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La politique britannique au Proche-Orient au prisme des relations anglo-israéliennes : de la première guerre israélo-arabe (1948-1949) à la guerre des Six-Jours (1967) / The British policy towards the Middle-East through the prism of the Anglo-Israeli relations : from the first Arab-Israeli war (1948-1949) to the Six-Day War (1967)

El Hankouri, Ouadia 02 June 2015 (has links)
L'objectif de cette thèse est d'étudier la politique de la Grande-Bretagne vis-à-vis du conflit israélo-arabe au prisme de ses intérêts au Proche-Orient entre la première guerre israélo-arabe (1948-1949) jusqu'à la guerre des Six-Jours en 1967. Nous avons essayé de préciser, en ce sens, qu'en plus des intérêts politiques, géostratégiques et économiques, cette politique a été aussi marquée par les changements des rapports de force qui s'imposaient inévitablement dans le monde entier, notamment l'avènement des États-Unis et de l'URSS comme superpuissances mondiales, le nationalisme arabe…etc. Dans ce cadre d'intérêts politiques et économiques, nous avons souligné que la création de l'État d'Israël répondait aux besoins stratégiques des puissances occidentales au Moyen-Orient. D'ailleurs, cette approche prouvera sa validité dès 1956 quand l'État d'Israël va jouer un rôle déterminant pendant l'expédition de Suez. Nous avons mis l'accent sur la place qu'occupait l'industrie du pétrole et les intérêts commerciaux dans le processus de la décolonisation britannique du Moyen-Orient pendant les années 1950 et 1960. Bien que l'étude de la politique britannique au Proche-Orient soit négligée, et ce, en raison de son « déclassement politique », notre recherche a bien montré que la Grande-Bretagne a joué un rôle aussi important que celui des Américains dans la sauvegarde de leurs intérêts à travers une « gestion » commune des affaires du Moyen-Orient. / The aim of this thesis is to study the British policy towards the Arab-Israeli conflict through the prism of British interests in the Middle East from the first Arab-Israeli war in 1948-1949 to the Six-Day War in 1967. In addition to economic and political interests, we show that in the years under review the British policy has also been marked by a change in the world balance of power, namely the emergence of the United States and the Soviet Union as the world's leading superpowers, Arab nationalism ... etc. In this context, we emphasize that the creation of the State of Israel met the strategic needs of Western powers in the Middle East. This approach will prove its effectiveness only eight years after the creation of Israel when the latter played a decisive role during the tripartite invasion of Egypt in late 1956. Moreover, we point out the place occupied by oil industry and commercial interests in the process of British decolonization in the Middle East in the 1950s and 1960s. The study of British foreign policy in the Middle East has been neglected because of the “demise of Britain's political supremacy” worldwide. Nevertheless, we show that Britain has played a role as important as that of the United States in safeguarding their common interests in the Middle East through a close collaboration.
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Rivalités mimétiques et transformations militaires au Levant : une relecture du conflit israélo-arabe / Mimetic rivalries and military transformations in the Levant : a re-reading of the Arab-Israeli conflict

Berger, Chloé 06 February 2016 (has links)
Ce travail de thèse se présente comme une relecture du conflit israélo-arabe depuis ses origines (Palestine ottomane) à travers une analyse des transformations militaires mises en oeuvre par les acteurs, parties au conflit. Ces transformations sont motivées par des effets de rivalités mimétiques. Au fil des affrontements, chaque adversaire adapte son système de défense en fonction de celui de son ennemi et inversement. Ainsi, sur le temps long du conflit on peut repérer des formes de continuité entre les différents acteurs armés en dépit des différences idéologiques et des circonstances historico-politiques. Ces transformations, parce qu’elles visent le plus souvent à re-symétriser le différentiel de puissance avec l’adversaire, privilégient les stratégies alternatives ou dissymétriques. Elles impliquent des innovations qui touchent l’ensemble de la société, suggérant l’existence de mécanismes guerriers travaillant les sociétés dans la guerre et pour la guerre. De ces mécanismes découle le caractère hautement polémique des sociétés de la région et la survivance en leur sein de différentes formes de combattants irréguliers. A partir de ces formes on peut proposer une typologie des figures contemporaines du partisan, de l’Etat islamique aux groupes armés palestiniens et libanais, en passant par la question de la violence des colons religieux-nationalistes des Territoires occupés. Cette pluralité de figures de la guerre du partisan moderne fournit des clés pour analyser les évolutions des formes de violence dans la région (crises en chaîne, délitement des Etats-nations, soulèvements révolutionnaires, etc.). / This thesis consists in a re-reading of the Arab-Israeli conflict since its origins (in the Ottoman Palestine) through an analysis of the military transformations conducted by actors involved in this conflict. These changes are driven by mimetic rivalries processes. Over the clashes, each opponent adapts its defense system according to his enemy’s one and vice versa. Thus, forms of continuity between the different armed groups are perceptible on the long-time conflict in spite of the ideological differences and historical-political circumstances. These Transformations favor alternative or di-symmetrical strategies, because they aim mostly to symmetrically re-balance the differential of power with the opponent. They involve innovations impacting the whole society, suggesting the existence of war mechanisms which affect societies for and through the war. The highly polemic nature of the region’s societies ensues from these mechanisms as well as the survival of different forms of irregular combatants within them. Based on these forms, it could be proposed a typology of the partisan’s contemporary figures, including the Islamic State, the Palestinian and Lebanese armed groups, as well as the issue of the religious-nationalist settlers’ violence in the Palestinian Occupied Territories. This plurality of the modern partisan warfare patterns provides tools for analyzing the evolutions of violence forms in the region (chain crisis, disintegration of nation states, revolutionary uprisings, etc.).
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La norme en Terre sainte : le système européen face à la solution de deux Etats (1973-2012) / Norms in the Holy Land : the European system vis-à-vis the two-state solution (1973-2012)

Jochaud du Plessix, Caroline 16 October 2013 (has links)
Nous mettons en exergue dans cette thèse le concept de système européen en politique étrangère (SEPE) comme outil pertinent afin d’analyser la politique étrangère européenne telle qu’elle fonctionne, et non pas telle qu’elle devrait fonctionner. Le SEPE – composé des politiques étrangères des États membres et de l’action extérieure de l’UE – met en valeur le dynamisme de la gouvernance européenne, issu des interactions entre ses différents agents et leur utilisation des normes européennes. A travers le SEPE, nous démontrons que la politique étrangère commune face à la solution de deux États s’explique par les usages que fait l’UE3 – la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – de l’UE en politique étrangère. Ces usages sont au nombre de trois : fonctionnel, réaliste et normatif. Nous montrons que l’adoption puis la promotion de la solution de deux Etats résultent de la manière dont ils se saisissent de l’UE afin de répondre à un contexte international difficile, de la Déclaration de Copenhague de 1973 au vote à l’Assemblée générale des Nations unies de 2012 concernant le statut de la Palestine. Le déploiement et test de divers outils de politique étrangère, tels que la position d’envoyé spécial en 1996, illustrent l’usage fonctionnel de l’UE. Les usages normatif et réaliste de l’UE envers les Palestiniens rendent compte de l’adoption de normes financières et politiques très contraignantes, reflétant les intérêts communs de l’UE3. Ces mêmes usages leur permettent de promouvoir la reconnaissance de l’Etat d’Israël, et d’autre part, de privilégier leurs intérêts stratégiques avec Israël au niveau bilatéral grâce à l’expression d’un linkage politique au niveau communautaire. / In this thesis we bring up the concept of European System in Foreign Policy (ESFP) as a pertinent tool to analyze the European Foreign Policy as it actually functions rather than as it should function. The ESFP – composed of the Member States’ foreign policies and the External action of the EU – highlights the dynamism of the European governance in foreign policy, which arises from the interactions between the agents of this system and their use of the European norms. Through the ESFP, we demonstrate that the EU’s common policy towards the two-State solution can be explained by the usages of the EU in foreign policy by France, Germany and the United-Kingdom – the EU3. These strategic usages are threefold: a functional or reflexive, a realist and a normative usage. We show that the adoption and the promotion of the two-State solution result from the way they seize upon the EU in order to cope with a difficult international context, since the Declaration of Copenhagen in 1973 to the vote at the General Assembly of the United Nations in 2012 concerning the new status of Palestine. The introduction and test of several foreign policy tools, as the position of special envoy in 1996, illustrate the functional usage of the EU. The normative and realist usages of the EU towards the Palestinians explain the adoption of constraining financial and political norms reflecting the common interests of the EU3. These same usages allow them to promote the recognition of the State of Israel on the one hand, and on the other hand, to privilege their strategic interests with Israel at the bilateral level through the expression of a political linkage at the community level.
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Recherche sur le statut juridique des réfugiés palestiniens au Proche-Orient : application de leur droit au retour comme règlement juste pour une paix durable

Khaled, Ghassan 06 November 2001 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse tout d'abord au statut juridique des réfugiés palestiniens au Proche-Orient tel qu'il a été reconnu par le droit international, à savoir un statut particulier et provisoire résultant des résolutions de l'ONU, et de celles de la Ligue arabe. La spécificité du statut des réfugiés palestiniens se caractérise par l'exclusion de ceux-ci du statut général des réfugiés établi par la Convention de Genève (1951). On observera que selon les pays d'accueil (Jordanie, Syrie, Egypte, Liban, Cisjordanie et bande de Gaza) les statuts attribués aux réfugiés palestiniens sont variés, mais généralement précaires, et sont conditionnés par l'attente de l'application de leur droit au retour. Tandis que dans les territoires occupés, les réfugiés, comme les habitants originaires, ont subi un régime discriminatoire et répressif imposé par l'occupant israélien. Depuis l'instauration de l'autonomie dans ces territoires par les Accords d'Oslo, les réfugiés ont un statut transitoire dans l'attente d'un règlement définitif. Cette étude montre donc la nécessité de l'application du droit de retour afin de mettre un terme à ces statuts précaires. Le droit de retour a effectivement été reconnu par le droit international des droits de l'homme et par le droit international spécial. Ainsi, la résolution 194 (III) de 1948 de l'Assemblée générale constitue l'un des fondements juridiques de la revendication de l'application du droit de retour des réfugiés palestiniens. Application cependant continuellement rejetée et bafouée par l'état d'Israël bien qu'il l'avait acceptée lors de son admission à l'ONU. De plus, ni les Accords de paix avec les pays arabes ni ceux d'Oslo avec les palestiniens et les négociations y ayant succédé n'ont prévu le règlement de cette question du retour. Il apparaît toutefois que seule l'application du droit de retour puisse aboutir à un règlement juste et à une paix durable.
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Les responsables politiques québécois face au conflit israélo-arabe (1944-1995)

Lévesque, Alexandre 17 April 2018 (has links)
En 1973, les pays arabes exportateurs de pétrole décrètent un embargo afin d'exercer des pressions sur la politique des États appuyant Israël dans le cadre de la guerre du Yom Kippour. L'onde du choc pétrolier provoqué par cette mesure atteint le Québec et conduit les responsables provinciaux à revoir leur attitude à l'égard du conflit israélo-arabe. L'analyse de leurs discours et de leurs comportements dans les décennies précédant et suivant la crise énergétique permet de constater que la réaction des responsables politique du Québec ne relève pas simplement d'une réaction ponctuelle à un stimulus externe. Entre 1944 et 1995, leur attitude changeante témoigne aussi des mutations dans les représentations qu'ils partagent du conflit israélo-arabe. Rythmées par les bouleversements survenant sur les scènes politiques locale et internationale, ces représentations mutent au fil des années et s'organisent de manière cohérente à l'intérieur de trois périodes distinctes. Le conflit se présente d'abord à leurs yeux comme un soulèvement nationaliste localisé, puis comme un antagonisme interétatique d'ampleur internationale et, enfin, comme une crise humanitaire mondiale.
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La quête de la juste mémoire : "Histoire de l'autre", un manuel scolaire israélo-palestinien

Beaudoin, Sophie 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Histoire de l'autre répond à une impasse : l'impossibilité de concilier les expériences nationales israélienne et palestinienne de la Terre sainte. Les mémoires impérieuses rappellent qu'elles sont matrices de l'histoire dans ce conflit où la piété filiale envers les martyrs scelle le sort des vivants. Le manuel prend le parti d'assumer l'impasse en présentant deux versions de trois événements : la déclaration Balfour, la guerre d'Indépendance/Nakba de 1948 et l'Intifada de 1987. Les limites de l'interprétation historique seraient ainsi repoussées par une histoire thérapeutique appelant à la reconnaissance de la mémoire de l'autre. Cette quête, plus juste que vraie, permettrait une résolution pacifique du conflit. Quant à la forme que prendrait le fait assumé d'une terre matrice de deux peuples, la réalité a peut-être déjà décidé au regard de l'enchevêtrement des populations et de leurs souffrances mitoyennes. La forme fédérative d'Histoire de l'autre ne dévoile-t-elle pas l'irréductible vérité israélo-palestinienne ?
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Le droit international à l'épreuve de la question palestinienne : quel état palestinien ?

Al Smadi, Morsee 09 July 2012 (has links) (PDF)
La question palestinienne est depuis un siècle sans solution. Les Palestiniens qui, tout comme les peuples arabes de la région, espéraient obtenir leur indépendance à l'issue de la 1ère Guerre mondiale se sont vus placés sous Mandat britannique octroyé par la Société des Nations. Depuis la Palestine est la terre d'un affrontement de deux nationalismes ; arabe palestinien d'un côté et juif sioniste de l'autre. L'intervention de l'ONU en vue de résoudre la question par le partage de la Palestine (un Etat arabe et un Etat juif) n'a pas apporté la solution. Au contraire, cela a aggravé la situation. Plusieurs guerres ont éclaté créant des situations humaines terribles notamment en ce qui concerne les réfugiés palestiniens et l'occupation des territoires palestiniens en 1967. De plus, le conflit israélo-arabe a pris un caractère durable. Depuis 1967 le Droit International dans son organisation actuelle se trouve tantôt inappliqué tantôt bloqué. En effet, Bien que les droits nationaux du peuple palestinien à l'autodétermination et à l'indépendance étatique aient été reconnus et à mainte reprise rappelés fussent l'occupation israélienne perdure. L'échec du Droit International dans le règlement de la question a laissé place à des négociations politiques, entre Israël et les Palestiniens représentés par l'OLP, et qui se sont soldées par la mise en place d'un régime transitoire vers la formation d'un Etat palestinien souverain. La dynamique d'Oslo a consolidé le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, notamment par la territorialisation de la direction palestinienne dans les Territoires Occupés et l'instauration des structures institutionnelles autonomes, pouvant servir de base à la construction étatique. Toutefois, forcé de constater une inertie dans les négociations, qui durent depuis dix-huit ans, et un non respect du calendrier établi par les Accords. Aussi, plusieurs éléments mettent en doute la possibilité d'un Etat souverain et indépendant sur les frontières de 1967 : le durcissement de la position israélienne sur la question territoriale ; la volonté manifeste d'Israël de conserver le contrôle sur une partie de la Cisjordanie ; le refus d'évacuer les territoires selon le calendrier ; la multiplication des faits accomplis ; la poursuite de la colonisation et la construction du mur de séparation dans les Territoires Occupés.
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Les assassinats ciblés, facette méconnue de la guerre israélo-palestinienne

Reid, Bianca 12 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’analyser les impacts et l’efficacité de la politique d’assassinats ciblés d’Israël dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Pour ce faire, trois angles d’approches sont utilisés; militaire, légale et politique. Pour cette raison, l’hypothèse de départ soutient que la politique compromet la résolution du conflit et se divise en trois sections. Tout d’abord, les assassinats ciblés nuisent au règlement du conflit car ils engendrent un cycle de représailles contre Israël. Deuxièmement, ils représentent une violation du droit international ainsi que du droit national israélien. Finalement, ils sont un sérieux obstacle à la résolution politique du conflit dû au climat de violence et de méfiance qu’ils instaurent. Dans la conclusion, il est retenu que, bien que la politique d’assassinats ciblés ne soit pas efficace pour lutter contre les organisations terroristes, elle n’engendre cependant pas d’effet contreproductif de cycle de violence. Dans un second temps, la politique va à l’encontre de lois internationales mais elle peut cependant être justifiée par certains articles issus de ces mêmes textes alors que la Cour suprême israélienne a reconnu que certaines opérations pouvaient s’avérées légales. Troisièmement, elle nuit bel et bien à la résolution politique du conflit israélopalestinien en exacerbant les tensions de par le climat qu’elle instaure. Finalement, les nombreux impacts de celle-ci sur le conflit n’en font pas une politique efficace. / This goal of this thesis is to analyse the impact and effectiveness of the Israeli targeted killing policy within the context of the Israeli-Palestinian conflict. To this end, three different approaches will be used; military, legal and political. Our hypothesis supports that the policy impedes the resolution to the conflict and is divided into three sections. First of all, Israeli targeted killings impede the conflict resolution because they, in turn, generate retaliations against Israel. Secondly it is a clear violation of international rights, including those of the Israelis. Finally, the policy is a serious obstacle to the settlement of the conflict due to the violent and distrustful atmosphere it arouses. In the conclusion, it is said that, although the policy does not prove to be an effective measure to fight terrorism, neither does it create an escalating cycle of violence. Secondly, the policy is a violation of the international legal system; however it can still be justified by some of the articles present in the same law texts. The Israeli Supreme Court has ruled that some of the operations could be legal. Thirdly, it is effectively detrimental to the resolution of the Israeli-Palestinian conflict because the ambiance it creates exacerbates tensions. In conclusion, the myriad of impacts the policy has on the conflict make it ineffective.
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Des pacifistes israéliens : contextualisation sociohistorique de l’émergence des camps de la paix achkenazim et haredim (1881-2009)

Séguin, Michaël 12 1900 (has links)
Facile de discourir sur la paix ; complexe, par contre, d’évaluer si paroles et gestes y contribuent vraiment. De manière critique, ce mémoire cherche à contextualiser l’émergence de la nation israélienne de 1881 à 1948, de même qu’un certain nombre de forces pacifistes juives, religieuses comme séculières, sionistes comme anti-sionistes, que cette société a engendrées ou provoquées de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui. Dans un premier temps, quatre stratégies utilisées pour construire l’État juif sont explorées : la voie pratique (l’établissement de mochavot, kibboutzim et mochavim), la voie diplomatique (le lobbying de Herzl et Weizmann), la voie sociopolitique (la formation de syndicats, de l’Agence juive et du Va’ad Leoumi) et enfin la voie militaire (la mise sur pied d’organisations paramilitaires telles la Hagana, l’Irgoun, le Lehi et le Palmah). Cette exploration permet de mieux camper le problème de la légalité et de la légitimité des nations palestinienne et israélienne. Dans un deuxième temps, une approche conceptuelle et une approche empirique sont combinées pour mieux comprendre ce qu’est un camp de la paix. L’exploration conceptuelle remet en question les critères qu’utilisent certains chercheurs afin d’identifier si une organisation contribue, ou non, à la construction de la paix. L’exploration empirique trace les contours de deux camps de la paix israéliens : les militants de la gauche séculière achkenazi (un pacifisme qui a émergé dans les années 1970) et les religieux haredim (un pacifisme opposé à l’idéologie sioniste dès ses débuts). Ce survol permet de saisir que tout système de croyances peut provoquer la guerre autant que la paix. La conclusion discute des défis du dialogue intercivilisationnel, des défis tant intranationaux (l’harmonie sociale israélienne entre les juifs achkenazim, mizrahim, russes, éthiopiens, etc.) qu’internationaux (la paix entre les Palestiniens et les Israéliens). / It is easy to speak of peace, but much more difficult to evaluate to what extent one’s actions really contribute to it. This master’s thesis seeks to critically contextualize the emergence of the Israeli nation from 1881 to 1948 and highlight certain Jewish pacifist forces, religious and secular, zionist and anti-zionist, which this society has generated or compelled into being from the end of the XIXth century until today. First, four strategies used to build the Jewish state are explored: the practical path (setting up moshavot, kibbutzim and moshavim), the diplomatic path (Herzl and Weizmann’s lobbying), the sociopolitical path (establishing unions, the Jewish Agency and the Va’ad Leumi) and finally the military path (setting up paramilitary organizations such as Hagana, Irgun, Lehi and Palmach). This exploration allows the researcher to better frame the issue of the legality and legitimacy of the Palestinian and Israeli nations. Secondly, the notion of peace camp is investigated using a combined conceptual and empirical approach. The conceptual inquiry questions the criteria used by some scholars to determine whether an organization contributes or not to peacebuilding. The empirical inquiry examines two peace camps: the Ashkenazi secular left (a pacifism that emerged in the 1970s) and the religious Haredim (a pacifism opposed to the zionist ideology from the start). This overview highlights the fact that any belief system can incite war as well as peace. The conclusion discusses the challenges of intercivilizational dialogue, challenges that are both intranational (social harmony between Ashkenazim, Mizrachim, Russian, Ethiopian, etc. Israeli Jews) and international (peace between Palestinians and Israelis).
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Les affrontements idéologiques nationalistes et stratégiques au Proche-Orient vus à travers le prisme de la Société des Nations et de l'Organisation des Nations Unies

Benfredj, Esther 12 1900 (has links)
L’effondrement et le démantèlement de l’Empire ottoman à la suite de la Première Guerre mondiale ont conduit les Grandes puissances européennes à opérer un partage territorial du Proche-Orient, légitimé par le système des mandats de la Société des Nations (SDN). Sans précédent, cette administration internationale marqua le point de départ de l’internationalisation de la question de la Palestine, dont le droit international allait servir de socle à une nouvelle forme de colonialisme. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Organisation des Nations Unies (ONU) continua l’action entreprise par la SDN en s’occupant également de cette question sur la demande des Britanniques. En novembre 1947, l’ONU décida du partage de la Palestine en deux Etats pour résoudre les conflits entre sionistes et nationalistes arabes. Si ce partage fut accepté par les sionistes, il fut rejeté par les Etats arabes voisins et de nombreux Arabes palestiniens. Les affrontements opposant nationalistes arabes et sionistes de Palestine laissèrent place au conflit israélo-arabe après la proclamation d’Indépendance de l’Etat d’Israël en mai 1948. Au commencement de la guerre froide, les Etats-Unis et l’URSS prirent conscience de l’intérêt géostratégique de cette région, progressivement désinvestie par la France et la Grande-Bretagne. Dans cette étude, nous verrons comment la scène interétatique et la communauté internationale, successivement composée de la SDN puis de l’ONU, ont en partie scellé le sort du Proche et Moyen-Orient. Nous consacrerons également une analyse au rôle joué par les idéologies nationalistes arabes et sionistes, qui tiennent une place centrale au sein de ce conflit. / The collapse and dismantling of the Ottoman Empire following World War I, led the great European powers to engage in a territorial division of the Middle East, legitimized by the mandates system of the League of Nations. Without any precedents, that international administration marked the beginning of the internationalization of Palestine’s thorny issue. The international law would serve as the pillar for a new form of colonialism. The day after World War II, the United Nations continued the action taken by the League of Nations, as well as for the demand of the British. In November 1947, the UN decided to divide Palestine into two States. If the Zionists had accepted that split, their neighbors, Arab States and Palestinian Arabs, would have rejected it. The clashes opposing the Arab Nationalists and the Palestine Zionists gave space to the Arab-Israeli conflict after the independence of Israel, on May 14, 1948. At the beginning of the Cold War, the United States and the Soviet Union became aware of the geo-strategic interest in this region, gradually divested by France and Great Britain. In this study, we will see how the interstate scene and the international community, successively composed by the League of Nations and the United Nations, have partially sealed the fate of the Near and the Middle East. We will also devote a preliminary analysis related to the role played by the Arabs and Zionists nationalist ideologies, which are central in this conflict.

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