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L'Esse intentionale chez Saint Thomas d'Aquin: l'être de la "vertu instrumentale" et du concept

Verhulst, Christine January 1978 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Représentation et Intentionnalité / Representation and Intentionnality

Sakurai, Haruhiko 10 June 2015 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans le cadre philosophique de l’analyse et de la réflexion concernant le fonctionnement de la conscience et ses effets sur nos comportements et notre mode de penser, de connaître le monde extérieur par le moyen de la représentation et par l’acte de conscience visant l’objet, qui aurait pour rôle de faire apparaître l’objet à la conscience. L’objectif est de donner un corps effectif à l’acte de percevoir et au fait que nous avons conscience de cet acte perceptif et de l’objet perçu, en analysant les activités « internes » de la perception et de la conscience, voire de la connaissance, de la mémoire, de la croyance, de l’attention et des activités logique, réflexive…etc. et en observant parallèlement le fonctionnement « objectivé » de la « conscience », dans une perspective neuropsycho-physiologique. L’hypothèse centrale cible deux notions, la représentation et l’intentionnalité qui figureraient le trait formel et le fonctionnement essentiel de la conscience et qui au final dégageraient la problématique portant sur le mode de compréhension du monde existential et scientifique, problématique mise en œuvre par des théorisations de la croyance effectuées selon la méthode empirique ainsi que par la saisie perceptuelle et conceptuelle du monde. / This research refers within the philosophical framework in order to analyse and to reflect about the conscious functionality and its effects on our behaviour, on our thinking mode to know the external world by means of the representation and of the conscious act which aim the object, which can let appear the object to the conscience. The objective is to give some consistence to the perceptive act and to the fact in which we have the conscience of this perceptive act and of the perceived object, by analysis of the internal activities of the perception and the conscience, that’s to say the knowledge, the memory, the belief, the attention and logic, reflexive activities…etc. in parallel by observation of the “conscious” “objective” functionality in a neuropsycho-physiological perspective. The central hypothesis is to aim the both notions, representation and intentionnality which mark the formal profile and the functionality of the “conscience”, which finally figure out the problems of the understanding mode about the existential, scientific world made by theorisations of the belief carried out by the empirical method and by the perceptual , conceptual capture of the world.
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La réinvention de la conscience dans la naissance de la phénoménologie : une lecture pratique / The reinvention of consciousness in the beginnings of phenomenology : a practical interpretation

Simon, Hadrien 14 December 2017 (has links)
La phénoménologie est née comme une philosophie de la conscience, au début du XXe siècle. En cela, elle est l’héritière d’un concept particulièrement marqué par la pensée empiriste, de Locke à Brentano. En tant que telle, la naissance de la phénoménologie peut s’interpréter au titre d’un événement historique, et nous l’abordons sous l’angle de la question : « les évolutions propres au concept phénoménologique de conscience s’inscrivent-elles en continuité ou en rupture, par rapport à sa tradition ? ». D’un autre côté cependant, les textes qui témoignent de cette naissance sont aussi l’oeuvre d’un homme, et le résultat d’un effort de pensée. Les interpréter ainsi exige alors une toute autre approche. Nous avançons dans ce travail les éléments d’une lecture pratique, à savoir que la philosophie, comme toute pratique, progresse par répétition de gestes. Nous adressons alors la question : « comment cette répétition peut-elle parvenir à des résultats nouveaux sur le plan de la conscience ? ». C’est le croisement, nullement prémédité, de ces deux problématiques, qui caractérise notre travail. En cela, le concept d’intention y occupe une place centrale. Initialement dédié au domaine de l’action humaine, il sert pourtant à caractériser l’essence même de l’acte de conscience, dans les Recherches Logiques. C’est pourquoi, loin de prétendre unifier ces deux problématiques, nous avons seulement cherché à les articuler, à partir de ce concept. / The phenomenological movement was born as a philosophy of consciousness, at the beginning of the XXth century. In this regard, it inherits a concept particularly marked by empiricism, from Locke to Brentano. As such, the rise of phenomenology can be interpreted as a historical event, and I therefore address the following question : “is the phenomenological concept of consciousness part of a continuum, or a more radical shift, regarding its tradition?”. On another side however, the texts that bear witness of this birth are also the work of an individual thinker, and the result of a thinking effort. To interpret them as such requires thus a very different approach. I propose in my work to offer the starting elements of a practical interpretation, precisely in the sense that philosophy, like any other practice, progresses by repetition of gestures. I therefore address the following question: “how can this repetition produce new results for the concept of consciousness?”. It is the junction, that wasn’t predetermined, of these two problems, that characterises my work. Therein, the concept of intention plays a central role. Initially dedicated to human action, it is however used to characterise the essence of the conscious act, in the Logical Investigations. Far from pretending unifying these two problems, I have only tried to articulate them, with the help of this concept.
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La théorie énactive d'Alva Noë : une incarnation à moitié assumée?

Champagne, Pier-Luc 11 1900 (has links)
Ce mémoire procède à une lecture critique du rôle du corps dans la théorie énactive d’Alva Noë. La première partie consiste essentiellement en un résumé des premiers chapitres d’Action and Perception (2004), tout en accordant une attention particulière à sa critique du représentationnalisme et à la réponse énactive au problème phénoménologique de la présence perceptuelle. En expliquant les grandes lignes de la théorie énactive de Noë, nous en soulignons également les points forts, notamment celui d’ouvrir un dialogue entre la phénoménologie et les sciences empiriques actuelles. La deuxième partie développe cependant une critique sévère de la théorie énactive de Noë en démontrant comment elle s’appuie sur une conception très pauvre du corps, ce qui nous permet d’avancer que la théorie énactive de Noë s’élabore à partir d’une incarnation à moitié assumée. En effet, mis à part le filon des schèmes de dépendance sensorimoteurs − qu’il exploite par ailleurs plutôt bien −, il passe sous silence plusieurs aspects de la perception que nous considérons pourtant très importants, comme l’affectivité et l’intersubjectivité, mais également la passivité et la temporalité. C’est principalement en nous appuyant sur les oeuvres Husserl, Merleau-Ponty et Gallagher que nous pointons vers les lacunes de la théorie énactive d’Alva Noë. / This thesis proceeds to a critical reading of the role of the body in the enactive theory of Alva Noë. The first part consists essentially of a summary of the first chapters of Action in Perception (2004), while paying particular attention to his critique of representationalism and the enactive response to the phenomenological problem of perceptual presence. While explaining the main lines of Noë’s enactive theory, we also underline its strengths, notably that of opening a dialogue between phenomenology and current empirical sciences. The second part, however, develops a severe criticism of Noë's enactive theory by demonstrating how it is based on a very poor conception of the body, which allows us to argue that Noë's enactive theory is developed from a half-assumed embodiment. Indeed, apart from the vein of sensorimotor dependence schemes ─ which he otherwise exploits rather well ─, he ignores several aspects of perception that we nevertheless consider very important, such as affectivity and intersubjectivity, but also passivity and temporality. It is mainly by relying on the works of Husserl, Merleau-Ponty and Gallagher that we point to the shortcomings of Alva Noë's enactive theory.
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Le problème de l'amour en phénoménologie / The problem of love in phenomenology

Mahéo, Gabriel 23 June 2016 (has links)
Ce travail a pour objectif d'élaborer une description phénoménologique de l'amour en suivant pour cela trois axes d'investigation : dans une première partie, il s'agit d'analyser l'amour comme modalité de l'intentionnalité, telle que la thématisent chacun de leur côté Scheler et Husserl, ce qui suppose l'élucidation du rapport de l'amour aux valeurs qu'il dévoile pour l'un ou constitue pour l'autre. Dans une deuxième partie, à travers la reprise du débat entre Heidegger et Binswanger quant au statut de l'amour dans la constitution existentiale du Dasein, l'expérience de l'amour est comprise comme un mode original de configuration du monde : l'horizon est alors l'articulation de l'amour et de la question de l'être. Enfin, dans une troisième partie, il s'agit de combiner ces deux approches dans la perspective d'une phénoménologie de l'existence qui s'efforce de saisir le phénomène de l'amour dans son sens humain, c'est-à-dire détaché de tout horizon théologique. / Our purpose in this work is to build a phenomenological description of human love through three ways of investigation. First, we describe love as a mode of intentionnality, with Scheler's and Husserl's analysis, in order to elucidate how love reveals or constitutes values. Then, in the second part, we approach the phenomenological problem of love as configuration of a new world, by reconsidering the debate between Heidegger and Binswanger about his function within the Dasein existential analysis. By doing so, the problem of love appears in his connection with ontology. In the third part of this work, we finally try to expose the human meaning of love, which appears in Sartre's phenomenology. By including love in a phenomenology of existence, Sartre allows us to understand how it must be described with the opposition of authenticity and inauthenticity, that is to say without including any theological presupposition in the phenomenological description.
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La psychologie descriptive de Franz Brentano face aux débats contemporains sur la conscience

Julien, Maxime 29 March 2013 (has links) (PDF)
Depuis une décennie, les études sur la pensée de Brentano connaissent un souffle de renouveau. De sa doctrine, on retient le fameux thème de l'intentionnalité qui a soulevé un certain nombre de discussions sur ce que signifie réellement ce concept et ce que Brentano a voulu dire lorsqu'il l'a réintroduit. Dans la philosophie contemporaine, le passage en question qui décrit ce concept l'interprète le plus souvent comme la marque d'une irréductibilité du mental au physique, l'idée qu'il existerait un idiome ou vocable particulier pour décrire les états mentaux et l'esprit en général (intensionnalité). Récemment dans les contributions en philosophie de l'esprit, sa conception de l'esprit a connu un accueil favorable qui se distingue nettement de la première reception de son concept d'intentionnalité dans la philosophie du langage. D'une manière significative, sa théorie de la conscience s'est vu associée à différentes conceptions rivales de l'esprit : théories d'ordre supérieur, autoreprésentationnalisme et différentes autres variétés de représentationnalisme et d'intentionnalisme qui se réclame d'un aspect ou un autre de la conception de l'esprit de Brentano. L'objectif de cette thèse est d'explorer le thème du néo-brentanisme en identifiant dans la littérature contemporaine les théories dîtes "néobrentaniennes".
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Le primat de l’éthique sur l’ontologie dans l’œuvre d’Emmanuel Levinas

Thibeault, Vincent 08 1900 (has links)
Ce mémoire analysera une des thèses majeures de l’œuvre d’Emmanuel Levinas, à savoir le primat de l’éthique sur l’ontologie. L’argumentation se penchera surtout sur la description phénoménologique de l’approche de l’altérité, incarnée dans la concrétude du visage du prochain et dans laquelle se retrouve l’idée de l’infini, inspirée dans sa formulation de Descartes. Cette idée, n’étant pas qu’un simple concept mais plutôt une réalité phénoménale transcendante, amène Levinas à questionner le rôle de la conscience thématisante dans l’expérience morale, caractérisée par son immédiateté et par la présence d’un Autre. Est-ce que l’essentiel de la conscience se comprend comme liberté et savoir ? Y aurait-il un autre aspect, oublié par la rationalité que Levinas qualifie de grecque, qui serait plus propre à décrire la conscience ? L’ontologie ne repose-t-elle pas sur une conception de l’homme comme un sujet autonome et en contrôle ? Par ses fines analyses plutôt ontologiques dans Totalité et infini, et par sa prose plus déconstructrice d’Autrement qu’être, ou au-delà de l’essence, Levinas ébranle les fondations du sujet moderne tout en ramenant au centre des préoccupations philosophiques une idée que la tradition occidentale a eu tendance à évacuer, c’est-à-dire l’altérité. Et cette altérité, irréductible aux concepts immanents de la conscience d’un sujet, est ce qui justifie le primat de l’éthique, posant devant le je un tu qui appelle et demande une responsabilité absolue. Plusieurs auteurs et commentateurs seront mis à contribution, dont surtout Husserl et Heidegger, ainsi que S. Critchley, B. Bergo, J.-M. Salanskis et Jacques Roland. / This paper will analyze one of the major theses of the work of Emmanuel Levinas, his affirmation of the primacy of ethics over ontology. The argument will concentrate on the phenomenological description of the approach of Otherness, incarnated in the concreteness of the neighbour’s face, in which we could encounter the idea of infinity. This idea would not be a concept, but a transcendent phenomenal reality, leading Levinas to question the role of thematizing consciousness in the moral experience, characterised by the immediacy of the presence of an Other. Does the essential part of consciousness consist of liberty and knowledge ? Is there not another aspect, forgotten by a rationality qualified as Greek, which would be better suited to the nature of consciousness? Does ontology rely on a subject conceived as autonomous and in control of its destiny? Through his analysis in an ontological language in Totality and infinity, and through his deconstructive prose in Otherwise than Being, Levinas compromises the very core of the modern subject, bringing back to the forefront of philosophical inquiries an idea that the western tradition tended to evacuate from its discourse : Otherness. And this Otherness, irreducible to the immanent concepts of a subject’s consciousness, is what justifies the primacy of an ethic, positioning the I in front of a you that demands absolute responsibility. The contribution of several authors and commentators will be taken into account in this paper, mainly Husserl and Heidegger, but also S.Critchley, B. Bergo, J.-M. Salanskis and Jacques Roland.
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Détermination et indétermination dans la pensée de Martin Heidegger. Essai d’une relecture du traité Sein und Zeit / Determination and indetermination in Heidegger’s thought. An attempt of a new reading of the treatise “Sein und Zeit”

Villevieille, Laurent 29 September 2012 (has links)
Sein und Zeit est une Abhandlung, un « traité ». Si à aucun moment il ne donne de ce statut, qu’il revendique pourtant explicitement, une définition expresse, Sein und Zeit le fonde cependant dans sa propre structure méréologique, c’est-à-dire dans l’articulation, en lui, d’un tout et de parties. Cette structure ne se limite pas à la division textuelle de l’ouvrage en parties, sections, chapitres et paragraphes. Mais elle implique plus profondément la concordance de ces divisions textuelles et de celles de la chose même, c’est-à-dire du Dasein, dont la structure : l’être-au-monde, fait elle-même l’objet d’une tripartition. Il en résulte un risque, conjointement textuel et ontologique, de fragmentation, qui s’avère en définitive inhérent à l’acte même de détermination. Ce serait donc l’acte problématique de déterminer le Dasein qui, s’approfondissant en problème méréologique, confèrerait à Sein und Zeit sa structure de traité. Notre propos est alors de montrer que le traité de 1927 permet d’interpréter son inachèvement précisément à partir de sa structure de traité – c’est-à- dire à partir d’un projet méréologique de détermination qui, parce qu’il culmine dans la découverte d’une indétermination constitutive, n’autorise plus aucune articulation du tout et des parties, et qui, pourtant, ne peut ou ne veut abandonner la structure de traité qu’il avait initialement adoptée. / “Sein und Zeit” is a Abhandlung, a “treatise”. Even though it never gives an express definition of this status, which it claims yet explicitly, “Sein und Zeit” founds it nevertheless on its own mereological structure, in other words on the articulation of a whole and its parts. This structure isn’t limited to a textual division of the work into parts, sections, chapters and paragraphs. At a deeper level, it implies the concordance of these textual divisions and those of the thing itself, that is to say those of the Dasein, whose structure: being-in-the-world, is itself the object of a tripartition. As a result, there’s a risk of fragmentation, both textual and ontological, which turns out to be inherent in the very act of determination. Thus, it would be the problematic act of determining the Dasein, which, by going deeper into the mereological problem, would give to “Sein und Zeit” its treatise structure. Consequently, our purpose is to show that the treatise of 1927 allows to interpret its incompletion precisely on the basis of its treatise structure – that is to say on the basis of a merelogical project of determination which doesn’t authorize an articulation of a whole and of its parts because it reaches its highest point with the discovery of a constituent indetermination, and which nevertheless can’t or doesn’t want to abandon the treatise structure it had initially adopted.
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Phénoménologie et éthique des valeurs selon Husserl / Husserl’s phenomenology and ethics of values

Le Quitte, Samuel 29 November 2013 (has links)
La philosophie de Husserl est guidée par la volonté d'atteindre une connaissance objective du monde. La description de l'expérience de la conscience qu'elle propose porte en effet d'abord sur l'expérience des vécus par lesquels nous prenons connaissance du monde et sur les différences qu'il existe entre une connaissance authentique et une simple présomption, une croyance ou une illusion. Mais cette priorité de la connaissance objective dans l'ordre de la méthode ne doit pas occulter l'antériorité, dans l'ordre réel, de l'expérience non-conceptuelle et inobjective des biens. En effet, le monde se donne à nous d'abord comme un monde de biens et comme la manifestation sensible de certaines valeurs. Nous voyons de beaux objets, nous trouvons l'espace utile ou pratique, nous sommes attirés par un bruit, gênés par une lumière, etc. Comment concilier ces deux exigences, celle de la méthode et celle de l'expérience ? Cette question porte sur les conditions de possibilité de la phénoménologie elle-même, puisque cette méthode, pour intégrer le nouveau genre de problèmes que posent les valeurs, dans l'ordre esthétique ou éthique, doit s'amender en permanence. Les valeurs touchent en effet aux limites de la description des actes objectivants, car elles relèvent d'une dimension qui n'est pas assimilable à celle de la nature objective des choses. Les valeurs éthiques, plus précisément, touchent aux limites de l'exigence phénoménologique de l'unité de la raison et du strict parallélisme entre les différents types d'actes correspondant aux divers registres de l'expérience (théorique, axiologique et pratique). Ainsi, l'injustice ou la vertu ne se donnent pas à la manière dont se donnent les choses dans la perception sensible et ne sauraient faire l'objet d'une « constitution intentionnelle » depuis les prestations subjectives. Le sens d'une valeur ne dépasse-t-il pas toujours et par principe les possibilités constitutives du sujet ? En d'autres termes, peut-on penser les valeurs éthiques comme des « analoga » des propriétés empiriques des objets, dont il faudrait rendre compte et qu'il faudrait parvenir à connaître de manière objective, ou bien n'y a-t-il pas là un ordre qui échappe à la description, voire au rêve husserlien d'une science de tous les phénomènes et d'une description pure de tous les types d'expérience ? Pour répondre à cette question, nous procédons en deux temps. Le premier s'interroge sur les conditions de possibilité d'une théorie des valeurs élaborée au fil de la méthode phénoménologique, c'est-à-dire au moyen d'un double réquisit – analogique et transcendantal. Le second montre comment la compréhension du sens des valeurs éthiques implique des glissements et des réélaborations de cette méthode qui ont pour fonction de révéler, à la racine des actes d'évaluation et de volition qui se rapportent aux valeurs, la vie et l'œuvre du sujet éthique. / Husserl's philosophy is an attempt to obtain objective knowledge on the world, which offers a description of the cognitive consciousness, in order to distinguish a presumptive or an illusory belief and an authentic knowledge. However, such a methodological precedence of the objective knowledge should not hide the actual priority of a non-objective and pre-predicative experience of the world. Indeed, the world first appears to us as a practical and valuable world. We can see beautiful objects, useful tools, pleasant landscapes. One is drawn by a sound or disturbed by a light. How are these two points of view to be reconciled? May we conciliate the methodological priority of theoretical consciousness and the empirical precedence of values and goods? This question deals with the possibility of phenomenology itself, because this philosophical method has to transform itself in order to take into account the idiosyncratic kinds of problems that raise the experience of values. Values reach the limits of the “objectifying consciousness's” possibilities. Because they do not belong to the realm of nature, values are not one of the empirical properties of things. More precisely, ethical values query the need of unity in Reason and the need of a strict parallelism between different intentional acts. May injustice or virtue appear as do so colours or shapes in the sensible world? Can these values be intentionally constituted? Does the meaning of values ever exceed the constitutive capabilities in the subject? In order to answer these questions, two fields shall be developed. The first one questions the possibility of a value theory, which is brought by the phenomenological method, that is to say, through a demand of analogy and a demand of transcendental constitution. The second one indicates how the understanding of ethical values implies some shifting and new elaborations in the methodology itself, in order to show, behind the rationality of emotional and volitional acts, the life and work of the ethical subject.
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Quelles expériences pour quels films? Les temps de notre relation esthétique au monde / How do we experience different films? The rhythms of our aesthetic relation to the world

Baldissera, Marcia 29 June 2017 (has links)
La thèse se propose d’analyser la structure esthétique de l’expérience cinématographique. On part d’une définition du film comme flux (audio-)visuel qui a un début, un déroulement et une fin. Partant du constat de ce principe constructif, la thèse entend montrer comment la structuration temporelle des films engendre des différences cognitives dans l'expérience spectatorielle. La notion de « structuration temporelle » renvoie à l'ordonnancement des plans et des sons dans leur durée en succession et/ou en simultanéité, tandis que l'adjectif « cognitif » fait référence aux processus d'acquisition et d'usage de nos connaissances. L’étude se fonde sur l'esthétique de Kant, la phénoménologie de Husserl, l'analyse du cinéma de Deleuze, l'Intentionnalité chez Searle, ainsi que la théorie esthétique et la théorie cognitive de la fiction de Schaeffer, dans une perspective interdisciplinaire et en prenant appui sur les données empiriques des sciences cognitives. La thèse déploie une analyse comparative du déroulement des processus de la réception cinématographique – la perception, l'attention et la compréhension – et rend compte des différents temps de cette réception, c’est-à-dire de la relation entre l'objet film et les spectateurs. L’objectif est double : il s’agit, d’une part, de mettre au jour les implications cognitives de la technique cinématographique dans l'expérience spectatorielle, en considérant notamment la fonction de cette technique et les principes, issus de l’Intentionnalité des auteurs, qui y sont inscrits ; et, d’autre part, d’évaluer la portée de ces principes constructifs et Intentionnels dans le cinéma contemporain, les dernières décennies ayant été marquées par une radicalisation progressive du rythme des films. Le cinéma devient à ce titre un exemple des structures temporelles qui soutiennent notre relation au monde réel. / The aim of this thesis is to analyze the aesthetic structure of the cinematographic experience. We depart from a definition of film as an (audio)visual flux with a beginning, an evolution, and an end. From the evidence of this constructive principle, this thesis intends to show how the temporal structure of films generates cognitive differences in the spectators' experience. The notion of “temporal structure” is related to the ordering of shots and sounds within their durations in succession and/or in simultaneity, while the adjective “cognitive” refers to the acquisition process and use of our knowledge. This study is based on Kant's aesthetics, Husserl's phenomenology, Deleuze's cinema analysis, Searle's Intentionality, and Schaeffer's aesthetic and fiction cognition theories, in an interdisciplinary perspective, drawing on cognitive sciences empirical data. It is a comparative analysis of the unfolding of the cinematographic reception process – perception, attention and comprehension – and takes the different times of this reception into account, that is, the relation between the object film and the spectators. The objective is twofold: on the one hand it is a question of uncovering the cognitive implications of the cinematographic technique for the spectators' experience through close consideration of the functions of this technique and the principles which the authors’ Intentionality have inscribed upon it; on the other hand, it is a question of evaluating the scope of these constructive and Intentional principles on contemporary cinema, as recent decades have emphasized the progressive radicalization of filmic rhythm. Cinema becomes as such an example of the temporal structures that uphold our relation to the real world.

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