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Building Blocks : Children's Literature and the Formation of a Nation, 1750-1825Koay, Elvina 12 1900 (has links)
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Florus de Lyon, lecteur des Pères : documentation et travaux patristiques dans l'Eglise de Lyon au IXe siècle / Florus of Lyons as a Reader of the Fathers : documents and works on patristics in the IXth century Church of LyonsChambert-Protat, Pierre 24 September 2016 (has links)
On conserve un nombre inhabituellement élevé de manuscrits ayant appartenu à la bibliothèque du chapitre cathédral de Lyon au IXe siècle, dont bon nombre ont été personnellement utilisés ou produits par le principal acteur de la vie intellectuelle lyonnaise de l’époque, le diacre Florus (floruit v. 825–855). Comme on connaît par ailleurs plusieurs grandes compilations rassemblées également par lui, Florus représente pour nous une double occasion particulièrement rare d’étudier la bibliothèque d’une école cathédrale carolingienne et les méthodes de travail d’un intellectuel de ce temps. Les comparaisons et les nombreux recoupements que permet cette situation étayent et alimentent notre connaissance des livres qu’on utilisait et qui circulaient à l’époque, mais aussi des hommes qui les lisaient et les échangeaient, et des conditions dans lesquelles le travail de Florus a pu passer dans la tradition manuscrite des Pères (première partie). Ces analyses nous peignent Florus un homme de son temps, formé dans un certain milieu à de certaines méthodes, mais que son expérience et ses goûts poussèrent à faire évoluer, tout au long de sa carrière, ses propres méthodes au service de ses propres projets (seconde partie). Un travail d’historiographie est aussi proposé, qui n’avait pas encore été entrepris, et qui fait apparaître les voies de la redécouverte de Florus au cours du XVIIe siècle, puis au XXe. La place de Florus et de sa bibliothèque d’usage, dans l’histoire intellectuelle et dans l’histoire de la transmission des textes antiques, en ressort mieux circonscrite et qualifiée plus précisément, en même temps que se dévoile le cours de sa propre évolution intellectuelle. / An unusual amount of manuscripts that belonged to the Cathedral library of Lyons in the IXth century has been preserved, among which a number were firsthand used or produced by its prominent intellectual figure, the deacon Florus (floruit ca. 825—855). As we also know several large compilations that were gathered by the very same, Florus represents a rare double opportunity to investigate both a Carolingian cathedral library and the work methods of a Carolingian scholar. Numerous comparisons and crosscheckings can strengthen and supply informations regarding the books that were used and circulated at the time, but also regarding the men that read and circulated them, and clarify how Florus’s work on the Fathers has spread in the manuscript tradition (first part). Such analyses depict Florus as a man of his time, who was educated in a certain environment and to use certain methods; but who was then driven, all along his career, by his own experience and taste, to evolve his own methods in the pursuing of his own projects (second part). A historiography study is also held, which was never undertaken before, and reveals the how and why of Florus’s rediscovery in the XVIIth century, and then again in the XXth. Florus’s part and his work library’s, in the intellectual history and in the history of ancient texts transmission, is thus better circumscribed and more precisely described, as is unvailed the course of his own intellectual evolution.
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Baudelaire et la vérité poétique / Baudelaire and Poetic TruthFoloppe Ganne, Régine 17 December 2015 (has links)
Notre hypothèse de travail est la suivante : sous le couvert d’un pacte de fausseté et de jeu, Baudelaire met en œuvre le passage vers une poésie qui, pour s’interroger désormais profondément sur elle-même (fondements, référents, métamorphoses, essence et nécessité), exige et engendre sans cesse son foyer propre de vérité, au-delà de tout système. Ainsi, à la différence de ses prédécesseurs, le poète ne fait plus porter principalement son attention, ses efforts, ses doutes et soupçons, sur la portée lisiblement et socialement constructive de ce qu’il écrit, mais sur le rapport entre une apparence poétique ou artistique qui se tient (la figure, l’image) et le tréfonds de l’homme, soit un certain effondrement. La perspective esthétique et morale que nous cherchons donc à définir dans l’œuvre baudelairienne interroge le lien de la parole avec celui qui l’émet d’une part, et celui qui la reçoit d’autre part : la mise en cause de la langue en tant que vecteur effectif est donc posée, ainsi que la recherche anxieuse qui l’accompagne. À la fois nés et déjà distanciés du Romantisme, ce nouveau point de mire et cette réflexivité libèrent, exacerbent et menacent le poétique : c’est ainsi qu’à travers les motifs de l’hypocrisie, du mensonge, du masque, et de l’art lui-même, le poète défie cet idéal au fur et à mesure qu’il l’initie, tout en vivant une véritable passion poétique dans laquelle il s’investit et se consume, corps et esprit, non sans une forme d’intégrité. Tels sont les paradoxes envisagés. En quels termes peut-on parler de vérité poétique dans l’œuvre de Baudelaire ? En extrait-il l’idée vers un déploiement et une postérité assurément fertiles, ou bien l’étouffe-t-il dès sa source dans la clairvoyance qui le caractérise ? Une telle lucidité peut-elle travailler contre l’authenticité du geste artistique ? Où, quand et comment se joue donc le vrai du poème ? Pourquoi et vers quoi ? En quoi l’œuvre trouve-t-elle à travers ce fil une cohérence particulièrement éclairante en tant qu’initiatrice de la modernité ? Mais également, avec quelles limites ? Comment et pourquoi le sens poétique peut-il et doit-il échapper au souci dialectique, donc se jouer pareillement des travestissements et de toute adhérence systématique - notamment d’une fidélité à toutes les évidences de gravité ? Il s’agit donc de tenter de comprendre en quoi le poétique, à partir de Baudelaire, et conséquemment à son travail, dans les transports et substitutions qu’il suppose, dans son improuvable et sa mystification, mais également dans la rigueur qui le caractérise, peut-être mis est en rapport avec le vrai, non pas selon des systèmes constants extérieurs et préalables, mais selon des entrées, des perspectives interférant avec la parole créatrice, notamment avec l’expérience de l’inspiration, de la composition, et de la lecture du symbole. Puisque telle vérité ne peut évidemment pas être posée comme un théorème ou axiome positivement prouvés et applicables, elle ne sera donc pas envisagée à travers un prisme théorique et philosophique précis, mais bien confrontée méthodiquement à la littérarité du texte, au poème, en ce qu’il présente et initie une forme d’existence intrinsèque, dont l’originalité et le paradoxe seraient précisément de ne pas être positive, au sens d’appuyée sur quoi que ce soit de préjugé, où tendue à dessein vers un objectif prescrit. / Our working hypothesis is as follows : under the cover of a pact of falsehood and play, Baudelaire implements the passage toward a poetry which, in order to deeply question itself henceforth with regard to its groundings, referents, metamorphoses, essence, and necessity, requires and incessantly engenders its own center-of-truth beyond any system. Thus, as distinct from his predecessors, the poet no longer aims his attention, efforts, doubts and suspicions at the readably and socially constructive import of what he writes, but at the relation between a poetic or artistic appearance that holds together (the figure, the image) and the inmost depths of humankind, that is, a certain dejection or collapse. The esthetic and moral perspective we seek thus to define in Baudelaire’s work questions the connection between the word and the person emitting it on the one hand, and those receiving it on the other: hence the calling into question of language as an actual vector as well as the anxious research that accompanies it are posed. At once born of and already distanced from Romanticism, this new focus and reflexivity free, exacerbate, and threaten the poetical: thus, by way of the motifs of hypocrisy, lying, the mask and art itself, the poet challenges this ideal in the very process of initiating it, all the while living a veritable poetic passion in which he invests and consumes himself, body and mind, not without a form of integrity. Such are the paradoxes envisioned. In what terms can one speak of poetic truth in Baudelaire’s work? Does he extract the idea of it toward an unfolding and assuredly fertile posterity or else does he stifle the upsurge with his characteristic clairvoyance ? Can such lucidity work against the authenticity of the artistic gesture? Where, when, and how does trueness come into play in a poem ? Why and with a view to what? In what manner does the work, by way of this strand, find a particularly illuminating coherence as initiator of modernity? But equally, within what limits? How, why, can and must poetic meaning escape dialectical concerns and hence deceive, likewise, all travesties and systematic adherence — and especially faithfulness to all obvious facts of solemnity? It’s about attempting to understand in what way the poetical, starting with Baudelaire, and as a result of his work, within the transfers and substitutions it presupposes, in its unprovability and its mystification, but equally in the rigor that characterizes it, may be placed in relation with the true, not according to constant external and pre-existing systems, but according to access-ways, perspectives interacting with creative speech, namely with the experience of inspiration, composition, and the reading of symbols. Since such a truth obviously cannot be posed as a theorem or axiom positively proven and applicable, it will therefore not be envisioned through a precise theoretical and philosophical prism, but rather confronted methodically with the literariness of the text, with the poem, in that it presents and initiates an intrinsic form of existence whose originality and paradoxy would be precisely not to be positive, in the sense of supported by anything pre-judged whatsoever, or tending by design toward any prescribed objective.
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Le développement de l'assainissement par dépression : un réseau urbain retrouvéPoujol, Thierry 24 September 1990 (has links) (PDF)
Les trois étapes distinctes de la diffusion en France des réseaux d'assainissement par dépression, c'est-à-dire leur émergence à la fin du XIXème siècle, l'absence totale de nouvelles installations entre 1935 et 1970, enfin leur réapparition dans les années 1970, coïncident avec trois événements clefs dans l'histoire de l'assainissement : la révolution pastorienne qui fait du microbe le premier acteur de l'assainissement ; la normalisation progressive du tout-à-1'égout gravitaire, officialisée avec la mise au point de la circulaire Caquot en 1949 ; et, dans les années 1970, le passage obligé de nonnes de procédés à des normes de résultats. L'étude de la diffusion de cette innovation consiste alors à montrer pourquoi une technique bannie a retrouvé aujourd'hui un nouveau droit de cité. L'analyse historique des facteurs qui ont présidé à la marginalité des premiers procédés pneumatiques révèle que la normalisation du gravitaire a eu une portée plus importante qu'une simple réglementation des tracés et des dimensionnements des conduites. Cependant, le contexte actuel de l'assainissement en France apparaît favorable au développement du réseau sous vide. Le réseau à dépression, comme système de desserte territoriale apparaît d'ailleurs comme un système d'avenir, là même où le gravitaire ne peut être installé facilement. Enfin, le jeu des acteurs industriels promoteurs du pneumatique traduit une succession d'adaptations subies et/ou "initiées" par l'ensemble des acteurs de l'assainissement. Le développement actuel du réseau par dépression ne remet pas en cause les performances des techniques traditionnelles. Il correspond plutôt à l'apparition de nouveaux besoins et de nouvelles exigences, que les procédés gravitaires et autonomes ne peuvent pas entièrement satisfaire.
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La pédosphère urbaine : le sol de Paris XVIIIe-XXe sièclesBarles, Sabine 25 February 1993 (has links) (PDF)
Ce travail traite d'une partie souvent oubliée de la ville, le sous-sol peu profond qui accueille les réseaux, les racines de la végétation, les déchets urbains, à travers le cas français, parisien en particulier. Dans une première partie, on met en exergue les dysfonctionnements actuels de la pédosphère urbaine : dégradations des réseaux, de la végétation, perturbation des nappes, etc. Dans la seconde partie, on recherche les racines historiques de la perte de connaissance sur le sol urbain en analysant les doctrines scientifiques et techniques qui se succèdent du XVIIIe au XXe siècles chez les médecins, géographes et ingénieurs. On montre comment les premiers ont analysé le rôle du sol dans l'épidémiologie urbaine au XVIIIe siècle puis ont perdu cette sensibilité dès la restauration en substituant la statistique à l'observation, avant de se tourner vers le milieu intérieur à la fin du XIXe siècle. Les géographes ont permis, malgré de nombreuses difficultés, la reconnaissance de la topographie urbaine en élaborant les outils cartographiques de représentation du relief, qui sont repris par les ingénieurs des Ponts et Chaussées auxquels est confiée au XIXe siècle la rectification de la ville. On insiste sur les difficultés que rencontrent ces derniers à saisir la nature du sol, qui se traduit par la mathématisation de la poussée des terres et l'empirisme dans les techniques de fondation. Les transformations de la ville, ébauchées sous le Premier Empire, entraînent dès la Monarchie de Juillet une série de dysfonctionnements dans la gestion du sol urbain : revêtement des rues, apparition du déchet liquide. Le sol industriel n'est plus considéré pour sa valeur artisanale ou son rôle délétère mais accueille parfois les eaux usées et est ravalé au rang de filtre. Si l'automobilisme permet l'accomplissement de la ville abiotique, on souligne le désintérêt des urbanistes, des hygiénistes (rarement médecins), des mécaniciens des sols du premier XXe siècle pour le milieu urbain. Un regain d'intérêt pour le sol urbain se manifeste dans l'Entre-deux-guerres, mais dans une nouvelle perspective, celle de l'urbanisme souterrain. Ces deux siècles et demi conduisent au chaos actuel du sous-sol et traduisent non seulement la complexité de l'industrialisation du sol mais aussi le désintérêt progressif de certaines disciplines scientifiques pour la ville dans laquelle elles ont vu le jour.
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Building Blocks : Children's Literature and the Formation of a Nation, 1750-1825Koay, Elvina 12 1900 (has links)
«Building Blocks: Children’s Literature and the Formation of a Nation, 1750-1825» examine la façon dont la littérature pour enfants imprègne les jeunes lecteurs avec un sens de nationalisme et d'identité nationale à travers la compréhension des espaces et des relations spatiales. La thèse étudie les œuvres d’enfants par Thomas Day, Sarah Fielding, Mary Wollstonecraft, Richard Lovell et Maria Edgeworth, Charles et Mary Lamb, Sarah Trimmer, Lucy Peacock, Priscilla Wakefield, John Aikin, et Anna Laetitia Barbauld. Les différents sujets thématiques reflètent la façon dont les frontières entre les dimensions extérieures et intérieures, entre le monde physique et le domaine psychologique, sont floues. En s'appuyant sur les travaux de penseurs éducatifs, John Locke et Jean-Jacques Rousseau, les écritures pour les enfants soulignent l'importance des expériences sensorielles qui informent l’évolution interne des individus. En retour, la projection de l'imagination et l'investissement des sentiments aident à former la manière dont les gens interagissent avec le monde matériel et les uns envers les autres afin de former une nation. En utilisant une approche Foucaldienne, cette thèse montre comment la discipline est inculquée chez les enfants et les transforme en sujets réglementés. Grâce à des confessions et des discours, les enfants souscrivent à la notion de surveillance et de transparence tandis que l'appréciation de l'opinion publique encourage la pratique de la maîtrise de soi. Les enfants deviennent non seulement des ébauches, sensibles à des impressions, mais des corps d'écriture lisibles. Les valeurs et les normes de la société sont internalisées pendant que les enfants deviennent une partie intégrale du système qu'ils adoptent. L'importance de la visibilité est également soulignée dans la popularité du système de Linné qui met l'accent sur l'observation et la catégorisation. L'histoire naturelle dans la littérature enfantine renforce la structure hiérarchique de la société, ce qui souligne la nécessité de respecter les limites de classes et de jouer des rôles individuels pour le bien-être de la collectivité. Les connotations religieuses dans l'histoire naturelle peuvent sembler justifier l'inégalité des classes, mais elles diffusent aussi des messages de charité, de bienveillance et d'empathie, offrant une alternative ou une forme d’identité nationale «féminine» qui est en contraste avec le militarisme et le nationalisme patricien. La seconde moitié de la thèse examine comment la théorie des « communautés imaginées » de Benedict Anderson devient une possibilité à travers le développement du goût national et une compréhension de l'interconnexion entre les individus. Le personnage du barde pointe à la centralité de l'esprit communautaire dans l'identité nationale. Parallèlement à la commercialisation croissante de produits culturels et nationaux durant cette période, on retrouve l’augmentation de l’attachement affectif envers les objets et la nécessité de découvrir l'authentique dans la pratique de la réflexion critique. La propriété est redéfinie à travers la question des «vrais» droits de propriété et devient partagée dans l'imaginaire commun. Des cartes disséquées enseignent aux enfants comment visualiser des espaces et des frontières et conceptualisent la place de l’individu dans la société. Les enfants apprennent que des actions disparates effectuées dans la sphère domestique ont des répercussions plus importantes dans le domaine public de la nation. / “Building Blocks: Children’s Literature and the Formation of a Nation, 1750-1825” examines how children’s literature imbues young readers with a sense of nationalism and national identity through the understanding of spaces and spatial relationships. The thesis studies various children’s works by Thomas Day, Sarah Fielding, Mary Wollstonecraft, Richard Lovell and Maria Edgeworth, Charles and Mary Lamb, Sarah Trimmer, Lucy Peacock, Priscilla Wakefield, John Aikin, and Anna Laetitia Barbauld. The various thematic subjects utilised reflect how boundaries between the exterior and interior dimensions, between the physical world and the psychological realm, are blurred. Drawing from the works of educational thinkers, John Locke and Jean-Jacques Rousseau, writings for children highlight the importance of sensory experiences, which inform the internal developments of individuals. In return, the projection of imagination and the investment of feelings help shape the way people interact with the material world and with one another to form a nation. Using a Foucauldian approach, this thesis shows how discipline is instilled in children, turning them into regulated subjects. Through confessions and discourse, children subscribe to the notion of surveillance and transparency while an appreciation of public opinion further encourages the practice of self-control. Children become not only blank slates, susceptible to impressions, but readable bodies of writing. The values and norms of society are internalised, as children become part of the system that they adopt. The significance of visibility is also underscored in the popularity of the Linnaean system, which emphasises close observation and categorisation. Natural history in children’s literature reinforces the hierarchical structure of society, underscoring the need to respect class boundaries and perform individual roles for the wellbeing of the collective. The religious connotations in natural history may seem to justify class inequality; however, they also disseminate messages of charity, benevolence, and empathy, offering an alternative or “feminine” form of national identity that stands in contrast with militarism and patricianism. The second half of the thesis looks at how Benedict Anderson’s “imagined communities” becomes a possibility through the development of national taste and an understanding of the interconnection between individuals. The figure of the bard points to the centrality of communal spirit in national identity. Alongside the growing commercialisation of cultural and national products in the period were increasing emotional attachments to objects and the necessity in discovering the authentic in the practise of critical reflection. Property is redefined in the question of “true” ownership and becomes shared in the communal imagination. Dissected maps teach children how to visualise spaces and boundaries and conceptualise one’s place within society. Children learn that disparate actions performed in the domestic sphere have larger implications in the public realm of the nation.
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Symbolic geography in John Ruskin's modern painters, Volumes III, IV, VReian, Corina 10 1900 (has links)
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L'opéra de Strasbourg, une architecture au service de la vie sociale et artistique à Strasbourg (XIXe-XXe siècles) / The architecture of the Strasbourg Opera house, used for social and artistically life in Strasbourg in the nineteenth and twentieth centuriesJacob, Adrienne 21 September 2012 (has links)
Créée sous l’Ancien Régime sous le nom de 'Comédie Françoise', l’institution qui fait aujourd’hui partie de l’Opéra National du Rhin a une histoire mouvementée au XIXe siècle. Elle reflète la spécificité culturelle de la ville, dont une partie de la population est germanophone au XIXe siècle. Deux théâtres vont cohabiter dans la ville pendant près d’un siècle, jusqu’à l’interdiction de celui en langue allemande. L’histoire architecturale de l’institution a une vie propre, marquée par d’autres événements, mais toujours liée à la présence de la culture française. Au XVIIIe siècle, le théâtre de langue française est imposé par les autorités. Il est le seul théâtre privilégié de la ville. Il sera hébergé dans quatre lieux successifs plus ou moins provisoires, dont une ancienne église abbatiale, jusqu’à la construction de l’édifice actuel, entre 1801 et 1821. Le choix urbain définitif est le résultat de l’histoire d’un lieu voué depuis le Moyen Age au commerce et aux loisirs : l’actuelle place Broglie. Le choix architectural est lui aussi le résultat d’une histoire qui commence sous l’Ancien Régime, avec plusieurs projets de papier pour la construction d’un vrai théâtre. Sous l’Ancien Régime, la corporation des Drapiers prend l’initiative d’aménager une salle appelée Théâtre allemand et située dans un autre quartier. Il y a donc deux théâtres. Mais entre 1789 et 1805, le Théâtre français décline jusqu’à disparaître complètement en 1806, tandis que son homologue allemand est florissant. Cependant la nouvelle législation du Premier Empire met fin à la liberté théâtrale instaurée par la Révolution. Elle entraînera la mort du Théâtre allemand en 1808. À partir de ce moment, et jusqu’en 1821, le Théâtre français se maintient tant bien que mal à la Salle Saint-Etienne, dans un cadre législatif de plus en plus rigide. Le directeur est confronté à d’innombrables difficultés humaines et matérielles...[] / The Strasbourg Theatre was an institution that is now belonging to the Opera National du Rhin. It has been created under the “Ancien Régime”, and was named 'Comédie Françoise' at that time. Its tormented history reflects the cultural particularity of the city, in which a large part of the population is German speaking in the 19th century. Two theatres will cohabit in the town during nearly one century, until the prohibition of the German one. The architectural story of the institution hat its own life, marked by other events, but always linked to the presence of the French culture.The authorities order the creation of the French Theatre. It is the only one that has the privilege of the French King. It is going to use four different places, more or less temporary. One of them will be, after the French Revolution, a former church. The actual house is build between 1801 and 1821. The urban choice is resulting of the story of a place dedicated until the Middle Ages to trade and leisure : the actual Broglie square. The architectural choice is resulting of a story that begins before the French Revolution, with various projects remaining paper designs. At that time, the guild of the drapers takes the initiative of creating a special room for the German Theatre, in another part of the town. The city has now two heatres. But between 1789 and 1805, the French Theatre looses its importance until disappearing completely in the year 1806. Meanwhile, the German Theatre is flourishing.But the new legislation of the First Empire ends the period of freedom of the French Revolution for theatres. It will soon kill the German Theatre, in the year 1808. Since that year, and until 1821, the French Theatre has the greatest difficulties in the former church called Salle Saint-Etienne. The legislation becomes more and more rigorous. The manager has human and material difficulties...[]
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Affirmation du sentiment national belge au travers de la représentation du paysage, 1780-1850Favry, Amélie 21 March 2005 (has links)
Entre 1780 et 1850, les Belges développent une image symbolique de leur environnement physique. Cette image, conjuguée à une action de transformation du terrain, participe à la structuration de l’environnement belge en un territoire national. Elle témoigne d’une grande stabilité durant l’époque considérée. Dans cette optique symbolique, l’environnement belge incarne les caractères de la communauté nationale, il exprime non seulement le long passé partagé par le sol et les hommes, les interactions séculaires qui les lient, mais aussi les aspirations nourries par les Belges à l’égard de l’avenir.<p>Les premières images mentales du territoire national développées dans le chef des Belges consistent en lieux génériques (les expressions en italiques sont empruntées à Bernard Debarbieux). Définis par le discours, ces lieux génériques sont des environnements physiques dont la physionomie résulte des donnés naturels et de leur transformation par l’homme. La physionomie de ces lieux est donc dominée par l’agriculture, l’industrie et l’habitat humain. Ces configurations génériques ne recouvrent en réalité qu’une partie du territoire national. Leur élection en tant que résumé idéal du territoire belge, reflète les aspirations de la communauté.<p>La qualité esthétique paysagère des lieux génériques du territoire belge n’apparaît pas cependant avec évidence aux contemporains. Un écart sépare le discours et la représentation picturale. Si le premier reconnaît souvent une qualité esthétique aux lieux génériques, qui deviennent alors des paysages, la représentation iconographique se montre plus réticente à leur égard.<p>Les Belges de l’époque développent une seconde facette symbolique de leur territoire. Ils soulignent l’omniprésence des souvenirs historiques nationaux dans leur environnement. La Belgique leur apparaît telle un ensemble de lieux de condensation. Le discours contemporain et les œuvres des peintres, lithographes ou graveurs, témoignant d’une cohésion remarquable, illustrent abondamment les lieux de condensation belges. <p>Les Belges cherchent à diffuser ces images mentales parmi leurs compatriotes. Ce projet collectif répond à une volonté de faire connaître et adopter ces paysages symboliques par l’ensemble des membres de la nation. Cette connaissance passe pour le socle sur lequel peuvent se développer les sentiments d’attachement à la patrie et d’identification à la nation. Le discours et l’image sont mobilisés à cette fin.<p>Ces préoccupations interviennent dans le travail des peintres de paysages. Toutefois, le choix d’un site par un paysagiste belge représentant l’environnement national, est d’abord guidé par des critères internes à la pratique picturale. Ses critères de choix rencontrent en effet ceux qu’émet le discours de l’époque définissant les normes de qualité esthétique d’un tableau. L’artiste tend en outre à satisfaire les attentes du public, lequel cherche à combler son envie d’évasion hors de la cité, mais aussi à se rassurer quant à l’harmonie et à la viabilité de la société contemporaine. Les peintres (et donc leur public) manifestent pourtant une faveur particulière envers les sites belges. Ce goût dénote une identification et un attachement au pays habité par la nation historique, telle que la décrit le discours contemporain. Même s’il vient après la satisfaction des critères esthétiques, le critère de l’identification à un site belge intervient de façon notable dans l’attrait exercé par un paysage peint. <p>Il apparaît ainsi que les lieux génériques (agricoles et industriels) passent difficilement le premier crible, esthétique, tandis que les lieux de condensation satisfont tant les attentes esthétiques que les attentes symboliques – qualité qui assure leur succès en tant que motifs picturaux.<p>Les paysagistes élaborent en outre une image paysagère générique de la Belgique qui est une adaptation, conforme aux critères d’appréciation en vigueur dans le champ de la représentation picturale, du paysage générique agricole et industriel défini par le discours contemporain. Leurs œuvres dépeignent en effet la Belgique comme un territoire réalisant les canons pittoresques, comme un environnement verdoyant, boisé, vallonné, peuplé, traversé de rivières, semé d’habitations, de moulins ou autres fabriques anciennes. Dans les années 1840, les paysagistes développent également une nouvelle facette dans ce paysage générique pictural, en représentant les étendues arides, stériles et très peu peuplées, présentes sur le territoire. Cette apparition inaugure une période nouvelle, durant laquelle l’image picturale de la Belgique se dédouble, embrassant, d’une part, les sites prisés durant les premières décennies du siècle et, de l’autre, les plaines de bruyères désertes peu à peu investies d’une valeur identitaire et élevées au rang de configuration générique nationale. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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