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Polarisation des structures de soins de la Haute Casamance : entre construction nationale des systèmes de santé et recours aux soins transfrontalier

Dione, Ibrahima 02 July 2013 (has links) (PDF)
Le bassin de santé de la Haute Casamance est à cheval sur quatre Etats que sont le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée et la Gambie au destin lié par un passé de pratique territoriale commune. Toutefois, la construction des Etats au lendemain de la conquête coloniale a instauré une coupure de fait en balkanisant cet ensemble territorial par l'établissement de frontières artificielles en déphasage avec la manière dont les populations vivent l'espace à travers une différenciation propre à la typologie naturelle entre zones sahélienne, soudanienne et forestières. Le vécu spatial séculaire des populations toujours valable favorise un eternel recommencement de couture de cet ensemble territorial en faisant fi des frontières modernes. Ainsi des polarités transfrontalières se construisent en arborant un statut de centre gravité autour d'un espace commun entre plusieurs Etats. Le secteur de la santé n'y échappe pas. Des localités comme Kolda au coeur de cet espace transfrontalier attirent des populations d'une origine très diversifiée et non prévues au sein des infrastructures sanitaires. Des dynamiques de recours aux soins se sont mises en place et fortement caractérisées par une mobilité de soins qui façonne un territoire sanitaire original. Celui-ci entretient des flux de population à la recherche de meilleurs soins en relation avec l'accessibilité physique, la qualité des soins proposée en certains endroits, les activités économiques. Ce pendant, l'offre de soins ne suit pas cette logique de continuité du fait de l'absence de connexion des systèmes de soins des différents pays. C'est la conséquence d'une absence de coopération transfrontalière sanitaire qui fait de cet espace de partage un cadre sanitaire frappé par des disparités notables entre les Etats aux problèmes commun en matière d'endémicité.
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Penser les rapports aux lieux dans les mobilités privilegiées : étude croisée des backpackers en Thaïlande et des hivernants au Maroc / Thinking the relationships to places in the privileged migrations : crossed analysis about backpackers in Thaïland and winter migrants in Marocco

Le Bigot, Brenda 29 May 2017 (has links)
Cette thèse analyse les mobilités privilégiées internationales à partir d’une lecture spatiale croisant deux groupes : les backpackers et les hivernants. L'objectif est de comprendre la diversité des rapports aux lieux produits par ces mobilités Nords-Suds principalement guidées par le loisir et de longue durée, dans le cadre d'une mondialisation croissante des modes de vie. Ces deux figures de jeunes itinérants (backpackers) et retraités séjournant l'hiver au soleil(hivernants), sont abordées de façon croisée à travers une enquête de terrain, déclinée respectivement en Thaïlande (Bangkok et Ko Phangan) et au Maroc (Agadir). Au croisement des études touristiques et migratoires, notamment autour des lifestyle migrations, les continuités et reconfigurations des rapports sociaux et des rapports de pouvoirs entre passage et appropriation de l’espace, permettent de saisir la dimension translocale des modes de vie contemporains. Cette thèse analyse finement les pratiques des backpackers et des hivernants dans les territoires du quotidien, les espaces métropolitains et les réseaux transnationaux. Avec les réseaux de sociabilité, ces pratiques témoignent d'une relation complexe à l'Ailleurs et l'Autre. L’ambivalence de ces rapports aux lieux, entre Ici et Ailleurs, requalifie les dualités classiques (tourisme - résidence, quotidien - hors-quotidien). L'imbrication des jeux de pouvoir favorise ces populations mobiles privilégiées dans la construction d'un chez-soi temporaire dans un Ailleurs. Au final, la thèse investit la notion de mondialisation à travers le croisement de ces deux figures de la mobilité. Celles-ci reconfigurent dans une dimension translocale les cadres structurants de lecture des sociétés, au-delà des interprétations uniquement individualistes des dynamiques contemporaines. / This doctoral research analyzes international privileged mobilities crossing two groups in a spatial perspective: backpackers and winter migrants. Mainly driven by leisure, those longtime North-South mobilities, enable to understand the diversity of relationships to places produced by the increasing globalization of lifestyles. Young travellers (backpackers) in Thailand (Bangkok and Ko Phangan) are crossed with retired snow-birds (winter migrants) in Morocco (Agadir). At the intersection of tourism studies and migrations researches, lifestyle migrations analysis question continuities and reconfigurations of social relationships and power games. Passing and appropriation of space reveal the translocal dimension of contemporary lifestyles. This dissertation studies practices of backpackers and snowbirds in everyday territories, metropolitan spaces and transnational networks. Practices and sociability networks underline the complexity of the relationship with Elsewhere and Others. Between Here and There, ambivalent relationships to places question the classic dualities between tourism and home, everyday and extraordinary. Interwoven power games enable those privileged mobile people to build a temporary home Elsewhere. In the end, globalization can be read through those two images of international mobilities. They translocally change the structural reading frame of societies, beyond only individualistic interpretations of contemporary dynamics.
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« The place to be ? » Vivre et bouger dans les entre-deux : jeunesse et mobilités dans les espaces périurbains / ‘‘The place to be ?’’ Living and commuting within the “space-in-between” / young commuters in the periurban fringes of the Great Paris

Didier-Fèvre, Catherine 29 September 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat mène une réflexion sur les mobilités juvéniles périurbaines sous l’angle de « l’entre-deux », terme caractérisant à la fois les espaces périurbains et la jeunesse. Comment la jeunesse vit-elle une localisation résidentielle, choisie par les parents, et se déplace-t-elle dans ces espaces peu densément peuplés et faiblement desservis par des transports en commun ? Quel rôle jouent les contextes périurbains dans la construction identitaire des jeunes ? L’étude menée, à partir de trois lycées généraux et technologiques situés dans les franges de l’agglomération parisienne en proie à un mouvement de périurbanisation plus ou moins ancien, a consisté à interroger une population lycéenne périurbaine par le biais de méthodes qualitatives (85 entretiens) et quantitatives (1522 sondés en ligne). Développant un ancrage différencié à l’espace habité dans lequel la maison individuelle tient une place centrale, les jeunes adoptent une multitude de stratégies pour s’émanciper des contextes périurbains. Ils combinent les ressources des entre-deux pour s’affirmer en tant qu’individu, y compris dans le cadre de la socialisation secondaire marquant cet âge. Ils y trouvent ainsi leur bonheur, bien qu’ils cherchent souvent, de manière plus ou moins réaliste ou réalisable, à sortir de ces espaces. Ces bricolages spatiaux les amènent à développer une motilité (Kaufmann, 2002) plus importante que celle des jeunes urbains. En revanche, à l’heure de s’inventer une vie adulte, ce n’est pas tant l’espace périurbain qui apparaît comme un obstacle à leur projet que les ressources sociales, financières ou culturelles de leur famille. Malgré tout, les contextes périurbains, parce qu’ils font territoires, sont des lieux où les jeunes projettent volontiers leur vie future, même si, pour certains, l’attraction urbaine ou de l’étranger est plus forte. / The ‘‘space-in-between’’ refers to any specified situation or space characterizing an intermediary and transitional state. This paper aims at exploring the notion of “space-in-between” through the themes of mobility and the youth living in the periurban fringes of the Great Paris. How does the youth live the residential choice of theirs parents and move to those median zone between rural and urban areas where public transit is deficient? What role have the periurban fringes in the building of the youth identity? Across this research, led in three public high schools located in the periurban fringes of the Great Paris, 85 young spoke about their mobilities and 1522 answered a questionnaire. Become oneself ask to move alone, to explore new spaces without parents but with peers, so these young people combine a lot of means to leave these spaces (walking, hitch-hiking, car-sharing, taking school buses for shopping and so on). Developing a specific link with the periurban areas where the home could be perceived as a special place, these young people live happily and do not consider themselves as ‘‘prisoners’’ in their territories. Nevertheless, they try to going out of them: going to parties, meeting other young people in the night clubs, meeting their friends as they want, practising sport and cultural leisures, and moving anywhere without asking their parents to drive them. At the time to become an adult, when they want to follow high education currucula, if they don’t choose the same way that urban and rural students, it seems that financial ressources and capacities to move are central in their choice. Some of them want to live in big cities or in foreign countries but most of them imagine them living the perurban edges where they had grow up. So the periurban fringes seem, as territories, the ‘place to be’! / El « espacio de transición » es una situación o un espacio que se caracteriza por ser intermedio.Aquella idea de intermedio interesa a los geografos en sus investigaciones sobre el espacio periurbano. Este proyecto , como continuidad de un precedente trabajo de investigaciones (Ser joven en el periurbano de SENS. ¿ Qué movilidades para los alumnos del instituto JANOT ? ; Catherine DIDIER-FEVRE, Máster 2 investigaciones, 2011. 229 páginas), intenta explorar la noción de « transición » a través de las movilidades. Si el término periurbano se define por un espacio de transición (noción aparecida con la instalación de la población en una extensión de la zona urbana) entre dos contrapuestos : espacio urbano y espacio rural, el de la juventud responde también a la noción de « espacio de transición ». En efecto, la juventud es la transición entre la desaparición de las claves de la infancia y la construcción de nuevos modelos. Es un tiempo de experiencias.Mientras « el periurbano sigue siendo el espacio de la juventud en una sociedad envejeciéndose : es el único espacio donde encontramos más de 3 jóvenes para con 2 mayores», muy pocas cosas fueron escritas sobre la juventud del periurbano. Aquella idea de las movilidades de la juventud es nueva. Tener en cuenta la edad de los habitantes de un espacio definido es fundamental para entender las relaciones de ellos con su territorio. Hasta ahora sólo los mayores o los niños pequeños preocuparon a los geografos del periurbano. Al investigar sobre los jóvenes del periurbano una se pregunta :¿Qué relaciones viven los jóvenes con el territorio periurbano al vivir una movilidad singular ?
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Une analyse de l'expérimentation et de la diffusion en Lorraine des revendications syndicales de "la prise en charge des discontinuités d'emploi" portées au niveau confédéral par la CGT et par la CFDT / Are the national claims of French Trade unions managed to being translated at a regional level ?

Scalvinoni, Benoît 03 July 2013 (has links)
Cette thèse se propose d'analyser les enjeux révélés par la diffusion et la concrétisation, en Lorraine, des revendications syndicales de « la prise en charge des discontinuités d'emploi » qui sont construites et promues au niveau confédéral par les confédérations CFDT et CGT. En analysant la matérialisation des revendications confédérales à un niveau local, cette thèse s'intéressera plus largement aux stratégies tenues par les confédérations syndicales. Elle interrogera l'autonomie et la capacité d'action des syndicats dans le champ des relations professionnelles. Schématiquement, les revendications de la CFDT pour une « sécurisation des parcours professionnels » et de la CGT pour un « nouveau statut du travail salarié » visent à maintenir respectivement l'employabilité et la qualification des individus en dehors ou entre deux emplois. En mobilisant des terrains qui explorent les niveaux confédéral, interprofessionnel et de l'entreprise, on cherchera à comprendre si ces référentiels idéologiques confédéraux imprègnent les pratiques syndicales locales. Le cadre théorique et disciplinaire de cette thèse est principalement celui de la sociologie du syndicalisme et celui de l'emploi, mais empruntera tout naturellement à celui de la sociologie générale. / This thesis is an attempt to shed light on the stakes revealed by the national trade unions claims made by the CFDT and the CGT regarding "employment discontinuity" in the Lorraine region. This thesis will analyze how these national trade unions claims are translated at a local level and will highlight unions' strategies. The trade unions' autonomy and their capacity for action will be particularly enhanced in this thesis. Schematically, the "sécurisation des parcours professionnels" defended by the CFDT and the "nouveau statut du travail salarié" supported by the CGT aim to sustain the employability or the qualification of unemployed people. Different fieldworks at national and local levels will help to understand if these national trade unions claims manage to be real in the company or within social agreements. The theoretical and disciplinary framework of this thesis is mainly based on the Sociology of trade unionism and of employment, but it will naturally use some elements from general Sociology.
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D’un collège à l’autre : sociologie des mobilités scolaires en cours de cursus collégien / From one school to another : sociology of pupil’s mobility during them secondary school years

Dupuy, Guillaume 15 September 2017 (has links)
Pourquoi et comment, en France, près d’un élève sur quatre change d’établissement scolaire pendant le seul cursus collégien ? À partir d’une enquête menée dans un collège et de la construction d’un modèle d’analyse des déplacements scolaires, ce travail complète les résultats des récentes recherches de sociologie focalisées sur les placements scolaires. L’analyse est d’abord centrée sur l’offre locale de scolarisation en collège. En proposant une description de la genèse, de la structure de l’espace local des collèges, des conditions de sa reproduction et de sa transformation, il montre d’abord comment la structure hiérarchisée de l’espace local des collèges tend à se reproduire sans trop se transformer. Il invite également à repenser les distinctions souvent opérées entre établissements publics et privés ainsi que les questions relatives aux « ségrégations scolaires ». L’analyse est ensuite focalisée sur l’utilisation faite de cette offre par les familles et les personnels des établissements. En mettant en évidence que les mobilités scolaires répondent à une logique de réajustement entre les dispositions sociales et scolaires des élèves et celles majoritairement observées dans leurs collèges successifs, ce travail permet de constater la tension qui existe entre le droit qui encadre et tend à réguler les placements scolaires et les droits des familles à placer leurs enfants dans des établissements scolaires conformes aux attentes qu’elles ont envers l’École. En rendant compte des flux d’élèves au sein d’un espace local de collèges, elle met également en exergue l’homogénéité sociale et scolaire croissante des élèves regroupés dans les classes et les établissements entre l’entrée en sixième et la fin de l’année de troisième. / Why is it that in France almost one out of every four pupils changes schools during his/her secondary school years ? Based on a survey done in a secondary school and on a framework designed to analyse school placements, this study completes the findings of recent sociological research focusing on school placements. First of all, this analysis focuses on the range of schools in a particular area. A description of the basic structure of the schools shows how infrequently these models are changed. This study encourages a reflection on the distinction between the practices of the public schools and private schools concerning under privilèges populations. The research then concentrates on the choices which best benefit both the families and the school staff. Through this study emerges an existing tension between the legislation which created this framework governing educational placements and the rights families have to send their children tout the schools of their choice in accordance with their expectations of what a school should provide. The pupils' mobility is the logical consequence of having to readjust to the various social and educative dispositions of the pupils and those already in place in their successive schools. Taking into account the flow from one local secondary school to another, this report also brings to the forefront an increasing homogeneity of groups of pupils from a similar social background in both the classroom and in the school from the beginning and the end of secondary school years.
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Les faubourgs des villes modernes en France (XVIe-début du XIXe siècle) : étude historique et géographique / The suburbs of modern towns (XVIth-early XIXth century) : historical et geographical study

Jambon, Yannick 11 December 2010 (has links)
Les villes de la période moderne sont généralement définies comme un ensemble d’habitants bénéficiant de privilèges communs et vivant derrière des fortifications. Cette définition simple apparaît cependant restrictive. En effet, le territoire urbain ne se limitait pas à cette période aux limites symboliques matérialisées par les murailles. Tant morphologiquement que fiscalement ou économiquement, les faubourgs étaient les extensions naturelles de la cité en dehors du territoire primitif préalablement défini par le tracé des remparts. Cette thèse propose donc d’étudier précisément ces espaces longtemps oubliés de l’historiographie et par là même redéfinir la notion de ville moderne en France. / Modern towns are generally pictured like a group of inhabitants enjoying common privileges and living behind fortifications. This simple definition sounds limited and restrictive. Indeed, at that time the urban territory was not limited to the symbolical limits represented by the fortifications. Morphologically, fiscally as well as economically, the suburbs were the natural extensions of the city beyond the original territory initially defined by the the plans of the walls. This doctoral thesis indeed highlights the study of these spaces which have been ignored in the historiography and thereby redefines the notion of the modern city in France.
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Expatriation et relation éducative : les enseignants français dans la mondialisation / Expatriation and educational relation : teachers from France in globalization

Beck, Sylvain 23 October 2015 (has links)
Cette thèse explore les aspects mondialisés de l'expatriation des enseignants français : leur situation migratoire et la relation éducative qui en découle. La comparaison entre Casablanca (Maroc) et Londres (Royaume-Uni) dans une perspective socio-historique fait émerger les caractères communs d'une population dispersée. Les circonstances de la recherche et les spécificités de la population cible montrent les rapports du chercheur à l'objet. Les statuts professionnels et institutionnels donnent une vue d'ensemble de la place des enseignants au sein de la population française hors de France. Les mémoires et les représentations de l'espace, individuelle et collective, font émerger la dimension subjective de la patrie. Ainsi la catégorie « expatriés » peut-elle être repensée en tant que situation migratoire et mobilité sociale. Raison substantielle du départ, le concept d'angoisse décompose les affirmations identitaires. La subjectivité des changements de place fait alors émerger trois profils : les internationaux, les expérimentateurs et les affinitaires. L'analyse comparée des pratiques à l'échelle locale, nationale et transnationale révèle la place des enseignants français dans le monde. Leurs pratiques langagières et leur fonction sociale au sein des contextes d'organisation sociale locaux interrogent leur intégration. Les réseaux de solidarité constitués au gré du parcours des enseignants révèlent une alternance d'expansion et de repli. Enfin, le caractère commun des enseignants se situe dans leur rôle de transmission : entre idéal républicain et histoire nationale, leur manière d'envisager la relation éducative dévoile des enjeux substantiels de l'éducation dans l'espace mondial. / This thesis explores the global aspects of teachers' expatriation from France: their migratory situation and the educational relation that is involved. The comparison between Casablanca (Morocco) and London (UK) fall within a socio-historical approach that highlights common views about a spread of this population. The circumstances of the research and the specificities of the aimed population show the relations between the researcher with its object. The professional statuses give a general outlook about the social position of teachers within French population abroad. Memories and representationsof space stress the subjective dimension of the 'Home' to rethinking the category “expatriate” as well as a migratory situation and social mobility. The identities are toppled with the concept of anxiety, in putting into opposition with the affirmative identities and subjective notions like social position and change. Then are built three types of French people abroad : internationals, experimenters and affinitaries. A comparative analysis of practices at local, national and transnational scale reveals the symbolic dimension of teaching from France in globalization. The language practices and social function question their local integration. Networks of solidarity and friendship emphasize attitudes of openness or self-withdrawal. Finally, the common aspect of teachers is revealed by their act of transmission. Between republican ideal, and national history, their subjective way of practice highlight substantial issues of education within globalisation.
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De l'école à la ville: analyse des relations entre carrières scolaires, hiérarchies d'établissements et mobilités spatiales à Bruxelles

Devleeshouwer, Perrine 11 December 2012 (has links)
Malgré la prise en compte grandissante des contextes de l’école, qu’ils soient institutionnels ou urbains, la sociologie de l’éducation donne relativement peu de réponses à la question des interactions entre ségrégations urbaines et ségrégations scolaires. La littérature scientifique concernant les interactions entre mondes urbains et mondes scolaires reste assez limitée :sociologie de l’éducation et sociologie urbaine restent deux champs relativement hermétiques l’un à l’autre. Il existe toutefois un point de rencontre entre ces deux domaines sociologiques. Ce croisement apparait autour de la littérature scientifique relative aux « effets de quartier ». Cette littérature prend pour objet l’étude des conséquences des quartiers ségrégués pour les populations qui y habitent et se focalise principalement sur l’enfermement local de ces populations. Cette focalisation peut mener à une vision dichotomique de la ville ainsi qu’à des visions normatives des pratiques de mobilité et d’ancrage territorial. En effet, les études relatives aux effets de quartier reposent, souvent implicitement, sur une valorisation positive de la mobilité spatiale et sur une connotation négative de l’ancrage territorial.<p>Tentant d’apporter une approche novatrice aux recherches relatives aux interactions entre mondes scolaires et mondes urbains et voulant éviter les limites des études relatives aux effets de quartier, notre thèse poursuit une démarche inductive basée sur ces lacunes théoriques. Le premier de ces objectifs est d’intégrer sociologie de l’éducation et sociologie urbaine dans une même approche afin d’appréhender de manière complète les questionnements liés aux recouvrements entre ségrégations scolaires et ségrégations urbaines. Notre deuxième objectif renvoie davantage au contexte de la recherche. Tant la sociologie de l’éducation que la sociologie urbaine ont tendance à se focaliser sur des contextes empiriques hautement ségrégués. Ces recherches montrent les logiques de hiérarchisation et de polarisation du système en opposant les écoles du haut et les écoles du bas de la hiérarchie scolaire. Les contextes scolaires favorisés sont très peu mis en avant en sociologie de l’éducation et les contextes intermédiaires ne le sont presque jamais. L’un des objectifs principaux de notre thèse consiste à investiguer le contexte des écoles dites « moyennes » dans les hiérarchies scolaires. L’objectif principal ici est de déterminer le profil de ces écoles du point de vue des populations scolaires, mais également du point de vue des politiques d’établissement et des vécus que cette position d’école « moyenne » suscite tant chez les élèves que chez les enseignants.<p>Concernant notre approche méthodologique, nous avons mis en place un dispositif de recherche très construit afin de sélectionner des écoles « moyennes ». Cette sélection s’opère par choix raisonné afin de définir clairement les situations étudiées. Deux critères ont été utilisés à cet effet concernant les deux principales formes de hiérarchisation de notre système scolaire :les filières d’enseignement et le niveau socioéconomique des établissements scolaires. Dans les établissements retenus, nous avons utilisé des méthodes mixtes de recueil de données :entretiens, questionnaire, données sur la géographie des lieux de résidence et cartes mentales. <p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Habiter la ville sans droits : les travailleurs migrants dans les marges de Beyrouth (Liban) / Dwelling the city without rights

Dahdah, Assaf 03 December 2015 (has links)
Cette thèse de géographie sociale et radicale traite des rapports de domination à Beyrouth à travers l’habiter des travailleurs migrants dans les marges urbaines. Population aux ressources faibles et stigmatisée dans une ville fragmentée, les migrants originaires d’Afrique et d’Asie tentent malgré tout de prendre place dans la capitale libanaise. L’approche micro et croisée de lieux – Bourj Hammoud, Karm al-Zeitoun, Sabra et le camp palestinien de Mar Elias – et de leurs habitants montre l’imbrication des temps longs et courts des migrations, les frottements entre les logiques communautaires et mercantiles des établis et celles plus chaotiques des nouveaux venus. Si les marges beyrouthines constituent des « sas » d’insertion où s’enchevêtrent des dynamiques multi-scalaires, elles n’en restent pas moins des espaces d’exclusion et de pauvreté animées et fragilisées par les injustices sociales et les inégalités citoyennes. À travers l’étude des mobilités, du système locatif et de l’accès au logement, et du dispositif commercial ethnique, ce travail, basé sur une enquête qui mobilise l’observation des espaces, les entretiens réalisés avec les différents acteurs et l’outil vidéo, met en exergue les réalités complexes de ces marges urbaines. Il expose leurs transformations contemporaines, mais également les tensions locales générées par une crise socio-politique libanaise et moyen-orientale, révélées ici via le prisme de la mondialisation migratoire. In fine, cette thèse interroge de manière à la fois décentrée, et ordinaire un ordre urbain généralement apprécié sous l’angle du confessionnalisme politique et questionne en miroir la nature du régime politique libanais. / This thesis of social and radical geography focuses on power relations in Beirut through an analysis of the housing of migrant workers in the outskirts of the city. As a population with few resources and subject to stigmatization, African and Asian migrant workers nevertheless try to find lodgings within the capital. Taking a micro and intersected approach to the study of specific neighbourhoods (Bourj Hammoud, Karm al-Zeitoun, Sabra and the Palestinian camp of Mar Elias) and their inhabitants reveals the interweaving of long- and short-term migrant groups and frictions between the commercial interests of the existing community and those, admittedly more chaotic, of newcomers. While the outskirts of Beirut have now become a transition zone, spaces in which new plural dynamics are emerging at various levels, they are also spaces of exclusion and poverty, where the coexistence of these communities is constantly being challenged and weakened by instances of social injustice and civil inequality. This study of mobility, rental accommodation, access to housing and the ethnic economy draws on observations of spaces, interviews with actors and video films and provides insights into the complex realities within a marginal urban population. It also highlights contemporary transformations and local tensions caused by the social, economic and political crisis in Lebanon and the Middle East through the prism of international migration. In fine, this thesis takes a decentralized and ordinary approach to analysing an urban structure usually observed from the perspective of confessional politics and, at the same time, questions the overall Lebanese political regime.
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La construction d'un espace social au féminin par les mobilités quotidiennes : le cas du nord-ouest algérien / The construction of female social space though daily mobility : the case of Nord West Algeria

Collot, Jacques 09 March 2016 (has links)
La présente thèse traite de l'appropriation de l'espace public par les femmes algériennes vu à travers le prisme des mobilités quotidiennes du nord-ouest algérien ; avec en filigrane, les stratégies de contournement des rigidités du quotidien et qui aboutissent à la création d’un espace social au féminin. Jusqu'à la fin des années noires, la place des Algériennes dans l'espace public n'était pas une évidence ; elle l'est devenue à présent, même si elle est encore contestée par certains. Il apparaît très clairement que les transports de voyageurs ont été l'un des vecteurs de l'émancipation féminine, nous entendons ici : le droit à l'égalité sociale. Son dynamisme, allié à une offre plus adaptée aux besoins, a facilité l'accès aux ressources émancipatrices : éducation, travail, vie associative, démarches de toute nature. Bien que son impact reste en général méconnu, tant sur le plan statistique que sociologique, il représente pour des millions de femmes le moyen de s'affranchir spatialement du carcan patriarcal. Certes, il n'en est que l'un des facteurs, mais sans son dynamisme, il y aurait eu un goulot d'étranglement social, dans une région où les déplacements pédestres sont limités par la faiblesse des aménagements piétons ainsi que par les contraintes climatiques. Quant aux trajets féminins en deux roues, ils sont quasiment inexistants pour des raisons culturelles. Bien que les Algériennes soient de plus en plus nombreuses à passer leur permis de conduire, elles sont encore très peu à se déplacer régulièrement seule au volant d’une voiture. C’est pourquoi nous avons considéré le transport de voyageurs comme « un fil conducteur » qui nous a permis d'observer les différentes facettes de la place des femmes dans l'espace public algérien. A partir des wilayas du nord-ouest algérien, nous examinerons la condition des femmes dans l’espace public. Quelle est la véritable conséquence des mobilités féminines sur l'évolution de la place des femmes dans la société algérienne ? Cette assise communautaire nouvelle, si improbable quelques années auparavant, peut-elle constituer une étape vers une métamorphose sociale plus profonde ? / The present thesis is about the appropriation of public space by Algerian women, as seen through the prism of their daily mobility in the north western region of Algeria ; with, just beneath the surface, the strategies of skirting round day to day living restraints which lead to the creation of a social space for women.Until the end of the « dark years », Algerian women’s place in public was not obvious; it is now, even if questioned by many. It appears very clearly that public transport was one of the vectors for women’s emancipation, meaning in this context: the right to social equality. Its dynamism, combined with an offer more adapted to people’s needs, made access to emancipating resources easier: education, work, community life, initiatives of all kinds. Although its impact remains generally unknown, from a statistical or sociological point of view, it represents for millions of women a way to liberate themselves from patriarchal shackles. Indeed, it is only one factor among others, but without its dynamism, there would have been a social bottleneck. In a region where journies on foot are limited by poor pedestrian facilities and climatic conditions. As to journies on two wheels, they are practically inexistent for cultural reasons. Even though more and more Algerian women arepassing their driving test, there are still relatively few using this means of transport.Starting with north-western Algerian « wilaya », we will examine the condition of women in public transport. What are the real consequences of women’s mobility on the evolution of their status in Algerian society ? Could this new community basis, completely unforeseeable a few years ago, constitute a step towards deeper social change ?

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