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Posthumes, inventaire ; suivi de, Fragments et photos exhumés du garde-robe, un archivage

Fortin, Anne-Marie 05 1900 (has links) (PDF)
Composé de deux parties, le mémoire « Posthumes. Inventaire » suivi de « Fragments et photos exhumés du garde-robe, un archivage » s'intéresse à la consignation de souvenirs d'enfance rattachés à un événement traumatique. Il cherche à saisir de quelle façon un adulte arrive à consigner sa mémoire lorsque, dans l'enfance, on l'a tenu à l'écart d'un événement traumatisant. Dans un premier temps, la partie de création du mémoire offre, sous forme de fragments, une accumulation de souvenirs qui, à l'image d'un album photos, dresse le portrait d'une enfance marquée par le suicide d'un proche. À travers les souvenirs relatés, la narratrice retrouve et expose des lieux et des situations de son enfance dont le sens est teinté par le suicide de la conjointe de son père. La seconde partie, quant à elle, est constituée d'un dossier d'accompagnement offrant un éclairage théorique sur l'œuvre de création. Dans cette partie, l'auteure présente et explique sa démarche de création, tant sur le plan de la forme que de la méthode de travail, tout en définissant les diverses influences et réflexions qui ont mené à la rédaction du mémoire de création. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souvenirs, mémoire, enfance, suicide, traumatisme, filiation, fragments, perte, famille, deuil, Louise Bourgeois, Mélanie Gélinas, Denise Desautels.
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Ne pas écrire pour les petites filles : analyse des stratégies discursives dans les "Modernités" (1906-1909) et Le débutant (1914) d'Arsène Bessette

Benoit, Marie-Soleil 01 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de mieux connaître et comprendre l'œuvre du journaliste et romancier Arsène Bessette par l'étude des différentes stratégies discursives employées afin de promouvoir l'idéologie libérale radicale dans les « Modernités » (1906-1909) et dans le roman Le débutant (1914). Cette étude nous permettra de déterminer comment les fondements de l'idéologie présents dans les premiers écrits de l'auteur ont été adaptés et transformés afin de prendre place dans son roman et comment ces modifications ont joué un rôle essentiel dans les différentes réceptions de ces textes. De plus, l'analyse conjointe des chroniques et du Débutant démontrera la parenté certaine qui existe entre ces deux productions distinctes, mais également l'omniprésence chez Bessette de certaines constructions et figures, dont celle de la Vérité. Les quelques informations existantes sur la vie de Bessette, de même que les conclusions des rares analyses faites sur son roman seront dans un premier temps regroupées afin d'offrir une vue d'ensemble de la situation. La confrontation des différentes sources disponibles permettra la mise en lumière de bon nombre de malentendus sur la vie et la carrière de l'auteur, en plus de sortir de l'ombre une partie de son œuvre que l'on croyait disparue. L'exploration de la biographie d'Arsène Bessette démontrera la place qu'il occupait dans la société du tournant du XXe siècle et permettra de mieux saisir la menace qu'il représentait pour l'élite conservatrice de l'époque. Les notions sur la polémique développées par Dominique Garand et celles sur le pamphlet émises par Marc Angenot viendront ensuite nous permettre de mieux comprendre les « Modernités », chronique hebdomadaire publiée dans le Canada français. Parce que cette partie de l'œuvre d'Arsène Bessette n'a encore jamais été étudiée, une présentation de l'ensemble des textes s'impose avant de déterminer quels sont les principaux rouages de l'expression idéologique que l'on y retrouve. Il sera par la suite démontré qu'il n'est pas possible d'attribuer une étiquette à l'écriture engagée de Bessette, puisque ce dernier oscille sans cesse entre la polémique et le pamphlet, empruntant tantôt à l'un, tantôt à l'autre. Nous pourrons déterminer que les « Modernités » sont en quelque sorte un brouillon de certains passages du roman Le débutant grâce à l'étude conjointe d'extraits de ces deux ouvrages. Les similitudes, tant au niveau formel que thématique, montrent que les idées placées dans les chroniques sont reprises et développées plus en profondeur dans le roman. Nous verrons que Bessette aborde de façon semblable la littérature nationale, le journalisme et le système électoral et qu'il présente ses positions de façon à s'extraire le plus possible du texte, dans l'intention de faire de ses écrits des véhicules qui ne sont pas entachés par la mauvaise réputation de leur auteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arsène Bessette, Le débutant, « Modernités », polémique, libéralisme, le Canada français (périodique).
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La création cannibale : cas de figure chez Jan Svankmajer, le comte de Lautréamont et Edmund Kemper : une approche interdisciplinaire de la perversion

Hubert, Karine January 2010 (has links) (PDF)
La présente recherche porte sur le cannibalisme comme fantasme de création, et même d'autocréation, à partir de trois cas de figure empruntés à la littérature (Les chants de Maldoror de Lautréamont), au cinéma (Otesanek de Jan Svankmajer) et au fait divers (l'oeuvre criminelle d'Edmund Kemper). On s'y intéresse prioritairement au sujet (le narrateur/scripteur Maldoror, le monstre Otik, le tueur en série Kemper) qui, préoccupé de réaliser sa propre mise en scène, recourt au cannibalisme avec le dessein avoué de faire acte de création. Il est à noter que le cannibalisme étant essentiellement défini comme un fantasme par nombre de théoriciens, tels Green, Pontalis ou Pouillon, l'oeuvre du créateur cannibale devient la transposition imagée d'un scénario extrêmement précis, comme on le voit dans le cas du tueur, du réalisateur ou du poète s'appliquant à raconter les événements sous forme de « scènes théâtrales ». Le récit qui s'élabore -à partir d'éléments réels ou fantasmés s'articule autour de l'avidité orale et du rapport ambigu à la mère, de la sexualité liée à la violence, de la révolte contre l'autorité et du désir de toute-puissance, de la remise en cause de la filiation et du fantasme d'auto-engendrement. Si cette étude s'inspire principalement de travaux psychanalytiques, un détour par l'anthropologie s'avère essentiel, ne serait-ce que pour arriver à l'unique point de convergence des deux approches. Constatant la disparition progressive du cannibalisme effectif, les chercheurs s'entendent pour repousser le cannibalisme dans un ailleurs, mythe ou fantasme. Ce faisant, ils oublient les cas -peu nombreux, mais révélateurs -relevés par la psychiatrie et la criminologie. L'intérêt d'étudier les témoignages et les biographies de tueurs cannibales ne saurait tenir à l'espoir de trouver un cannibalisme plus brut ou plus authentique, mais de comparer leurs récits avec d'autres représentations du cannibalisme, une occasion d'éprouver l'affirmation de Green voulant que la réalité du cannibalisme soit la possibilité de faire passer dans le réelle fantasme qui le sous-tend. Alors que les criminologues considèrent que le tueur cannibale appartient au type des meurtriers sadiques, les psychanalystes classent les activités sexuelles déviantes comme le cannibalisme, le sadisme ou la nécrophilie parmi les perversions sexuelles. Plusieurs auteurs (McDougall, Stoller, Balier) mettent en évidence l'importance chez le pervers d'élaborer une mythologie sexuelle privée, indispensable à la sauvegarde du plaisir érotique, qui prend directement sa source dans la représentation fantasmatique de la scène originaire. Si le désir d'être le témoin privilégié de sa propre conception répond du narcissisme du sujet, le fantasme de pouvoir annuler cette scène, qui obéit aux lois de l'ontogenèse et de la phylogenèse, pour en concevoir une nouvelle, à la mesure de son ambition, révèle la présence d'un incommensurable sentiment de toute-puissance. C'est finalement en créant une oeuvre singulière que les auteurs entendent immortaliser leur génie dans un désir d'éternité narcissique (Anzieu), et ce, dans un rapport de réciprocité puisqu'il s'agit, comme l'écrit Blanchot à propos de Lautréamont, d'une création qui va les créer pour qu'ils puissent la créer. La problématique de la création cannibale se déploie ainsi à partir des lieux privilégiés où se joue le désir du sujet pervers: la scène de la sexualité, qu'il parvient à réinventer à partir de sa propre représentation des rapports entre les sexes et de sa conception de l'origine du désir, manifestation d'une oralité triomphante; la scène des origines, où il nie le rôle de ses géniteurs dans une tentative ultime de devenir l'unique auteur de ses jours; la scène de l'oeuvre, réalisée après le vol du pouvoir procréateur tantôt de la femme, tantôt des parents, tantôt de Dieu, qui peut seule apporter au sujet le sentiment de se survivre. Enfin, on pourra dépister dans ce désir d'omnipotence narcissique du créateur cannibale, auquel se lie un fantasme d'immortalité, la figure de l'artiste moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cannibalisme, Création, Perversion, Svankmajer, Lautréamont, Kemper.
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De la négritude à la migritude : une analyse sociologique de la littérature de l'Afrique francophone

Lavigne, Sophie 04 1900 (has links) (PDF)
La transformation de l'imaginaire dans les sociétés d'Afrique francophone noire est indéniable. Le mouvement de la négritude, qui prônait une Afrique unifiée dans les années 50-60, a laissé place à une grande déception suite aux Indépendances. Les dictatures qui ont suivi, la fin du communisme et les guerres ont fini par mettre fin au rêve d'une Afrique unifiée et par pousser une bonne partie de la jeunesse africaine à l'extérieur du continent. De plus, l'impact de la colonisation sur l'imaginaire africain est toujours prégnant, mais ses modalités se sont transformées avec la migration massive des jeunes Africains dans les pays occidentaux. Les écrivains des années 2000, qu'on appelle, ici, écrivains de la migritude, sont partis dans ces pays pour ne plus revenir sur leur terre natale, contrairement aux écrivains de la négritude. Ils ne se sentent plus en phase avec leur patrie, et du coup l'image de l'Afrique se transforme. L'enjeu identitaire est déterminant, autant que le parcours historique de ces jeunes écrivains. Le monde dans lequel ils évoluent est coloré par les migrations massives et le choc de l'incompréhension avec les sociétés d'accueil. Les questions de l'immigration et de l'acculturation sont-elles suffisantes pour transformer l'image identitaire d'un individu? Où subsiste-t-il des substrats dans l'imaginaire de ces écrivains? Ont-ils des liens avec leurs prédécesseurs, les écrivains de la négritude? Ont-ils le rêve d'une Afrique qui émerge, ou sont-ils seulement partis pour devenir autre et autrement? Les écrivains de la migritude sont-ils le symbole de la transformation radicale de l'image de l'Afrique? Pour répondre à ces questions, nous allons d'abord rechercher dans les écrits des romanciers de la migritude ce qu'ils ont en commun. Pour obtenir ces données, nous ferons une lecture des œuvres choisies à partir de la théorie du chronotope de Bakhtine. L'idée étant de trouver une écriture type à travers l'utilisation de l'espace-temps et des différents procédés narratifs. Si les écrivains de la migritude usent des mêmes types de chronotopes, c'est qu'ils partagent un même imaginaire et s'inscrivent de façon particulière dans l'histoire littéraire du continent africain et exercent une influence sur leurs pairs. Ce type d'analyse va permette de mettre en relief la transformation de l'imaginaire qui a cours en Afrique francophone noire et d'y voir les modulations sociétales au plan de l'identité et du devenir imaginé des sociétés africaines. Bien sûr, l'interprétation reste partielle, mais permet de mettre en relief les différences de regards que portent les Africains par rapport à d'autres migrants. Par ailleurs, les écrivains migrants, nombreux à vivre les mêmes questionnements face à l'identité et face à la réalité de la migration à l'époque postcoloniale, vont nous servir de barème afin de voir la particularité africaine. Les enjeux du temps et de l'espace sont incontournables pour comprendre la posture des écrivains en situation de déterritorialisation, puisque la rencontre avec l'autre ne se fait plus à partir des mêmes bases qu'à l'époque coloniale. Il y a dorénavant un regard posé de part et d'autre. Ce n'est plus le seul point de vue occidental qui peut être porté sur les mondes étrangers. L'écrivain migrant va lui aussi poser son regard et former sa critique de façon à être l'objecteur de conscience de la société d'accueil. Cette recherche vise à mettre en lumière la transformation de l'imaginaire et ses modalités en Afrique francophone noire de l'époque coloniale à aujourd'hui, mais aussi, l'influence de cette transformation sur les autres sociétés, puisque la transformation se fait par le biais de migration massive. Il y a donc une interinfluence entre les sociétés. La question du vivre ensemble est alors incontournable et devient le sujet privilégié des écrivains; sujet qui est fondamental dans un monde en restructuration. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Imaginaire, Afrique, Négritude, Migritude, Identité, Altérité, Migration, Sociologie, Littérature
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Nature Et Fonction Du Portrait Chez Molière : Le Misanthrope Et Le Tartuffe

Calin, Anemarie 30 April 2010 (has links)
Nous nous proposons de suivre l’histoire du portrait littéraire et la place de Molière en tant que portraitiste dans deux de ses piè ces les plus célèbres, Le Tartuffe et Le Misanthrope. Molière déplace l’intérêt de l’action dans ses comédies vers les portraits des personnages. S’appuyant sur les principes des Anciens : « castigat ridendo mores », Molière rév èle à travers les portraits, les vices, surtout l’hypocrisie, et l’importance du masque dans la société du XVIIe siècle. La grande varié ;té des portraits sera illustrée de nombreux exemples. Nous nous intéressons aux diverses fonctions des portraits. Ils dévoilent l’intérêt pour le réalisme psychologique et témoignent d’une mode de divertissement mondain. En mettant l’accent sur les défauts et le ridicule des personnages, avec les portraits, les pièces se chargent d’une dimension satirique.
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L'avatar du Moi : l'évolution théorique de la poétique d'Antonin Artaud

Kumaki, Atsushi 25 June 2011 (has links) (PDF)
Le but de la présente thèse est de retracer le changement théorique qu'a réalisé Antonin Artaud de la notion du moi, et par là d'éclairer la poétique particulière qu'il a établie à la fin de sa vie. La 1ère partie focalise ses premiers écrits et surtout la maladie dans laquelle il ne pouvait penser. Qu'est-ce que l'impossibilité de penser ? Pour lui cette maladie n'est qu'un dysfonctionnement psychologique. Sa maladie consiste à son incapacité de faire correspondre rétrospectivement sa pensée intérieure aux paroles extériorisées. A l'époque le moi artaldien restait minimisé. Il s'agit dans la 2e partie de la théorie du théâtre qu'il développait toute sa vie. Certes sa théorie reste cohérente en ce sens qu'il s'agit toujours de la relation entre le texte et l'acteur. Mais dans les années 30 comme le texte fonctionne comme un double qui hante le moi de l'acteur et lui demande tel ou tel acte, le texte se trouve toujours antérieur à l'acteur. Par contre, dans les années 40, Artaud n'accepte plus l'antériorité du texte par rapport à l'acteur, ce qui rend impossible le théâtre au sens ordinaire du terme. La 3e partie aborde l'hypertrophie du moi artaldien. Or cette centralité du moi artaldien n'est pas un solipsisme car ce n'est que rétrospectivement qu'il peut dire " tout est sorti de moi ". Cette rétrospectivité lui permet de développer sa propre poétique à travers la lecture des Chimères de Nerval où il établit un nouveau sujet littéraire : sujet de lecture qui domine rétrospectivement l'espace poétique. L'hypertrophie du moi n'est point un symptôme de la schizophrénie, mais un support théorique à la poésie contemporaine, comme la poésie sonore ou littéraliste.
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Invention du surréalisme et découverte critique du baroque

Vlasie, Diana Elena 02 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse entreprend d'étudier l'invention du surréalisme en regard de la découverte critique du baroque. L'art et la littérature baroques sont nés à la fin du XVIe siècle, mais seront occultés pendant près de deux cents ans. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'on les redécouvre et qu'on construit même une notion pour les désigner, le baroque. Au courant du XXe siècle, les travaux sur le baroque se multiplient dans toute l'Europe et tentent d'adapter les critères de cette notion issue de l'histoire de l'art à la littérature. Tandis que les chercheurs français commencent peu à peu à s'emparer de cet objet d'étude, le surréalisme se constitue en tant que mouvement et ne cesse de rechercher des prédécesseurs qui ne s'inscrivent pas dans l'histoire littéraire des manuels scolaires. Sans défendre une vision transhistorique du baroque, cette étude interroge d'une part, l'influence de cette notion moderne sur le surréalisme et, de l'autre, les affinités entre les artistes et auteurs nommés baroques et ceux surréalistes. À travers un historique de la réception du baroque, il s'agit dans un premier temps de montrer ce à quoi correspondait précisément la notion de baroque au moment où le surréalisme en était encore à ses débuts, soit jusqu'à la première moitié des années trente. De même, sa perception par les membres du mouvement y est également étudiée. Ce travail de recherche montre ensuite comment la pratique de l'automatisme qui caractérise les débuts du surréalisme est marquée par une théâtralité proprement baroque, telle que les premiers spécialistes l'ont définie. La vision du théâtre chez les baroques et chez les surréalistes se trouve par la suite analysée, afin de montrer cette fois la présence d'éléments communs aux auteurs baroques et à ceux surréalistes. Enfin, le merveilleux surréaliste se trouve mis en parallèle avec la meraviglia baroque, à travers la question des cabinets de curiosités, celle de l'image surréaliste et de la pointe baroque, ainsi que celle du procédé de l'anamorphose. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Surréalisme, Baroque, André Breton, Louis Aragon, Histoire littéraire, Théâtre, Merveilleux.
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Paradis crépusculaire ; suivi de Impostures : examen d’une démarche créatrice

Ferland, Joanie 07 1900 (has links)
La première partie de ce mémoire, intitulée « Paradis crépusculaire », est un roman dont la narratrice, une jeune femme, est hantée par les pensées suicidaires. S’exprimant à la première personne, elle décrit elle-même son évolution psychologique provoquée par la rencontre d’un homme et les débuts d’une relation amoureuse. L’amour ravive les tentations suicidaires du personnage principal et l’entraîne dans un univers de peur qui côtoie la folie. L’histoire s’ancre dans la réalité quotidienne des deux personnages. La deuxième partie, « Impostures : Examen d’une démarche créatrice », est un essai qui traite de ma propre démarche d’écriture. Mes réflexions, tout d’abord personnelles, s’ouvrent vers le monde de la création littéraire, plus particulièrement romanesque, et sont reliées aux conceptions de différents critiques. L’essai s’élabore à partir du sentiment de l’imposteur qui m’a hantée durant tout le processus de création. / The first part of this M.A. Thesis, “Paradis crépusculaire”, is a novel. The narrator and main character is a young lady hunted by suicidal thoughts. She describes her own psychological development starting with the meeting of a man and with the beginning of their relationship. Love awakes her suicidal temptations and brings her in a universe of fear and madness. The story takes roots in the daily lives of both characters. The second part, “ Impostures : Examen d’une démarche créatrice ”, is an essay about my own writing experience. My personal thoughts on literary creation, especially about the production of a novel, are linked with different theories of literature. This essay elaborates on a feeling of imposture that has haunted me threw all my writing process.
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La généalogie d'une figure de l'angoisse : formes, pratiques et représentations de la place de Grève (Paris, 1667-1789)

Allard, Julie January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge un lieu central de la capitale française (l'actuelle place de l'Hôtel de Ville) et vise à saisir, en amont, les processus qui font de la place de Grève une figure de l'angoisse au début du XIXe siècle. Au cours des dernières années, les recherches sur les villes médiévales et modernes ont révélé la richesse de l'espace comme problème théorique et historique. Cette thèse s'inscrit dans les travaux récents qui tentent de comprendre comment l'espace urbain est produit et comment, en retour, celui-ci « produit » du social, du politique et du culturel. Les changements observés sont saisis dans le temps long et tiennent compte des transformations qui s'opèrent aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les façons de concevoir, d'organiser et de réguler l'espace urbain. À la fois cause et conséquence de ces changements, la réorganisation des institutions parisiennes à la fin du XVIIe siècle et l'uniformisation progressive des pratiques des autorités sur des territoires à la fois partagés et contestés témoignent de l'émergence d'une nouvelle conception de l'espace urbain. Lentement élaborée à travers la pratique, malgré la diversité des corps et leur rivalité éventuelle, cette conception fait de l'espace urbain un territoire plus homogène, organisé depuis un centre et dans lequel les fonctions doivent être distribuées de manière utile. Située au centre de Paris et ouverte sur la Seine, la Grève est la plus ancienne place publique de la capitale. Site d'une activité commerciale et portuaire ancienne, étroitement associée à l'origine du gouvernement municipal et lieu de représentation des pouvoirs publics, elle est un espace hybride et polyvalent doté d'une forte charge symbolique. Au milieu du XVIIIe siècle, c'est un lieu complexe, chargé et tendu, livré en partage à des usages concurrents. Si la forte charge symbolique de la Grève tient largement à l'hybridité du lieu et à sa polysémie, l'action des autorités invite toutefois à reconsidérer cet espace, son sens, ses usages et ses formes. L'évolution de l'utilisation cérémonielle de la place dans la seconde moitié du XVIIIe siècle révèle la transformation des pratiques des autorités qui, de plus en plus, vont dans le sens d'une spécialisation des lieux urbains pour des raisons à la fois fonctionnelles, sécuritaires, esthétiques et symboliques. Ainsi, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, alors que les fêtes et les réjouissances, qui avaient jusque-là constitué une dimension importante de l'occupation cérémonielle du site, tendent à reculer, les exécutions publiques s'y concentrent. Une réflexion similaire est poursuivie par les aménageurs qui s'interrogent eux aussi sur les sens, les usages et les formes de la place, mais dont l'action est compliquée par la polysémie du site. Diversement revendiquée par les acteurs, la Grève est à la fois perçue comme le lieu d'origine du pouvoir municipal et bourgeois, le symbole de l'identité civique, un lieu de glorification de la monarchie, le principal lieu d'exercice de la justice royale et un lieu de rassemblement populaire et ouvrier. Au XVIIIe siècle, les hésitations et les échecs des projets de réaménagement de la place témoignent de l'écart entre les représentations des acteurs et de la fertilité des sens du lieu. Surtout, ces échecs successifs ont pour résultat de préserver presque intacte, au coeur de la ville, une forme urbaine que tous jugent pourtant archaïque et dangereuse pour l'organisme urbain. Si les formes, les pratiques et les représentations du lieu sont partiellement orientées par l'action des élites et des autorités, la place offre toutefois autant de possibilités que de contraintes aux individus et aux groupes qui peuvent se l'approprier de diverses manières. À la fin du XVIIIe siècle, à travers une série de contestations et de négociations, la place est étroitement associée aux ouvriers du bâtiment qui s'y rendent traditionnellement pour l'embauche. En juillet 1789, elle est investie symboliquement par les nouvelles institutions municipales et ses usages sont détournés par la foule révolutionnaire. Perçus comme autant de détournements et de subversions, ces usages autonomes de l'espace, hors des cadres fixés par le pouvoir, contribuent à nourrir la crainte du désordre que la place faciliterait. Perçue à la fois comme un environnement malsain et insalubre, fréquenté par une population migrante, marginale et violente, la Grève cristallise les anxiétés sociales au début du XIXe siècle. Elle devient une véritable figure de l'angoisse dans les romans noirs où son évocation seule suffit pour illustrer les dangers et les bas-fonds de la capitale. Ouvrages populaires, peu coûteux et largement diffusés, ces oeuvres de fiction fonctionnent à la manière d'une caisse de résonance et contribuent à forger et « embellir » cet imaginaire angoissant du lieu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, Place publique, Place de Grève, Production de l'espace, Espace urbain, Histoire urbaine.
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L’intermédialité du texte littéraire : le cas d’Océan mer, d’Alessandro Baricco

Routhier, Élisabeth 12 1900 (has links)
La représentation de médias non littéraires dans un roman est un phénomène encore peu étudié, voire marginalisé, au sein des études intermédiales. La difficulté de rendre compte des moments où le texte crée des effets empruntés à d’autres médialités est souvent relevée, parmi les travaux d’analyse. Ce mémoire vise donc la construction d’un modèle qui puisse servir d’outil pour l’analyse des phénomènes intermédiaux, en littérature. Revisiter certaines propositions théoriques pour mieux les mettre en relation permet, dans un premier temps, l’élaboration d’un modèle syncrétique précis et fonctionnel pour l’étude de textes qui présentent une dynamique intermédiale. Dans cette optique, le roman Océan mer, d’Alessandro Baricco, constitue un terrain fertile pour sa mise en pratique. L’application du modèle proposé au roman de Baricco permet donc, dans un deuxième temps, de tester sa fonctionnalité. Ce mémoire se veut ainsi une contribution aux recherches portant sur l’intermédialité littéraire contemporaine. / Non-literary media representation in novels is a phenomenon that has drawn little attention so far within intermedial studies – almost being marginalized. However, difficulty in setting out cases where a text creates effects borrowed from other medialities is often discussed in analysis works. This thesis thus aims for the development of a model that could be used as a tool to analyse intermedial phenomena, in literary texts. This analysis first of all goes back to some theoretical propositions, relating them better to each other, and by doing so, allows the development of a functional and accurate syncretic model for the study of texts with intermedial dynamics. In this perspective, Alessandro Baricco’s novel Océan mer constitutes fertile ground for practice. Applying the proposed model to Baricco’s novel thus allows, secondly, testing its functionality. This thesis would therefore be a contribution to research on contemporary literary intermediality.

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