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La pratique de soins infirmiers en pédopsychiatrie dans un contexte clinique interculturelLavallée, Dominique 06 1900 (has links)
Les défis rencontrés dans les soins en santé mentale dans un contexte clinique interculturel sont nombreux, en raison, notamment, des différences de perceptions et de
la stigmatisation culturelle de la maladie mentale (Hwang, Myers, Abe-Kim, & Ting,
2008; Alegria, Atkins, Farmer, Slaton, & Stelk, 2010). Les soins infirmiers en santé mentale ne semblent pas toujours adaptés aux besoins particuliers des adolescents et leur famille issus d’origines culturelles diverses (Alegria, Vallas, & Pumariega, 2010; Dogra & Vostanis, 2007; McKenzie et al., 2009). La pratique de soins infirmiers dans ce contexte est très peu documentée dans les écrits scientifiques pour nous permettre d’adresser en profondeur cette problématique. Le but de cette étude de cas multiples, tel que préconisée par Stake (2005), est de décrire la pratique de soins infirmiers en pédopsychiatrie dans un contexte clinique interculturel. Le cadre de référence de cette étude est celui des six volets de compétences requises pour l’infirmière en santé mentale et en soins psychiatriques émis par l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (2009). Les résultats de cette étude qualitative proviennent de l’analyse descriptive d’entretiens individuels (n=7) auprès d’infirmières en pédopsychiatrie qui ont accompagné au moins un adolescent et sa famille dans un contexte clinique interculturel. Les données issues de ces entretiens ont été validées lors de deux entretiens de groupe où un cas prototype, composé à partir des données issues des entretiens individuels, a été soumis à la discussion. Les résultats de cette étude révèlent des perceptions de la pratique de soins infirmiers dans un contexte clinique interculturel et des interventions privilégiées par des infirmières. Des recommandations pour la pratique, la formation et la recherche en sciences infirmières ont été formulées. / The challenges in mental health care in an intercultural clinical context are numerous, notably, because of the differences in perceptions and cultural stigma of mental illness (Hwang, Myers, Abe-Kim, & Ting, 2008; Alegria, Atkins, Farmer, Slaton, & Stelk, 2010). Nursing practices in mental health don’t always seem suited to the specific needs of the adolescents and their families from culturally diverse backgrounds (Alegria, Vallas, & Pumariega, 2010; Dogra & Vostanis, 2007; McKenzie et al., 2009). The practice of nursing in this context is poorly documented to address this issue in depth. The purpose of this multiple case study (Stake, 2005), is to describe the practice of nursing in child and adolescent psychiatry in an intercultural clinical context. The six areas of expertise required for the mental health nurses and psychiatric nurses describe by the Quebec Order of nurses (2009) were used as framework. The results of this qualitative study were obtained from descriptive analysis of individual interviews (n=7) with child and adolescent psychiatric nurses who accompanied at least one teenager and his family in an intercultural clinical context. The data from these interviews were validated in two group interviews, where a prototype case, made from data from the individual interviews, was submitted to discussion. The results of this study indicate perceptions of nursing practice in an intercultural clinical context and preferred nursing practices. Recommendations for practice, education and nursing research were made.
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Les perceptions de personnes atteintes de troubles mentaux suite à une formation de gestion de comportements agressifs adaptée par et pour leurs membres de famillesChicoine, Gabrielle 09 1900 (has links)
Les écrits rapportent qu’entre 10% et 40% des personnes atteintes de troubles mentaux ont présenté des comportements agressifs depuis l’établissement du diagnostic, et qu’entre 50% et 65% de ces comportements sont perpétrés envers les membres de la famille (Estroff et al., 1998). Or, les aidants naturels se sentent fréquemment démunis devant le comportement impulsif et agressif de leur proche atteint d’un trouble de santé mentale (Bonin & Lavoie-Tremblay, 2010) et la majorité des proches aidants ne reçoivent pas de soutien professionnel (Doornbos, 2001). À cet effet, une équipe de chercheurs et d’organismes communautaires ont mis sur pied un projet de formation adaptée par et pour les familles relativement à la gestion des comportements agressifs de leur proche atteint d’un trouble de santé mentale s’appuyant sur l’approche OMEGA communautaire (Bonin et al., 2011).
La présente recherche est inspirée du modèle de Fresan et ses collaborateurs (2007), qui inclut les familles et leur proche atteint dans la prévention de la rechute et le rétablissement de ce dernier. Cette étude avait donc pour but de décrire et analyser, par un devis mixte, les perceptions de l’agressivité, du fonctionnement familial ainsi que de l’observance au traitement médical de personnes atteintes de troubles mentaux, suite à une formation de gestion des comportements agressifs adaptée par et pour des membres de familles, et suivie par leur proche aidant. Des questionnaires auto-administrés ont été remis et complétés par 25 personnes atteintes et comprenaient trois instruments qui étaient : 1. un questionnaire sociodémographique; 2. le Basis-24 (Eisen, 2007) permettant d’évaluer la condition mentale de la personne atteinte; 3. l’Échelle de perception de l’agressivité permettant de mesurer la fréquence et le niveau des comportements agressifs (De Benedictis et al., 2011); et 4. l'Échelle du fonctionnement familial permettant de mesurer le fonctionnement familial (Epstein, Baldwin, & Bishop, 1983). Des questions supplémentaires au questionnaire portaient sur l’observance au traitement médical et sur les changements observés. Des analyses descriptives et corrélationnelles bivariées ont été réalisées pour analyser les données quantitatives. Par la suite, des entrevues individuelles ont été réalisées auprès de huit personnes atteintes de troubles mentaux dont le membre de famille avait suivi la formation de gestion des comportements agressifs. La méthode d’analyse classique de Miles et Huberman (2003) a été utilisée pour réaliser l’analyse des données.
L’analyse des données a permis de dégager les perceptions des personnes atteintes de troubles mentaux au regard de la formation de gestion des comportements agressifs que leur membre de famille avait suivi. Ainsi, le programme de formation OMÉGA adaptée par et pour les familles permettrait d’une part de diminuer l’agressivité et, d’autre part, d’améliorer le climat familial. De plus, selon les personnes atteintes, leur membre de famille était plus à l’écoute et faisait moins preuve d’intrusion, ce qui diminuaient les conflits et favorisaient une meilleure dynamique familiale. Cette étude a mis en évidence qu’il est nécessaire d’impliquer les familles dans les programmes de prévention de la rechute de la maladie mentale dans les soins de première ligne. Cette étude contribue ainsi à l’amélioration des connaissances sur la dynamique famille-patient et sur le rétablissement des personnes atteintes de troubles mentaux. Aussi, cette recherche propose des recommandations pour la recherche, la pratique, la formation et la gestion en sciences infirmières. / Literature reports that between 10% and 40% of people with mental disorders showed aggressive behavior since establishing the diagnosis, and between 50% and 65% of these behaviors are perpetrated against members of the family (Estroff et al. 1998). However, caregivers often feel helpless in the face of impulsive and aggressive behavior of their loved one with a mental health disorder (Bonin & Lavoie-Tremblay, 2010) and the majority of caregivers do not receive professional support (Doornbos, 2001). For this purpose, a team of researchers and community organizations have established a training adapted by and for families in relation to the management of aggressive behavior of their loved one with a mental health disorder based on Community OMEGA approach (Bonin et al., 2011).
This research was inspired by the Fresan and collaborators' model (2007), which includes families and their loved ones achieved in the prevention of relapse and recovery thereof. Using a mixed-design, the study aimed to describe and analyze, perceptions of aggression, family functioning and adherence to medical treatment of people with mental disorders, following a training about aggressive behavior management training adapted by and for family members and to which their caregiver attended. Self-administered questionnaires were distributed and completed by 25 people and included three instruments: 1. a sociodemographic questionnaire; 2) the Basis-24 (Eisen, 2007) to assess the mental condition of the person; 3. the perception of aggressiveness scale (POAS) to measure the frequency and the level of aggressive behavior (De Benedictis et al., 2011; and 4. the family assessment device (FAD) to measure family functioning (Epstein, Baldwin, & Bishop, 1983). Additional questions to the questionnaire focused on adherence to medical treatment and the observed changes. Descriptive correlative analyzes and T-test were performed to analyze quantitative data. Thereafter, individual interviews were held with eight persons with mental disorders whose family member was trained in management of aggressive behavior. The classical method of analysis of Miles and Huberman (2003) was used to perform data analysis.
The data analysis allowed to identified the perceptions of people with mental disorders with regard to training in managing aggressive behavior that their family member had followed. Thus, the OMEGA training program adapted by and for family members would help on the one hand reducing aggression and on the other hand, improve family atmosphere. Moreover, according to the persons with mental disorders, their family member was more attentive and less intrusive, which decreased conflict and promoted better family dynamics. This study has highlighted the need to involve families in prevention programs about relapse of mental illness in primary care. This study contributes to the improvement of knowledge on the patient and family dynamics and on the recovery of people with mental disorders. Also, this research provides recommendations for research, practice, education and management in nursing.
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Pression policière et actes de défiance : une analyse de la résistance aux interventions policières à Montréal (1998-2008)Boutet, Mylène 12 1900 (has links)
Bien que les règles de droits et des directives administratives dictent leur conduite, les policiers jouissent d’une latitude considérable dans la manière d’appliquer la loi et de dispenser des services. Puisque l’exercice efficient de toute forme d’autorité nécessite la reconnaissance de sa légitimité (Tyler, 2004), plus l’application de leurs pouvoirs discrétionnaires est jugée arbitraire ou excessive, plus les citoyens risquent d’utiliser des mécanismes normaux d’opposition ou de riposte. Dans cette optique, la présente étude cherche à départager les causes des 15 023 épisodes de voie de fait, menace, harcèlement, entrave et intimidation, qualifiés de défiance, dont les policiers du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont été la cible entre 1998-2008 selon leur registre des événements (Module d’information policière – MIP). Elle présume qu’à interactions constantes entre la police et les citoyens, les comportements de défiance policière seront fonction du niveau de désordre du quartier et des caractéristiques des personnes impliquées. Plus les policiers interceptent de jeunes, de minorités ethniques et d’individus associés aux gangs de rue, plus ils risquent d’être défiés. Elle suppose également que la probabilité qu’une intervention soit défiée dépend de l’excessivité des activités policières menées dans le quartier. Plus un quartier est sur-contrôlé par rapport à son volume de crimes (overpoliced), plus le climat local est tendu, plus les policiers sont perçus comme étant illégitimes et plus ils risquent d’être défiés lorsqu’ils procèdent à une intervention. Enfin, les comportements de défiance sont peut-être simplement fonction du niveau d’interactions entre les policiers et les citoyens, à conditions sociales et criminogènes des quartiers tenues constantes. Une série d’analyses de corrélation tend à confirmer que les comportements de défiance varient en fonction de l’âge, de l’ethnicité et de l’appartenance à un gang de rue de l’auteur. Par contre, les conditions sociales et criminogènes des quartiers paraissent être des causes antécédentes à la défiance puisqu’elles encouragent un volume plus élevé d’interventions dans les quartiers désorganisés, lequel influe sur le nombre d’incidents de défiance. Contrairement à notre hypothèse, les résultats tendent à démontrer que les policiers risquent davantage d’être défiés dans les quartiers sous-contrôlés (underpoliced). Quant à elles, les analyses multiniveaux suggèrent que le nombre d’incidents de défiance augmente à chaque fois qu’une intervention policière est effectuée, mais que cette augmentation est influencée par les quartiers propices aux activités criminelles des gangs de rue. En ce sens, il est probable que l’approche policière dans les quartiers d’activités « gangs de rue » soit différente, par souci de protection ou par anticipation de problèmes, résultant plus fréquemment en des actes de défiance à l’égard des policiers. / Although the rules of law and administrative directives dictate their conduct, police officers have considerable discretion in how to apply the law and provide services. Since the efficient conduct of all forms of authority requires the awareness of its legitimacy (Tyler, 2004), the more their discretionary powers is deemed arbitrary or excessive, the more citizens are likely to use normal objection or opposition mechanisms. In this context, this study seeks to disentangle the causes of the 15 023 cases of assaults, threats, harassment, obstruction and intimidation, described as defiance, which the police officers of the Service de police de la ville de Montréal (SPVM) were the target of between 1998-2008 according to their register of events (Module d’information policière - MIP). It presumes that with constant interactions level between police and citizens, behaviors of police mistrust will depend on the level of neighborhood disorder and the characteristics of the persons involved. The more the police intercept youths, ethnic minorities and individuals associated with street gangs, the more they are likely to be challenged. It also assumes that the probability that a police intervention be challenged depends on the excessiveness of police activities conducted in the district. The more the neighborhood is overpoliced versus the volume of crimes, the more the local climate is tense, the more the police officers are perceived as being unlawful and they are more likely to be challenged when making an intervention. Finally, defiant behavior may just depend on the level of interaction between police officers and citizens, social and criminogenic conditions of neighborhoods being consistent. A series of correlation analysis tends to confirm that defiant behavior vary according to age, ethnicity and belonging to a street gang of the author. However, the social and criminogenic conditions of neighborhoods appear to be caused by prior defiant behavior because they encourage a higher volume of interventions in the disorganized neighborhoods, which affects the number defiant behavior incidents. Contrary to our hypothesis, the results suggest that police officers are more likely to be challenged in underpoliced neighborhoods. In turn, the multilevel analysis suggests that the number of defiant behavior incidents increases each time a police intervention is performed, but this increase is influenced by neighborhoods conducive to street gang criminal activities. To this effort, it is likely that the police approach in the street gang’s neighborhood activities is different, for the sake of protection or in anticipation of problems, resulting more frequently in defiant behavior acts against police officers.
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Adoption d'une intervention systémique visant à faciliter la communication entre les infirmières et les familles dans un contexte de soins intensifs en traumatologieHuot, Valérie 06 1900 (has links)
Le but de cette étude est d’adopter une intervention systémique visant à faciliter la communication entre les infirmières1 et les familles2 dans un contexte de soins intensifs (SI) en traumatologie. Cette recherche prend en compte la réalité et les besoins du milieu à l’étude grâce au devis participatif retenu. Le cadre de référence est composé de l’approche systémique familiale de Wright et Leahey (2005) ainsi que de la théorie du caring de Jean Watson (1979). La collecte des données a été inspirée du parcours de recherche en spirale de Lehoux, Levy et Rodrigue (1995). Cinq entrevues ont été menées auprès de membres de familles ainsi que trois groupes de discussion (focus groups) auprès d’infirmières. L’analyse des données a été effectuée selon le Modèle de Huberman et Miles (2003) qui préconise une démarche analytique continue et interactive. Les résultats obtenus révèlent un changement de pratique selon dix interventions systémiques infirmières spécifiques permettant de faciliter la communication avec les familles aux soins intensifs en traumatologie et soulignent l’importance d’agir sur le plan du contexte, de la relation et du contenu liés au processus de communication. De plus, ils permettent de démontrer un réel changement de pratique dans le milieu retenu pour l’étude. / Abstract
The purpose on this study was to adopt systemic nursing interventions to enhance communication with families in a context of traumatology intensive cares. This participative study has the benefit of reflecting the real needs expressed by the persons concerned. The terms of reference for this study comprised the conceptual model as well as Wright and Leahey’s (2005) family systems nursing approach and the caring theory of Jean Watson (1979). The data collection was inspired by Lehoux, Levy and Rodrigue (1995) over five family interviews and three nurses’ meetings. The data collection was performed over a period of seven months. All of the interviews and meetings were recorded on audio tape and the verbatim’s were fully transcripted. The data analysis was done according to Huberman and Miles’ (2003) model, where analytical activities and data collection establish a continuous and interactive approach. The results obtained revealed ten specific systemic nursing interventions to enhance communication with families in this context and revealed the importance of the three levels of communication: cognitive, affective and behavioral. Moreover, the results are used to identify well-established interventions and recommend those who have to be improved.
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Reversal : le partage de la parole comme expérience sensible, esthétique, et politique / Reversal : the sharing of speeech as a sensible, aesthetic and political experienceMairesse, Philippe 07 November 2014 (has links)
Les interventions artistiques dans le monde des entreprises soulèvent la question de leur capacité critique, et de leur posture politique. L’artiste peut-il contribuer par son intervention à humaniser l’organisation, et diminuer l’exercice de l’autorité arbitraire qui s’y exerce ? Mes propres expériences au moyen d’un dispositif de discussion particulier, basé sur le principe « on choisit qui on écoute, on ne choisit pas à qui on parle », tentent d’instaurer un partage de la parole plus égalitaire sur les scènes ordinaires de la vie organisationnelle. En m’appuyant sur les théories de Jacques Rancière au sujet d’une esthétique politique, j’analyse deux cas où l’introduction de mon dispositif, destiné à ouvrir plus de possibilités d’écoute égalitaire, a résulté en conflits et en renforcement de l’autorité et de la confiscation de la parole. La description des logiques internes à l’expérience sensible des acteurs mène à penser une forme de dialogisme fondé non pas tant sur l’opposition entre autorité et dissensus, mais sur la prise en compte de l’autoritarisme de l’écoute elle-même. La critique de mon dispositif et de la manière dont sont activées les dimensions contradictoires du sensible de la parole, telles que les perçoivent les acteurs, ouvre sur l’art comme éducation esthétique à une forme d’écoute « dissensuelle », qui sache discerner les voix dans le bruissant de la scène de parole, tout en sachant que tout discernement est arbitraire. J’en déduis le type de responsabilité éthique que doit assumer mon approche des organisations par l’art, pour que l’esthétique au sens de Rancière rejoigne le politique en pratique. / Artistic interventions within organizations meet the issue of their political stance and their critical ability. Can the art intervention foster a humanization of the organization and lower the arbitrary and authoritarian regime? My own experiments through the mean of a discussion device and a protocol based on the rule: “you choose who you listen to, you cannot choose who you talk to”, strive at opening a more egalitarian sharing of the speech on the organizational stage. Drawing on Rancière’s aesthetic and politic theories, I investigate two cases where my intervention resulted in an increased enforcement of power and a restriction of the freedom to speak. By describing the internal logics underlying the actors’ experience of the sensible, I outline a conception of a dialogism not so much concerned with the right to speak and the claim for acknowledgement, as with the inevitable authoritarian quality of listening. The critique of my intervention and my art device and the consideration of the manners in which the actors perceive the heterogeneous dimensions of speech delineate an art form of intervention as an aesthetic education. Training a dissensual listening would mean knowing how to discern any voice among the rustling others, and knowing how discernment is arbitrary. I conclude by circumscribing which ethic responsibility I need to assume in order for my art approach towards organizations to qualify as a true political aesthetics in the sense of Rancière.
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Integrerad Beteendehälsa i primärvården - studie av processfaktorer och behandlingsutfall. : En enkelblind randomiserad klinisk prövning av Brief Interventions och vägledd självhjälp. / Primary Care Behavioral Health in a Swedish Primary Care Setting - Treatment Outcome, Time Scale an Access to Psychological Treatment : A Singel-blinded Randomized Clinical Trial of Brief Interventions and Guided Self HelpLöwegren, Elisabeth, Lind, Evelina January 2019 (has links)
Primärvårdens uppdrag innefattar behandling av psykisk ohälsa och för närvarande överstiger behandlingsbehovet vårdnivåns resurser. Integrerad beteendehälsa (IBH) är en organisationsmodell för primärvård som tidseffektivt tillgängliggör psykologisk behandling. Föreliggande pilotstudie ägde rum under perioden januari till april 2019 på vårdcentralen Centrum, som arbetade enligt modellen för IBH. Syftet för studien var att utvärdera effekterna av behandling med Brief Interventions (BI) respektive vägledd självhjälp avseende patienternas vardagliga funktionsnivå, livskvalitet och symtom. Mätningar genomfördes innan behandling påbörjades, efter fyra veckor samt efter åtta veckor. Vidare undersöktes processfaktorer, så som hur stor andel av patienterna som skulle kunna tillgodogöra sig behandling med självhjälp, samt huruvida införande av en sådan behandling skulle kunna vara motiverad i primärvårdsmiljö utifrån tidseffektivitetsperspektiv. Totalt randomiserades 41 patienter mellan behandling med BI respektive en utökad bedömning följt av behandling med vägledd självhjälp. De patienter som vid den utökade bedömningen inte befanns lämpliga för vägledd självhjälp fick behandling med BI. Sammantaget fullföljde 29 patienter behandling inom ramen för studien. Resultaten visade att både BI och självhjälp förbättrade patienternas vardagliga funktionsnivå, livskvalitet och symtomnivå, samt att det fanns få skillnader i behandlingsutfall mellan grupperna. Tidsåtgången för personalen var större för behandling med självhjälp jämfört med BI. Vidare forskning behövs för att utvärdera psykologisk behandling anpassad till primärvården. / A commitment of primary care is mental health treatment. At present the need for treatment exceeds accessible resources. Primary Care Behavioral Health (PCBH) is a model of organization of primary care with the aim to make access to mental treatment from a time-efficiency perspective. The present study was conducted between January and April 2019 at Vårdcentralen Centrum, a primary care unit organized in accordance with PCBH. The aim of the present study was to evaluate the effects of treatment with Brief Interventions (BI) and guided self-help regarding daily functioning, quality of life and aggregate level of symptoms. Self-assessments were filled out by the patients before treatment, at FU4 and at FU8. Furthermore, proportion of patients suitable for self-help treatment was examined, and whether introduction of such a treatment might be justified in the context of primary care on basis of time effectiveness approach. In overall, 41 patients were randomized to two conditions: BI treatment and, respectively, extended assessment with subsequent self-help treatment. Participants, not found suitable for self-help at the extended assessment, got treatment with BI. Within the study, 29 patients went through treatment. The results showed that groups treated with BI and self-help had improved significantly between before treatment and FU8 regarding daily functioning, quality of life and level of symptoms. There were in general little differences in improvement between the two groups. Furthermore, timescale for the group that got extended assessment and subsequent self-help treatment, was significantly larger than timescale for the group that got BI treatment. For future research, evaluation of short-term forms of mental treatment in primary care ought to be relevant.
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An evaluation of The Good Behavior Game in early reading intervention groupsRodriguez, Billie Jo, 1982- 06 1900 (has links)
xiv, 145 p. : ill. A print copy of this thesis is available through the UO Libraries. Search the library catalog for the location and call number. / As an increasing number of studies document the link between the development of student academic and social behavior, there is a growing need to create and evaluate interventions that address both types of skill development in school contexts. It is of particular importance to focus on interventions that improve the learning environment to maximize student success. The Good Behavior Game (TGBG) is an example of a research-based intervention that can be easily modified and implemented in conjunction with academic interventions to maximize effectiveness of student supports.
The present study focused on the development and implementation of a modified version of TGBG implemented during the delivery of a secondary level early literacy intervention for students at-risk for reading difficulties. Specifically, this study examined whether instructional assistants' implementation of TGBG was functionally related to changes in student and instructor outcomes. The student outcomes assessed were (1) problem behavior, (2) academic engagement, and (3) pre-literacy skill development. The instructor outcomes assessed were provision of opportunities to respond to instruction, specific praise, and corrective statements for student social behavior. Data were also collected on fidelity of implementation, contextual fit, and social validity of TGBG. A concurrent multiple baseline design across five instructional reading groups was used to evaluate effects of TGBG.
Results indicated that TGBG was functionally related to reductions in student problem behavior. In addition, a functional relation was established between implementation of TGBG and increases in instructor provision of specific praise statements and decreases in provision of corrective statements. Academic engagement and provision of opportunities to respond remained high and stable throughout the study. Pre-literacy trajectories did not appear to be functionally related to TGBG implementation; however, this may have been due to the short timeframe of the study. Instructional assistants implementing TGBG as well as students participating in TGBG rated it positively. Conceptual, practical, and future research implications are discussed. / Committee in charge: Cynthia Anderson, Co-Chairperson, Special Education and Clinical Sciences;
Elizabeth Ham, Co-Chairperson, Special Education and Clinical Sciences;
Robert Horner, Member, Special Education and Clinical Sciences;
Marjorie Woollacott, Outside Member, Human Physiology
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The effects of function-based academic and behavior intervention on problem behaviors and reading performance for English language learners in a Thai elementary schoolApichatabutra, Chanisa, 1978- 03 1900 (has links)
xvi, 225 p. : ill. A print copy of this thesis is available through the UO Libraries. Search the library catalog for the location and call number. / This study investigated the effectiveness of function-based academic and behavior intervention on behavior and reading improvement for five English language learners who exhibited escape-maintained problem behaviors and academic reading difficulties. The study sought to document the effect of a function-based approach on students with highly diverse cultural backgrounds in an international school in Thailand. The intervention emphasized (a) the functional behavior assessment (FBA) strategies to identify the function of the target behavior, (b) evidence-based effective reading instructional approaches, and (c) responsiveness to cultural perspectives of teachers and students.
A combined single-subject research methodology documented a functional relationship between implementation of the function-based intervention and decreased problem behaviors. The findings revealed the potential to increase academic engagement and reading performance for the students by following a behavior support plan based on effective reading instruction and tasks modified to accommodate students' academic needs.
The study emphasized cultural responsiveness of the intervention plan and implementation. Despite several limitations, this experimental research incorporated culture into behavior and academic support as well as into the research designs. In future application, cultural responsiveness among professionals will be a key element to ensure that future intervention support will meaningfully change the lives of students and will be sustained over time. / Adviser: Robert Homer
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Les stratégies des anciennes puissances coloniales dans la résolution des conflits armés internes en Afrique après 1994 : Sierra Leone et Côte d’Ivoire / Strategies of Former Colonial Powers in the Resolution of Internal Armed Conflicts in Africa after 1994 : Sierra Leone and Côte d’IvoireTawa, Netton Prince 29 March 2018 (has links)
L’échec de l’opération des Nations Unies Restore Hope conduite en Somali sous le leadership des États-Unis d’Amérique et le génocide rwandais de 1994 ont modifié les rapports du monde occidental aux conflits armés internes en Afrique. D’une volonté initiale affichée en faveur du renforcement des capacités des acteurs africains dans la gestion de la conflictualité à l’intérieur des États africains, le monde occidental a adopté une posture de désengagement de la conflictualité interne en Afrique. La directive présidentielle américaine Presidential Decision Directive 25 du 3 mai 1994 et la recommandation du Sénat belge du 28 janvier 1998 resteront certainement les plus significatifs en matière de modification de l’attitude occidentale en faveur de l’Afrique en conflit. Cependant, et « ramant à contre courant », le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord d’une part et la France d’autre part ont décidé d’assumer leur part de responsabilité historique dans la vie, parfois mouvementée de leurs anciennes colonies en Afrique. Pour ces deux anciennes puissances coloniales, les difficultés internes auxquelles les États africains post-guerre froide étaient confrontés constituaient de véritables défis pour lesquels, ces États avaient besoin d’une assistance contre vents et marrées. Cette profession de foi partagée sur les deux rives de la Manche a permis de stabiliser et ramener la paix dans deux États africains dans l’ère post génocide rwandais. Ce sont la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire. Comment le Royaume-Uni et la France ont-ils réussi à stabiliser la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire et les sortir de leurs conflits en apparence insolubles eu égard à la profondeur des divergences qui en opposaient les acteurs ? Quels ajustements stratégiques le Royaume-Uni et la France ont-ils opéré dans leur politique interventionniste dans le cadre de la résolution des conflits armés internes en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire et quelles actions entreprises par elles ont permis d’aboutir aux succès enregistrés dans ces deux États ? A travers une recherche bibliographique, du reste, bien disponible, des entretiens conduits auprès du monde diplomatique, des personnalités politiques, d’anciens acteurs en conflit et d’autorités militaires, cette thèse révèle comment par une synergie d’actions bien coordonnées, le Royaume-Uni et la France ont permis de ramener la paix et la quiétude en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire. Ayant agi ainsi, ces deux puissances moyennes, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies ont donné à l’Afrique et au monde des raisons de croire en l’intervention internationale. / He failure of the United Nations Restore Hope operation in Somalia under the leadership of the United States of America and the 1994 Rwandan genocide altered the Western world's relationship to internal armed conflict in Africa. From an initial desire to strengthen the capacity of African actors to manage conflicts within African states, the Western world adopted a position of disengagement from internal conflict in Africa. The United States’ Presidential Decision Directive 25 of May 3, 1994 and the recommendation of the Belgian Senate of January 28, 1998 are particularly significant in terms of changing the Western world’s attitude in favor of Africa in conflict. However, and "going against the current," the United Kingdom on the one hand and France on the other hand have decided to shoulder their share of historical responsibility in the fate of their former colonies in Africa. For these two former colonial powers, the internal difficulties facing the post-Cold War African states were real challenges which these states needed assistance in dealing with. This commitment on both sides of the Channel helped to stabilize and restore peace in two African states in the Rwandan post-genocide era, namely Sierra Leone and Ivory Coast. How did the United Kingdom and France manage to stabilize Sierra Leone and Ivory Coast and extricate them from seemingly intractable conflicts, given the depth of the differences between the actors? What strategic adjustments did the United Kingdom and France make in their interventionist policies in the context of the resolution of internal armed conflicts in Sierra Leone and Ivory Coast, and what actions did they take to achieve success in both these countries? Through a review of the literature as well as through interviews of diplomats, politicians, military leaders and other actors, this thesis demonstrates how, through a synergy of well-coordinated actions, the United Kingdom and France brought peace and tranquility to Sierra Leone and Ivory Coast. Having done so, these two middle-ranking powers, permanent members of the United Nations Security Council, gave Africa and the world reason to believe in international interventions.
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Att förebygga gör skillnad : Sjuksköterskans åtgärder för att förebygga postoperativ sårinfektion / Prevention makes difference : Nurse's interventions to prevent postoperative surgical wound infectionPaterson, Anne, Johansson, Therese January 2009 (has links)
<p>Postoperativ sårinfektion är en komplikation som var tionde patient drabbas av efter ett kirurgiskt ingrepp. Det medför inte bara lidande och förlängd vårdtid för patienten utan kan även vara direkt livshotande. Den förlängda vårdtiden medför dessutom kostnader för samhället, och resurser skulle kunna användas till annan vård. Syftet med litteraturstudien var att beskriva sådana omvårdnadsåtgärder som sjuksköterskan kan vidta för att förebygga postoperativa sårinfektioner. Evidensbaserade omvårdnadsåtgärder som, var för sig minskar risken för att patienten ska drabbas av en postoperativ sårinfektion, och tillsammans utgör grunden för en säker vård. Databassökning av vetenskapligt material inom området ligger till grund för resultatet. Genom aktuell forskning presenteras och lyfts olika omvårdnadsåtgärder som reducerar risken för patienten att drabbas av en postoperativ sårinfektion. Viktiga omvårdnadsåtgärder är: korrekt hårborttagning, bibehållen normotermi, dusch med desinfektion, glukoskontroll, administrering av antibiotikaprofylax och postoperativ sårvård. Ny forskning inom området efterfrågas för att kunna följa utvecklingen, eftersom den befintliga är publicerad för många år sedan. För att patienten ska kunna erbjudas en säker vård behövs kontinuerlig utbildning under sjuksköterskeutbildningen men även i den kliniska verksamheten. Regelbunden uppföljning och utvärdering bör också ske i den kliniska verksamheten för att omvårdnadsåtgärderna ska vara effektiva.</p> / <p>Postoperative surgical wound infection is a complication that every tenth patient suffering after a surgical procedure. The consequences are the suffering and prolonged length of stay for the patient and can also be directly fatal. The prolonged duration of treatment is a high cost in society and resources could be used for other care. The purpose of literature review was to describe nurse’s interventions, which can be taken to prevent postoperative surgical wound infections. Evidence-based care interventions which reduce the risk of the patients suffering a postoperative surgical wound infection and together they represent a safe care. The result is based on search in databases for scientific materials in the subject area. Through current research highlights interventions which reduce the risk of the patient suffering a postoperative wound infection. Essential nursing interventions which are identified as: Hair removal, warming, shower with disinfectant, glucose monitoring, administration of antibiotic prophylaxis and wound care. New research in this area is requested to follow the developments since the current research is getting old. If the care should be safe for patient there must be education in nursing training as well as in the clinical work. Continuous follow-up should also occur in the clinical work in order to get feedback if the nursing interventions are effective.</p>
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