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Deleuze et l'éternel retour de la différence

Morin, Jean-Phillippe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Hubert Aquin et la Gnose

Palumbo, Filippo 08 1900 (has links)
Reprendre contact avec les réalités de l’âme, rouvrir la source où l’être rejaillit éternellement : tel est l’idéal occulte, inavouable, d’où procède la poétique d’Hubert Aquin. Depuis sa jeunesse, Aquin s’emploie clandestinement à défaire les mailles de la conscience et à rebrousser chemin vers les arrière-plans ténébreux du Moi, vers le Plérôme de la vie nue. Il manœuvre pour se mettre au service de l’intentionnalité impersonnelle inscrite au plus profond de sa psyché, pour devenir l’instrument du vouloir aveugle « qui opère en lui comme une force d’inertie ». Son œuvre ne s’accomplit pas dans le texte, mais à rebours du texte, voire à rebours du langage ; elle se déploie sur le terrain d’une confrontation enivrée avec le Négatif — avec la Parole sacrée issue de l’abîme. En d’autres termes, elle prend la forme d’une Gnose, c’est-à-dire d’un exercice de dé-subjectivation, de destruction de soi, consistant à réaliser la connaissance participative de l’empreinte imaginale scellée derrière les barreaux de la finitude. Essentiellement consacrée à l’analyse de la dimension gnostique de l’œuvre d’Hubert Aquin, cette thèse vise à montrer que la connaissance du hiéroglyphe mystérieux gravé au fond de l’âme n’est pas une sinécure. Il s’agit plutôt d’un opus contra naturam qui comporte bien des risques (en tout premier lieu celui d’une inflation psychique). Pourtant, ce travail est aussi, aux yeux de l’auteur, le seul véritablement digne d’être accompli, celui qui donne à l’homme le moyen de se soustraire à l’engloutissement de la mort et la possibilité de renaître. Comme l’écrit Aquin dans un texte de jeunesse, l’ouverture inconditionnelle au Négatif (la destruction de soi) est « une façon privilégiée d’expérimenter la vie et un préalable à toute entreprise artistique » ; elle correspond à « un mode supérieur de connaissance », à un savoir « impersonnel » qui offre immédiatement le salut. / To reestablish contact with the realities of the soul, to reopen the source from which Being eternally resurges: such is the occult and unspeakable ideal from which Hubert Aquin’s poetics proceeds. From his youth onwards, Aquin secretly seeks to unravel the mesh of consciousness, in order to retrace the path leading back towards the dark nether regions of the Self, towards the Pleroma of the naked life. Thus he operates exclusively in the service of the impersonal intentionality inscribed in the depths of his psyche, as the instrument of the blind will that acts inside of him “like an inertial force”. His work does not fulfill itself in the text, but rather runs counter to the text, even counter to language itself; it deploys as an exhilarating confrontation with the Negative, with the sacred Word issuing from the abyss. In other words, Aquin’s work takes the form of a Gnosis: an exercise in de-subjectivization and self-destruction that consists in attaining participative knowledge of the imaginal seal imprinted behind the bars of finitude. This thesis, principally devoted to an analysis of the gnostic dimension of Hubert Aquin’s œuvre, aims to show that to decipher the mysterious hieroglyph engraved in the depths of the soul is no simple task: it is rather an opus contra naturam, involving great dangers (of which the first is the risk of psychic inflation); yet, to the author’s eyes, only this task is really necessary and truly worthy of being undertaken, for only by this means can the human being escape from engulfment in death – by being reborn. As Aquin writes in an early work, to open oneself unconditionally to the Negative (i.e., self-destruction) is “a special way of experiencing life and a prerequisite to any artistic enterprise”; it is equivalent to “a superior mode of knowledge” of an “impersonal” kind, promising immediate salvation.
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Deleuze et l'éternel retour de la différence

Morin, Jean-Phillippe January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Niilismo e t?cnica: a caminho da ultrapassagem

Oliveira, Williane de Souza 22 November 2010 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T15:12:14Z (GMT). No. of bitstreams: 1 WillianeSO_DISSERT.pdf: 1035980 bytes, checksum: 8901d7ffb28215f9ae7e883764aa6c6d (MD5) Previous issue date: 2010-11-22 / Pour formuler une discussion sur le nihilisme, l'enqu?te sur le premier chapitre examine les preuves historiques et philosophiques de montrer que la r?flexion sur le nihilisme comme un probl?me philosophique, suite ? l'analyse et la critique du philosophe Friedrich Nietzsche ? partir des principaux concepts au sein de son travail: d?cr?pitude, la mort de Dieu, la d?valuation des valeurs, transvaluation des valeurs, volont? de puissance et ?ternel retour, ils sont quelques-uns des concepts et servir de cadre au point critique de la m?taphysique. Le deuxi?me chapitre est une analyse des id?es qui ont ?merg? de la lecture de Nietzsche qui sont d?velopp?es entre le philosophe Martin Heidegger et Ernst J?nger. Un dialogue qui limite le nihilisme et ses ramifications pour l'?re de la technique, et finalement vaincre leur pens?e ou d?passement. / Para formular uma discuss?o sobre o niilismo, a investiga??o do primeiro cap?tulo considera o ambiente hist?rico e filos?fico em que se mostram evid?ncias para pensar o niilismo como problema filos?fico, seguindo a an?lise e cr?tica do fil?sofo Friedrich Nietzsche a partir dos principais conceitos no interior de sua obra: decad?ncia, morte de Deus, desvaloriza??o de valores, transvaloriza??o de valores, vontade de poder e eterno retorno; s?o alguns dos conceitos e servem de arcabou?o para apontar uma cr?tica ? metaf?sica. No segundo cap?tulo ? feita uma an?lise sobre as id?ias surgidas a partir da leitura de Nietzsche que s?o desenvolvidas entre o fil?sofo Martin Heidegger e Ernst J?nger. Um di?logo que circunscreve o niilismo e os seus desdobramentos para a Era daT?cnica, e, em ?ltima an?lise pensar a sua supera??o ou ultrapassagem.
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Nihilisme, individualisation et toxicomanie

Laflèche, François. January 2006 (has links)
No description available.
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Du dialogue entre pensée et poésie chez le second Heidegger

El Housseini, Rhéa 01 1900 (has links)
Le réveil de la question de l’Être fut le grand leitmotiv de la pensée de Martin Heidegger. Or cette question ne trouve pas la même formulation de Sein und Zeit jusqu’aux derniers écrits. En effet, si l’œuvre maîtresse du penseur prépare le terrain pour un questionnement sur le langage et la parole authentique, elle ne rattache pas explicitement la problématique de l’Être à celle de la poésie. À partir du milieu des années trente, un tournant se fera jour : la poésie deviendra un partenaire privilégié dans la mise en œuvre de la question de l’Être. Cette tendance de pensée se radicalisera dans les décennies ultérieures, où la compréhension du langage véritable comme poème deviendra de plus en plus centrale. À quoi tient ce rôle imparti au discours poétique dans l’œuvre de Heidegger? Quelle place occupe le dire poétique dans le cadre plus large d’une herméneutique philosophique tournée vers l’aspect langagier de toute existence? Comment comprendre le lien entre une pensée de l’Ereignis, du Quadriparti et de la fondation de l’Être à travers le dire du poète? Enfin, quels parallèles faut-il dresser entre les tâches respectives du penseur et du poète dans le contexte d’un dialogue authentique? Ces questions guideront notre parcours et traceront la voie d’une interprétation dont l’accent portera sur les thèmes privilégiés du dépassement du langage conceptuel de la philosophie, de la place déterminante du Sacré et de la responsabilité insigne du poète et du penseur dans le projet de la garde de l’Être. Notre objectif sera d’éclaircir le sens de ce recours à la poésie afin de mieux comprendre en quoi Heidegger a pu trouver dans un tel dialogue les ressources nécessaires qui alimenteront l’élan de son unique quête : une approche authentique du sens de l’Être, de son alètheia et de son topos. On sait l’importance de ce dialogue : estimant que la métaphysique s’était caractérisée par un « oubli de l’être » (Seinsvergessenheit), Heidegger juge qu’une autre pensée (das andere Denken) reste malgré tout possible, mais qu’elle aurait à se déployer en tant que dialogue entre pensée et poésie. / The awakening of the question of Being was the great leitmotiv in Heidegger’s thought. This question does not exactly present a uniformity of formulation from Sein und Zeit to the last writings. In fact, if the main work of our thinker prepares the ground for a questioning of language and authentic speech, it does not yet explicitly link the problematic of Being to that of poetry. However, starting in the thirties, a turn will take place: poetry will become a privileged partner in the implementation of the question of Being. This tendency will become more radical in the subsequent decades, when the understanding of true language as poem will become increasingly focal. What lies behind this role allotted to poetic discourse in the work of Heidegger? What place has been reserved to the poetic saying in the larger frame of a philosophical hermeneutics directed towards the linguistic aspect of all existence? How shall one understand the link between a thought of the Ereignis, a quadripartite conception of the world and the foundation of Being through the saying of the poets? What parallels shall one draw between the respective tasks of the thinkers and poets in the context of an authentic dialogue? These questions will guide our journey and therefore trace the path for an interpretation with a particular emphasis on the privileged themes of the overstepping of traditional philosophy’s conceptual language, of the determining place of the Sacred and of the decisive responsibility of poets and thinkers in the project of the care of Being. Our aim will be to clarify the meaning of this recourse to poetry for a better understanding of how Heidegger has found in such a dialogue the conceptual resources that will fuel the momentum of his unique quest: an authentic approach of Being. The importance of this dialogue is indubitable: knowing that the history of metaphysics was characterized by the “forgetfulness of being” (Seinsvergessenheit), Heidegger thinks that another thought (das andere Denken) is still possible, but that it would have to unfold as a dialogue between thinking and poetry.
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Le pessimisme dans trois romans de Catulle Mendès : Le roi vierge, Méphistophéla et Le chercheur de tares

d'Ableiges, Evrard 04 1900 (has links)
Cette étude tente de saisir l’ambiguïté du propos pessimiste dans trois romans de Catulle Mendès (1841-1909). D’un côté, la construction du héros suggère une critique psychopathologique du pessimisme conforme au moralisme de la doxa fin-de-siècle qui dénie à cette pensée toute valeur spéculative. De l’autre, la représentation d’une société dissimulatrice contre laquelle le héros est en lutte confère à celui-ci un pouvoir de dévoilement. Cette tension se trouve condensée dans le concept de monstre qui fait l’objet d’une double lecture, à la fois pathologique et herméneutique. La conscience du héros étant conforme par sa stérilité à la conscience décadente telle qu’elle est définie par Jankélévitch, le système de pensée qu’elle féconde peut être assimilé à un monstre. Or, le sens premier du monstre pessimiste est le caractère inhumain de la vérité, autant comme quête que comme révélation. Seul un monstre peut porter la vérité car celle-ci est à sa mesure, intolérable. Elle renvoie l’homme à la toute-puissance de l’instinct dont découlent ses idéaux. Partant d’une conception pessimiste, le propos de Mendès débouche ainsi sur une morale idéaliste qui prône contre l’universelle tare le mensonge universel. / This thesis tries to make sense of the ambiguity of pessimism in three of Catulle Mendès’s novels. On the one hand, the construction of the hero indicates a criticism of pessimism based on psychopathology, typical of late nineteenth-century moralism as it denies the doctrine any speculative value. On the other hand, the representation of a society full of liars against which the hero leads a struggle bestows upon him a power of revelation. This tension is condensed in the concept of monster which is submitted here to both a pathological and an hermeneutic reading. The hero’s conscience conforms to the type of decadent conscience as defined by Jankélévitch: the system of thought produced by it cannot be considered other than monstous. In addition, the primary feature of the pessimistic monster lies in the inhuman nature of the truth, as search and as revelation. Only a monster can profess the truth because it is made to his measure that is: intolerable. The truth reflects the supremacy of instinct and negates all ideals. Based on a thoroughly pessimistic conception, Mendès’point lies in an idealistic morals which advocates the universal lying against universal vice.
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"L'homme révolté" à l'aube du troisième millénaire

Bioteau, Jean-Marie 02 1900 (has links)
En se penchant sur L’homme révolté d’Albert Camus, ce mémoire entend évaluer la pertinence de la révolte camusienne à l’aube du troisième millénaire. Du constat de l’absurde quant à la condition existentielle de l’homme, Camus a esquissé une révolte affranchie de toute idéologie en démontant, entre autres, les mécanismes propres à la philosophie de l’histoire et au nihilisme. À partir de la critique des pensées hégélienne, nietzschéenne et marxienne, il a tenté de définir les caractéristiques inhérentes à la révolte. Rédigé au milieu du XXe siècle, L’homme révolté est marqué par les séquelles d’une histoire chaotique déjà plus que cinquantenaire. Pour autant, son propos semble être encore d’actualité. Avec la complicité de philosophes contemporains tels que Cornélius Castoriadis, Pierre Rosanvallon et Bernard Stiegler, c’est autant la pertinence de la révolte camusienne qui est ici considérée qu’une corrélation entre cette révolte et la dignité humaine. L’homme révolté a-t-il encore sa place en ce début du troisième millénaire et dans l’affirmative : quelle est cette place? / By examining Albert Camus’ L’homme révolté (The Rebel), this dissertation intends to assess the relevance of Camusian revolt at the dawn of the third millennium. From an acknowledgement of the absurd as regards the existential condition of man, Camus outlined a revolt free of any ideology by demonstrating, for example, the mechanisms innate to the philosophy of history and nihilism. Starting with a critique of Hegelian, Nietzschean and Marxist thought, he attempted to define the characteristics inherent to rebellion. Written in the mid-20th century, L’homme révolté is marked by the aftermath of chaos and destruction of that era, yet now more than five decades on, his words appear to remain relevant today. With the complicity of contemporary philosophers such as Cornélius Castoriadis, Pierre Rosanvallon and Bernard Stiegler, this paper will focus not only on the pertinence of Camusian rebellion, but also on a correlation between revolt and human dignity. Does L’homme révolté still have his place as the third millennium begins and, if so, what is that place?
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Passage du nihilisme biologique au nihilisme moral dans la pensée d'Alex Rosenberg

Beauchamp, Mélanie 08 1900 (has links)
La biologie évolutionnaire est au cœur des débats contemporains concernant les comportements humains. Les concepts de libre arbitre et de la moralité doivent, par conséquent, être repositionnés par rapport à ce type d’explication. Le consensus actuel concernant le libre arbitre est qu’il se réduit à l’expérience du libre arbitre et que la vraie question est alors d’expliquer comment cette expérience s’inscrit dans le processus darwinien. D’autres, darwiniens, par contre, semblent vouloir offrir une réalité au libre arbitre tout en maintenant un certain déterminisme darwinien. Dans ce mémoire, les arguments d’Alex Rosenberg proposant la position originale d’anti-libre arbitre et d’antidéterminisme seront étudiés. L’étude détaillée du passage du nihilisme biologique vers un nihilisme moral démontré par une position physicaliste et naturaliste, adoptée par Rosenberg, permettra d’illustrer la position anti-libre arbitre et antidéterministe. Pour ce faire, les théories de la deuxième loi de la thermodynamique et de l’évolution par la sélection naturelle seront présentées et analysées afin de démontrer en quoi elles répondent à la position physicaliste et naturaliste d’une part, et d’autre part, comment elles justifient le passage du nihilisme biologique au nihilisme moral selon Rosenberg. Finalement, les arguments et la position d’Alex Rosenberg seront mis en relation avec le domaine de la métaéthique afin d’y déceler une contradiction : le nihilisme moral n’est peut-être pas aussi gentil que Rosenberg l’affirme. / Evolutionary biology is at the center of contemporary debates about human behavior. Therefore the concepts of free will and morality in regard of these kinds of explanations should be studied. Today’s consensus posits that free will is only the experience of free will. The real question is more how this experience could take place in a Darwinian frame. However, others Darwinians seem to give free will a reality as well as accepting a Darwinian determinism. In this essay, Alex Rosenberg’s original position negating free will and determinism will be studied. More specifically, the physicalist and naturalist positions adopted by Rosenberg argues for the transition from the biological nihilism to moral nihilism. We will see how this transition illustrates Rosenberg’s position about free will and morality. To do so, the Second Law of Thermodynamics and the Theory of Natural Selection will be analyzed in the aim of demonstrating how they can be associated with the physicalist and naturalist positions. Finally, Alex Rosenberg’s arguments will be put in a metaethics frame to show a contradiction: moral nihilism might not be as nice as Rosenberg suggest.
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Nietzsche et l'Europe

Andrianasoloarijaona, Serge 21 October 2011 (has links)
La problématique traitée dans ce travail consiste à s’interroger sur les aspects « politiques » de la pensée de Nietzsche, et surtout sur sa dimension européenne et ses enjeux. Il n’est pas question ici de cataloguer Nietzsche de philosophe politique, ni sa philosophie de philosophie politique, dans le sens académique du terme. Mais essayer de montrer, à travers sa philosophie du sens et de la valeur, de sa méthode généalogique, les démarches et propositions de ce philosophe au « marteau » pour tenter d’éradiquer le nihilisme dans le but d’œuvrer pour une « grande politique » et favoriser l’avènement d’un « nouveau européen » dans une « nouvelle Europe ». En effet, cette Europe dont parle Nietzsche n’a rien à voir avec ce qu’on conçoit généralement comme l’Occident, et cette Europe ainsi que les européens dont il parle n’ont pas vraiment d’existence réelle, repérable avec des frontières, si on se place sur le plan géographique et géopolitique. Dans ce travail je tiens à souligner la contrainte de la sécularisation, et d’autres aspects du dépassement du nationalisme, qui est aussi un dépassement du nihilisme. Nietzsche était, peut-être, l’un des plus acides contempteurs des illusions européennes en démontrant – espérant par la même occasion éradiquer - cette fiction d’une Europe « non-contradictoire », platement conciliatrice, mais à la fois individualiste et revendicatrice d’une égalité des droits. Comportements dénoncés par le philosophe car ce vent pollué par le nationalisme, la puissance industrielle mercantile au détriment de la création vitale ne peuvent mener qu’à une catastrophe en étouffant, en empêchant le jaillissement, l’apparition de l’individu créateur, artiste. Les valeurs se sont donc déjà instituées dans un sens négatif et malsain, et ce dénigrement de la vie n’est pas politiquement indifférent. Ce n’est pas là un vitalisme simpliste. L’homme moderne occidental est le résultat de cette histoire. L’histoire est le résultat de cette « hominisation » inversée qui se fait par le troupeau, et qui est aussi une forme de déshumanisation programmée. C’est Dionysos qui constitue le remède à cette maladie, ce Dieu grec est le héros qui vaincrait cette européocentrisme et le chauvinisme. Soulignons que ce projet qui consiste à critiquer l’égalitarisme comme « dressage », privilégie le retour au texte et non pas la « construction conceptuelle ». Entre autres travaux pour cela : ceux de Patrick Wotling, Paolo D’Iorio, Giuliano Campioni, Wolfgang Müller-Lauter, Peter Sloterdijk,…Pour éviter toute confusion, malgré la partie « caractéristiques de la philosophie du sens et de la valeur » qui distinguera la « grande politique », soulignons ces quelques points : d’abord la séparation d’avec le vouloir-vivre de Schopenhauer, ensuite l’évaluation d’une transcendance de l’instinct qui fait que Nietzsche quitte le plan de l’irrationalisme furibond, enfin la forme du refus du darwinisme. Ainsi on peut parler d’une volonté de puissance qui n’est plus ramenée à une catégorie volitionnelle, et dotée d’une motivation (par exemple l’oppression physique et militaire ou l’accumulation du capital).Sa reconquête des valeurs doit être replacée dans un contexte mieux compris, et d’abord repensant le nôtre. Il n’est que de songer aux Règles pour le parc humain de Sloterdijk, en réponse à Heidegger, mais qui n’est que le prolongement de l’opposition dressage / élevage (Zähmung / Züchtung) qu’avait thématisée Nietzsche en faveur de ce que seraient de « bons européens ». Ainsi on comprend que les enjeux « politiques » consistent en réalité aux choix de civilisation (Kultur) qui engagent une conception purement anthropologique de l’homme. Seule une métaphysique de la culture permettra alors de dépasser le nihilisme européen et ses nombreuses versions éco-théologiques. / The main theme of this work is that of the “political” aspects of Nietzsche’s philosophy, particularly in terms of its European dimension and the issues at stake. The aim here is not to label Nietzsche as a political philosopher or his philosophy as political philosophy in the academic sense of the term. Rather, the aim is to show, through his philosophy of meaning and value, and his genealogical method, the approaches adopted and proposals made by this philosopher and his “hammer”, as a means of eradicating nihilism in order to work towards “greater politics” and thus encourage the arrival of a “new European” in a “new Europe”. This Europe of which Nietzsche spoke had nothing in common with what is generally perceived as being the West. His Europe, and its Europeans, do not really exist, and, from a geographical and geopolitical point of view, have no easily identifiable borders. In this work, we underline the restrictions of secularisation, and other aspects that go beyond nationalism, which is in itself a concept that goes beyond that of nihilism. It may be said that Nietzsche had the most acerbic contempt for European illusions, showing – and hoping to thus eradicate – the fiction of a “non-contradictory” Europe, a Europe that is blandly conciliatory but also both individualistic and demanding of equal rights. Such behaviour was denounced by Nietzsche because this wind of change, polluted by nationalism and mercantile industrial power to the detriment of vital creation, can only end in catastrophe, suffocating and preventing the resurgence or appearance of the individual creator, the artist. Values have thus already been adopted in a negative, unhealthy sense and denigrating life in this way is not indifferent from a political point of view. It is not a question of simplistic vitalism. Modern Western man is the result of this history. And this history is the result of the inverted “hominisation” produced by the herd effect, and which is also a sort of programmed dehumanisation. The cure for this ill is Dionysus, the Greek god who was the hero that conquered European centricity and chauvinism. It should be stressed that this project, which consists in criticising egalitarianism as a form of “domestication”, favours a return to the text, and not “conceptual construction”. This theme has also been studied by other authors, such as Patrick Wotling, Paolo D’Iorio, Giuliano Campioni, Wolfgang Müller-Lauter and Peter Sloterdijk, to name but a few.To avoid any confusion, and despite the section on the “characteristics of the philosophy of meaning and values” which will identify the “greater politics”, we would like to stress the following points: first of all, the departure from Schopenhauer’s will to live, followed by an evaluation of the transcendence of instinct which shows that Nietzsche moved away from the level of furious irrationalism and, finally, the form taken by the refusal of Darwinism. It is thus possible to speak of a desire for power which is no longer reduced to being a volitional category, but which has become motivated (for example, physical and military oppression, or the accumulation of capital).Nietzsche’s reconquest of values needs to be approached within a context that is better understood, starting with a re-evaluation of our own. This recalls Sloterdijk’s Rules for the Human Zoo, written in response to Heidegger, but which is merely an extension of the domestication/breeding opposition (Zähmung/Züchtung) that Nietzsche conceptualised in favour of what would make “good Europeans”.It is thus that we can understand that the “political” stakes are, in reality, civilisation choices (Kultur), which require a purely anthropological conception of man. Only the metaphysics of culture can thus make it possible to go beyond European nihilism and its many eco-theo-logical versions.

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