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L'expérience des jeunes de la rue au centre-ville de Montréal : occasion d'interactions multiplesRainville, Sabine Éléonore January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La ciudadanía para los niños en situación de calle integrados al Proyecto Axé : de la construcción del discurso a la incorporación de la noción /Alfonso Fabricio, Maria Celeste. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 101-104. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Le Service à la famille de l'organisme Dans la rue : points de vue et expériences de jeunes qui y ont fait appelJastremski, Mélanie 09 1900 (has links)
Malgré l’intérêt accru du public et de la recherche durant les deux dernières décennies pour le phénomène des jeunes de la rue, certains aspects de leurs réalités sont encore peu examinés et mal connus. L’un de ces aspects concerne la parentalité. Pour mieux comprendre les besoins des jeunes en situation de rue qui sont parents ou en voie de l’être et comprendre dans quelle mesure un service s’adressant spécifiquement à eux arrive à y répondre, cette étude a cherché à décrire et comprendre l’expérience d’utilisation du Service à la famille de l’organisme Dans la rue, telle que vécue par des jeunes qui s’y sont adressés. Plus précisément, les objectifs étaient de : situer le Service à la famille dans la démarche de recherche d’aide des jeunes; comprendre ce qui amène un jeune à utiliser le Service à la famille et les activités qui y sont offertes; décrire l’expérience d’utilisation du service; connaître la perception qu’en ont les jeunes; et estimer leur appréciation du service.
Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées par téléphone ont eu lieu avec neuf jeunes ayant eu un suivi au Service à la famille, au cours desquelles certains thèmes ont été explorés : la recherche d’aide en lien avec la situation parentale, l’expérience d’utilisation des services et des activités du Service à la famille, le portrait de celui-ci, et la satisfaction à son égard.
Au moment de l’entrevue, tous les jeunes étaient parents d’au moins un enfant et la majorité d’entre eux avait fait appel au Service à la famille la première fois durant la grossesse pour de l’aide sous diverses formes en rapport à celle-ci.
Des besoins de divers ordres ont amené les jeunes à faire appel au Service à la famille. Ceux-ci pouvaient être comblés, mais pas nécessairement toujours, par le biais des rencontres avec les intervenantes du Service à la famille et par la participation aux activités de groupe offertes par la ressource et, par ailleurs, pouvaient concorder avec les objectifs d’intervention explicites du service.
Dans l’ensemble, les entrevues suggèrent que les jeunes perçoivent le Service à la famille et, plus précisément, les intervenantes qui y travaillent, d’un œil favorable. Les interviewés formulent en effet une appréciation positive sur un bon nombre d’éléments se rapportant à leur expérience d’utilisation de la ressource. Des jeunes perçoivent néanmoins des limites dans la capacité du Service à la famille à fournir l’aide attendue, notamment des restrictions budgétaires et une surcharge de travail des intervenantes liée à une forte demande de services.
Même si les jeunes n’ont pas nécessairement demandé de l’aide de la ressource dans l’optique de prévenir la violence familiale et la négligence, mandat premier du Service à la famille, une bonne part d’entre eux reconnaissent avoir reçu de l’aide utile à cet égard de la part des intervenantes, notamment lorsqu’ils ont rapporté avoir vécu des relations amoureuses teintées de violence conjugale. Ils reconnaissent également différentes façons par le biais desquelles les intervenantes les auraient encouragés à être bien et à prendre soin d’eux-mêmes afin de pouvoir bien s’occuper de leur(s) enfant(s).
Tous les jeunes interviewés ont exprimé une satisfaction à l’égard du suivi reçu au Service à la famille et ils ont affirmé qu’ils le recommanderaient à d’autres personnes. L’approche d’intervention préconisée par la ressource est considérée comme un point fort dans la réponse aux besoins des jeunes. Cette approche aurait permis aux jeunes devenus parents d’être aidés en fonction de ce dont ils avaient besoin à un moment précis. L’un des aspects de l’utilisation du service qui gagneraient à être améliorés, aux yeux des jeunes, est l’accessibilité; l’aide dont les interviewés considéraient avoir besoin n’ayant pas toujours été à leur disposition alors qu’ils l’avaient demandée. Devant la perception d’un manque de disponibilité des intervenantes, des jeunes proposent des pistes d’amélioration qui permettraient à l’aide dispensée par le Service à la famille d’être plus accessible aux jeunes quand ils considèrent en avoir besoin. / Event though there has been an increased public and research interest in the street youth phenomenon in the past two decades, some aspects of their lives, one of them being parenthood, have not been yet thoroughly examined and therefore, remain unknown to a certain extent. In order to gain a better understanding of street youth’s needs related to becoming a parent, as well as an understanding of the extent to which a service specifically tailored for such a population manages to satisfy their needs, this study had the purpose of describing and understanding the service utilization experience of the Service à la famille from the Montreal street youth agency Dans la rue. More specifically, the objectives were to: gain an awareness and understanding of the persons and resources street youths who become parents turn to for help, and the significance of the Service à la famille among these resources; understand what brings a youth to the Service à la famille and what makes him or her use the services and activities offered; and finally, describe the perceptions and estimate the level of appreciation of the Service à la famille.
Semi-structured phone interviews were conducted with nine youths who had used the Service à la famille and had had a follow-up. During the interview, the following themes were explored: help seeking related to becoming a parent, the utilization experience of the services and activities offered by the Service à la famille, the portrait of the service, and level of satisfaction regarding the service utilization experience.
At the time of the interview, all youths were parents of at least one child, and the majority had first sought help at the Service à la famille during pregnancy to satisfy different needs related to becoming a parent.
A variety of needs brought the youths to seek help at the Service à la famille. These needs could be satisfied, but not necessarily at all times, through meetings with the staff and participation in group activities offered by the service. At times, their needs corresponded to the explicit intervention goals of the service.
In general, the interviews suggest that youths have a positive perception of the Service à la famille, and more precisely, of the staff. The interviewees named a considerable number of elements they appreciated from their service utilization experience. Youths nevertheless perceive limitations in the ability of the Service à la famille to give help, especially budgetary constraints and the staff’s workload related to high demand of services.
Even though youths did not necessarily seek help from the service in order to prevent family violence or negligence, which is the mandate of the Service à la famille, much of them acknowledge having received valuable assistance in this regard on the part of the staff, especially when they reported having been in a violent intimate relationship. They also recognize different ways through which the staff encouraged them to feel good and take care of themselves in order to do the same with their child or children.
All interviewees were satisfied with the follow-up they received from the Service à la famille and claimed they would recommend the service to others. The intervention approach advocated by the service is considered to be a strong element in responding appropriately to youths’ needs. This approach appears to have allowed youths who became parents to get the help they needed at a specific moment in time. According to youths, an aspect of service utilization which could be improved is access to help; since the help interviewees needed was not always available when they asked for it. Since youths perceive a lack of staff availability, they offer suggestions for improvement that would allow the aid supplied by the service to be more accessible to youths when they seek help.
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L'expérience des "jeunes de la rue" (faqman) à Dakar : entre marginalisation et reconnaissance sociale / The experience of "street youth" (faqman) in Dakar : between marginalization and social recognitionDiack, Safietou 20 June 2017 (has links)
À Dakar (Sénégal), des enfants et des jeunes ont investi des recoins abandonnés de l’espace public. Ils vivent de mendicité, de récupération, de petits commerces, mais également de pratiques à la limite de la légalité (vols, consommation de stupéfiants…). Communément désignés sous le terme de faqman (fugueur), ces jeunes quittent domicile ou daara (écolecoranique) pour la rue. Leur apparence, leurs comportements, leurs activités, mais surtout la perception qu’en ont les populations, leur valent d’être mis en marge et stigmatisés. Leur présence dans la rue est réprimée par les autorités publiques quand des acteurs de l’humanitaire de leur côté proposent de venir à leur secours pour les « réinsérer » dans la société.Qualifiés de marginaux qui quittent les cadres sociaux conventionnels pour développer dans la rue des « contre-valeurs », les faqman continuent pourtant de partager avec leurs concitoyens un même univers moral et symbolique. En s’intéressant au sens subjectif que ces jeunes donnent à leur présence dans la rue par une ethnographie de l’expérience qu’ils font dans cet espace,cette thèse propose un décloisonnement de la figure du faqman jusque-là cantonné aux statuts de victime et de déviant. / In Dakar, Senegal, children and young people have taken over abandoned corners of public space. They live by begging, recycling, small shops, but also practices at the limit of legality (theft, consumption of narcotics ...). Commonly referred to as faqman (runaway), these young people leave home or daara (Koranic school) to invest the street. Their appearance, theirbehavior, their activities, but especially the perception that the populations have of them, are worth marginal and stigmatized. Their presence on the street is repressed by the public authorities when humanitarian actors on their side propose to come to their aid for their rehabilitation into society.Qualified as marginals who leave the conventional social frameworks to develop in the street of the "counter-values", faqmans nevertheless continue to share with their fellow citizens the same moral and symbolic universe. By taking an interest in the subjective sense that these young people give to their presence in the street with an ethnography of the experience they make in this space, this thesis proposes an exploration of the figure of the faqman to break with his usual status of victim and deviant.
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Le Service à la famille de l'organisme Dans la rue : points de vue et expériences de jeunes qui y ont fait appelJastremski, Mélanie 09 1900 (has links)
Malgré l’intérêt accru du public et de la recherche durant les deux dernières décennies pour le phénomène des jeunes de la rue, certains aspects de leurs réalités sont encore peu examinés et mal connus. L’un de ces aspects concerne la parentalité. Pour mieux comprendre les besoins des jeunes en situation de rue qui sont parents ou en voie de l’être et comprendre dans quelle mesure un service s’adressant spécifiquement à eux arrive à y répondre, cette étude a cherché à décrire et comprendre l’expérience d’utilisation du Service à la famille de l’organisme Dans la rue, telle que vécue par des jeunes qui s’y sont adressés. Plus précisément, les objectifs étaient de : situer le Service à la famille dans la démarche de recherche d’aide des jeunes; comprendre ce qui amène un jeune à utiliser le Service à la famille et les activités qui y sont offertes; décrire l’expérience d’utilisation du service; connaître la perception qu’en ont les jeunes; et estimer leur appréciation du service.
Pour ce faire, des entrevues semi-dirigées par téléphone ont eu lieu avec neuf jeunes ayant eu un suivi au Service à la famille, au cours desquelles certains thèmes ont été explorés : la recherche d’aide en lien avec la situation parentale, l’expérience d’utilisation des services et des activités du Service à la famille, le portrait de celui-ci, et la satisfaction à son égard.
Au moment de l’entrevue, tous les jeunes étaient parents d’au moins un enfant et la majorité d’entre eux avait fait appel au Service à la famille la première fois durant la grossesse pour de l’aide sous diverses formes en rapport à celle-ci.
Des besoins de divers ordres ont amené les jeunes à faire appel au Service à la famille. Ceux-ci pouvaient être comblés, mais pas nécessairement toujours, par le biais des rencontres avec les intervenantes du Service à la famille et par la participation aux activités de groupe offertes par la ressource et, par ailleurs, pouvaient concorder avec les objectifs d’intervention explicites du service.
Dans l’ensemble, les entrevues suggèrent que les jeunes perçoivent le Service à la famille et, plus précisément, les intervenantes qui y travaillent, d’un œil favorable. Les interviewés formulent en effet une appréciation positive sur un bon nombre d’éléments se rapportant à leur expérience d’utilisation de la ressource. Des jeunes perçoivent néanmoins des limites dans la capacité du Service à la famille à fournir l’aide attendue, notamment des restrictions budgétaires et une surcharge de travail des intervenantes liée à une forte demande de services.
Même si les jeunes n’ont pas nécessairement demandé de l’aide de la ressource dans l’optique de prévenir la violence familiale et la négligence, mandat premier du Service à la famille, une bonne part d’entre eux reconnaissent avoir reçu de l’aide utile à cet égard de la part des intervenantes, notamment lorsqu’ils ont rapporté avoir vécu des relations amoureuses teintées de violence conjugale. Ils reconnaissent également différentes façons par le biais desquelles les intervenantes les auraient encouragés à être bien et à prendre soin d’eux-mêmes afin de pouvoir bien s’occuper de leur(s) enfant(s).
Tous les jeunes interviewés ont exprimé une satisfaction à l’égard du suivi reçu au Service à la famille et ils ont affirmé qu’ils le recommanderaient à d’autres personnes. L’approche d’intervention préconisée par la ressource est considérée comme un point fort dans la réponse aux besoins des jeunes. Cette approche aurait permis aux jeunes devenus parents d’être aidés en fonction de ce dont ils avaient besoin à un moment précis. L’un des aspects de l’utilisation du service qui gagneraient à être améliorés, aux yeux des jeunes, est l’accessibilité; l’aide dont les interviewés considéraient avoir besoin n’ayant pas toujours été à leur disposition alors qu’ils l’avaient demandée. Devant la perception d’un manque de disponibilité des intervenantes, des jeunes proposent des pistes d’amélioration qui permettraient à l’aide dispensée par le Service à la famille d’être plus accessible aux jeunes quand ils considèrent en avoir besoin. / Event though there has been an increased public and research interest in the street youth phenomenon in the past two decades, some aspects of their lives, one of them being parenthood, have not been yet thoroughly examined and therefore, remain unknown to a certain extent. In order to gain a better understanding of street youth’s needs related to becoming a parent, as well as an understanding of the extent to which a service specifically tailored for such a population manages to satisfy their needs, this study had the purpose of describing and understanding the service utilization experience of the Service à la famille from the Montreal street youth agency Dans la rue. More specifically, the objectives were to: gain an awareness and understanding of the persons and resources street youths who become parents turn to for help, and the significance of the Service à la famille among these resources; understand what brings a youth to the Service à la famille and what makes him or her use the services and activities offered; and finally, describe the perceptions and estimate the level of appreciation of the Service à la famille.
Semi-structured phone interviews were conducted with nine youths who had used the Service à la famille and had had a follow-up. During the interview, the following themes were explored: help seeking related to becoming a parent, the utilization experience of the services and activities offered by the Service à la famille, the portrait of the service, and level of satisfaction regarding the service utilization experience.
At the time of the interview, all youths were parents of at least one child, and the majority had first sought help at the Service à la famille during pregnancy to satisfy different needs related to becoming a parent.
A variety of needs brought the youths to seek help at the Service à la famille. These needs could be satisfied, but not necessarily at all times, through meetings with the staff and participation in group activities offered by the service. At times, their needs corresponded to the explicit intervention goals of the service.
In general, the interviews suggest that youths have a positive perception of the Service à la famille, and more precisely, of the staff. The interviewees named a considerable number of elements they appreciated from their service utilization experience. Youths nevertheless perceive limitations in the ability of the Service à la famille to give help, especially budgetary constraints and the staff’s workload related to high demand of services.
Even though youths did not necessarily seek help from the service in order to prevent family violence or negligence, which is the mandate of the Service à la famille, much of them acknowledge having received valuable assistance in this regard on the part of the staff, especially when they reported having been in a violent intimate relationship. They also recognize different ways through which the staff encouraged them to feel good and take care of themselves in order to do the same with their child or children.
All interviewees were satisfied with the follow-up they received from the Service à la famille and claimed they would recommend the service to others. The intervention approach advocated by the service is considered to be a strong element in responding appropriately to youths’ needs. This approach appears to have allowed youths who became parents to get the help they needed at a specific moment in time. According to youths, an aspect of service utilization which could be improved is access to help; since the help interviewees needed was not always available when they asked for it. Since youths perceive a lack of staff availability, they offer suggestions for improvement that would allow the aid supplied by the service to be more accessible to youths when they seek help.
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"Staying Alive" while "Living the Life" : conceptualizations of risk among homeless youthMacDonald, Sue-Ann 06 1900 (has links)
Résumé
Le but de cette thèse est de comprendre les représentations du risque chez les jeunes de la rue. Plus précisément, elle s’intéresse à appréhender les constructions du risque que font les jeunes de la rue eux-mêmes, d’autant plus que ces jeunes sont définis comme un groupe à risque. Si le risque est plus souvent défini de manière stricte comme le mal éventuel, dans cette étude, il est défini plus largement intégrant l’idée des opportunités et prises de risque. Ancrée dans une perspective double du constructionnisme social et de l’interactionnisme symbolique, cette recherche a exploré les savoirs des jeunes sur les risques qu’ils vivaient dans les contextes observés et la manière dont ils les appréhendaient.
Pour y parvenir, cette recherche s’inscrit dans une approche ethnographique pour mieux comprendre le monde des jeunes de la rue, utilisant des méthodes d'observation participante et dévoilée et des entrevues informelles variées. Cette approche globale permet de saisir comment les jeunes définissent leur capacité à estimer, gérer, éviter ou prendre des risques. L’utilisation d’une perspective longitudinale (de un à deux ans) et les relations de confiance bâties avec ces jeunes, ont permis de suivre comment la construction identitaire des jeunes observés a influencé leurs perception du risque et leurs pratiques de débrouillardise. En outre, les liens établis ont permis de révéler les points de vue singuliers des jeunes mais aussi leurs savoirs expérientiels relatifs aux risques.
Il s’agit dans cette étude de montrer à partir des théories générales qui définissent nos sociétés comme des sociétés du risque, comment des individus, identifiés comme appartenant à un groupe à risque, définissent et gèrent leurs risques à partir de leur propre expérience et point de vue afin de révéler la diversité et la complexité des expériences et savoirs des jeunes de la rue à l’endroit du risque. En effet, cette thèse montre qu’un ancrage dans une sociologie du risque permet de sortir de l’image de victime ou de déviance associée généralement aux jeunes de la rue mais qu’elle demeure marquée par la promotion de la sécurité légitimant intervention et régulation de la situation des jeunes de la rue tout en ignorant l’expérience même des jeunes. Les discours sur les risques associés à la rue sont alors inscrits dans une logique d’expertise. Cette étude vise à sortir de ces préconceptions des risques pris par les jeunes de la rue pour au contraire s’attarder à comprendre comment se définit le risque à partir du sens que les jeunes accordent et les expériences qu’ils en ont.
Mots clés: jeunes itinérants, jeunes de la rue, le risque, à risque, victimisation, déviance, identité. / Abstract
The goal of this dissertation is to understand conceptualizations of risk among homeless youth. In particular, it strived to examine an identified "at-risk" group's understanding of risk. Risk in this study encompassed all notions of risk, and was not limited to a narrow definition of perceived harm, but also embraced references of opportunities or chances taken. In this light, this study employed an ethnographic approach to better understand the worlds of homeless youth, relying on participant observation and informal interviewing methods. This ontological approach hoped to capture how youth conceptualize their personal power in estimating, managing, and avoiding or embracing risk. Coupling social constructionism with symbolic interactionism, this study explored participant's understandings of risk in the contexts in which they found and understood themselves. Participant's evolving identities greatly impacted their perceptions of risk and subsequently, their management strategies. Utilizing a longitudinal perspective (one to two years) and building relationships with participants allowed for an unfolding of their unique frames of reference and their local knowledges.
One of the goals of this study was to disembody grand socio-cultural theories of risk, such as: the risk society, cultural/symbolic, and governmentality approaches, to uncover their cogency for an identified "at-risk" group. Exploring the phenomenological meanings of participant's individual experiences of risk in an identified risk-laden group revealed the heterogeneity of their experiences and understandings. Indeed, this dissertation argues that a sociology of risk has largely subsumed a sociology of victimization and deviance in regards to homeless youth. A sociology of risk has supplanted these earlier underpinnings and rests on this binary of victimization and deviancy to push for intervention and regulation (i.e. normalization) and endorses a "safety at all cost" approach, ignoring the wide array of youth's experiences. However, the insidious risk discourses that are so pervasive in the literature on homeless youth are not deconstructed for the meanings that are imbued, and are presented in a de-contextualized, rational, apolitical fashion; presented in a manner that seems indisputable, as they are nestled in expert logic. This study attempted to re-contextualize conceptualizations of risk by deconstructing such meanings and giving voice to the complexity of youth's experiences that are too frequently portrayed as homogenously victimizing or deviant.
Keywords: homeless youth, street youth, risk, at-risk, victimization, deviance, identity.
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"Staying Alive" while "Living the Life" : conceptualizations of risk among homeless youthMacDonald, Sue-Ann 06 1900 (has links)
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La ciudadanía para los niños en situación de calle integrados al Proyecto Axé : de la construcción del discurso a la incorporación de la nociónAlfonso Fabricio, Maria Celeste 12 April 2018 (has links)
Esta disertación trata sobre cómo es vivida la noción de ciudadania por los jóvenes integrados al organismo no gubernamental llamado Proyecto Axé, situado en la ciudad de Salvador, en el Estado de Bahia, al norte del Brasil. Precisamente, este estudio explora las maneras en que la ciudadania es percibida e incorporada por ninos que vivieron una situación de calle. Para alcanzar este objetivo, las historias de vida de los jóvenes son colocadas en perspectiva, mostrando al lector la evolución del pensamiento efectuado a medida que estos ninos y adolescentes participan a la propuesta educativa del organismo. De esta manera, este trabajo realiza un anâlisis multidimensional de las experiencias vividas, identificando los momentos claves y situândolos en un contexto social de violencia estructural y cultural. Diferentes aspectos de la experiencia de la calle son mostrados, a fin de comprender les condiciones estructurales que favorecen la marginalización de estos jóvenes. / Ce mémoire traite de la notion de citoyenneté et de comment elle vécue par les jeunes intégrés à l'organisme non gouvernemental appelé Projet Axé, situé dans la ville de Salvador, dans l'État de Bahia, au nord du Brésil. Plus précisément, cette étude explore les diverses perceptions de la citoyenneté et comment elle est incorporée par les enfants ayant vécu en situation de rue. Pour accomplir cet objectif, les histoires de vie des ces jeunes sont mises en perspective, montrant au lecteur la façon dont s'effectue l'évolution de la pensée au fur et à mesure que ces enfants et adolescents participent au projet éducatif de l'organisme. De cette manière, ce travail fait une analyse multidimensionnelle des expériences vécues, en identifiant les moments clés et en les situant dans un contexte social de violence structurelle et culturelle. Divers aspects de l'expérience de la rue sont montrés, afin de comprendre les conditions structurelles qui favorisent la marginalisation des ces jeunes.
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Projet Dauphine : laisser la parole aux jeunes femmes de la rue et agir ensemble pour lutter contre la violence structurelle par le biais de la recherche-action participativeFlynn, Catherine 12 1900 (has links)
Cette recherche-action participative s’inscrit dans un paradigme féministe intersectionnelle. Elle présente la façon dont sept jeunes femmes de la rue (18-23 ans) de Québec ont fait l’expérience de la violence structurelle et ont déployé des stratégies pour y faire face. Elle s’articule autour d’une définition de la violence structurelle inspirée de celle proposée par Farmer, Bourgois, Scheper-Hugues et al. (2004) qui la présentent comme étant le processus à la racine des inégalités sociales et de l’oppression vécue par différents groupes sociaux. Ce processus s’opère dans trois dimensions complémentaires soit : 1) la domination symbolique, 2) la violence institutionnelle et 3) la violence quotidienne.
Une analyse de contenu thématique a permis de dégager l’expérience des participantes dans chacune de ces dimensions. L’analyse de la domination symbolique a montré que les participantes ont été perçues à travers le prisme de quatre visions ou préjugés : 1) l’image de la jeune délinquante (Bad girl), 2) le discours haineux envers les personnes assistées sociales, 3) la culture du viol et 4) l’hétéronormativité. Les différentes expériences de violence quotidienne et institutionnelle vécues par les participantes peuvent être mises en lien avec ces manifestations de la domination symbolique. Les participantes ont expérimenté la violence institutionnelle à travers leurs trajectoires au sein des services de protection de l’enfance, durant leurs démarches pour obtenir un emploi, un logement ou du soutien financier de la part des programmes offerts par l’État et pendant leurs demandes d’aide auprès d’organismes communautaires ou d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux. L’analyse de l’expérience des participantes a permis de révéler deux processus imbriqués de façon cyclique de violence structurelle : l’exclusion et le contrôle social. La plupart des stratégies
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expérimentées par les participantes pour combler leurs besoins fondamentaux les ont exposées au contrôle social. Le contrôle social a exacerbé les difficultés financières des participantes et a accru leur crainte de subir de l’exclusion.
Bien que la violence structurelle expérimentée par les participantes se situe à la croisée des rapports de pouvoir liée au genre, à la classe sociale, à l’âge et à l’orientation sexuelle, il se dégage que la domination masculine s’est traduite dans le quotidien des participantes, car l’exclusion et le contrôle social ont créé des contextes où elles ont été susceptibles de subir une agression sexuelle ou de vivre de la violence de la part d’un partenaire intime. L’analyse de la dimension intersubjective de la grille d’analyse de Yuval-Davis (2006) montre la présence de certains rapports de pouvoir liés à la classe sociale au sein même de la population des jeunes de la rue. Cette analyse souligne également la difficulté des participantes à définir les contours de la violence et d’adopter des rapports égalitaires avec les hommes.
Enfin, le processus de recherche-action participative expérimenté dans le cadre de cette thèse a été analysé à partir des critères de scientificité présentés par Reason et Bradbury (2001). L’élaboration de deux projets photos, choisis par le groupe en guise de stratégie de lutte contre la violence structurelle, a contribué à ouvrir le dialogue avec différents acteurs concernés par la violence structurelle envers les jeunes femmes de la rue et s’est inscrit dans une perspective émancipatoire. / This participatory action-research shows how seven street involved young women (18-23 years) in Quebec have experienced structural violence and how they deployed strategies to overcome. It is based on a definition of structural violence inspired by Farmer, Bourgois Scheper-Hughes et al., (2004) who presents this as the root of social inequality and oppression experienced by several social groups. This process operates in three complementary dimensions: 1) the symbolic domination, 2) institutional violence, and 3) the daily violence.
A content analysis has identified the participants experience in each of these dimensions. The analysis of symbolic domination revealed that participants were seen through four prejudices: 1) the bad girl, 2) prejudices against welfare recipients, 3) rape culture and 4) heteronormativity. The violence of everyday life and institutional violence experienced by participants may be connected with symbolic domination. Participants experienced institutional violence during their paths within the child protective system, through their efforts to get a job, housing or financial support from government programs, and during their requests for help from community organizations or establishments of the health and social services. It reveals two patterns of structural violence that mutually reinforce each other in a cycle: Social exclusion and social control. Most of participant’s strategies to overcome social exclusion and to fulfill their needs make them vulnerable to social control. Social control helps increase their financial difficulties and their fear of exclusion. These two patterns of structural violence had created context for sexual victimization and intimate partner violence. While structural violence experiences by participants is at the crossroads of power relationship related to gender, social class, age and sexual orientation, it emerges that male domiiv
nance is reflected in participants daily life. The analysis of the intersubjective dimension of Yuval-Davis grid (2006) identifies power relationship within the population of street youth, participants struggle to defining violence and to adopt egalitarian relationships with men.
Finally, an analysis of the participatory action-research process experienced in this thesis was conducted from Reason and Bradbury (2001)’s criteria of validity. The development of two photo projects, selected by the group as a strategy against structural violence, helped open a dialogue with various stakeholders involved in structural violence against street-involved young women.
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La presse écrite et les représentations des personnes en situation de marginalitéRobitaille, Charles 04 1900 (has links)
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