parental, da família orientada pelo direito canônico, veio a pós-modernidade remodelar as relações familiares, tal como anteriormente conhecidas, fazendo-se alçar formas novas, amparadas no afeto e na verdade, buscando, nada além do que a realização pessoal e a felicidade dos seus componentes. Na evolução histórica da família, além da família tradicional, formada pelo casamento, a introdução de novos costumes e valores, a internacionalização dos direitos humanos, a globalização, o respeito do ser humano, tendo em vista sua dignidade e os direitos inerentes à sua personalidade, impôs o reconhecimento de novas modalidades de família formadas na união estável, no concubinato, na monoparentalidade, na homoafetividade e nos estados intersexuais, respeitando as intrínsecas diferenças que compõem os seres humanos. Desta forma, a Constituição Federal, que atravessou vários períodos históricos e paradigmáticos rumo à democratização, assegura a preservação da dignidade do ser humano, a liberdade individual, a autodeterminação, o desenvolvimento humano em sua ampla magnitude, a igualdade, a justiça e a não discriminação como valores supremos de uma sociedade plural e mais justa. Assim, através de uma interpretação sistêmica dos princípios constitucionais, dos grandes debates doutrinários multifacetados e da interferência legislativa, visa a pósmodernidade reconhecer direitos familiares a todos os cidadãos tendo em vista sua rica diversidade, a solidariedade e o melhor interesse de seus componentes. / La famille est avant tout une communauté de personnes réunies par des liens de parenté, oú lhomme sinsert et développe parmi les experiences soubis, sa personalité, puisque favorise leur developpement social, physique et affectif. Est le premier lieu de socialisation de lindividu. La famille est à la fois une institution sociale, juridique et économique, qui existe dans toutes les sociétés humaines. Le concept de famille, a soufert au passer des temps des diverses transformations dordre public et privé en face des mutations qui ont lieu dans les rapport familliales. Dans ses sens, pendant les temps, à côté de la famille patriarcale, issue de lAncien Droit ; de celle qui veut perpetuer le culte religieux ; de celle qui se remplace aux temps medievaux ; on monte à la postmodernité, qui en melangeant la pluralité des formes précedentes, tient compte de la famille élargie, de la monté de lindividualisme, bouleverse la famille en la conduissant à la naissance de la famille nucleaire, qui sest construit par la valorisation de laffectivité et de la verité parmi les rapport amoureux. En suivant lévolution historique de la famille,on peut reconnaître à côté de la famille traditionelle, issue du mariage, l introduction de nouvelles lois e conceptions culturelles,énonce en premier plan les intèrêts de la societé, linternationalisation des droits de lhomme, la globalisation, le respet de lêtre humain, sa dignité personelle, les droits de sa personalité,introduise la reconnaissance des nouvelles groupes familiaux hors mariage lunion libre,le concubinat, la monoparentalité , la famille homossexuel e celle formé dans les étas intersexuels, en respectant les particularités individuels. Ainsi, La Constitution, aprés une grande évolution historique, se democratise, et souligne la preservation de la dignité humaine, des libertés individuelles, de légalité, de la justice, de la participation populaire, de la prohibition de toute discrimination sourtout selon lidentité sexuel, comme valeurs superieures dune societé pluraliste et juste. Ainsi, travers une interpretation des principes constitutionelles, les debats doctrinaires, linfluence de la loi, dans la postmodernité on vise sourtout reconnaître dês droits familiales a tous les citoyens selon la riche diversité de son existence, le principe de la solidaritè et le intérêt supérieur des ses membres.
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Uniões homoafetivas: da invisibilidade à entidade familiar / Unions homo-affectives: depuis linexistence juridique juisque equivalent de la famille.

Martins, Sandra Regina Carvalho 07 October 2015 (has links)
Esta Dissertação tem como objetivo o estudo das uniões homoafetivas desde a inexistência jurídica destas uniões, passando pelo reconhecimento como uma sociedade de fato e não como um instituto do direito de família, até chegarem aos dias de hoje, com o reconhecimento pelo Supremo Tribunal Federal, como sinônimos perfeitos de família. Analisa os pré-conceitos sobre a homossexualidade ao longo da história, e a formação do preconceito advindo de tais concepções. Mostra a evolução da família formada por pares homossexuais na legislação, na jurisprudência e na doutrina. Partindo do exame dos fundamentos da união estável e do casamento, analisa a evolução destes institutos fundados inicialmente na diversidade de sexos até a aceitação atual para os pares homossexuais. A homoparentalidade é estudada sob as formas da adoção, da reprodução artificial medicamente assistida e da gestação de substituição. O panorama estrangeiro é mostrado por meio da visão, sobre o assunto, de vários países. Ao final, são apresentadas as propostas de alterações legislativas existentes, finalizando com a nossa proposta legislativa. / Cette dissertation a comme objectif létude des unions homo-affectives* depuis linexistence juridique de ces unions, en passant par la reconnaissance comme une société de fait et pas comme une institution du droit de la famille, en arrivant jusquà aujourdhui, avec la reconnaissance par la Cour Suprême comme équivalent de la famille. Elle analyse les préjugés sur lhomosexualité à travers lhistoire et la formation du préjudice découlant de ces conceptions. Elle montre lévolution de la famille formée par des couples homosexuels dans la législation, la jurisprudence et la doctrine. En se basant sur lexamen de lunion stable et du mariage, on analyse lévolution de ces institutions dabord fondées sur la diversité des sexes jusquà lacceptation actuelle des couples homosexuels. Lhomoparentalité est étudiée dans ses différentes formes que sont ladoption, la reproduction artificielle médicalement assistée et la grossesse de remplacement. Le panorama étranger est représenté par la vision sur le sujet de plusieurs pays. Enfin, les propositions des changements législatifs existants sont présentés, en achevant par notre proposition législative.
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolution

Lembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolution

Lembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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L’homoparentalité au masculin : entre différence et distinction

O'Keefe, Karolanne 09 1900 (has links)
No description available.
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Mécanismes de la sexualité en France, bisexualité et enjeux sociétaux : l'essor d'une nouvelle révolution sexuelle / Bisexuality, mechanisms of sexuality in France and the societal stakes : the growth of a new sexual revolution

Lembrez, Lucie 09 March 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est de chercher à savoir ce qui, dans la société occidentale actuelle et notamment en France, caractérise nos choix en termes de sexualité aussi bien dans nos comportements intimes que dans notre représentation sociale identitaire. La bisexualité nous semble incarner une nouvelle forme de sexualité qui pose le problème du lien qui existerait entre le sexe – et tous les dispositifs qui le sous-tendent, comme, par exemple l’identité bisexuelle, le militantisme bisexuel ou plus encore la simple pratique de la bisexualité – et les institutions sociales en place actuellement. Notre thèse a pris pour point départ la question de notre liberté sexuelle pour aboutir à l’hypothèse selon laquelle nous nous révélons être les acteurs autant que les victimes d’un pouvoir de la sexualité qui mêle action institutionnelle sur notre sphère privée et résistance de chacun d’entre nous dans l’espace public. Ainsi, la sexualité est prise ici comme un objet où des enjeux politiques se jouent et participent à un mécanisme complexe dont les rouages font interagir des notions multiples : le corps, le désir, la procréation, la parentalité, mais encore le genre, comme jonction de cet ensemble. Si nous avons prioritairement étudié la bisexualité, nous n’avons, dans ce travail, jamais quitté l’analyse critique de l’hétérosexualité et de l’homosexualité – et de l’homoparentalité – dans une société française que nous interrogeons par rapport à la pratique de la sexualité de ses membres. Une enquête de terrain a donc été nécessaire pour comprendre comment les Français considèrent ce lien tout en les interrogeant sur les notions qui sont chères à l’ensemble de notre problématique. Après avoir préalablement travaillé sur les théories psychanalytiques qui concernent la sexualité et les sexualités – notamment les théories freudiennes – notre étude de terrain nous a permis d’aboutir à la thèse selon laquelle l’existence réelle d’une sexualité politique démontre que nous entrons dans une nouvelle ère sexuelle, de nouvelles frontières entre ce qui est privé et ce qui est public naissant. En ce sens, nous sommes peut-être en droit de parler d’une nouvelle révolution sexuelle faisant suite à celle qu’a connu l’Occident dans les années 70, révolution sexuelle où, comme Michel Foucault l’affirmait déjà, la sexualité s’avère aisément démontrer sa puissance socio-politique, jusqu’à pouvoir parler de « monarchie du sexe ». A travers une analyse qui s’appuie sur une étude théorique et une enquête de terrain, cette thèse tente de mieux comprendre ce qui guide nos choix sexuels et affectifs et la façon dont nous gérons nos sentiments amoureux dans une société où les liens qui unissent le discours sexuel et les représentations politiques de cette même sexualité, semblent ambigus. Qu’en est-il, alors, de notre liberté sexuelle ? Plus encore, comment considérer la place nouvelle que les sexualités minoritaires prennent aujourd’hui en France ? La bisexualité est-elle l’incarnation d’une nouvelle révolution de la façon de vivre la sexualité et d’aimer ? / The aim of this thesis is to find out what guides our choices in terms of sexuality, private behaviour, in our social identity representation in western society and more precisely in France. Bisexuality embodies a new form of sexuality that questions the link that may exist between sex (and all the devices that go along with such as bisexual identity, bisexual militancy and the actual practice of bisexuality) and social institutions. Our thesis goes from the question of our sexual freedom all the way up to the hypotheses that we are the stakeholders and the victims at the same time of a power of sexuality that mingles institutional actions in our private sphere and opposition in our public sphere. Therefore sexuality becomes the object of political stakes and the object of a complex mechanism, a kind of machinery that intermingles with a variety of notions : body, desire, procreation, parenthood and gender as a link-up of the whole. While bisexuality being a priority in this study, the critical analysis of heterosexuality, homosexuality and homoparenthood in the french society is transversal, being questioned in relation to the actual practice of sexuality in the french society. A first survey helped us understand how french people look at this link and question the key-ideas wich are essential to our thesis. The psychanalytic theories on sexuality – and sexualities – and specifically the Freudian theories, together with our field survey, shows that we might be at the edge of a new sexual era, presenting new boundaries between the private and the public spheres. This allows us to talk about a new sexual revolution following the one that occured in the Occident in the 1970s. This sexual revolution, as asserted in his time by Michel Foucault, brings to mind the idea of a sexuality that reveals its social and political power and can lead us to speak of a « sexual monarchy ». Through this analysis based on a theoretical study and a field survey, this thesis helps us understand our sexual and emotional choices and the way we handle our love feeling in a society where the links between sexual speeches and their political representations seem to be ambiguous. This leads us to question our sexual freedom. Furthermore, how to consider the new place of sexual minorities in France today ? Is bisexuality the embodiment of a new revolution regarding how we live our sexuality and the way we love each other ?
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Le droit à l'enfant / The right to a child

Litaize, Nicolas 04 July 2013 (has links)
Il est classiquement avancé que le droit à l'enfant n'existe pas. Cette affirmation est beaucoup trop péremptoire en ce qu'elle semble acquise pour tous sans souffrir d'aucune réplique possible. Elle devrait alors être mesurée ou nuancée. D'une part, certains mécanismes de droit positif, qui peuvent se rapporter au contenu du droit à l'enfant, peuvent constituer des prémices de celui-ci. D'autre part, lorsque la mise en oeuvre de ces mécanismes aboutit effectivement à l'accueil d'un enfant, il peut être possible d'affirmer l'existence d'indices favorables à la reconnaissance de ce droit. Néanmoins, dans ces derniers cas, jamais une dénomination en un droit à ... n'est possible. Par ailleurs, parce que le droit est en perpétuelle mutation, il convient d'apprécier si le droit à l'enfant pourrait être institué ou alors s'ilconvient plutôt de faire évoluer les éléments de sa structure. Si la première alternative semble irréaliste, la seconde est plus intéressante. Mais, il faut combattre toutes les évolutions législatives incohérentes et, à l'inverse, encourager ou proposer des modifications avec une connexion étroite entre les mécanismes qui peuvent se rapporter au droit à l'enfant. / It is commonly put forward that there is no such thing as a right to a child. Such a statement is however too peremptory in so far as it seems to be universally acknowledged without allowing any response whatsoever. It should thus be toned down or attenuated. On the one hand, some mechanisms of positive law, that may relate to the contents of the right to a child, may lay the foundations for it. On the other hand, when the implementation of such mechanisms does eventually lead to the taking in of a child, it can thus be possible to assert the existence of evidence supporting the need for this right to be recognised. However, in suchcases, it is never possible to reach a "right to..." label. Moreover, because Law is in a state of constant change, one should consider whether the right to a child could be asserted or whether one should rather improve its structural elements. Whereas the first hypothesis clearly appears unrealistic, the second one seems more achievable. But one should then fight all the incoherent legislative evolutions and conversely back or suggest any changes closely connected with the mechanisms potentially related to the right to a child.
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Deux mères, un donneur et des enfants : une reconfiguration des rôles familiaux?

Côté, Isabelle 01 1900 (has links)
Il est convenu de dire que la famille d’aujourd’hui se construit de multiples façons. Les familles recomposées, issues des nouvelles technologies de la reproduction, de l’adoption internationale ou dont les parents sont de même sexe font partie du paysage depuis de nombreuses années, au point où elles n’étonnent plus. Ces familles ont comme particularité de remettre en question l’adéquation entre la sexualité du couple et la reproduction tout en introduisant d’autres personnes dans la conception ou dans l’éducation des enfants. Malgré la polymorphie des familles contemporaines, perdure toutefois une certaine représentation de la famille basée sur le sang partagé entre les différents membres qui la composent. En ce sens, les « vrais » parents sont ceux qui sont à l’origine de la naissance de l’enfant (Déchaux, 2007; Deliège, 2005). Parallèlement à cela, on constate l’émergence d’un discours centré sur l’importance du père pour le développement et le bien-être de l’enfant, au point où l’absence du père au sein du foyer familial tend de plus en plus à être conceptualisée comme un problème social majeur (Kelly, 2009). De fait, les recherches démontrent que l’engagement paternel profite autant aux enfants qu’au père et à la mère. C’est dans ce contexte que s’inscrivent les familles lesboparentales dont les enfants sont nés d’un donneur connu. Cette thèse a comme objectif de comprendre le rôle du donneur au sein des familles lesboparentales, à savoir la place que lui font les mères dans leur projet parental. Nous cherchons également à comprendre comment ce rôle s’actualise. Pour ce faire, nous avons interrogé neuf (9) couples lesbiens et les neuf (9) donneurs à l’origine de leur projet parental. Les résultats présentent un niveau différencié d’implication des donneurs en fonction de la mise à distance ou de l’appropriation par les mères du schéma nucléaire traditionnel. / It is generally acknowledged that today’s families come in a wide variety of forms. Reconstituted families, new reproductive technologies, international adoption and same-sex parents have become such a fixture in our social landscape that they are no longer surprising. The common characteristic of all these types of families is that they challenge the relationship between a couple’s sexuality and reproduction by introducing other people into the process of conceiving or educating children. In spite of the diversity of contemporary family structures, however, a certain representation of the family persists based on the blood relationship between its various members: a child’s “real” parents are still considered to be his or her biological parents (Déchaux, 2007; Deliège, 2005; Fine, 2010). There is also an emerging discourse centred on the importance of the father in a child’s development and well-being, to the extent that the absence of a father in the family home is increasingly conceptualized as a major social problem (Kelly, 2008). Research shows that father involvement benefits children as well as their mother and father. Of particular interest in this context are lesbian-parented families whose children were conceived by a known donor. The objective of this thesis is to better understand the role of the donor in lesbian-parented families—what place the mothers allow the donor in their parenting project. To better understand how this role is currently evolving, we interviewed nine lesbian couples and the nine donors who participated in their parenting project. The results show that the donors are involved to varying degrees, depending on the extent to which the child’s mothers have adopted or distanced themselves from the traditional nuclear family model.
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La reconnaissance et la visibilité de l’homoparentalité féminine en milieu rural

Tétreault, Gabrielle 05 1900 (has links)
No description available.

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